Archives mensuelles : juillet 2013

Prieuré Sainte-Marie de Boulaur (32450 SARAMON)

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http://www.jedecouvrelafrance.com/f-2645.gers-abbaye-boulaur.html

Ce prieuré appelé à l’origine Bonlieu (de Bonus Locus déformé en Bouloc, puis en Boulaur)  était  sur une  hauteur surplombant  la vallée de  la Gimone , au nord de Saramon.  Il fut  fondé  en 1140, sous Pétronille  de Chémillé au diocèse d’Auch par Longebrune (Veuve du Comte Benard Ier  d’Astarac) , qui deviendra prieure, et par  son fils Sancha. Bientôt prospère, Boulaur  essaima  en 1151  dans le diocèse voisin de Comminge. L’avant  dernière Prieure de Boulaur, morte en 1785, appartenait à la famille  Montesquieu-Fezensac.

Lors  des troubles de la Révolution, le monastère et ses dépendances  furent  vendus  le 23 ventose an V  comme  bien nationaux . Mais au début  du XIX e siècle, en 1817, deux anciennes  moniales Madame de de Latour et Madame Thierry prvinrent  au prix de nombreux efforts  à racheter  leur ancien couvent  où elles  fondèrent un pensionnat. Une comunauté religieuse s’étant formée, Boulaur  fut reconnu prieuré  fontevriste par l’ordonnance royale du 13 mai 1847. Puis,  le 5 septembre 1849; les supérieures  des trois prieurés fontevristes ( Marie Girault pour Chemillé,  Marie Carcanaygue pour Boulaur, Virginie Faure pour Brioude se réunirent  en ce dernier lieu pour unifier  l’observance.

Malheureusement , en 1905, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, elles furent  contraintes de fusionner  avec les Bénédictines espagnoles. Le domaine  fut  racheté par une communauté de moniales cisterciennes qui restaura les bâtiments . Boulaur possède  une église du XIII e siècle , une porte du XII e siècle, un réfectoire du XVI e siècle, un cloître et une trés  belle  statue de la Vierge à l’enfant  datant  du XIII e siècle.

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-G-Geoffroy Plantagenêt, l’HOMME AU BRIN DE GENÊT A SON CHAPEAU

Guillaume le Conquérant a plusieurs enfants. Pour notre histoire, nous retiendrons son fils aîné, Henri Ier Beauclerc, qui lui succède sur le trône d’Angleterre et une fille, Adèle, qui épouse le Comte de Blois et aura pour fils Etienne de Blois.

Le nouveau roi, Henri Ier, a une fille Mathilde, surnommée « l’Emperesse », car, fiancée au futur Empereur romain germanique (Henri V) à l’âge de 7 ans, elle devient Impératrice (« Emperesse »).

Veuve très jeune et sans enfant, elle revient chez son père où un autre rôle l’attend.

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Celui-ci lui arrange un 2 ème mariage. Pour sécuriser le Duché de Normandie au sud-ouest, côté Anjou, il la donne comme épouse à un certain Geoffroy, Comte d’Anjou, qui a 11 ans de moins que Mathilde. On le surnomme « Geoffroy Plantagenêt » à cause d’un brin de genêt qu’il porte en permanence à son chapeau.

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C- Jeudi 8 août 2013. CONCERT au prieuré de RELAY (37200. Pont-de-Ruan)

Toute l’équipe des bénévoles de l’Association pour la Sauvegarde du Prieuré de Relay (ASPR) est ravie de vous convier à un concert en l’église Notre Dame de Relay jeudi 8 août 2013 à 20h30.

Le WIENERDUO redonne vie à l’église Notre-Dame de Relay !

Venez découvrir ou redécouvrir les œuvres de Strauss, Mozart, Monti, Liszt, Lehár,…mises en valeur par JOHANNA HORNY-NEUMANN, pianiste, professeur à l’Université de musique à Vienne, et ROLAND HORVATH, corniste, membre de l’Orchestre Philharmonique de Vienne.

Venez nombreux découvrir ou redécouvrir la puissante acoustique, chargée de 900 ans d’histoire, de l’église Notre Dame de Relay

10 euros la place aux profits de l’Association pour la Sauvegarde du Prieuré de Relay

Renseignements aux 06 70 36 38 87 / 06 61 41 12 11

Retrouvez nous sur le webhttp://prieure-de-relay.wifeo.com/

et sur Facebook : https://www.facebook.com/prieurederelay.aspr

      Aurélie Schnel

Secrétaire, animatrice et guide de l’ASPR

06 70 36 38 87

aurelieschnel@orange.fr

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-E- Histoire des énergies dans l’abbaye de Fontevraud

 

Dès le XIIe siècle, les ressources naturelles déterminent le choix du site pour l’implantation de la communauté religieuse. La fontaine d’Evraud alimente la communauté en eau et donne son nom au lieu. Des carrières de tuffeau fournissent le matériau pour la construction des bâtiments. La forêt environnante permet l’approvisionnement en bois pour les constructions et le chauffage.

L’abbaye du Moyen-âge à la révolution: l’autosuffisance énergétique, exemple de la vie monacale

Au XVIIe siècle, l’Abbaye possède 700 ha de forêt composée de chênes, de haute futaie, de taillis ou de bruyère, lui permettant d’être autonome. Les deux utilisations principales sont le chauffage et la cuisine. Mais, seuls les foyers du palais abbatial, des infirmeries, des cuisines, de la boulangerie et du chauffoir sont alimentés. Pour la majorité des moniales, l’unique occasion dans une journée de se trouver dans une pièce chauffée est celle de leur travail dans le chauffoir utilisé pour les activités manuelles prônées dans la règle, tels que les travaux d’aiguilles et de broderies.

La prison à la période industrielle: un exemple de modernisation progressive

Lorsque l’Abbaye est transformée en prison en 1814, le bois est toujours utilisé pour les constructions et pour le chauffage. Les détenus devant s’amender par le travail, des activités industrielles, essentiellement textiles, sont progressivement mises en place. à partir de 1839, une machine à vapeur est installée sur le site. Elle est alimentée par du charbon acheminé à Fontevraud par voie fluviale et permet de faire fonctionner les machines de cardage. En 1879, une autre machine à vapeur assure le chauffage de l’eau nécessaire au nettoyage du linge de la prison et de la laine brute. On utilise aussi les machines à vapeur pour moudre le blé ou pour le puisage de l’eau.

En 1932, un poste de transformation en électricité est construit au nord-est de la prison. L’électricité, ainsi distribuée, permet l’éclairage de l’ensemble du site et l’alimentation pour les machines des ateliers de tissage et de filature.

Fontevraud à l’époque contemporaine : l’utilisation du bois, un retour aux sources

Jusqu’en 2012, le chauffage a été fourni par une chaufferie à fuel, installée en 1979, et par des radiateurs électriques. La création du Pôle énergétique permet une réutilisation du bois comme ressource énergétique essentielle pour le chauffage.

Situé dans le quartier de la Madeleine, à l’emplacement d’une ancienne usine de filature détruite dans les années 60, le Pôle énergétique est le premier bâtiment construit dans l’Abbaye depuis un siè

http://www.blog-habitat-durable.com/article-le-22-juin-prochain-l-abbaye-de-fontevraud-fete-son-pole-energetique-118243455.html

 

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-C- CHARTE FONTEVRISTE signée en 1188 en l’église Saint Laurent de Forges (17290)

Forges Église Saint Laurent Historique

L´église Saint Laurent de Forges (17290) , fait partie des dépendances du prieuré clunisien de l´île d´Aix dès l´époque romane. En 1188 une charte de l´abbaye de Fontevraud est signée “en l´église Saint Laurent de Forges”. Construite à cette période, elle est dotée d´un chœur gothique au 15e siècle, puis de deux chapelles latérales au 16e siècle. Que les guerres de Religion participé à sa destruction, en 1640 elle est entièrement à ciel ouvert.
Puis fut réparée courant du 17e siècle, elle fut enrichie en 1688 de l´actuelle sacristie restauré en 1847, et vers le 18e siècle de la chapelle baptismale.

http://www.forges-d-aunis.com/forges_d_aunis/visite_village.php

 

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Classé dans Département 17

Fontevraud… la FONTAINE d’EVRAUD. Une référence monastique, parmi d’autres, à l’eau.

Il y a aussi des abbayes évoquant l’élément « eau » et en ce cas , l’on retrouve les fontaines. C’est le cas pour Fontenay (21500), Fontfroide (11000), Fontevraud (49590) , Fontmorigny (58000).

http://www.berry-passion.com/presentation_abbaye_noirlac.htm

 

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-M- Rappel. Dans les pas d’Aliènor à MONTREUIL-BELLAY (49260)- Juillet 2013-

11, 12, 18 et 19 juillet, Montreuil-Bellay :  » Dans les pas d’Aliénor  »

En juin, malgré le ciel menaçant, Foulques d’Anjou recevait les Rencontres imaginaires sur l’esplanade du château de Montreuil-Bellay pour les deux premières représentations du spectacle nocturne déambulatoire écrit par Jean Guichard  » Dans les pas d’Aliénor « , et les spectateurs se montraient tout aussi courageux pour en faire un succès !

Les lieux furent investis par les personnages de l’histoire et l’on put voir s’avancer au devant de la scène Henri II Plantagenêt devenu Roi d’Angleterre, partageant les charges de son Empire avec Aliénor d’Aquitaine, Reine de France par son premier mariage avec Louis VII, leur fils Richard Cœur-de-Lion, et leur bru Isabelle d’Angoulême, mère du futur Henri III d’Angleterre.

Quatre  nouvelles représentations sont programmées les 11, 12, 18 et 19 juillet 2013  à 21h.

Ouverture de la billetterie à 20h30. Prix des places : 15 € (12 € pour enfants de 10 à 12 ans et groupes de plus de 10 personnes). Réservations au 06.22.38.74.40 ou sur foulques_danjou@voila.fr

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=16083

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Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

-C- Des projets pour faire revivre LE PRESBYTERE DE FONTEVRAUD L’ABBAYE

Le presbytère de Fontevraud l’Abbaye (NDLRB. Longtemps illustré par M. l’Abbé Pohu) , dont la chambre « dite de l’Evêque » est en cours de finition, pourrait devenir un lieu dédié à l’écriture sous toutes ses formes dénommé : l’ECRITOIRE.

La Lettre de Fontevraud-l’Abbaye ; ETE 2013.

http://www.fontevraud-abbaye.fr/wa_files/bulletin_ete_2013.pdf‎

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Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

Prieuré de Saint-Laurent (sur-Save) (31230) dit au XVIIe Saint Laurent -des-Religieuses

Sur un site occupé dès la préhistoire, Roger de Nuro, évêque du Comminges, fonde en 1151 le prieuré de Saint-Laurent, par l’intermédiaire du prieuré de Boulaur, qui appartient à l’ordre de Fontevraud, rassemblant les religieuses et religieux. Au XIIIe siècle, les deux communautés, voisines mais séparées, sont à l’origine de la formation du village1.

Au XIVe siècle, la Pancarte du diocèse de Comminges énumère les droits et les revenus du couvent qui portent sur les paroisses de Saint-Laurent, Montbernard, Montesquieu-Guittaut, Puymaurin, Saint-André, Cassagnabère-Tournas, l’Isle-en-Dodon, Agassac et Mirambeau. Le prieuré est détruit au XVIe siècle par des inondations et des incendies. Un nouveau monastère remplace les constructions de brique par des bâtiments de pierre et de terre.
Au XVIIe siècle, le « couvent », qui suit la règle des franciscaines, connaît son apogée. Il est protégé par la maison mère de Fontevraud, par le roi et par le pape. La commune se nomme alors Saint-Laurent des Religieuses. Au XVIIIe siècle, la communauté reçoit en pension les filles de famille de la région. Pendant la Révolution, les religieuses sont dispersées et leurs biens sont vendus.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Laurent_(Haute-Garonne)

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Classé dans Département 31

-C- De quelques TRAITS de CARACTERE de Madame LOUISE, fille de Louis XV, élevée à l’Abbaye royale de Fontevraud

Dernière  fille du roi, Madame Louise est née le 15 juillet 1737 et fut élevée avec trois de ses sœurs à l’abbaye de Fontevrault. Elle y fut portée à l’âge de onze mois ; peu de temps après son arrivée, elle souffrit d’une indisposition si grave qu’on songea, puisqu’elle avait été ondoyée, à parfaire sur-le-champ les cérémonies du baptême et à la placer sous la protection spéciale de la Sainte Vierge… et le mal céda.

Tout est attirant dans le caractère de cette petite fille qui déclarait à l’âge de quatre ans : « J’aime beaucoup le bon Dieu ; je lui donne mon cœur. Que me donnera-t-il en retour ? » Ces défauts eux-mêmes la poussaient à une humilité plus grande. Une de ses suivantes, qui portait un bandeau sur un œil malade, lui faisait une observation inexacte :

« Si vous y mettiez vos deux yeux, dit assez méchamment la princesse, vous ne me verriez peut-être pas faire ce que je ne fais pas.

– J’ai assez d’un œil, Madame, répliqua la servante, pour voir au moins que vous êtes bien orgueilleuse. »

Madame Louise en resta tout interdite :

« Vous avez raison. Me pardonnez-vous ? »

Et elle ajouta, avec un soupir très convaincu :

« Hélas ! Il faudra que je m’en confesse. »

http://www.crc-resurrection.org/1074-madame-louise.html

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 78