Archives quotidiennes : 15 juin 2012

S- JEUDI 14 JUIN 2012. 40 LISEURS dont 3 Américains.

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-S- LA COLONIE PENITENTIAIRE DE SAINT HILAIRE (86) née d’une structure gérée par l’Abbaye-bagne

Vienne 

– Colonie pénitentiaire puis maison d’éducation surveillée puis IPES de Saint-Hilaire, par Roiffé. Ouverte en 1842 sous le nom de colonie de Boulard, l’établissement est constitué de l’ancienne ferme de Mestre loué par l’Etat pour occuper aux travaux agricoles une partie des mineurs de 16 ans détenus à la Maison centrale de Fontevrault. En 1853, la ferme s’amplifie d’un vaste domaine par la location des fermes de la forêt de Fontevrault dont l’Etat se rend acquéreur en 1856. En 1860, la colonie de Boulard devient autonome de Fontevrault et prend le nom de colonie de Saint-Hilaire.                                                                                                                                                                         En 1867 est construit un quartier correctionnel à usage interne. En 1897, la colonie prend le nom d’école de réforme. Au point de vue professionnel, emplois ruraux : 5 brigades d’agriculture (95 pupilles), 18 charretiers, 10 bouviers, 12 vachers, 7 bergers, 5 porchers, 19 jardiniers ; emplois sédentaires : 5 menuisiers, 7 charrons, 1 tonnelier, 6 forgerons, 4 maréchaux, 1 ferblantier, 19 cordonniers, 3 maçons, 10 ravaudeurs, 2 boulangers. En 1937-1938, la colonie expérimente avec difficulté des méthodes scoutes. Une timide réforme est amorcée, mais les résistances du personnel de surveillance et le poids du Pénitentiaire, jusqu’à l’après-guerre, restent très forts.          Directeurs : 1889 = M. Brun ; 1965 = M. Gabert ; 1970 = M. Guichet.

[commentaire 1966 : internat de formation professionnelle pour adultes, garçons de 17 à 18 ans aptes à suivre cette formation ; effectif = 127 ; durée du séjour : 1 an ; métiers enseignés : fraisage, tournage, serrurerie, menuiserie, plomberie, limousinerie, peinture, cordonnerie ; diplômes préparés : CFPA]

(archives versées aux AD à Poitiers)

Biblio : 

• Niget (David), « De Fontevraud à Saint-Hilaire, itinéraire des enfants coupables au

XIXe siècle », Fontevraud. Histoire. Archéologie, n° 3, 1996, p. 75-92.

Pour prendre  connaissance du lien suivant, merci de le coller  dans la fenêtre  de  votre navigateur . http://www.enfantsenjustice.fr/users_data/Biblio%20etablissements%20du%20secteur%20public.pdf

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Classé dans Département 49 (d) Abbaye-Bagne de Fontevraud-L’Abbaye, Département 86

Claude LEVÊQUE. Mort en été à Fontevraud

CLAUDE LEVEQUE : « MORT EN ETE » A FONTEVRAUD

A partir du 23 juin 2012

Claude Lévêque investit l’abbaye de Fontevraud durant l’été 2012. A partir du 23 juin.

Claude Lévêque crée « sa » nuit à Fontevraud durant tout l’été 2012 et investit l’Abbaye avec deux projets : Mort en été, création pour le grand dortoir de Fontevraud et La nuit, œuvre conçue en 1984.

Comme chaque année en juin l’Abbaye de Fontevraud se transforme ainsi en Cité idéale®. Fontevraud prépare donc avec Claude lévêque « Une Nuit à l’Abbaye » qui ouvrira le 23 juin 2012.

MORT EN ÉTÉ (création 2012 in situ pour Fontevraud).
Claude Lévêque a conçu cette œuvre pour le grand dortoir de Fontevraud dans le cadre d’une trilogie qui prendra également corps à Kiriyama House, au Japon et au moulin de Villeréal-Monflanquin. Il écrit au sujet de l’œuvre de Fontevraud : « Pour Mort en été dans le grand dortoir de l’Abbaye royale de Fontevraud, l’apparition d’un phénomène lumineux cosmique dévoile les sensations que la Loire me procure depuis toujours. Un dispositif nocturne visuel et sonore qui invite au songe ». Il propose une plongée songeuse, flottante, pour le visiteur allongé, à la dérive, entre humeurs de Loire et aurore boréale rougeoyante nimbée de tintements cristallins ondulants. Claude Lévêque est également présent au Centre de Création Contemporaine de Tours avec une création intitulé L’âge atomique qui engage des modes de représentations en phase avec la réalité du monde. »

LA NUIT (redécouverte d’une oeuvre de 1984).
Dans cette œuvre, tipis et figures d’enfants peints auréolés d’ampoules émergent d’une grève. L’ambiance sonore nocturne se compose en accords de guitare, craquements de feu et jappements des chiens. Cette œuvre a été conçue en 1984, à l’occasion de l’exposition Ateliers 84, ARC / Musée d’Art Moderne de la ville Paris. Elle est issue de la collection du FRAC des Pays de la Loire. Elle est exposée à Fontevraud durant tout l’été dans le cadre du parcours d’art contemporain Songe d’une nuit d’été.

Les deux œuvres de Claude Lévêque présentées à Fontevraud à partir du 23 juin sont le fruit d’un triple partenariat :
– Le Voyage à Nantes : la création de Mort en été pour Fontevraud est coproduite dans le cadre de la dernière édition d’Estuaire Nantes Saint-Nazaire, faisant ainsi de Fontevraud l’une des escales de la biennale d’art contemporain de la métropole nantaise.
– Songe d’une nuit d’été : La nuit, créée en 1984 est une des étapes du parcours art contemporain et patrimoine proposé pour l’été par les FRAC des Pays de la Loire, du Centre et de Poitou-Charentes.
– Le Centre de Création Contemporaine : Le CCC de Tours offre au public une autre approche de l’œuvre de Claude Lévêque avec la présentation de L’âge atomique, du 22 juin au 21 octobre 2012.

Visuel : « La Nuit » (1984), Portraits peints sur bois découpé, ampoules, tipis, projection de lumière. Diffusion sonore, ambiance nocturne. Conception sonore en collaboration avec Hervé Imbault, guitare Stéphane Antoine. Collection du FRAC Pays de la Loire / Photo Hugues Bigo / Copyright Claude Lévêque / ADAGP.

https://inferno-magazine.com/2012/05/14/claude-leveque-mort-en-ete-a-fontevraud/

CLAUDE LEVEQUE : « MORT EN ETE » A FONTEVRAUD

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud