La Font-Saint- Martin( Vers 1150) au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle
Province fontevriste de Bretagne
Commune d’Usson (86350) , canton de Gencay. Arrondissement de Montmorillon.
Fondé avant le 12 aout 1162 daté à laquelle l’abbaye de Nouaillé-Maupertuis (?) donna la terre de Laia aux moniales dont la prieure était Ermesende. D’autres donations se poursuivirent durant le XIII e siècle
Selon d’autres sources, Le monastère de Fontevraud avait édifié vers 1150 à La Font Saint- Martin un prieuré où se déroula longtemps un culte à Sainte– Néomaye..
Dés 1492, il semble qu’il n’y ait plus de religieuses et que le prieuré soit devenu un bénéfice confié à des séculiers. Frère André Garnier est Prieur en 1492.
En 1499, le prieuré reçut la visite de l’ abbesse Renée de Bourbon.
L’abbesse de Fontevrault, Louise de Bourbon, tenta de faire rentrer le prieuré dans l’observance régulière en intentant un procès contre le Prieur Jean Grenier en 1543. Elle obtint gain de cause par l’Ordonnance du Grand Conseil du 11 février 1548, qui ne semble pas avoir été suivie d’effet. Des fermiers s’y succédèrent alors qui percevaient les revenus pour Fontevrault .
« Un arrêt du Conseil d’Etat de mai 1641 règle le litige entre l’abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon (au nom de son prieuré de la Font-Saint Martin) et un officier royal, le maître des Eaux et Forêts de Civray et Fontenay. En effet, elle avait passé un contrat avec un dénommé Bernard, afin qu’ il coupe et achète du bois, dans un lieu situé près d’une cabane du prieuré, et subissant souvent des dégradations et vols. Or, l’officier royal interdit cet abattage et cette vente et même taxe l’abbesse de 1 000 livres d’amende et l’acquéreur de 500 livres, avec restitution des coupes de bois. Evidemment, Jeanne-Baptiste de Bourbon porte la cause devant le Conseil du roi, se plaint du grand préjudice qu’on lui fait du risque qu’elle court d’avoir à payer des dommages et intérêts, réclamés par Bernard, pour son manque à gagner. L’arrêt abroge la décision du maître des Eaux et Forêts et autorise la coupe et la vente du bois, permettant ainsi d’utiliser l’argent gagné pour faire des réparations dans le prieuré.
Cet arrêt est contresigné par la chancellerie. On retrouve certaines formules habituelles, comme celle du préambule « Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre… », mais également la référence à « nôtre très chère sœur naturelle jeanne Baptiste de Bourbon abbesse de Fontevraud ». Louis XIII utilise l’expression, sœur naturelle, tandis que celle-ci précise toujours dans ses documents fille légitimée de France. »
La chapelle resta en service jusqu’en 1789 même si une visite des lieux en 1679 parle d’ancien monastère détruit. En 1757 paraît pourtant un prieur nommé Rioche