Ce prieuré constitue avec le Grand-Moûtier, l’infirmerie et la Cour Saint–Benoît et le Prieuré Saint-Lazare, le dernier élément de l’ensemble abbatial que constitue l’abbaye royale de Fontevraud.
Initialement destiné à accueillir les filles repenties désirant retrouver une vie plus conforme à la norme, le prieuré de la Madeleine ouvrit ultérieurement ses portes à des moniales d’origine plus classique, si l’on ose ainsi s’exprimer en pensant que la reine Aliénor d’Aquitaine finit sa vie à la Madeleine…
Constituaient à l’origine ce prieuré :
– la chapelle Sainte-Marie Madeleine dont il semble subsister encore une partie des murs,se confondant pour le mur nord avec l’enceinte de l’ancienne prison ( une échauguette de gardien y est d’ailleurs encore visible)
– le logement des religieuses construit perpendiculairement à l’extrémité ouest de la chapelle et implanté vers le sud.
– le réfectoire construit perpendiculairement lui avec le logement des religieuses et implanté aux 2/3 de sa longueur en direction de l’Ouest
Une salle capitulaire devant naturellement figurer dans le plan initial, mais la Madeleine qui fut le dernier élément de l’abbaye royale à abriter des prisonniers (départ en 1985) est aussi celui de l’ensemble des bâtiments monastiques à n’avoir pas encore été restauré. Il présente donc encore beaucoup de bâtiments adventices datant de l’époque pénitentiaire qui en ont altéré le plan.