Une impasse seulement pour les Plantagenêts en un tel lieu. La raison réside peut -être dans les lignes placées sous la photo!
C’est en 1205, après un siège de huit mois, que Philippe-Auguste a enlevé la place aux Plantagenêts.
Une impasse seulement pour les Plantagenêts en un tel lieu. La raison réside peut -être dans les lignes placées sous la photo!
C’est en 1205, après un siège de huit mois, que Philippe-Auguste a enlevé la place aux Plantagenêts.
Classé dans Département 37
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Classé dans Vie du Blog
CENTRE HISTORIQUE DES ARCHIVES NATIONALES
ARCHIVES DE LA COMMISSION DES RÉGULIERS* ET DES SECOURS
REPERTOIRE NUMERIQUE DE LA SOUS-SERIE G9
dressé en 1900 par Joseph PETIT,
archiviste aux Archives nationales
révisé par Corinne BOUZINHAC,
maitre ès lettres,
sous la direction de Françoise HILDESHEIMER
conservateur en chef aux Archives nationales
INVENTAIRE
I. — DOSSIERS D’AFFAIRES ECCLÉSIASTIQUES PROVENANT DUSECRÉTARIAT D’ÉTAT DE LA MAISON DU ROI
1561-1726.
Page 6
G9 2
2. Assemblées du Clergé. Pièces relatives à la prétention de l’abbaye de Fontevrault d’être exempte d’imposition;
p. 24
MAISONS RELIGIEUSES SUPPRIMEES OU REUNIES:
COPIES DE TITRES, ETATS DE REVENUS, DEMANDES DE SECOURS, COMPTES, INVENTAIRES,
CORRESPONDANCE, MEMOIRES, DECISIONS DE SUPPRESSION OU DE REUNION
(CLASSEMENT ALPHABETIQUE PAR NOM D’ETABLISSEMENT)
Page 40
G 125.
9. Brouilh (Bénédictines du), (32350 Le Brouilh Monbert) observance de Fontevrault, diocèse d’Auch. Pièces relatives à la suppression, 1749-1751.
Page 63
G 156.
9. Poitiers (Communauté de l’ordre de Fontevrault dans le diocèse de).
Origine du document : [PDF] ARCHIVES DE LA COMMISSION DES … – Archives nationales
* La Commission des Réguliers (1766-1780) est instituée à la demande de Louis XV pour réfréner les abus du clergé et examiner la situation financière des établissements ecclésiastiques aux ressources insuffisantes http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_des_Réguliers
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Des personnages de la série des » Julie Lantilly «
Adso ou Adson, A 42. Moine de Saint Jean de l’Habit à Fontevraud qui se réfugie au monastère de Melk en Autriche. C’est l’un des héros du livre » Au nom de la rose » d’Umberto Eco.
A.42 La lettre derrière le nom renvoie au livre dans lequel le personnage apparaît et le nombre est le numéro de la page où il apparaît pour la première fois dans l’édition de chez Cheminements.
De l’or sous les verrous de Fontevrault http://www.gino-blandin.com/verrous.htm
jeudi 27 septembre 2012. Ce blog riche de 731 post ou articles , 19 pages , 42 catégories et 1 204 tags ou mots –clefs a reçu la visite de 17 316 liseurs
Nous n’envisageons pas d’en rester là et inaugurons ce jour une nouvelle catégorie, celle des « focus ».
Comme son nom l’indique , les mises en ligne sous cet intitulé s’attacheront à mettre en lumière un point spécifique de ce blogue que nous aimerions voir connaître un peu mieux.
Aujourd’hui : Les prieurés de l’Ordre de Fontevraud et autres implantations fontevristes situés en France
https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/les-prieures-de-lordre-de-fontevraud/
Cette page est , sil l’on excepte la page d’accueil, celle qui est la plus consultée de toutes les « pages »
Home page / Archives 4 309
LES PRIEURÉS DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD et autres implantations fontevristes SITUÉS EN FRANCE 1 574
HISTOIRE DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD , de ses fondateurs , de ses protecteurs et de ses Abbesses.. 1 230
L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD SISE AU CARREFOUR DE TROIS PROVINCES 1 214
Et voici son plan interne :
I. Liste alphabétique des prieurés de l’Ordre de Fontevraud situés en France.
II: De la destinée des premières fondations fontevristes.
III. Prieurés fondés du vivant de Robert d’Arbrissel
IV. Prieurés fontevristes en Champagne
V. Prieurés fontevristes en Limousin
VI. Prieurés fontevristes en Touraine
VII. Exemple, naturellement artificiel, des biens-types pouvant constituer la mense + d’un prieuré fontevriste
VIII. Les prieurés fontevristes tour à tour
IX . Autres implantations fontevristes
A lire les lignes précédentes, vous vous êtes facilement rendu compte de l’intérêt que présente cette page du blog « Dictionnaire monastique » . L’Ordre de Fontevrault n’est pas limité à la seule abbaye royale de Fontevraud si prestigieuse soit-elle . Dans la moitiè ouest de la France se sont implantés de très nombreux prieurés qui offrent aux érudits , attachés à leur petite patrie, de passionnants champs d’étude et ce sur une période assez longue (XI e au XVII pour l’esentiel) . Leur intérêt est tel que des études à l’échelle d’une province ont même pu être réalisées (Chmpagne, Limousin ,Touraine) . Disons aussi un mot de la liste-type des biens Constituant la mense priorale. Qui se souvient aujourd’hui, à part un assez petit nombre de personnes , que les anguilles constituaient un des éléments de cette mense au même titre que l’indemnisation du lavage des corporaux ou la liberté de posséder des pigeonniers ou bien encore un droit à prendre sur les marchandises vendues dans les foires ? Avec l’étude des autres implantations fontevristes, l’étude se fait extrémement fine , quasiment à l’échelle de la grange dimière ou de la ferme de rapport. Nous vous laissons explorer par vous-même toutes ces richesses.
Classé dans Focus sur
Porte romane du réfectoire des moniales récemment
mise à jour lors des travaux de restauration
(second tiers du XIIe siècle)
Collection du service archéologique départementalde Maine-et-Loire
© Service archéologique de Maine-et-Loire
C’est dans un vallon cerné par la forêt de Born au carrefour de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine que l’abbaye de Fontevraud fut érigée en 1101. À peu de distance de la Loire, la cité monastique s’est développée au centre du triangle formé par les forteresses de Saumur, Chinon et Loudun.
Robert d’Arbrissel choisit pour s’y fixer ce lieu qui lui fut concédé par les seigneurs de Montsoreau et de Montreuil-Bellay. Le pape Urbain II lui avait donné en 1096 mandat d’être un » semeur du verbe divin « . Son talent et son rayonnement d’évangéliste attirèrent autour de sa prédication itinérante une troupe hétéroclite de clercs et de laïcs, d’hommes et de femmes. Pressé par l’Église de sédentariser ce magma humain, Robert choisit un site qui relevait alors du diocèse de Poitiers dont l’évêque était un de ses amis.
Dans sa volonté de montrer que l’évangile était le même pour chacun -quels que soient son sexe, sa condition, son histoire – Robert créa un ordre double à la fois masculin et féminin. Une fois sédentarisé, il lui fallut organiser les différents groupes de la communauté qui vivaient sur le site. Le plan de la cité correspond à cette préoccupation : il comprend des bâtiments distincts destinés aux vierges, aux femmes veuves ou abandonnées, aux frères prêtres ou convers, aux personnes ayant en charge les lépreux.
Lorsque d’Arbrissel abandonna la direction de l’ordre, il voulut, décision révolutionnaire, qu’elle soit assurée par une femme. » Dieu changea de sexe » commenta plus tard Michelet.
Les traits essentiels de l’organisation spatiale de la cité résistèrent au temps. S’adjoignirent aux constructions existantes elles-mêmes remaniées, des bâtiments nouveaux destinés aux novices, aux moniales âgées, à l’administration de l’ordre qui essaima en France, en Angleterre et en Espagne.
L’histoire architecturale de l’Abbaye est mieux connue grâce aux récentes recherches archéologiques. L’abbatiale date de la première moitié du XIIe siècle : restaurée grâce à Magne (qui fut de 1902 à 1910 l’architecte chargé du monument) elle abrite les gisants Plantagenet voulus par Aliénor d’Aquitaine ; la cuisine romane est un exercice de style très élaboré où jouent l’octogone, le carré et le triangle ; des bâtiments conventuels apportent les uns un témoignage du début et du milieu du XVIe siècle et les autres du XVIIe. Quelques constructions datent du XVIIIe siècle dans la cour d’entrée pour l’abbesse et dans le jardin pour celles des filles de Louis XV qui y furent élevées.
À la Révolution, le domaine devient bien national et commence à tomber en ruine lorsqu’en 1804, Napoléon 1er signe le décret qui en fera une prison ouverte après dix ans de travaux.
Pour installer la centrale pénitentiaire, l’ingénieur chargé des travaux respecte les grandes masses de l’Abbaye. Parmi les adjonctions subsistantes, après deux siècles de remaniement, la poterne de la prison avec ses deux guichets à pointe de diamant encadrant une porte sévère flanquée de deux colonnes basses et massives.
C’est en 1963 que l’Abbaye est restituée au ministère de la culture qui en a confié la gestion au centre culturel de l’Ouest, association créée en 1975 et pilotée par la région des Pays-de-la-Loire.
Jean-Claude Groshens
Conseiller d’État
Membre du conseil d’administration du centre culturel de l’Ouest
Les lignes ci-dessus sont complêtées par la photo d’une Porte romane du réfectoire des moniales récemment ( NDLRB. L’article ci-dessus a été écrit en 2001) mise à jour lors des travaux de restauration (second tiers du XIIe siècle)
Collection du service archéologique départemental de Maine-et-Loire
© Service archéologique de Maine-et-Loire
Eblouissant et prématurément écourté, le destin d’Elena Cornaro Piscopia est fascinant.
Cette frêle jeune fille issue de la plus haute aristocratie vénitienne -les Cornaro illustraient fastueusement l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses familles de la sérénissime République de Venise- orne sa personnalité de talents si divers que l’on ne sait par où commencer.
Confronté à un esprit protéiforme et à un profil psychologique et humain si déroutant, la meilleure solution consiste probablement à se réfugier dans la quiétude réconfortante d’une banale déambulation chronologique.
Elena Lucrezia Cornaro Piscopia est née le 5 Juin 1664 à Venise.
….
En quelques années, la jeune fille maîtrisa parfaitement six langues en plus de l’italien, sa langue natale. C’est ainsi qu’elle parlait couramment le grec, le latin, l’hébreu, l’arabe, le français et l’espagnol, ce qui lui valut le titre exceptionnel de Oraculum Septilingue. A notre époque, les personnes parlant couramment sept langues demeurent encore des exceptions que les plus grandes administrations et les entreprises multinationales s’arrachent à prix d’or…
Son éducation ne pouvant se satisfaire d’une simple diversité linguistique, Elena apprit la grammaire, les mathématiques, la physique, l’astronomie et la musique.
….
Elena Cornaro Piscopia jouait à merveille du clavecin, de la harpe, du clavicorde (ancêtre du piano) et du violon. Ne pouvant se satisfaire d’être simplement une instrumentiste talentueuse, elle composa de nombreuses œuvres que sa famille conserva jalousement.
La liste non exhaustive de ses capacités serait notoirement insuffisante si l’on omettait les deux matières où son génie s’exprima avec le plus d’aisance : la philosophie et la théologie.
…
Le 25 Juin 1678 Elena passa brillamment son Doctorat de Philosophie devant un aréopage réunit spécialement à cette attention à l’Université de Padoue. La conclusion des Docteurs qui examinèrent ses compétences relatives à l’examen de deux thèses aristotéliciennes fut sans ambages et d’une clarté lumineuse car ils déclarèrent que : « ses connaissances surpassaient largement le niveau requis pour le Doctorat de Philosophie ».
Elena fut donc la première femme au monde à obtenir un Doctorat universitaire. Cet exploit ne fut renouvelé que 70 ans plus tard.
Afin de compléter encore l’étendue presque universelle de ses talents, il convient de préciser que la jeune vénitienne aurait dû simultanément passer son Doctorat de Théologie. Mais le Vatican s’y opposa fermement car une femme ne pouvait en aucun cas prétendre accéder à un tel niveau d’excellence.
Là encore, lorsque l’on se remémore le rôle des femmes dans la chrétienté depuis la mort du Christ jusqu’au XIVe siècle -l‘abbaye de Fontevraud par exemple était dirigée par des abbesses et les hommes étaient soumis à l’autorité féminine– on ne peut qu’être abasourdi en contemplant amèrement l’érosion permanente du statut de la femme.
…
Classé dans * Italie
Samedis 13, 20 et 27 octobre 2012 | |
Les promenades de l’histoire | |
Visitez Fontevraud en compagnie d’un conférencier. |
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