
jean de l’Habit
jean de l’Habit
Classé dans Abbesses de l'Ordre
Belle nouvelle de l’apparition sur le marché de ce magnifique livre d’Heures *que l’Abbesse de l’Ordre de Fontevraud Louise de Bourbon a offert à sa nièce Mary Stuart, qui ne figurait jusque là dans aucun catalogue. Maison de ventes aux enchères Christies. » (En vente le 29 juillet 2020)
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_d%27heures
* http://www.cosmovisions.com/textLivresHeures.htm
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La 26 éme Abbesse (1477-1491) de l’Ordre de Fontevraud Anne d’Orléans légua en mourant, à son ordre, des joyaux précieux, des vases d’or et d’argent, et
plusieurs autres objets de prix: pour la grande église, des tapisseries d’or et des livres « utiles et ornés ».
Pour consacrer la mémoire de celte seconde réformatrice morte le 9 septembre 1491, la 27 éme Abbesse Renée de Bourbon( 1468-1491-1534) fit ériger en 1498 , au milieu du
choeur du Grand Moutier une magnifique tombe en cuivre du poids de cinq cent livres (*)
L’Abbesse Marie de Bretagne et la réforme de l’Ordre de Fontevraud par Alfred Jubien p. 32
https://archive.org/details/MN5112ucmf_0/page/n33
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k16986n/f210.image
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Source : Bibliothèque nationale de France
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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GRANDE DAME ET SAINTE MONIALE
Mme AnMMtt8 fOf!M!i~Lon~t~m~t)u!~ t)~e!t8-)~. fondatrice des de Notre-Dame du Calvaire
Dans les premières années de ce xvii* siècle, qui devait à tant de titres devenir gorteux dans l’histoire de notre paya, la jeune veuve du marquis de Belle-laie, née Antoinette d’Orléans-LongueiviUe, devenue par sa professiuii religieuse Mère Antoinette de Saiut«-5olu>lastique, fondait la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire. Une moniale du môm« Institut vient d’écrire une remarquable biographie de la vénérée fondatrice (1).
Elle était née au château de Trie, non loin de Glsors, en 1572.
Par sa naissance, et plus tard par son mariage, à 16 ans ellal épousera Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, Antoinette d’Orléans appartenait à deux familles qui jouèrent un rôle important dans notre histoire religieuse dans notre histoire, tout court, au xvipsiècle.
La première est une famille de sang royal oelle des Orléans-Longusville descendant de Dunois et allié aux Bourbons. Le père d’Antoinette, Léonor d’Orléans. avait épousé Marie de Bourbon, coualne germaine du père de Henri IV. Henri, leurs fils aîné, eut pour bellesœur la fameuse duohesae de Longueville, sœur du grand Condé, l’amazone, la frondeuse, dont les aventures et les passions allèrent s’expier au seuil de Port-Royal. Leur cadet, François, ne vaut la peine d’Ptre cité qu’en faveur de sa femme, Anne de Caumont, qui compte ̃ parmi ies saintes du règne de Louis XIII ». Deux sœurs de notre hérolne, Catherine et Marguerite, furent des religieuses dans le monde. C’est à Catherine de Longueville qu’il faut rendre l’honneur d’avoir instauré la première maison du Carmel en France. Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, mari d’Antoinette d’Orléans, était l’héritier d’une race beaucoup moins ancienne, venue d’Italie en France, au cours du xvi* siècle, pour chercher fortune au service du roi, et qui avait merveilleusement réussi, dans l’Eglise et à la cour. Amblj tleux, alertes, souples, intelligents et braves, oes Italiens, rapidement francisés, étaient, sous Henri IV, l’un, Albert de Gondi, marchai de France et duc de Retz; l’autre, Pierre, éveque de Paris et cardinal. Deux flis d’Albert, par la suite, président encore aux destinées du diocèse de Paris, qui devient m£me archevêché. Un de leurs frères, PhilippeEmmanuel, général des galères, ami de saint Vincent de Paul, entrera dans les ordres après son veuvage, mais aura un fils, le cardinal de Retz, qui laissera un renom moins édifiant.
Mariée a Parte, le 1″ mars 1588, en présenoe du roi Henri III et de la reine-mère Catherine de Médlols, à Charles de Gondi, marquis de Belle-Isle, Antoinette d’Orléane vient demeurer avec son époux à la ooar frivole dHeairi III. Là, elle se fait remarquer par sa beauté et son esprit, mats plus encore par s« vertu, à tel point que « lorsque les reines permettaient à sors demoiselles d’honneur de se recréer et pa»»er le temps en quelque honnête divertissement, c’était toujours avec oette condition que ce fût en la présence de la marquise de Belle-Isle ».
Après l’assassinat du roi Henri III, Charles de Gondi, qui était entré dans la Ligue, ae retira au château de Ma-
checoul, dans le duché de Retz. Rangé sous les drapeaux du dur’, de Mereceur, chef de la Ligue, après 1 assassinat des Guise, le mari d’Antoinette se signale entre tous les seigneurs bretons par son zMe à défendre son parti. Zèle quelque peu intéressé, 11 faut l’avouer, car le marquis sollicita pour prix d© se& services le commandement du Mont-SaintMichel, place plusieurs fois prise et reprise par les ligueurs et leurs adversaire-s. Mais le duc de Mereœur l’avait déjà donné au sieur de Qnéroland. Le marquis de Belle-Isle ne renonça pas pour cela à son désir ambitieux. Il résolut de surprendre la plaoe et de s’en rendre maître, dans le secret dessein d’en faire le prix de sa paix avec Henri IV.
C’était une déloyauté il la paya de #a vie.
Averti du projet de son rival, Quéroland dressa un guet-ap**n» à la petite troupe qui devait investir le Mont-SaintMichel. Charles de Gondi y pi’rit, âgé de Ti ans.
Si. durant les huit anm union avec lui, le bonheur d’Anr« léans ne fut pas. sans nua£> .1
avait pas moins tendrfpnent .11 mari, et la mort tragique, à laquelie les circonstance» donnèrent le oflractèrp d’un assassinat, lui bris Sous le coup de son imin-e: ur, la jeune veuve nVnt plus qi. d»;sir fuir le monde et s’enfermer dans un cloître.
C’est ce qu’elle devait faire, trois anplus tard, en- 1899, api*s avoir mis urd: jà ses affaires domestiques et asaiin: l’a\<i nir de ses deux ills, Henri et Léonor «le Gondi. Telle Jeanne de Chantai (qui, en 1610. onze ans après elle, accomplira le même geste), pour éviter des luttes pénibles à ceux quelle aimait, et surtout pour garder entière sa force d’âme, la marquise de Belle-Isle prit congé desiens en prétextant un voyage à Toulous leur laissant croire qu’un procès qu’eli avait en cette ville nécessitait ce déplacement. Elle dut doni\ pour ne pas trahir son secret, dissimuler à ton- ̃• ̃» de son cœur.
1 Le couvent des Feuillantines de Toulouse, où s’enfermait Antoinette de Bell »Isle, était un couvent d’une pauvreté < d’une austérité insignes. Là, malgré d’in- croyables oppositions suscitées par la ta- mille, elle revêt l’habit blanc des Bén dictines de cette Congrégation. Le jour
i (1) Madame. Antoinette rt’Uttéan» Lon-
guevjllB, fort vnlume de 504 pages. n«n>-
j breuses illustrations. A Poitiers, impiî
l, breuses illustrations, A. Renault 4~t c
i raerle moderne. Nicolas. Renault et C
15, rue ArUiur-Banc, Prix 25 franc;-
de l’Epiphanie 1601, elle se lie 1 jamais à Dieu par la profession religieuse. Aux austérités de la règle viennent bientôt se Joindre, pour Antoinette <ir Sainte-Sonolastique o’est le nom qu’elle a reçu, des souffrances qu’elle n’avait point cherchées. Le 10 mai ltKM,elle doit. malgré ses réslstanoes, accepter la charge de prieure. Mais ce lu sera pas pour longtemps.
Le 4 juin 1605, le Pape Paul V lui ordonne de quitter Toulouse pour aller à Fontevrault, en Anjou, aider l’Abbesse Eléonore de Bourbon dans ses projets de réforme. Taone infiniment délicate et ardue, devant laquelle Sœur Antoinette ne tarde pas à se déclarer impuissante. Elle pensait à demander au Pape la permission de rentrer dans son clottre de Toulouse, quand la Providence mit sur son chemin de P. Joseph du Tremblay, œltu-là même qui devait devenir plus tard V • Eminenoe grise du cardinal de Richelieu.
Le romantisme du siècle dernier était Incapable de comprendre une nature aussi riche, un esprit aussi divers, aussi complexe aussi, s’est-il Ingénié à le travestir.
Il faut convenir que la silhouette, attentivement regardée, demeure pittoresque. François Leclerc du Trembla y (1571-1638;, gentilhomme et humaniste garde sous le froc une hardles«e de cavalier, une éloquence de poète. Son historien, M. Fagnlez, a montré en lui l’admirable auxiliaire et conseiller du grand «ardin&i. Et un autre érudtt, M. le chanoine Dedouvres, qui l’étudla pendant plus de trente ans, a profondément pénétré en son âme religieuse.
Le P. Joseph a voulu être partout un agent de reoonstltution chrétienne en ses négociations diplomatiques, comme en sa prédication, comme en sa dlrectiiia apirituelle, comme en- ses fondations monastiques. Ce moine san« oease en action est bien d&na la tradition de son Ordre. C’est un contemplatif qui, à la suite de son maître saint François, descend d» su montagne, par amour pour les hommes et s’en Irait volontiers precher Dieu au Maroc ou en %vpte Il court l’aventure. Il n’a ni préjugés ni oraintes. Serviteur de Jésus-Oirist et de dame Pauvreté, a va droit au but, dégagé de tous les soucis de ce monde.
Par deux fois, d’une façon miraculeuse, le P. Joseph fut mis, bien contre son gré, en rapports aveo la Mère Vntoinette. Sûr désormais de la volonté de Dieu, il prit, dès 1607, la direction de cette ame d’élite, qui venait, sur l’ordre du Pape, d’être nommée coadjutrice de l’Abbewe de Fontevrault. L’hostilité des moniales n’avait nullement déposé les armée, et la tâche de la réformatrice malgré elle devenait de jour en jour plue dlfnolle.
Un jour, tendis que le Père priait t avec ferveur devant un crucifix, 11 fut saisi oomme par une puissance surnaturelle, et 11 eut la révélation que la Mère Antoinette sortlratt do Fontevrault pour établir ailleurs un nonriolait de religieuses riéterméae. En même temps, Madame d’Orléans était l’objet d’une semblable faveur. D’un autre 00W, la bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, la sainte compagne de Thérèse d’Avlla, »pr^disait ausal au P. Joseph, en parlant de son œuvre Les commencements en seront confua, mats a la nn on parviendra à un grand Ordre.
Le 25 Juillet 1611, Madame d’Orléans, accompagnée de deux autres religieuses de Fontevrault, était reçue avec joie au oouvent de Lenclottre, en Poitou. Le cardinal de Richelieu, en personne procéda à l’installation de la nouvelle crwiljutrioe et prononça un discours devant la grille. Dix-neuf Sœurs acceptèrent, la réforme et firent refleurir la salnl.i’t » dans le clottre poitevin. Le P. Joseph se dévoua toute une année à cette restauration. Moln» de fllx an» après cent jeunes filles s’étaient adjointes à la fervente communauté.
Nouvelles persécutions, venant toujours de Fontevrault. L’œuvre de la Mère Antoinette et du P. Joseph est de nouveau en péril. C’est alors en 1616. que le P. Joseph part pour Home, résolu d’obtenir du Pape un Bref autorisant Madame d’Orléans à Instituer une ijingrégatlon bértfdicttoe Indépendante et i s’établir à Poitiers; ce qu’il obtient. Le 25 octobre 1617, 1 a Mère Antoinette quittait Lencioitre, où elle laissait 75 religieuses désolées, et venait s’Installer, avec 24 professes, dans le nouveau monastère de Poitiers, dédié à Notre-Dame du Calvaire.
La nouvelle Congrégation avait à cœur, avant tout, d’observer, dans sa rigueur la règle bénédictine. Elle se plaçait’ sous la protection de Notre-Dame au pied de la croix. Elle se vouait spécialement à la tâche d’implorer de Dieu l’exaltai ion de la foi et la délivrance des Lieux Saints. A Poitiers, la sainte fondatrice ne devait vivre que six mois, juste le t«mp« d’y implanter solidement la ferveur religieuse et d’y accueillir de nombreuses vocations. Vers la fin du Carême de 1618, la maladie triompha. Malgré lcs supplications des religieuses de Poitiers et de Lencioftre, le ciel l’appela et, le 25 avril 10t«. les tintements de la oloche du monastère apprirent la ville que l’illustre princesse Antoinette d’Orléans-Longwville, marquise de Belle-Isle, devenue pour l’amour de son céleste Epoux l’humble Sœur Antoinette de Salnte-Sctmlastique, avait cessé de vivre.
Tpllft est, dans les grandes lignes, la biographie de cette femme illustre, dont t’exercice de vertus héroïques, et, a pris sa mort. de nombreux mirarles ont consiirré lu mémoire. Les religieuses du (Jalvairp avaient bien des fois supplié in P. Joseph « d<* mettre en lumière la \j- de lf)iir Mère ». Le saint religieux se mit i ri t j tr;»v;< muluri » <w-<* n’iml» »»tisps nm:.iif-Mfis i Ll’u l’i.j’i, un religieux Feuillant (« ̃- -<mstraire à l’oubli cette grande- son travail ne devait voir le jour que deux siècle» après, on isr,5 par les soins de l’aumonier du C, Vendôme.
même époque, deux hagiorjv talent Mgr Bougaud, puis unard eurent la pensée d’écrire ‘̃̃’ Mère Antoinette. Maïs’, pour d’ inconnues, faute de temps fi » ‘r pieux dessein ne fut point <
Une If la Congrégation >\c, Notre-D.ii. ,t, iJalvaire, vient enfin de publier le livre dont nous venons le donner If! un bref résumé. Telle quelle,- -immaire suffira, nous
pour dnnnf-r aux V>r-xvir siècle, à i ‘histoire de l’Ordre Bénédictin, le désir do llrr ce livre el di s’eviifk’r au contact, ()• ‘iiic virMe et saiolc df> Madnn ;t»5 d’Or
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k413556d/texteBrut
Voir aussi :
https://www.francebleu.fr/emissions/au-nom-des-lieux/107-1/filles-du-calvaire
https://www.benedictines-ndc.com/antoinette-dorleans-feuillantine.html
https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/antoinette-dorleans-longueville/
Idéalement situé aux confins du Poitou, de l’Anjou et de la Touraine, une situation stratégique par excellence, le château d’Éternes est bâti sur un ancien Château fort du IXème siècle.
Cité par le Roi Eudes et le Roi Louis IV d’Outre-Mer dans leurs diplômes respectifs du 30 décembre 889 et du 5 janvier 942, Éternes est la propriété aux IXè et Xè siècle des chanoines de l’église de Saint-Hilaire.
Les siècles passent, les actes de propriété aussi… En 1379, il est fait mention du Prieur de St Ladre (autre nom du prieuré de St Lazare de Fontevraud), Éternes est ainsi une dépendance du Prieuré de Saint Ladre et verse la dîme à Fontevraud.
Créée en 1101 par Robert d’Arbrissel, l‘abbaye de Fontevraud, d’inspiration bénédictine, est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe.
Au Moyen-Age, le vin est un élément clé du quotidien, chaque habitant en consomme environ 3 litres par jour.
L’abbaye, situés non loin du Château d’Éternes, dispose de plus de 8000 hectares rattachés au château, permettant d’obtenir 4 hectolitres de vin blanc par hectare. La petite histoire dit que l’abbesse pouvait aller de Fontevraud à Loudun sans quitter ses terres (+de 20km)
Éternes reste le « clos préféré » des abbesses, si bien qu’un des moments solennels de l’année est la remise des premiers sarments de vigne, tout un symbole.
À cette époque, il n’y a pas de seigneur d’Éternes. Le domaine est mis en location par l’abbaye à des fermiers et les baux durent 5, 7 ou 9 ans. Dans ces baux, l’abbaye décrit tout ce qui doit être fait par le locataire : de l’entretien des fossés aux pratiques culturales et à la plantation des céréales. On apprend que les vignes d’Eternes, contrairement à la coutume, étaient faites à « long bois » et que la taille nécessitait l’embauche de journaliers (mais pas trop, l’abbaye veillait aux dépenses superflues). Ce sont les moines de St Jean de l’Habit qui se chargent de l’administration des domaines. Un logement à été construit en 1635 pour les héberger, notamment ceux « commis aux comptes et aux réparations ».
En 1790, l’inventaire d’Éternes mentionne : un logement de maître, celui du fermier et du métayer, le logement de 1635 pour les moines, une cour, un jardin, une cave, 37 arpents de vignes, un pressoir, un colombier. Le domaine fait 510 hectares à cette époque.
La Révolution donne naissance à une légende d’Éternes : les religieuses de Fontevraud (contrairement aux moines) refusent de se soumettre aux révolutionnaires et ce jusqu’en 1792 ! Aucune d’elles ne prononce le « serment civique », sauf une. Cette dernière obtient la permission de quitter l’abbaye. La légende dit qu’elle se serait donc sauvée avec une partie du trésor de Fontevraud, qu’elle aurait caché à Éternes… pour l’instant, il n’a jamais été retrouvé…
Vendu comme d’autres monuments, le château est racheté en 1881 par le Colonel Charles Léonce Delavau (1827-1889), maire de Saix de 1884 à 1889. Il réalise des travaux dans le style « néo-renaissance ». Lors de son décès, le château revient à son aîné Guy (1889-1899), puis à son frère, le général Gaston Delavau (1864-1951), maire de Saix de 1935 à 1945.
Pendant la deuxième moitié du XXème siècle, le château change de propriétaire régulièrement, jusqu’en juillet 1992, où il est acheté par Robert Marteling, qui s’investit dans la restauration de l’édifice et surtout la reconstitution du vignoble autrefois disparu.
Robert Marteling était certainement prédestiné à cette vie de château !
Ce n’est pas son aïeul qui dirait le contraire : un noble chevalier, originaire de Marteling dans le Luxembourg, parti en croisade en 1099 avec Godefroy le Bouillon.
En 1992, le rêve devient réalité, avec ce coup de cœur pour le château d’Éternes. Il y séjourne depuis 2009, tout en continuant de gérer sa société spécialisée dans l’événementiel et l’agencement intérieur.
Éternes est un lieu magique propice aux soirées d’exception.
Alliance du charme, du patrimoine, de l’insolite, Éternes est un décor parfait pour les séminaires, les mariages, les soirées événementielles, avec entre autres deux salles toutes équipées de 220 et 100 personnes à disposition : Si vous êtes intéressé par la privatisation de salles du château nous vous invitons à prendre contacte directement avec le châtelain M. Marteling ! (si vous préférez le vin que la pierre alors contactez nous !)
Depuis 20 ans, Robert Marteling s’attelle à reconstituer son vignoble avec son équipe : investissement, plantation de vignes…
Aujourd’hui, pari réussi avec un vignoble qui a retrouvé son prestige d’antan et des cuvées puissantes et généreuses : Saumur blanc, Saumur rouge, Saumur Puy Notre Dame.
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Le chai, créé en 1999 a été décoré par l’artiste peintre hongrois Geza Szekelyi. Chaque cuve est numérotée (les Abbesses, la Chapelle, le Pigeonnier, le Clos des Aubreis, la Parcelle de la fuie, le Haut clos) et de magnifiques tableaux illustrent chaque saison.
Classé dans Abbesses de l'Ordre, Département 86
Né en 1607 de Henri IV et de Jacqueline de Bueil, Antoine de Bourbon, comte de Moret, se retira de bonne heure du monde. Il établit un ermitage à Gardelles, à proximité de l’abbaye d’Asnières (49700. Cizay-la-Madeleine) et non loin de Fontevraud. Il prit alors le nom de frère Jean-Baptiste. Il ne sortait jamais de sa retraite. Cependant, il fit exception pour aller rendre visite à Fontevraud et ceci grâce à l’intervention de M. de Dreux, marquis de Brezé, porte-parole des religieuses. Jean-Baptiste fut reçu par l’Abbesse Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart-Mortemart qui fit faire la peinture de la salle capitulaire les représentant tous les deux.
(P. 159) Pour parvenir au parloir de celle qui commandait à tant de volontés, il fallait parcourir dans toute sa longueur la galerie des portraits des 32 abbesses de Fontevrault, nobles, illustres et saintes devancière de Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart .
Le premier de ces portraits était celui de Pétronille de Chemillé , contemporaine du bienheureux Robert d’Arbrissel, fondateur de l’ordre, qui lui avais remis la crosse du pouvoir abbatial comme la plus digne de commander aux hommes et aux femmes qui s’étaient faits ses disciples. Elle était morte en 1149
Le seconde montrait sous les voûtes du couvent un jeune front de 15 ans. front,qui avait préféré le voile de Récluse à la couronne de reine , celui de Mathilde d’Anjou fille de Foulques, roi de Jérusalem et comte d’Anjou. Ella avait épousé à 14 ans Guillaume ; fils de Henri I er, roi au d’Angleterre. A près le naufrage de la Blanche nef ( NDLRB. Le 25 novembre 1120) dans laquelle périt son mari et toute une foule de Princes, de princesses, de comtes et de chevaliers elle se retira à Fontevraud pour pleurer les morts et prier pour eux . Elle mourut en 1151.
(P. 169) Mathilde de Flandres…
Puis une autre Mathilde…
Marie de Champagne …
Après elle, Alix de Bourgogne
Alisson de Champagne
Adèle
Jeanne de Brenne
Isabeau d’Avoir
Aliènor de Bretagne
Alix ou Adelain de Ventadour
Aliènor de Parthenay
Marie d’Harcourt
Marguerite de Montmorency
Marie de Montmorency
Marie de Bretagne
Anne d’Orléans
Renée de Bourbon
Louise de Bourbon
Jeanne-Baptiste de Bourbon
Le dernier portrait de cette précieuse collection, celui qui était placé prés de la porte du parloir de l’Abbesse était celui de la titulaire vivante ; Sur la toile, au dessous des armoiries , était écrite la date de sa nomination, et tout à côté une place restait vide et attendait la date de sa mort.
Classé dans Abbesses de l'Ordre
Abbaye royale de Maubuisson (95310-Saint-Ouen l’Aumône) dite autrefois Notre-Dame-la-Royale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Maubuisson
Abbaye royale de Fontevraud (49590. Fontevraud l’abbaye)
Charlotte Ier de Bourbon -Soissons. Abbesse de Maubuisson de 1623 à 1626. Elle avairt été élevée à Fontevraud qu’elle ne quitta que pour rejoindre Maubuisson comme Abbesse en 1622.
Charlottte III de Colbert-Croissy . Abbesse de Maubuisson de 1719 à 1765. Dés que Mme de Chateaumorand eut démissionné, la princesse douairière de Condé demanda l’abbaye pour sa petite-fille, Gabrielle-Eléonore de Condé, qui religieuse à Fontevraud, refusa d’être abbesse à Maubuisson.
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1393.html
Classé dans Abbesses de l'Ordre
Charlotte de Bourbon(-Vendôme) (1474 + Mardi 14 décembre 1520) fille de Jean de Bourbon et d’isabelle de Beauveau, après la mort de son mari Engibert de Clèves , comte de Nevers, d’Auxerre, d’Etampes, et de Rethel, en 1506, elle prit le voile à l’abbaye de Malnoue ( 77184-Emerainville) puis à FONTEVRAULT où elle mourut et où elle aussi où elle était aussi réputée avoir été inhumée.
On se demande donc comment cette tombe dans l’église Notre-dame des Blanc manteaux peut lui être attribuée. L’inscription n’étant pas lisible dans sa totalité mais qui semble pourtant l’ identifier avec certitude est peut-être à l’origine d’une confusion renforcée par le blason de son époux. Sa tombe de cuivre avec son effigie la représente en habit de cour et non en habit religieux. Des recherches plus approfondies pourrait apporter une explication.
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1911.html