La première mention historique du château de Beynac en Périgord date de 1115, époque où Maynard de Beynac, fait un don aux religieuses de Fontevrault. Simon de Montfort s’emparera du château à la fin du XIIe siècle mais les Beynac récupèreront leur château grâce à l’intervention de Philippe Auguste en 1217 .
Il faut croire que les Fontevristes pardonnaient les offenses puisque lorsque Simon de Montfort meurt le 25 juin 1218 , alors qu’il assiégeait Toulouse , son corps inhumé une première fois en la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne. Sa dépouille y demeurera jusqu’en 1224 pour être finalement rapatriée par son fils Amaury VI en Île-de-France et définitivement inhumé dans le prieuré royal de Haute-Bruyère de l’Ordre de Fontevrault près de Montfort-l’Amaury. (78690 Saint Rémy l’Honoré )
Lorsqu’en 1224, le fils de Simon, Amaury, quitte définitivement Carcassonne, il fait exhumer les restes de son père et les transporte avec lui jusqu’à Haute-Bruyère. On peut imaginer sans peine le faste et la solennité funèbres qui ont dû accompagner cette cérémonie d’inhumation en présence d’une foule innombrable. A cet instant, pour tous les participants, « le saint et le martyr doit ressusciter, avoir sa part d’héritage et fleurir dans la merveilleuse joie, porter la couronne et siéger dans le Royaume » Guillaume Le Breton écrit dans son Chronicon : « Sanctus comes Simon…fuit martyrio coronatus » et le moine Bernard Itier, de Saint Martial de Limoges précise en mentionnant la mort de Simon que des miracles ont lieu sur son tombeau.