Voici ce que nous savions jusqu’ici d’Alexandre Guerrier et qui était mis en ligne par l’intermédiaire du lien ci-aprés :
HISTOIRE DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD , de ses fondateurs , de ses protecteurs et de ses Abbesses. https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/lordre-monastique-de-fontevraud/
V. La révolution française (XVIII e siécle); Le temps des outrages
Le 30 avril 1790, Alexandre Guerrier, religieux de saint-jean de l’Habit et curé de Fontevrault devenu maire (qui allait se défroquer le 27 novembre 1793 (?) se rendit à Saint-Jean de l’habit afin d’en faire l’inventaire. Excepté le prieur (Jean) Hilaire-François GUILLON DU PLESSIS et ses quelques fidèles, la plupart des fréres acceptérent de quitter l’abbaye avec la pension promise (5 à 600 livres). Le 18 juillet, Guerrier , qui allait se défroquer se rendit au au Grand Moûtier ou l’Abbesse Julie-Gillette GONDRIN DE PARDAILLAN D’ANTIN comme ses filles affirmèrent toutes, sauf une indécise, leur désir de rester dans l’Abbaye. Le 15 janvier 1791, le nouveau maire Perrin informa les religieuses du remplacement des titres d’Abesse et de Grande Prieure par ceux de Supérieure et d’économe.
Fontevraut eut aussi à souffrir lors de l’affaire Etienne-Philippe Renard qui vit guillotiner sept de ses habitants. Ceux-ci accusés d’avoir correspondu avec les Vendéens , d’avoir signé comme officiers municipaux des passeports au nom de Louis XVII, d’avoir vendu un arbre de la liberté , furent condamnés à mort lors de l’audience du 7 octobre 1794. Périrent ainsi Etienne Philippe Renard, Paul-Alexandre Chabrignac de Condé, François Drouin, Pierre Bourreau, Hilaire-François Guillon du Plessis -ancien Prieur de Saint -Jean de l’Habit- Alexandre Guerrier, Moine fontevriste défroqué, ancien Maire de Fontevraud , Jean Billard.
Et voici ce qu’indique, et qui ne correspond pas avec les lignes précédentes.
Les martyrs de la foi pendant la Révolution française, ou martyrologue des Pontifes, prêtres, Religieux, Religieuses, Laïcs de l’un et del’autre sexe qui périrent alors pour la Foi par Aimé Guillon de Montléon. Volume 3 P. 247
« Guerrier (Alexandre), curé de Fontevrault en Anjou, prés Saumur, diocése d’Angers, et né à Vic-sur-Allier (actuel Vic-le-Comte; 63270) prés Billom dans le diocèse de Clermont en 1747 , était resté dans sa cure sous les auspices de l’armée catholique et royale. Après que les troupes de la Convention en eurent été chassées par les vendéens, le 25 juin 1793, Guerrier qu’elles avaient forcé à se tenir sévérement caché , consentit, pour l’avantage de sa paroisse, à faire partie d’un comité royaliste qui s’y forma aussitôt pour remplir les fonctions municipales ; mais les troupes de la Convention ayant fondu sur cette ville, il y fut pris et mené prisonnier à Saumur, d’où , le 8 juin 1794, on l’ envoya au tribunal révolutionnaire de Paris, avec plusieurs autres membres du même comité . Cependant, il resta comme oublié , de même qu’eux dans les prisons. Le fameux neuf thermidor an II (31 juillet 1794) suvint mais ne les délivra pas ; leur vie , au contraire, n’en fut que plus en danger. Deux mois douze jours après, c’est-à dire le le 17 vendémiaire an III (8 octobre 1794), le curé guerrier fut condmné à la peine de mort , à l’âge de 47 ans comme « ayant tenté de rétablir en France la royauté ». Il périt avec eux ,dans les vingt-quatre heures , sur la place de Grève.
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