Les fondements de la spiritualité fontevriste , telle que Robert d’Arbrissel la structura, proviennent des trois versets suivants de l’Evangile selon Saint Jean, Chapitre XIX, évangile lu lors de l’office de la passion du Vendredi saint :
La crucifixion de Massacio (1421-1428)
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» 25 – Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléoopas, et Marie de Magdala.
26 – Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.
27 – Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui ».
Ce double patronage se retrouve dans chaque prieuré fontevriste où le monastère des femmes est placé à chaque fois sous la protection de la Vierge et celui des hommes toujours nommé « Saint-Jean-de-l’Habit » par référence à Jean l’évangéliste.
A la Vierge et à saint Jean l’évangéliste, il convient d’ajouter sainte Marie-Madeleine , le premier être humain à qui le Christ ressuscité apparut, Marie-Madeleine qui patronnait un des cinq prieuré, celui des » filles repenties » en l’Abbaye royale de Fontevraud.