Archives mensuelles : juillet 2011

-S- STATISTIQUES DE CONSULTATION. 1 000 VISITEURS AU 31 JUILLET 2011.

Ce  blog , fondé  seulement,  le 10 mai 2011  vient aujourd’hui  31 juillet  de passer le cap de son 1 000 éme  visiteur soit une moyenne de  12 visiteurs / jour …  ce qui n’est  pas si mal pour  un sujet aussi pointu…

Merci donc à tous et à très  vite pour  les 2 000 visiteurs.

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Prieuré de Paravis (47230 FEUGAROLLES).

Prieuré  de Paravis (1130) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle.

Province fontevriste de  Gascogne

Ce prieuré a  compté au XV II e et XVIIIe, parmi ses religieuses et ses prieures, des filles appartenant à des  familles bordelaises , dont plusieurs étaient  filles de parlementaires, et c’est pourquoi le Parlement  de Bordeaux intervint souvent dans les affaires du prieuré.

A la suite de  la ruine du prieuré  en 1569 par les bandes  de (Blaise de) Montluc, le cardinal François de Sourdis  consacra, en 1609,  la pierre du bel autel  aujourd’hui conservé  dans l’église de Lamontjoie.

Françoise le Comte , dont le frère était  seigneur de Thouars,  s’interessa à la restauration du sanctuaire de Notre-Dame de Talence , dernier  vestige  du prieuré fontevriste Notre-Dame de La Rame.

Lorsque les  bâtiments du Paravis  furent vendus  en 1791, comme bien national, l’adjudicataire principal  fut jacques Legrix, ancien trésorier de France  au bureau  des finances de Guienne

Biblio.

Abbé J. R. Marboutin. Le prieuré du Paravis. Ordre de F. Paris. Imprimerie moderne 1924. 234 p.

http://www.annuaire-mairie.fr/monument-historique-feugarolles.html

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-E- UNE ELECTION A L’ABBAYE SAINTE CROIX DE POITIERS EN 1491 où l’on retrouvre DEUX RELIGIEUSES FONTEVRISTES.

Marguerite de Vivonne, religieuse de Fontevraud recueille 9 voix lors de  l’élection de l’abbesse de Sainte-Croix de Poitiers en septembre 1491, abbesse  qui devait  succéder à la défunte Anne d’Orléans, abbesse commendataire  de sainte Croix et , par ailleurs , 26 eme Abbesse de l’Ordre de Fontevrault  (1464-149)- de 1477 à 1491.

Les  partisans de Marguerite de Vivonne  ne  virent pas d’un bon œil l’élection de Jeanne de Couhé, seconde  dignitaire de l’Abbaye . Une  autre opposition vient  d’une seconde religieuse de Fontevrault , Isabelle de Bourbon, ayant obtenu le 27 novembre 1491 des bulles pontificales lui attribuant la charge d’Abbesse de Sainte-Croix.

Finalement  ce ne  fut  que le 29 juillet 1492 et  après de nombreuses péripéties retrouvables  grâce au lien suivant, que Jeanne de Couhé  fut  officiellement  reconnue  abbesse  de Sainte -Croix  de Poitiers

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1979_num_65_174_1635

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-F- PRIEURE FONTEVRISTE DE LA FONT-SAINT-MARTIN

La Font-Saint- Martin( Vers 1150) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle

Province fontevriste de Bretagne

Commune d’Usson (86350) , canton de Gencay. Arrondissement de Montmorillon.

Fondé avant  le 12 aout 1162 daté à laquelle  l’abbaye de Nouaillé-Maupertuis (?)  donna la terre de Laia  aux moniales dont la prieure  était Ermesende. D’autres donations se poursuivirent durant le XIII e siècle

Selon d’autres sources, Le monastère de Fontevraud avait édifié vers 1150 à La Font Saint- Martin un prieuré où se déroula longtemps un culte à Sainte– Néomaye..

Dés 1492, il semble  qu’il n’y ait plus de religieuses et que le prieuré  soit devenu un bénéfice confié à des séculiers. Frère André Garnier est Prieur  en 1492.

En 1499, le prieuré  reçut la  visite de l’ abbesse Renée de Bourbon.

L’abbesse de Fontevrault, Louise de Bourbon,   tenta de faire rentrer  le prieuré  dans l’observance régulière  en intentant   un procès  contre le Prieur Jean Grenier  en 1543.  Elle obtint gain de cause  par l’Ordonnance du Grand Conseil  du 11 février 1548, qui ne semble pas avoir été suivie d’effet. Des fermiers s’y succédèrent alors qui percevaient  les revenus  pour Fontevrault .

  « Un arrêt du Conseil d’Etat de mai 1641  règle le litige entre l’abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon (au nom de son prieuré de la Font-Saint Martin) et un officier royal, le maître des Eaux et Forêts de Civray et Fontenay. En effet, elle avait passé un contrat avec un dénommé Bernard, afin qu’ il coupe et achète du bois, dans un lieu situé près d’une cabane du prieuré, et subissant souvent des dégradations et vols. Or, l’officier royal interdit cet abattage et cette vente et même taxe l’abbesse de 1 000 livres d’amende et l’acquéreur de 500 livres, avec restitution des coupes de bois. Evidemment, Jeanne-Baptiste de Bourbon porte la cause devant le Conseil du roi, se plaint du grand préjudice qu’on lui fait du risque qu’elle court d’avoir à payer des dommages et intérêts, réclamés par Bernard, pour son manque à gagner. L’arrêt abroge la décision du maître des Eaux et Forêts et autorise la coupe et la vente du bois, permettant ainsi d’utiliser l’argent gagné pour faire des réparations dans le prieuré.
Cet arrêt est contresigné par la chancellerie. On retrouve certaines formules habituelles, comme celle du préambule « Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre… », mais également la référence à « nôtre très chère sœur naturelle jeanne Baptiste de Bourbon abbesse de Fontevraud ». Louis XIII utilise l’expression, sœur naturelle, tandis que celle-ci précise toujours dans ses documents fille légitimée de France. »

La chapelle resta en service jusqu’en 1789  même si une  visite des lieux  en 1679 parle  d’ancien monastère détruit. En 1757  paraît pourtant un prieur nommé Rioche

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Classé dans Département 86

-O- Un PRIEURE FONTEVRISTE devenu « RELAIS & CHÂTEAU » celui d’ORSANS(Cher)

Cette notice du dictionnaire monastique de l’Ordre de Fontevraud  n’est pas tout à fait comme les  autres. Vous y trouverez  en  effet mis  en gras  une rédaction qui nous paraît correspondre plus à la réalité , que la rédaction ancienne  mise alors (entre parenthèses).

Si nous avons l’outrecuidance  de  vouloir préciser l’édition du guide  2011 du Relais et Châteaux  (page 131)  c’est  qu’il nous paraît  regrettable  que  ce  qui est écrit d’un endroit, en effet    assez  remarquable, ne  dise  rien de  celui  sans lequel il n’existerait  tout  bonnement  pas:, à savoir, Robert d’Arbrissel fondateur de l’ordre monastique  de Fontevraud.

Prieuré d’Orsans, Commune de Maisonnais (18170)

Province fontevriste de Bretagne

Ancien monastère  classé monument historique dés 1926, le prieuré  fontevriste  d’Orsan vous invite à un voyage hors du temps, loin de l’agitation du  monde, sans  téléphone ni  télévision. Niché  au fond d’un vallon berrichon  et délicieusement  caché par des bois, cet  hôtel de charme abrite six chambres spacieuses  et chaleureuses  toutes décorées avec  goût.

Chacune d’elle  vous offre  une  vue  privilégiée sur les jardins d’Orsans, (véritables) perles héritées (architecturales) des jardins  monastiques  et  inspirées  des enluminures  et tapisseries médiévales.  Sur 15 hectares  se mêlent harmonieusement  vergers, potagers, et (créations) fondations  paysagères symboliques, Cloître, labyrinthe, chambres de  verdure … Un prieuré d’où le  fondateur de l’ordre de Fontevraud, Robert d’Arbrissel, fut rappelé à Dieu  un jour de l’an 1116. Un ermitage  où il fait  bon se ressourcer et où le maître  des lieux  cultive avec soin  l’art du bien recevoir.

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-S- Des rapports entre LE SYNEISAKTISME ET ROBERT D’ARBRISSEL

Syneisaktisme, ascèse bizarre qui consiste à surmonter ses tentations charnelles en les attisant volontairement .

Saint Aldhelm, abbé de Malmesbury puis évêque de Sherborne, le premier « homme de lettres Anglais » (+ 709) avait, au témoignage tardif de Giraud de Barri, coutume de dormir entre deux jeunes filles ; tandis que Robert d’Arbrissel, pour sa part, pratiquait un syneisaktisme plus collectif encore, couchant au milieu des femmes qui le suivaient dans sa prédication errante.

http://www.arbre-celtique.com/forum/viewtopic.php?p=60279&sid=d2fe676a0f71eebd37779ed53f3acadc c

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-R- ROSE-LOUISE ROGE « REFONDE » L’ORDRE DE FONTEVRAUD A CHEMILLE EN 1824

Née le 12 avril 1764 à Angers, Rose-Louise  était la fille de M. Rosé et  de Marguerite  Gobelet religieuse  tout comme sa soeur cadette, Marie-Joséphine,  toutes deux religieuses  de l’Ordre de Fontevrault réfugiées chez leurs parents aprés la disolution de l’Ordre.

Aprés avoir été un temps institutrice à Chemillé (Maine-et-Loire) et vécu douloureusement le décés de sa  soeur en 1816, Rose-Louise  animée d’une très grande  foi et  d’une  immense  volonté, réussit pour un temps à réaliser  le  vœu commun à sa seur et  et à elle même : faire renaître l‘Ordre de Fontevrault. Ceci se passa  à Chemillé en 1824

Sa mission accomplie, Rose-Louise  mourut en paix le 4 mai 1842.

C’est ainsi que jusqu’en 1961, Chemillé abrita une congrégation de religieuses, communauté enseignante et monastique, issue de l’ordre de Fontevrault

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-P- « LE PETIT FONTEVRAUD » à la Flèche (72000) en tant que Séminaire de l’Ordre de Fontevraud

Brêve  destinéee   que  celle  de cet ensemble de bâtiments  construits à partir de 1619 par l’ abbesse de Fontevraud, Louise de Bourbon-Lavedan, afin d’ y fonder un séminaire à l’usage des religieux novices de l’abbaye

Agrandi en 1631,  mais abandonné dés 1642,  en tant  que séminaire, et  en partie, dés lors , consacré à l’enseignement  des jeunes filles par quelques religieuses fontevristes .

Confisqué  par la commune au titre de  bien national , puis vendu , converti en maison et détruit en 1880.

 Un plan figure dans la notice à laquelle  conduit le lien suivant :

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA72000122

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Classé dans Département 72

-R- REGLE DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD (Office, communion, confession)

CHAPITRE XVIII. – De l’Office Divin.

« Quand vous ferez de la férié en l’Advent et Caresme, vous direz devant Matines les quinze Pseaumes accoustumez, et les sept Pseaumes avec la Litanie après Matines. Et en Caresme vous direz après chaque heureun Psalme estant de genoux et les coudes en terre. En autre temps, excepté le temps Paschal, vous direz quinze Pseaumes tous les Vendredis et jours de jeûsnes ordonnez de l’Eglise, n’estoit que ce fut une feste de douze leçons ou dans quelques octaves ; vous réciterez tous les jours l’office des morts avec un nocturne et trois leçons, excepté les vigiles et jours de grands doubles, les vigiles des petits doubles, les samedis et octaves de Pasques, Pentecoste et de la Nativité de Nostre Seigneur. On dira une fois la sepmaine l’office de tous les SS., à scavoir Vespres et Laudes. L’Office de la Bien-heureuse Vierge sera tous-jours récité au Chœur, excepté les grands doubles et quelque peu d’autres jours qui sont marquez en vostre Bref. Et comme on doit faire es Vigiles, Dimanches et aux jours privez ; et avec quelle solennité on dit Matines ; semblablement, comme on fait les Vigiles et comme es solennitez et festes des Saincts on dit les Alleluya ; et de quelle manière il faut faire le jour et la nuict le service divin; combien de Psalmes il faut chanter en chacune des heures et en quel ordre ; et en quels Dimanches il faut commencer chaque histoire, comme aussi des cérémonies que vous devez observer, tout

cela est escrit au nouveau Bref, lequel a esté fait par nostre authorité, ou pour mieux dire par celle du Saint Siège, paraphé de nos seings manuels, lequel Bref ou ordinaire on lira aux Samedis et vigiles des festes dans le

Chapitre, à scavoir : à la fin du Chapitre si c’est un jour où on le tienne, ou après Grâces, ou après Nones. Mais es Sœurs layes, pour tout Office, soient tenues d’entendre tous les jours la Messe, n’estoit que la Mère Prieure leur eust enjoint une autre obédience. Elles pourront aussi dire les heures de la Bien-heureuse Vierge, et les

Vigiles des Morts, ou, si elles ne sçavent point les dites heures, elles diront : pour Matines, quatre Pater noster et Ave Maria ; pour la Messe, le Confiteor, le Credo in Deum, Credo in Spiritum, et cinq fois le Pater et Ave

Maria ; pour Vespres, cinq ; pour Complies, cinq ; à Prime, Tierce, Sexte et None, au Bénédicité et Grâces, pour chacune de ces heures, un Pater et Ave, et ce en quelque lieu qu’elles soient, et au temps qui leur sera plus

commode. Mais quand elles se prépareront à se coucher, qu’elles recommandent à Dieu toutes les âmes des Chrestiens, notamment la leur, celle de leur Mère Abbesse, des Sœurs et Frères de leur Ordre, de leurs parens vivans, comme aussi tous les fidèles trespassez, et disent trois foisle Pater noster et Ave Maria. Et seront tenues de dire pour l’Office de l’Obit de chaque Sœur ou Frère de cet Ordre, ce que la Prieure leur déclarera. »

CHAPITRE XXII. – Des jours et heures de la Confession.

Les Sœurs devaient se confesser les mercredi et samedi, et la vigile de toutes les fêtes où elles devaient communier. « Qu’aucune ne présume se confesser sans la permission de la Prieure, que l’on doit demander par la Sacristaine… »

CHAPITRE XXIII. – De la Communion.

« Vous recevrez le corps de Nostre Seigneur Jésus-Christ tous les Dimanches de l’Advent et du Caresme, et aux autres temps deux ou trois fois le mois, comme aussi aux festes solemnelles, et vous célébrerez le Mandatum le jour de devant la première Communion de chaque mois… »

P.64 & 65  du Pdf  au quel conduit le lien  suivant :

http://montaiguvendee.fr/cms/uploads/pdf/39%20communes/Montaigu/Fontevristes%20de%20Montaigu%20GM.pdf

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– M- DES CUISINES COMPARABLES A MONTREUIL-BELLAY ET A FONTEVRAUD

L’abbaye de Fontevraud et le château de Montreuil-Bellay présentent deux spécimens rares de cuisines médiévales fort bien conservées.

Distantes d’une petite vingtaine de kilomètres, les villes de Fontevraud et de Montreuil-Bellay sont deux hauts lieux historiques d’Anjou. Ils ont aussi en commun d’abriter deux exemples rarissimes d’architecture utilitaire des XIIe et XIVe siècles, c’est-à-dire des cuisines monumentales.

Si celles du château de Montreuil-Bellay ont toujours été reconnues en tant que tel et ne se sont jamais écartées de leur usage d’origine, celles de l’abbaye de Fontevraud ont, pendant de longs siècles, perdu leur destination, dans leur quotidien comme dans les mémoires.

Cuisines médiévales angevines: Fontevraud et Montreuil-Bellay | Suite101.fr http://www.suite101.fr/content/cuisines-medievales-angevines-fontevraud-et-montreuil-bellay-a15527#ixzz1T6MTUaMz

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