Archives de Catégorie: Département 53

-S- Salomon ( Vénérable), fondateur de l’Abbaye de Nyoiseau (49500)

Salomon appartenait  à une famille noble et puissante. Devenue disciple de Robert d’Arbrisel, il embrassa la  vie  érémitique. Il fondat plusieurs  monastères féminins éphémères avant  d’instituer en  en 1109  l’Abbaye de Nyoiseau* (49500) (Ordre de Saint Augustin)  située prés de Segré  (49500)   à moins de 30  KM au S-E de La Roé (53350).

On construisit  deux  églises  contigues, la première pour les religieuses fut  dédiée à N. D. de Pièté,  la seconde à usage des ermites clers et laïcs fut  consacrée, elle, à Saint  Serené

*  http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Nyoiseau

      « Selon la volonté du bienheureux Salomon, la direction du monastère mixte est aussitôt confiée à une femme venue de Fontevraud. Jusqu’en 1792, 38 abbesses, souvent d’origine noble, se succèdent à la tête de l’abbaye royale de Nyoiseau : la première s’appelle Eremburge, la dernière est madame de Scépeaux.

A la fin du 12e siècle, les frères déjà rares, disparaissent complètement du couvent des bords de l’Oudon , un affluent de la Mayenne, qui s’est doté néanmoins d’une douzaine de prieurés en Anjou et jusque dans le diocèse de Rennes ».

http://www.nyoiseau.fr/module-pagesetter-viewpub-tid-2-pid-6.html

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Classé dans Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye, Département 53

-R-Pétronille de Chemillé née de Craon

Renaud le Bourguignon , Seigneur de Craon, oncle de Pétronille de Chemillé (née de Craon), fit donation le 11 février 1096  du lieu dit  « la Roé »(53350) qu’il tenait  lui même  du Comte d’Anjou

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9tronille_de_Chemill%C3%A9

 

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Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye, Département 53

-E- Emprisonnés Sarthois et Mayennais dans l’Abbaye-bagne à la fin du rêgne de Charles X

B009Les « Bordager » 1 à 14

édition trimestrielle issue des recherches des adhérents du C.G.M.P.

Cercle Généalogique de Maine et Perche

Histoire locale et Généalogie.

Bordager N° 09 – 3e Trimestre 1988

Les emprisonnés sarthois à Fontevraud du 27/06/1827 au 16/03/1829.

Les prisonniers sarthois par les Angais durant la guerre de 100 ans en 1432-1433

Bordager N° 10 – 4e Trimestre 1988

Pèlerinage à Notre-Dame d’Avesnières

Les emprisonnés mayennais à Fontevraud du 27/06/1827 au 16/03/1829.

Les emprisonnés ornais à Fontevraud sur la même période.

Le Perche, pays et constructions.

Gabriel Sébastien FRANÇOIS, curé et député du Perche.

Comment retrouver ses ancêtres dans leur cadre de vie

http://www.cgmp-genealogie.net/Bordager/bdg01a14.htm

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Classé dans Département 49 (d) Abbaye-Bagne de Fontevraud-L’Abbaye, Département 53, Département 72

-S- Recueil des actes de l’Abbaye de la Roë (XI-XIIe siècles). SELECTION des ACTES concernant Robert d’ARBRISSEL

Archives en ligne

Cartulaire de l’Abbaye Notre-Dame de la Roë

Recueil des actes de l’Abbaye de la Roë (XI-XIIe siècles).

L’abbaye de la Roë, établissement de chanoines réguliers, fut fondée en 1096 par Robert d’Arbrissel dans la forêt de Craon, sur les confins de l’Anjou, de la Bretagne et du Maine. Robert d’Arbrissel est également le fondateur de l’abbaye de Fontevrault.
Ce cartulaire comporte 244 chartes, allant de 1096 à 1190 environ. Le volume, qui comprend 100 feuillets de parchemin, a été écrit presqu’entièrement dans la seconde moitié du XIIe siècle.
Reproduction exhaustive de ce cartulaire, qui est un des plus anciens documents conservés aux Archives de la Mayenne (cote H 154).
Le cartulaire a fait l’objet d’une édition par Mme Marie Hamon-Jugnet pour une thèse de l’École des Chartes soutenue en 1972 : « Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame de la Roë : édition critique »  (non publiée et non communicable).
Tous les actes relatifs à Robert d’Arbrissel ont été analysés et sont consultables dans l’étude de M. Jean Bienvenu : « Genèse d’une abbaye canoniale : Notre-Dame de La Roë au tournant des années 1100 » , Angers, multigr., 1989, , 65 p. (Mémoire de maîtrise, Université catholique de l’Ouest) et « Genèse d’une abbaye canoniale Notre-Dame-de-la-Roë au tournant des années 1100 », dans La Mayenne: archéologie, histoire , 1991, n° 14, p. 9-37.
Cette étude est également consultable sur le blog de M. Jean Bienvenu : http://mes-recherches-en-histoire-medievale.over-blog.com/

http://www.lamayenne.fr/fr/Archives53/Archives-en-ligne/Cartulaire-de-l-Abbaye-Notre-Dame-de-la-Roe

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 53, Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

-A- VIE DE Robert d’ARBRISSEL par Evrault.

Robert d’Arbrissel né à Arbrissel, (dit autrement « arbresec »), vers 1045-1047, fils de Damalioch, recteur ( c’est-à-dire prêtre) d’Arbrissel (35130) , et de Orguen.

Ce breton (environs de Rennes), après des études médiocres, succède à son père. Il aurait probablement vécu en concubinage avec une femme (chose fort courante à l’époque pour un prêtre). En 1076, il favorise l’élection au trône épiscopal de Rennes d’un guerrier, Sylvestre de La Guerche (déposé en deux ans plus tard). Compromis dans l’élection irrégulière, Robert fuit à Paris pour étudier la théologie et  sera reçu docteur en théologie.

Cette période est marquée par la diffusion de la réforme dite « grégorienne » (Pape Grégoire VII) qui vise à un retour aux sources de la religion et plus particulièrement qui combat le mariage des prêtres et le trafic des charges de l’église (nicolaïsme & simonie). Robert semble y avoir été sensible.

En 1089, Sylvestre de La Guerche, chancelier du duc de Bretagne (Conan II), est rétabli sur son siège d’évêque de Rennes et gagné à la cause réformatrice grégorienne. Il nomme Robert archiprêtre et en fait son vicaire général. L’archiprêtre lance alors dans le diocèse des réformes, luttant contre simonie et nicolaïsme (clérogamie) en dépit de fortes oppositions rencontrées. Après avoir travaillé pendant quatre ans à l’extirpation  de ces désordres, il s’employa à pacifier les différents, à retirer les biens ecclésiastiques d’entre les mains des laïcs qui s’en étaient emparés, à rompre les mariages incestueux et à reformer le clergé.

La mort de son protecteur, en 1093, le laisse en butte à la vindicte des clercs. Il doit quitter Rennes et part pour Angers, où il va enseigner la théologie  comme écolâtre (directeur de l’école attachée à la cathédrale).

Au cours de ce séjour, il se lie à Angers avec Marbode, futur évêque de Rennes et Geoffroi, abbé de Vendôme, qui remarquent ses qualités  intellectuelles et religieuses.

Peu avant la fin  du siècle, vers 1095, il fait définitivement siens les principes de pauvreté et de pureté prônés par Grégoire VII et se retire comme ermite dans la forêt de Craon, en Anjou  mais pas trop éloigné d’Arbrissel. Il s’y vit bientôt  entouré d’une foule d’anachorètes attirés par la renommée de ses vertus et de la sainte austérité de sa vie. Sa réputation  de sainteté se répand et de nombreux clercs et laïcs le rejoignent, ce qui conduit à créer des logements qui deviennent  l’Abbaye de la Roë, octroyée le 11 février 1096 par Renaud, dit l’Allobroge ou le Bourguignon, seigneur de Craon. Il les partagea en trois colonies, se chargea d’en gouverner une et confia les autres à Vital de Mortain  et à Raoul de la Futaye.

Le 21 mars 1096, le concile de Tours le nomme prieur de l’abbaye de la Roë.

La même année, le pape Urbain II  de passage à Angers, le nomme « missionnaire apostolique » avec la permission de prêcher « per universum mundum ». Robert, « pauper Christi » (pauvre du Christ), renonce donc à la vie paisible de prieur pour parcourir les villes et les campagnes (« semeur du verbe divin »). Son exemple est suivi par d’autres prédicateurs. Ces disciples se nomment eux-mêmes « pauvres de Jésus-Christ ». Clercs et laïcs, hommes et femmes, ils dorment en pleine forêt et attirent de facto l’attention des autorités religieuses. Le bienheureux Raoul (ou Radulphe) de la Futaie (ou de la Fustaie ou de la Futaye), bénédictin et prêtre à Saint-Jouin-de-Marnes, embrasse la vie érémitique dans la forêt de Craon avec Robert d’Arbrissel, le « prince du désert ».Vital de Mortain rejoint Robert et Raoul. Bernard de Ponthieu, qui vient les trouver, et Vital de Mortain iront fonder, l’un le monastère de Tiron au diocèse de Chartres, l’autre, celui de Savigny au diocèse d’Avranches. Raoul (†1129) aidera Robert d’Arbrissel à fonder Fontevraud; et comme Robert, il fondera « en 1112 ou 1115, selon dom Morice, dans la forêt du Nid-de-Merle au diocèse et à trois lieues vers le Nord-Nord-Est de Rennes » la double abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt dont l’abbesse avait le gouvernement tant des religieux que des religieuses.

Il prêche la parole de Dieu, et partout entraînant après lui  une foule admirative d’hommes et de femmes de tout âge et toute condition: nobles, brigands, prostituées, miséreux, soldats, lépreux … Bien évidemment, et très rapidement, cette « cohabitation » est toute en contradiction avec les us et les coutumes du moment, et le scandale survient. Deux lettres contemporaines au moins en témoignent :

  • l’une de Geoffroy, Abbé de Vendôme, bien que lié avec Robert, l’accuse  d’indiscrétion dans sa trop grande familiarité avec les femmes qu’il gouvernait. Voici un passage de cette  lettre : « Foeminarum quasdam, ut dicilitr, mmis familiariter tecum habitare permittis, et curn ipsis etiam, et inler ipsas noclu  fréquenter cubare permittis ».
  • L’autre de l’évêque de Rennes, Marbode, qui adresse à Robert, vers 1100, une longue et sévère lettre de reproches. Elle remet en cause la justesse des pratiques évangéliques et celle de la nova religio que Robert a instituée dans sa communauté itinérante. Il lui reproche ses excès, notamment de vivre au milieu des femmes (pratique du synéïsaktisme, consitant à éprouver  sa foi en  dormant entre deux femmes), de porter un costume ridicule (vêtu de haillons), de stigmatiser les vices du peuple et plus encore ceux des grands et du clergé.

L’évêque Marbode et un concile ( avec les évêques Pierre II de Poitiers et Girard II d’Angoulême) réuni à Poitiers, en novembre 1100, imposent à Robert de se fixer quelque part et de « régler » la vie communautaire de ces hommes et femmes réunis autour de lui. Ainsi, avec l’appui de l’évêque Pierre II de Poitiers il va  fonder une abbaye dans le vallon de Fontevraud, diocèse de Poitiers, mais à l’intersection toutefois de trois provinces,et donc trois diocèses : Anjou, Poitou et Touraine.

Le site est propice car à l’emplacement d’une source nommée la fontaine d’Evrault (fons Ebraldi), bandit de légende, la forêt est généreuse (forêt de Bore) et le sous-sol un véritable gruyère de tuffeau . Il s’y installe vers Pâques 1101.

Il confie à deux femmes, les plus fidèles de ses disciples, Hersende de Champagne, parente du comte d’Anjou et veuve du seigneur de Montsoreau (village à une lieue au nord, en bord de Loire), comme prieure, secondée par Pétronille de Chemillé (plus tard la première abbesse de Fontevraud), le soin de veiller à la construction et à l’organisation du monastère, pendant qu’il repart en errance prêcher.

Cet ensemble monastique est constitué :

  • d’une abbaye-mère, le Grand Moustier où se retrouvent les nobles vierges ou  veuves, « de grande vertu » ; elles constitueront les moniales de chœur ;
  • du prieuré Saine Marie Madeleine, pour les anciennes prostituées et les femmes de « moindre vertu » ; sœurs converses ;
  • du prieuré Saint Jean de l’Habit, pour les hommes (soumis à la règle de Saint Augustin)
  • et du prieuré Saint Lazare, regroupant les moniales qui soigneront les lépreux.

Robert dédie son ordre à la Vierge Marie. En choisissant  comme devise pour son sceau la parole du Christ sur la croix à Jean: « Fils, voilà ta mère », il remet, de facto, toute l’autorité aux mains d’une femme, l’abbesse, à laquelle même les moines devront obéissance et respect filial ; et ce à une époque où la tradition populaire régionale annonçait qu’à la naissance « garçon de paille vaut fille d’or ! » C’est la grande originalité de Fontevraud.

Il jette ainsi les bases définitives de cette nouvelle communauté, placée sous la règle de Saint-Benoît mais avec une adaptation, mettant l’accent sur l’abstinence et le silence perpétuels. L’ordre monastique est placé sous le vocable de Notre-Dame du Calvaire. Robert peut alors reprendre sa vie errante, prêcher et fonder des monastères : Les Loges, Chantenois, Lencloître, La Puïe, La Lande, Tuçon en Poitou , Orsan, dans le Berry ; La Madeleine d’Orléans sur la Loire , Boubon , le prieuré de la Gasconnière, le couvent de Cadouin et celui de Haute-Bruyère près de Chartres.

L’ordre de Fontevrault, fondée par ses soins, devint en peu de temps considérable et célèbre (plus de cent prieurés).

En 1104, Robert d’Arbrissel, qui refuse d’être appelé « abbé » ou « seigneur » mais se considère comme le « magister », assiste au concile de Beaugency puis à celui de Paris où il persuade Bertrade de Montfort de se séparer du roi Philippe Ier (dont elle est l’épouse illégitime) et de renoncer au monde. Bertrade quitte la cour et se rend à Fontevraud où elle prendra le voile (elle s’éteindra vers 1117 après avoir fondé le prieuré de Haute-Bruyère). La même année meurt Renaud ou Régnault, ancien chanoine à Soissons et disciple de Robert.

L’Evêque de Poitiers  fut si satisfait de sa doctrine et des lois qu’il avait données à ses disciples, qu’il sollicita auprès du Saint-Siège les bulles  de confirmation, et, en les délivrant, le pape Pascal II déclara qu’il prenait cet ordre sous sa protection spéciale (privilège d’immédiateté). Il approuva la fondation le 25 avril 1106 puis la confirma le 5 avril des années 1112 et 1117. En 1106, la venue à l’abbaye de la duchesse de Bretagne, Ermengarde d’Anjou, apporte une renommée encore plus grande et l’appui de son frère Foulque V, duc d’Anjou.  La reine Bertrade prendra également le voile à Fontevraud.

Cependant, Robert persiste dans sa « mortification » ; et vers 1106-1107, Geoffroy, abbé de la Trinité Vendôme, lui écrit:

« Nous avons appris en effet que tu te comportes à l’égard du sexe féminin que tu as entrepris de diriger de deux manières tout à fait opposées l’une à l’autre, au point que tu excèdes totalement la règle de la mesure dans les deux cas. À certaines des femmes tu permets, dit-on, d’habiter trop familièrement avec toi, tu leur parles très souvent en privé et tu ne rougis même pas de coucher fréquemment la nuit avec elles et au milieu d’elles. Tu penses ainsi, affirmes-tu, porter dignement la croix du Seigneur sauveur, quand tu t’efforces d’éteindre l’ardeur de la chair allumée à tort. Si tu agis ainsi, ou si tu l’as parfois fait, tu as inventé un genre de martyre nouveau et sans précédent, mais sans fruit. Certes on ne peut attendre aucune sorte d’utilité ou de fruit de ce qui a été d’évidence entrepris contre la raison. »

Toujours en errance de prédicateur, en 1115, il place l’ensemble monastique sous l’autorité de Pétronille de Chemillé.

Le 18 février 1116, il tombe gravement malade en Berri, au cours d’un déplacement. Il meurt le 25 février dans le prieuré fontevriste d’Orsan (Cher). Une lutte âpre s’engage alors autour de sa dépouille (culte des reliques). Finalement, son corps regagne Fontevraud le 7 mars 1116. Il est enterré à droite du maître autel de l’abbatiale, contrairement à ses vœux (il souhaitait être enterré dans « la boue du cimetière »).

Le pape Callixtre II consacre en personne l’église et l’abbaye en 1119. La renommée de l’abbaye de Fontevraud gagne l’Espagne et l’Angleterre où des prieurés sont fondés.

La fondation de Fontevraud est contemporaine de la restauration de l’observance bénédictine par un saint moine, Robert, vers 1098, puis par saint Bernard (1113) à Cîteaux, diocèse de Châlons-sur-Marne. C’est de début de l’ère cistercienne, dont finalement, Robert, avait été, peu ou prou, le précurseur.

 Epitaphe :

En 1655, Louise de Bourbon, abbesse de Fontevraud, fît placer les restes de Robert dans un superbe tombeau de marbre,  sur lequel on lisait l’épitaphe qu’Hildebert, Evêque du Mans, avait faite en son honneur, et dont voici quelques vers :

« Attrivit lorica laïus, silis arida fauces, Dura famés stomacbum, lumina cura vigil. Induisit raro requiem sibi, rarius eseam. Gultura pascebat graraiue, corda Deo. Legibus est subjecta carq dominas rationis. Et sapor unus ei, sed sapor ille Deus ». »

Robert d’Arbrissel n’a jamais connu de culte manifeste. Pourtant certaines abbesses entameront une demande de canonisation qui fut toujours refusé.  Sa personnalité empreinte de contradictions dans lesquelles il se débattra toute sa vie ne facilitera en rien la constitution de cette demande :

  • dualité entre sa vie d’errance et son souhait de stabilité religieuse,
  • sa condition d’homme et sa dévotion à la vierge Marie et à la femme , promoteur de son émancipation ;
  •  sa pauvreté réelle et son attirance pour la richesse (puissance de l’ordre) et la noblesse.

De même, le choix fait par la première abbesse de l’inhumer dans le choeur de l’abbatiale ne permettra pas aux foules de venir de se recueillir et empêchera ainsi toute constitution de miracle.

Citations

  • Cependant, voyant augmenter la foule de ceux qui le suivaient, il décida, pour éviter tout acte inconsidéré, et puisqu’il importait que les femmes habitassent avec les hommes, de rechercher un lieu où ils pussent vivre sans scandale et de trouver un désert, s’il en rencontrait. Or, il y avait un lieu, inculte et aride, planté de buissons épineux, appelé Fontevraud depuis les temps anciens…                                            (Baudri de Bourgueil 1046-1130, évêque de Dol, Vie du bienheureux Robert d’Arbrissel)                                                                                                                       
  • A ce grand saint qui se plut à coucher                                                                                                                                                   Entre les bras de deux nonnes fessues,                                                                                                                                           A caresser quatre cuisses dodues,                                                                                                                                              Quatre tétons, et le tout sans pécher.                                                                                                                                         (Voltaire 1694-1778, 4e chant de la Pucelle)
Sources 
*     Les sept vies de Robert d’Arbrissel                           Jacques DALARUN

*   Robert d’Arbrissel et la vie religieuse dans l’ouest de la France  Jacques DALAUN

*     Robert d’Arbrissel, fondateur de Fontevraud                 Jacques DALARUN

*   L’impossible sainteté, ou la vie retrouvée de Robert d’Arbrissel  Jacques DALARUN

*    Petite vie de Robert d’Arbrissel                    Jacqueline MARTIN- BAGNAUDEZ

*    L’ étonnant fondateur de Fontevraud                   Jean-Marc BIENVENU

* Vie du bienheureux Robert d’Arbrissel                                       Maître André DESMOTS

                                                                                                              Evrault

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Classé dans Département 35, Département 36, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye, Département 53, Département 86

-C- CENTRE CULTUREL ROBERT D’ARBRISSEL (Abbaye de La Roé. 53350))

Association : CENTRE CULTUREL ROBERT D’ARBRISSEL.
No de parution : 20070038
Département (Région) : Mayenne (Pays-de-la-Loire)

Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Château-Gontier.
Type d’annonce : ASSOCIATION/CREATION

N° d’annonce : 1001  Paru le 22/09/2007

Déclaration à la sous-préfecture de Château-Gontier. CENTRE CULTUREL ROBERT D’ARBRISSEL.                            Objet : assurer la promotion des traditions liturgiques au Haut-Anjou (chant grégorien et autres chants ecclésiastiques, dévotions, offices propres, …) et faire revivre leur usage liturgique particulièrement dans le cadre de l’abbaye de la Roë.       Siège social : 7, rue Robert-d’Arbrissel, 53350 La Roë. Date de la déclaration : 6 septembre 2007.

Samedi 19 février 2011

Le Site Historique De L’abbaye De La Roë Vit Toujours :

    Avec près de 15000 édifices et sites classés, et le double inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, nous sommes riches d’un patrimoine architectural très envié. Quel bonheur d’avoir conservé dans les plus petits villages des témoignages du génie et des passions de ceux qui nous ont précédés ! Chaque pierre, chaque village a son histoire à la fois unique et pourtant si semblable à des milliers d’autres. Ces pierres venues du fond des âges méritent de continuer à vivre.  C’est ce à quoi s’efforce de contribuer  le Centre Culturel Robert d’Arbrissel

http://lamoucheducoche.over-blog.fr/

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