Plusieurs modèles sont proposés à votre sagacité des plus simples ( 6 , 8, 12, 18, 24, ) aux plus ardus (35, 40, 54, 60, 84, 104,126, 150, 216, 260) . Vous risquez même d’y perdre votre latin, ce qui serait un comble pour une abbaye médièvale, avec les propositions de puzzles en 308, 400 ; 504, 600 , 1040 pièces
S’agissant de puzzles présentant un très grand nombre de pièces , patientez car l’affichage de l’aire de jeux prendra parfois un peu de temps.
L’histoire du prieuré du Paravis, à Feugarolles, commence par des donations. C’est tout d’abord l’île de Vic entre Meneaux et Port-Sainte-Marie, qui est offerte à Dieu et à la Vierge Marie par Gautier premier du Fossat, vers 1100. Les deux bénéficiaires n’étant pas facilement joignables, c’est l’évêque d’Agen qui prend en charge ce cadeau. Puis Amalvin du Paravis, donne à son tour des terres à L’Église, et l ‘évêque y entreprend le développement d’un prieuré. Il sera conforme aux pratiques de l’ordre de Fontevrault. Mais l’abbesse de la maison mère, tarde à envoyer depuis le Maine-et-Loire les sœurs requises pour que le prieuré soit opérationnel. Heureusement la chance sourit au prélat : une vingtaine de religieuses de Brageyrac passent par Agen. Elles naviguaient sur la Garonne, pour rejoindre Fontevrault. L’évêque les fait retenir et cloîtrer au Paravis. De toutes façons cloîtrées ici ou ailleurs, cela ne change pas grand chose .
A partir de ce noyau de sœurs, le prieuré s’est développé, enrichi. Raymond VII, comte de Toulouse y demeura plusieurs mois en 1249. Un séjour calme dont il n’eut pas à se plaindre, il faut dire qu’il était déjà mort et embaumé et que son corps ne fit que passer la mauvaise saison à l’abri, en attendant de finir le voyage vers Fontevrault, afin d’y être inhumé aux pieds de sa mère.
Le prieuré souffrit beaucoup des guerres de religions. A la fin du XVe siècle il n’y a plus sur place que la prieure et une religieuse. Mais les siècles suivants voient le nombre de religieux s’accroître, et les recettes remonter.
Empoisonnée par jalousie
En 1734 la sœur Jehanne Granier empoisonne à l’arsenic la jeune novice Marie Girardeau. Officiellement, elle en était jalouse car elle lui avait pris sa chambre. La sentence est terrible. Pieds nus, la corde au cou, sans voile, elle doit porter un énorme cierge de 200 livres. Dans son dos, un écriteau la désigne comme « l’empoisonneuse », elle reçoit 6 coups de bâton par chacune des sœurs, puis elle est enfermée à perpétuité « dans une prison étroite et close », elle ne voit, tous les jours que la sœur qui lui apporte « le pain de douleur et l’eau de tristesse ». Trois fois par semaine, elle reçoit quelques tortures : « la discipline ordinaire » et une fois l’an, le 13 août, elle peut sortir de son cachot humide. Ce jour-là, le supplice initial reprenait, inexorablement, avec le cierge, l’écriteau et les coups portés. Chronique d’un temps et d’un milieu où il valait mieux enlever vingt jeunes filles et les cloîtrer, qu’en empoisonner une seule « par jalousie ».
Savez-vous que le Maine et l’Anjou étaient de hauts lieux de la sculpture en terre cuite du 16e au 18e siècle ?Plongez dans cette exposition inédite en compagnie de Fabrice Masson, commissaire de l’exposition.
Le 1er mai 1778, le frère Nicolas Duclos, prieur de Fontevrault, visiteur apostolique du même ordre dans la province de Gascogne, assisté du père Guerrier, professeur de théologie, notre secrétaire en cette partie, du père de Saint-Georges, prêtre et religieux du dit ordre se rend à Raslay pour visiter l’église et le cimetière. La visite se fait en présence des habitants de Raslay après les cérémonies accoutumées à l’issue de la messe, à savoir la visite : du Très Saint Sacrement, des autels, des fonds baptismaux, des Saintes Huiles, des vases sacrés, de la sacristie, des ornements et linges servant au Saint Mystère.
Tout est en état à l’exception d’une custode pour porter le Saint Viatique aux malades qui est interdite jusqu’à ce qu’elle soit redorée. Le desservant doit aller voir la dépositaire de l’abbaye pour avoir une aube et des nappes d’autel et faire approuver la décision de remplacer le lambris déjà refait au XVIe siècle