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En Dordogne (24480) Cadouin 1115 – 2015 : 900 ans d’histoire

En parallèle de la grande fête laïque, le diocèse marque l’événement des 900 ans avec l’organisation de cérémonies et de temps spirituels dans l’abbaye.

• 10h30 : Messe pontificale présidée par Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et Mgr Philippe Mousset, évêque de Périgueux et de Sarlat avec la participation des moniales cisterciennes de l’abbaye Notre-Dame d’Espérance d’Échourgnac.
• 14h30 : Conférence du professeur Thomas Deswarte de la faculté d’Angers «Le monachisme à l’époque de Saint-Bernard».
• 15h45 : Vêpres solennelles de la Dédicace avec la participation des moniales de l’Mgr Philippe Mousset

Cadouin 1115 – 2015 : 900 ans d’histoire
C’est en 1115 que Robert d’Arbrissel, le fondateur de l’ordre de Fontevraud confie les terres du Val Seguin et de la Salvetat à Géraud de Salles avec la mission d’édifier la future abbaye et d’y établir une communauté de moines. Une riche histoire débute alors à Cadouin. L’abbaye va traverser les siècles au gré des événements de l’Histoire. Sa renommée est due à sa célèbre relique : le Saint Suaire, qui a drainé, pendant sept siècles, d’innombrables foules de pèlerins jusqu’en forêt de Bessède. Son histoire est aussi longue que riche, s’y mêlent histoire, légende, miracles et mystères. Mystère de ses origines orientales, légende de son arrivée à Cadouin, miracles pour ses pèlerins et histoire d’un pèlerinage qui du Moyen Âge à 1934 a rythmé la vie des moines et des caduniens.

Pour toute information : 05 53 57 52 64

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Chapelle prieurale – Couvent des Hommes – Champagne et Fontaine (24320)

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chapelle prieurale – Couvent des Hommes – Champagne et Fontaine
vraisemblement fondation époque Pétronille de Chemillé (première abbesse de Fontevraud), c’est à dire après 1117.
(entre 1117 et 1149)

Documentation émanant de Christine Wicker  via la page Facebook de l’APF (Association des Prieurés Fontevristes)

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Glanes sur les lanternes des morts dans les terres d ‘Aliènor d’Aquitaine.

22/03/2015

La lanterne des morts

Après une vie agitée et pas toujours heureuse, Aliénor mourut à Fontevraud en 1204. Dans le cimetière de cette abbaye, à l’extérieur de l’enceinte, une chapelle Sainte-Catherine* est surmontée d’un fanal. A Mouliherne (Maine et Loire) dans la paroisse de Saint-Germain, une colonne cylindrique creuse (lanterne) est haute de 4 mètres. Ce culte des morts se retrouve aussi à Saumur et à Montsoreau (M. et L.). Nous voyons ainsi que la zone où sont construites les lanternes des morts s’étend en Anjou et en Aquitaine, c’est-à-dire dans les territoires d’Aliénor. Ce n’est pas une preuve de l’influence de la turbulente dame de la deuxième croisade, mais ce peut être une présomption sérieuse. D’ailleurs Fontevraud eut un prieuré Saint-Jean, à Cubas en Dordogne où, dans un cimetière du XII° siècle, s’élève une petite lanterne mortuaire, en bordure d’une route romaine.

Régine Pernoud a écrit : « Bien des chapelles ou des cimetières de plan central arrondi, comme la Tour des morts de Sarlat, ou carré comme la chapelle Sainte-Catherine de Fontevraud peuvent être attribués à l’ordre du Temple ( NDLRB . ???)»

http://saintgeorgesdedidonnehier.blogs.sudouest.fr/archive/2015/03/22/la-lanterne-des-morts-1034334.html

* La chapelle est maintenant sise au cœur du bourg en bordure de l’Allée Sainte Catherine  N°14-26  , allée qui conduit à l’actuelle église paroissiale Saint Michel-de-Fontevraud.

Et aussi :

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category%3ALanterne_des_morts_de_Fontevraud-l%27Abbaye

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00109111

 

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Classé dans Département 24, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

Des lanternes des morts de Sarlat et de Fontevraud

L’église de Sarlat, quoique assez grande, est peu remarquable ; quelques statues mutilées au-dessus du portail et une abside du quatorzième siècle très-nue, voilà seulement ce qui peut fixer un moment l’attention. Mais dans le cimetière se trouve un monument digne d’être conservé et étudié : c’est une chapelle sépulcrale surmontée d’une lanterne des morts. Les édifices de ce genre sont très rares. Les fanaux, construits aux douzième et treizième siècles dans les cimetières, consistaient ordinairement en une simple colonne quadrangulaire, au socle de laquelle on ménageait un autel en pierre ; tel est le fanal d’Antigny (86310). Les chapelles sépulcrales avec fanaux ont presque toutes été détruites ;

Celle de l’ancien cimetière des religieuses de Fontevrault, que l’on voit aujourd’hui sur la promenade publique ( NLRB . Lire   « Allée Sainte Catherine ») , est carrée, flanquée de contreforts, et du sommet de son toit en pierres’élève une colonne creuse de 4 à 5 mètres de hauteur,portant une lanterne octogone à son sommet.

Hautefort , Notre patrimoine ; C/R d’activité N°35 janvier 2013 P. 11

http://www.hautefort-notre-patrimoine.fr/cities/727/documents/hf12xab2o5fvs03.pdf

    L’usage de la lanterne des morts qui est située dans l’ancien  cimetière Saint-Benoît du Couvent de Sarlat-la-Caneda , n’est pas clairement établi. Son architecture très intéressante contribue à l’attrait architectural deSarlat-la-Caneda .

http://www.cestenfrance.fr/lanterne-des-morts-sarlat-ou-tour-saint-bernard/

 

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-C- Chateaubriand fait l’éloge de L’ORDRE de FONTEVRAULT dans le GENIE DU CHRISTIANISME ( Notice du 8 février 2013 refondue le 28 janvier 2015)

 Fontevrault ( écrit de façon contemporaine : Fontevraud) fut une véritable colonie établie par Robert d’Arbrissel dans un pays désert, sur les confins de l’Anjou et de la Bretagne. Des familles entières cherchèrent un asile sous la direction de ces Bénédictins il s’y forma des monastères de veuves, de filles, de laïques, d’infirmes et de vieux soldats. Tous devinrent cultivateurs, à l’exemple des Pères, qui abattaient eux-mêmes les arbres, guidaient la charrue, semaient les grains et couronnaient cette partie de la France de ces belles moissons qu’elle n’avait point encore portées.

Les infirmeries Saint-Benoît de Fontevraud vues de la colline dominant le Prieuré saint Lazare

Le chevet de l’Abbatiale Sainte Marie de Fontevraud

  La colonie fut bientôt obligée de verser au dehors une partie de ses habitants et de céder à d’autres solitudes le superflu de ses mains laborieuses. Raoul de la Futaye, compagnon de Robert, s’établit dans la forêt du Nid-du-Merle , et Vital ( NDLRB . dit Vital de Savigny , autre bénédictin, dans les bois de Savigny – 50640). La forêt de l’Orges, dans le diocèse d’Angers, Chaufournois ( 37360. Rouziers de Touraine) , aujourd’hui Chantenois, en Touraine  ( NDLRB : Orthogrape actuelle, L’encloître en Chaufournais); Bellay, dans la même province ; la Puie, en Poitou (86260) ; l’Encloître (86140), dans la forêt de Gironde ( NDLRB : Orthogrape actuelle, Lencloître) ; Gaisne(86420), à quelques lieues de Loudun ; Luçon( NDLRB . Tusson ? 16390,) dans les bois du même nom ; la Lande, dans les landes de Garnache ; la Madeleine (NDLRB . Orléans -45000-) , sur la Loire ; Bourbon, (NDLRB. Orthographe actuelle,  Boubon- CUSSAC 87150) en Limousin ; Cadouin, en Périgord(24480) ( NDLRB. Ce prieuré a cessé asez  vite d’être  une ilmplantation fontevriste)  ; enfin Haute-Bruyère( Saint-Rémy-l’ Honoré (78690), près de Paris, furent autant de colonies de Fontevrault, et qui pour la plupart, d’incultes qu’elles étaient, se changèrent en opulentes campagnes.François-René de Chateaubriand
Extrait du Génie du christianisme (paru en 1802)http://savignyenveron.free.fr/Fontevraud.htm

Et aussi .

http://fr.wikisource.org/wiki/Génie_du_christianisme/Partie_4/Livre_6/Chapitre_VII

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-A- Table des matières du Bulletin de l’Association des prieurés Fontevristes (APF) N° 2 de février 2014

  • Par  décision  de l’AG  de l’APF  tenue au prieuré d’ Orsans (18170. Maisonnais) le  vendredi  16 mai  2014 ,
  • il a  été  décidé que toute adhésion donnant  droit à un exemplaire de  chaque  bulletin,
  • toute  commande supplémentaire de  bulletin  par un adhérent  ou un non adhérent  sera  facturée 5 € plus 2 € de frais d’envoi (par exemplaire)
  • Chêque à mettre à l’ordre de l’ « APF » et à poster à l’adresse suivante :  APF Prieuré de LONGEFONT 36800 OULCHES

APF2118

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C-PRIMITIVEMENT PRIEURE FONTEVRISTE , l’Abbaye Cistercienne de Cadouin (24072 ; Le Buisson de Cadouin)


Cloître_de_l'abbaye_de_Cadouin

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Cadouin#mediaviewer/Fichier:Cloître_de_l’abbaye_de_Cadouin.jpg

L’abbaye Notre-Dame de la Nativité de Cadouin est un ancien monastère créé en 1115 en Dordogne, sur le territoire de l’ancien village de Cadouin. Cet établissement rejoint l’Ordre cistercien en 1119. L’abbatiale fut consacrée en 1154.

Il y fut vénéré pendant longtemps un suaire présenté comme « LE Saint Suaire »

Fondation de l’Abbaye

L’ermite Géraud de Salles fonde, au nom de Robert d’Arbrissel, un établissement de moines dans un vallon à l’écart de la vallée de la Dordogne en 1115.

Sentant la fin de sa vie proche, Robert d’Arbrissel cède à son ami les deux lieux situés dans la forêt de Cadouin, le Val Seguin et la Sauvetat. Il l’abandonne à leur pouvoir et à leur volonté ainsi qu’il le manifeste devant des personnalités importantes telles que le duc Foulque V d’Anjou et l’abbesse (I ére Abbesse) de l’abbaye de Fontevraud, Pétronille de Chemillé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Cadouin

Et aussi…

http://www.romanes.com/Cadouin/

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Les églises du bourg et des prieurés de Cubas (Cherveix-Cubas- 24390)

Église de Cubas – Origine

Églises Saint Jean-Baptiste, Sainte Catherine de Cubas – Origine

L’origine exacte de la petite église de Cubas, si elle semble claire à certains, me semble encore confuse. Aussi je profite de l’occasion qui m’est donnée au travers de ce site, pour lancer un appel auprès de tous ceux qui seraient en possession d’une information pertinente sur le sujet. Qu’ils veuillent bien me la communiquer, pour le bénéfice de tous.

De nombreux textes ou ouvrages relatent l’origine de cette église, parmi lesquels :

• Le Canton de Hautefort – Hippolyte Brugière – HNP
• L’Auvézère et ses Châteaux – Jean-Louis Galet
• L’Auvézère et la Loue – Pierre Thibaud
• Occupation médiévale du sol – Pauline Devaux
• L’abbaye de Fontevrault et ses Monuments –
• Collection de Monsieur Georges Dondon – mairie de Cherveix-Cubas
• Quelques lignes d’Histoire – G. Devaux
• Causerie M. Biret – HNP Recueils de Documents tome 4
• Tableau de la nouvelle circonscription du canton d’Hautefort –
décret impérial du 11e prairial An 12
• Les Bulletins Municipaux de Cherveix-Cubas
• Collection de Monsieur Jean Escot – HNP
• ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE PERIGUEUX : 1 MI 262
• Inventaires relatifs au prieuré de cubas-1271-XVIIIès.
(A.D Maine-et-Loire 136 H 11)

Cependant, ces textes, en se référant aux deux auteurs les plus anciens, Jean-Louis Galet et l’abbé Hippolyte Brugière, se partagent en deux familles de référence, contradictoires sur l’origine exacte de l’église. Pour mettre cette contradiction en exergue, j’en cite ci-après les éléments essentiels.

Textes d’origine, semble-t-il imputable à J-L Galet :

Ce monastère très ancien, fut détruit par un incendie en 1315 ; l’église paroissiale Sainte Catherine s’écroula en 1850, mais il reste de cette époque la Chapelle Saint Jean qui sert aux offices. Elle porte sur tout le haut de sa façade Sud une magnifique fresque de figures sculptées à même la pierre, les Modillons.

Deux chapelles s’élevaient alors : celle des hommes, consacrée à Saint Jean (NDLRB. L’on sait  que  la chapelle des moines des  monastéres  fontevristes  portait le  vocable de Saint Jean de l’Habit. Il s’agit de Saint Jean l’évangéliste) , qui existe encore de nos jours. Celle des femmes, sauvée de l’incendie qui ravagea leur couvent et servit alors d’église paroissiale Sainte Catherine jusqu’en 1850, date à laquelle elle s’écroula.

Textes d’origine, semble-t-il imputable à H Brugière :

Il y avait anciennement à Cubas une église paroissiale et deux prieurés de Fontevrault dont l’un d’hommes et l’autre de femmes.

L’église paroissiale avait pour titulaire et patron Saint-Jean Baptiste (Registres paroissiaux depuis 1669 aux archives départem. et 1736 au document cité plus bas.)

L’ancienne église paroissiale était située vers le fond de la principale rue sur un terrain qu’occupent aujourd’hui une petite place et des bâtiments. Elle a été remplacée par l’église actuelle construite sur l’emplacement de l’ancien couvent des religieuses ; elle a pour patrons Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Catherine. Cette église qui date de 1839 est romane.
Le couvent des religieuses, qui était le plus considérable, se trouvait dans le bourg où est maintenant la nouvelle église. L’église était sous l’invocation de Ste-Catherine vierge et martyre. Elle s’effondra vers le milieu de notre siècle un jour de frairie vers neuf heures du soir alors qu’il n’y avait plus de danger pour personne.
Le couvent des hommes se trouvait plus bas tout près de la rivière.

Autre texte :

En effet il y avait à Cubas une église paroissiale dédiée à St Jean Baptiste. Elle était située vers le fond de la principale rue, sur un terrain qu’occupe aujourd’hui la place. Elle n’a pas laissé de traces.

Le couvent des femmes, plus important, se trouvait dans le bourg, donc là où est aujourd’hui la nouvelle église dédiée à St Jean Baptiste bien sûr mais aussi à Ste Catherine. En effet l’église du couvent des femmes était sous l’invocation de Ste Catherine, vierge et martyre.

Dans l’église actuelle on peut remarquer l’inscription tumulaire du jeune Charles Randel âgé de 5 ans et demi, mort le 20 mai 1611. Son père était juge suppléant d’Hautefort.

Le 28 novembre 1836, jour de frairie (Sainte Catherine oblige), à 9 ou 10 heures du soir l’église s’écroula de vétusté sans faire de blessés. Les habitants de Cubas décidèrent de reconstruire une chapelle, mais refusèrent curieusement la participation des habitants de Cherveix aux travaux de déblaiement. Ils voulaient rester entre eux.

Ainsi l’église qui s’est écroulée et qui est supprimée se reconstruirait je ne sais avec quels fonds.

L’église fut reconstruite. Les archives signalent même qu’elle fut réparée en 1894.

On le voit donc, l’ambiguïté qui existe porte sur le fait que selon les uns, l’église actuelle serait en fait la Chapelle Saint Jean qui subsisterait du monastère d’origine, donc du XI ou XIIème siècle, et que l’église Sainte Catherine des femmes aurait disparu en 1850, alors que selon les autres, l’église Saint Jean (NDLRB. Saint Jean de l’Habit ? ) a disparu, et que l’église actuelle serait en fait la reconstruction en 1839 de l’église Sainte Catherine des femmes, écroulée en 1836.

Pour étayer cette seconde affirmation, nous avons la plaque tumulaire datant de 1511. Comment aurait-elle pu être enchâssée dans le mur d’une église construite au XI ou XIIème siècle ?

Il n’y aurait donc pas d’église du XIème siècle à Cubas, mais seulement une reconstruction, réalisée au XIXème siècle, d’une église du XIème ! Par contre, on peut quand même parler d’architecture romane, comme caractérisant celle de cette église.

Je demande donc à tous ceux qui auraient des éléments permettant, soit de corroborer, soit d’infirmer l’une de ces hypothèses, de bien vouloir me le faire savoir, afin que nous puissions tous bénéficier d’une meilleure connaissance de notre passé. Merci à tous.

Michel Massénat

http://www.cherveix-cubas.fr/fr/information/36510/eglise-cubas

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-C-Le prieuré de Cubas (Cherveix-Cubas- 24390)

L’établissement du prieuré de Cubas remonte vraisemblablement au XIIème siècle, entre 1116 et 1149. Ce prieuré dépendait de l’abbaye de Fontevrault en Anjou, fondée par Robert d’Arbrissel en 1100 . Il était double et habité par une communauté de moines et une autre de religieuses. Il était très riche et possédait de nombreux biens fonciers, moulins, étangs, chapelles. Chaque monastère possédait alors son église..

Une première épreuve fut pendant la guerre de cent ans, en 1345, le passage des troupes anglaises du Prince Noir qui l’incendièrent. Mais ce sont les guerres de religion qui finiront d’en détruire la vie monastique

L’église des religieuses, seule à subsister, s’effondra en 1836 mais fut très rapidement reconstruite par les gens de Cubas, vraisemblablement en 1839 . C’est l’église actuelle.

Mais il y a aujourd’hui controverse sur l’origine exacte de l’église de Cubas actuelle (voir Église de Cubas – Origine). Selon des sources celle-ci est ce que je viens d’en dire précédemment, selon d’autres elle subsisterait du prieuré des hommes. La seule indication qui puisse nous laisser à penser qu’elle fut bien reconstruite est la présence, parfaitement intégrée dans le mur Sud, près de la porte d’entrée, de cette plaque tumulaire de 1511, probablement prise sur une tombe qui se serait trouvée à l’emplacement de la nouvelle église. Comment cette plaque aurait-elle pu se trouver dans une église construite avant 1200 ? A moins qu’il ne s’agisse d’une restauration postérieure aux années de pillages 1636 (invasion espagnole de la guerre de trente ans) et 1652 (soulèvements aquitains de la Fronde) au cours desquelles l’église (laquelle ?) fut incendiée . Il en est de même des modillons qui se trouvent sous l’avant toit. Certains sont à l’envers, cela se serait-il pu sur l’église originelle ? Ceci semble plutôt militer pour une reconstruction rapide, et “au minimum” !

Mais il y a là de quoi occuper encore bien des recherches et des supputations

..

http://www.cherveix-cubas.fr/fr/information/36189/cubas

NB. Le lien ci-dessus permet d’accéder en téléchargement à l’histoire de l’ordre de Fontevraud (1642)

* Consultez aussi le Bulletin n° 2 de l’APF (Association des Prieurés Fontevristes) . Février 2014 ( 70 pages) ou un point  synthétique (Fiche prieuré  N° 4) est consacré à ce prieuré.

  • F. CHOMBART DE LAUWE. Editorial
  • A. FONT. Le contexte historique de la Régle de l’Ordre  et de la réformation 
  • A. FONT. La Régle de Fontevraud : l’édition de 1642  (1 ére partie)
  • C. CORVISIER. L’ancien prieuré du Paravis. Etude d’histoire architecturale.
  • Les fiches prieurés
  • Fiche prieuré   N° 1. La Pignardière (Vendée)
  • Fiche prieuré N° 2. Jarzay (Indre)
  • Fiche prieuré  N° 3. Bois-Goyer ( Vendée)
  •  Fiche prieuré  N° 4. Cubas ( Dordogne)                                                                                                                                                   Procurez-vous ce bulletin , franco de port, pour la somme de 7 € ,
  • réglée par chêque  à l’ordre et à l’adresse de
  • l’APF (Assocation des Prieurés Fontevristes) C/O M. Chombart de Lauwe
  • Longefont . 36800 OULCHES

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Classé dans Association des Prieurés Fontevristes (APF), Département 24, Prieurés Fontevristes

-R- Une relique de la vraie Croix était abritée au prieuré de Fontaine (24) .

Fontaine, situé sur Champagne-et-Fontaine, dans le canton de Verteillac, est un bourg paisible, un peu endormi sur sa colline, dominé par son église romane et son château de La Ligerie. Difficile aujourd’hui d’imaginer que ce village a été, pendant des siècles, un des lieux les plus animés de ces confins du Périgord jouxtant l’Angoumois, lieu de pèlerinages et de foires.

Outre son château, demeure des Faucher, deux prieurés, dépendant de l’ordre de Fontevrault, s’y étaient installés. Celui des Dames-Sainte-Marie fut créé en 1120 par Gérard de Sales, suite au passage en Périgord de Robert d’Arbrissel, le fondateur de l’ordre de Fontevrault. Presque entièrement détruit pendant la guerre de Cent Ans, puis au moment des guerres de Religion, le prieuré a pris de l’importance au fil des siècles pour compter jusqu’à 90 moniales. Au XVIIe siècle, grâce à Jeanne Baptiste de Bourbon, abbesse de Fontevrault, il reçut un fragment de la vraie croix, objet d’une fervente dévotion et d’un important pèlerinage jusqu’en 1970. Un saint bien particulier y était également vénéré par les jeunes femmes désirant avoir un enfant, à savoir saint Chose.

http://www.sudouest.fr/2010/06/10/il-raconte-l-histoire-d-un-hameau-du-perigord-vert-113107-1970.php

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