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La moutarde »fontevriste » de Lencloître de retour.

En mettant la main sur deux malles oubliées dans le grenier de son château de Saint-Bonnet à Sérigny, Alain Jomier ignorait qu’il allait réveiller quatre trésors, dont un pan du patrimoine culinaire du territoire, oublié depuis un siècle et demi: la moutarde de Lencloître. Aux côtés des cahiers de gestion de domaine agricole du château, des chroniques du greffier du juge de paix du canton, ainsi que des archives de la petite fille du général d’armée de Napoléon, Nicolas de Loverdo, un petit cahier manuscrit intitulé Mémoire sur nos moutardes (probablement écrit par cette dernière) est miraculeusement retrouvé. On y parle des moutardes de Bordeaux, Saint-Maixent, Issoudun, Poitiers, mais, surtout, de la moutarde de Lencloître, inventée derrière les hauts murs du couvent de la ville par les soeurs fontevristes, installées là depuis le 12 siècle.
À la fin du 13 siècle, une jeune soeur nommée Marcelle Aimée de James devient l’apothicaire du couvent. Ses connaissances botaniques lui permettent de préparer tisanes, onguents et potions à destination de sa congrégation. Elle va aussi perfectionner la recette de la moutarde du couvent et en faire une véritable « moutarde de santé bonne pour le corps et l’esprit ».

« Il n’y a pas d’équivalent »

Le 18 août 1792, après sept siècles de présence, les soeurs de Lencloître doivent quitter leur couvent et Aimée de James se voit contrainte de louer une chambre chez un marchand de la ville. Sans ressource, elle va troquer ses derniers mois de loyers contre les recettes de potions et préparations qu’elle détient. Sa recette de « moutarde de santé » en fait partie…
Le bailleur décide alors d’exploiter cette recette tout en la simplifiant. On passe ainsi de douze plantes aromatiques à six mais le goût et, surtout, le mode de fabrication demeure. « Il n’y a pas d’équivalent car, à la moutarde classique, on y ajoute un électuaire, sorte de sirop fait à partir de miel et autres plantes aromatiques », explique Alain Jomier.
Au milieu du 19 siècle, François Naudin, cordonnier, moutardier, chansonnier à ses heures et grand amateur de Béranger, reprend la fabrication de la moutarde de Lencloître. Il invente alors de multiples variantes aromatisées. Il sera le dernier moutardier de Lencloître. Ses recettes, miraculeusement retrouvées en 2019 dans les greniers du château de Saint-Bonnet, ont nécessité deux années de recherches et d’expérimentations pour retrouver les proportions, souvent absentes du manuscrit original. Le propriétaire du château a décidé de reprendre le flambeau en rééditant les sept recettes imaginées par François Naudin. Aujourd’hui parfaitement abouties, elles peuvent de nouveau retrouver les étals du commerce local. Comme jadis.

Dégustation-vente jusqu’au dimanche 24 avril: à Lencloître les samedi 16 et dimanche 17 avril et samedi 23 et dimanche 24 avril de 10h à 18h à la mairie (salle du 3 âge), à Sérigny les autres jours de la semaine de 10h à 18h à l’ancienne école publique de la Belle-Indienne. Mini-conférences de 30 minutes tous les jours à 14h sur le lieu de vente.

Contact: moutarde.de.lencloitre@ gmail.com

Cor.: Éric Mariault

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/serigny/la-moutarde-de-lencloitre-de-retour

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Une religieuse du prieuré ex fontevriste de Martigné-Briand dote la moutarde de Lencloître inventée par la Fontevriste martyre Marcelle-Aimée de James d’un pot de son invention.

Publié le 16/04/2022 à 06:26 | Mis à jour le 16/04/2022 à 06:26

Sœur Claire Cachia réalise les prototypes du pot de moutarde en poterie.
Sœur Claire Cachia réalise les prototypes du pot de moutarde en poterie.
© Photo NR

En cherchant un atelier de potier dans la région pour y mettre sa moutarde, Alain Jomier, a découvert l’atelier Saint-André, dépendant du monastère des sœurs bénédictines de Saint-Bathilde à Martigné-Briand (Maine-et-Loire). « Il est situé au 1, place Robert-d’Arbrissel. C’est le nom du fondateur de l’Ordre fontevriste et du couvent de Lencloître… C’était un signe ! », sourit Alain Jomier, devenu le moutardier de Sérigny.
Il poursuit : « J’ai rencontré sœur Claire Cachia, une personne incroyable débordant d’énergie puisque, en plus de sa vie spirituelle, elle est aussi altiste, spécialiste de la musique baroque, mais aussi professeure de théologie et, bien sûr, potière. Elle a tout de suite manifesté de l’intérêt pour le projet. »
Quelques semaines après leur première rencontre, les premiers prototypes du pot de moutarde, réalisés avec les techniques de tournage et d’émaillage identiques à celles utilisées au 19e siècle, sont arrivés. « Début juin, la moutarde de Lencloître sera donc aussi disponible dans son pot original », affirme le propriétaire du château de Saint-Bonnet, dans la commune de Sérigny.

Dégustations-ventes. On peut déguster les recettes créées par François Naudin, le dernier moutardier de Lencloître au 19e siècle. De nouvelles recettes de moutarde douce (aux fleurs d’hibiscus et gingembre ou encore aux pointes d’orties) sont à goûter. Dates de dégustations-ventes : ce samedi et de dimanche salle du 3e âge à la mairie de Lencloître ; de ce lundi au vendredi 22 avril dans l’ancienne école publique de la Belle-Indienne à Sérigny ; samedi 23 et dimanche 24 avril salle du 3e âge à la mairie de Lencloître.

Voir aussi : https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2022/08/06/la-recette-de-la-moutarde-de-lencloitre86140-temoignage-culinaire-post-mortem-dune-religieuse-fontevriste-du-lieu/

et encore :

-J- Marcelle-Aimée de James. Ascendance , Histoire et armoiries d’une martyre fontevriste https://wordpress.com/post/dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/8637

https://www.centre-presse.fr/article-844366-la-moutarde-oubliee-miraculeusement-retrouvee.html

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La recette de la moutarde de Lencloître(86140). Témoignage culinaire post mortem d’une religieuse fontevriste du lieu.

Alain Jomier, propriétaire du château de Saint-Bonnet, a annoncé lors de la soirée « De cours en jardins » en août qu’il avait trouvé dans les archives du château deux malles. Avec trois trésors : des documents uniques. Les premiers relatent l’invasion de l’Algérie par le général Nicolas de Loverdo, les deuxièmes, la vie quotidienne de la ferme du château de 1840 à 1942 et les troisièmes sont culinaires. En l’occurrence, un mémoire sur les moutardes locales a été retrouvé. Il y a la moutarde de Parthenay, la violette, celle au moût de raisin, la moutarde de Bordeaux, d’Issoudun et celle de Lencloître, conçue à la fin du 18e siècle derrière les murs du couvent par une jeune sœur nommée Aimée de James.(Article dela Nouvelle République du Centre-Ouest ?- du printemps 2022)

Document communiqué par ma cousine Marie

Un mois plus tard, profitant du vide-greniers du comité des fêtes, à La Belle-Indienne, Alain Jomier a expliqué lors de deux micro-conférences, les origines et l’histoire fabuleuse de cette moutarde. Après avoir remercié le maire et le conseil pour la mise à disposition de la cuisine de l’ancienne école, dimanche après-midi, devant une trentaine de personnes, il a relaté l’histoire. « Il y avait 8 recettes, dont 7 aromatisées. J’ai puisé des infos dans les livres de Gwénael Murphy, historien de Châtellerault, qui vit à Nouméa. Parmi ses écrits, La santé des religieuses de Lencloître

Marcelle-Aimée de James de Longueville entre au couvent Fontevriste de Lencloître a 19 ans. Ses connaissances botaniques et en herboristerie lui permettent de préparer des onguents et des remèdes. Elle soigne les sœurs de sa congrégation. Elle imagine une moutarde de santé “ bonne pour le corps et l’esprit ” vers 1787, composée de graines, d’herbes et d’épices locales. Quand elles partent du couvent en 1792, elle loue une chambre au Docteur Lafond de Saint-Genest et lui donne ses recettes pour payer son logis. Il a créé la moutarde de Lencloître. »
Il a terminé son intervention par une annonce: « On a travaillé sur les ingrédients et mis au point trois recettes, une normale et deux aromatisées, qui sortiront en fin d’année!»

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/serigny/la-moutarde-de-lencloitre-recette-oubliee

et aussi : https://www.centre-presse.fr/article-844366-la-moutarde-oubliee-miraculeusement-retrouvee.html

Se documenter sur la religieuse fontevriste Marcelle-Aimée de James , martyre de la révolution. (1754- Guillotinée pour sa Foi le 18 mars 1794)

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/james-marcelle-aimee-de/

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Prieurés de l’Ordre de Fontevraud. Guesnes (86420)

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Cette notice témoigne d’un avant projet de la notice définitive que vous trouverez – accompagnée d’ illustrations- dans la page de l’encyclopédie Wikipédia qui veut bien consacrer de nombreuses analyses aux sites fontevristes.

Pour consulter cette page à mise à jour permanente , merci de bien vouloir activer le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prieuré_de_Guesnes

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Le prieuré de Guesnes est un ancien prieuré de l’ordre de Fontevraud situé à Guesnes (Vienne).

C’est entre Poitiers et Fontevraud-l’Abbaye, dans le département de la Vienne, province du Poitou que fut fondé le prieuré fontevriste de Guesnes non loin d’un gué, d’où l’origine probable du nom du lieu. Ces gués avaient pour fonction de faciliter le passage. Les domaines du prieuré s’étendant sur les deux rives de la Briande avaient permis de plus le fonctionnement de quatre moulins qui apportaient aux Fontevristes un appréciable complément de revenu1.

Sommaire

Localisation

A proximité de l’abbaye Notre-Dame de Fontevraud1, le prieuré de Guesnes présente la rare particularité d’offrir des vestiges tant du prieuré des moines (église Saint-Jean) que de celui des moniales (chapelle Sainte-Marie) . Le nom d’impasse du couvent qui est donné à la voie qui y conduit ne rend donc compte qu’imparfaitement de la richesse fontevriste du lieu alors pourtant que Guesnes est un parfait exemple d’une double implantation fontevriste.

Historique

Fondation du prieuré

La fondation du prieuré de Guesnes, prieuré fontevriste poitevin, est attestée dès avril 1106, au lieu nommé Fondoire (« Fontem Buldarium »)2, dans la confirmation par le Pape Pascal II. Le bourg de Guesnes est fondé, sur une terre donnée par Raoul de Saint-Jean-de-Sauves et d’Étienne de Messemé, au bord de la Briande et non loin de la forêt de Scévolles.

Disparition du prieuré

Les bâtiments subsistants ont été en partie transformés en bâtiments d’exploitation agricole, ce changement de destination ayant entrainé une mutilation partielle des deux gisants – un chevalier et sa dame – situés dans l’ancienne salle capitulaire. Pour autant, le plus spectaculaire dans l’architecture de cet ensemble prieural reste assurément la construction d’une galerie devant le bâtiment des Moniales et qui ressemble superbement à une aile d’un cloître à étages à ceci près que la construction date de 1862 et que — mis à part l’esthétique — cette galerie n’a rien de fontevriste3.

Édifices cultuels

Mur et colonne soutenant l’ancienne voûte du choeur de la chapelle des moniales.Vue latérale de la Chapelle.Les deux nefs.

Chapelle des Moniales

La chapelle Sainte-Marie du prieuré des moniales, englobée tant dans les constructions modernes que dans les bâtiments d’exploitation, mais dont il reste d’importants vestiges in situ est orientée selon un axe est-sud-est. Une chapelle funéraire du xiixe siècle de la famille de Dreux (Thomas et Hugues) accolée au sud-est du chœur de l’église est riche de trois enfeux – abritant des gisants-, dont sans doute celui de Thomas Drogo4, implantés sur les murs gouttereaux. L’un de ces gisants à souffert de la construction postérieure d’un mur de refend5.

Chapelle des Moines

La chapelle Saint-Jean de l’Habit du prieuré des Moines. La chapelle Saint-Jean de l’Habit est ainsi nommée par référence à la dernière scène de la vie terrestre du Christ. Mére voilà, ton fils ; Fils voilà ta mère ; dès ce moment, le disciple la prit chez lui. Evangile selon saint Jean XIX ; 26-27. Cette chapelle à deux nefs, la seconde a été construite par l’abbesse Anne d’Orléans sœur de Louis XII, Abbesse de Fontevraud en 1478, ainsi qu’en témoigne la clef de voûte à ses armes1. Elle est aujourd’hui l’église paroissiale du bourg. Le portail qui y donne accès a été ouvert en 1671. En 2016, un arrêté de péril a malheureusement interdit l’accès à la chapelle pour des raisons tenant au mauvais état du beffroi sommant le portail d’accès6.

Autres éléments du patrimoine monastique

Dortoirsalle capitulaire, chauffoir (1485), ces deux derniers éléments qui subsistent encore de nos jours et qui se remarquent facilement de l’extérieur sont situés dans un bâtiment élevé flanqué d’une tourelle d’angle à encorbellement. Une salle surmontant le chauffoir avait probablement une fonction défensive7.

Une clef de voûte armoriée dans la seconde nef de la chapelle Saint-Jean de l’Habit témoigne du don qu’en fit sur « ses » deniers l’abbesse Anne d’Orléans.

Pour aller plus loin

L’apport de l’odonymie

l’ Odonymie témoigne encore aujourd’hui de l’établissement en ce lieu de structures monastiques. Impasse du Couvent8. Rue de l’Eglise 9. Le Couvent 9. Un sort particulier ne parait pas devoir être réservé à la voie Petite Coupe aux Dames 9 tant cet intitulé est attaché aux moniales fontevristes comme en témoignent les lignes suivantes … En 1767, ces moniales, du Prieurés de l’Ordre de Fontevraud Esteil issues de l’aristocratie et de la bourgeoisie étaient encore une vingtaine à y vivre. Celles que l’on appelait les « dames de Fontevraud », du nom de la célèbre abbaye royale, située près de Saumur, en Anjou. 10

De quelques Moniales du prieuré

Madeleine de Razilly qui exerça les fonctions de prieure depuis le 3 février 1547 11 , Claude de Chouppes qui fut portière en 1593, Françoise de Marconnay dépositaire, moniale qui tient les comptes des biens de l’abbaye Equivalent d’une trésorière en 1603. Françoise de Lezay en 1620, Louise de Jousserand prieure du cloître. La sœur de meilleure naissance est probablement en 1672 Catherine de Galard de Béarn, petite-cousine d’Henri IV, fille de Jacques de Béarn, gouverneur militaire de Saintonge et d’Angoumois en 1636 12.

Un confesseur sans doute formé à l’école du prieuré Saint Jean de l’Habit à Fontevraud[modifier | modifier le code]

L’histoire du Prieuré a également retenu le nom de René-Marie Pertué (1751-1824), confesseur des moniales du prieuré fontevriste de Guesnes trés probablement issu de Saint-Jean-de-l’Habit, clôture masculine de l’abbaye royale de Fontevraud. En 1790, il quitte le prieuré de Guesnes avec une rémunération de 900 livres identique à celle perçue par les religieux de Saint-Jean-de-l’Habit13.

Une autorisation peu fréquente d’inhumation au bénéfice d’un laïc[modifier | modifier le code]

De la difficile cohabitation d’un lieu anciennement de culte et d’une exploitation agricole.

Lorsque Thomas Drogo obtient la rare autorisation d’être inhumé dans l’enceinte du prieuré, il lui fut — probablement — aussi accordé l’autorisation que soit installé un gisant à son effigie ainsi qu’un à celui de sa Dame. Ces deux gisants un peu dégradés par l’exploitation agricole dont a fait l’objet la propriété ont été redécouverts dans la salle capitulaire en 199814.

Notes et références

Notes

Références

  1. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Charte de Fontevrault, « Prieuré Fontevriste de Guesnes » [archive], sur Dictionnaire de l’ordre monastique de Fontevraud, 12 septembre 2016 (consulté le )
  2.  « Les sentes de Fondoire » [archive], sur http://www.tourisme-vienne.com (consulté le )
  3.  « Prieuré fontevriste de Guesnes » [archive], sur Prieurés fontevristes, 29 juin 2016 (consulté le )
  4.  « Prieuré de Guesnes » [archive], sur Dictionnaire de l’ordre monastique de Fontevraud (consulté le)
  5.  « ARMMA » [archive], sur ARMMA (consulté le )
  6.  « Un arrêté de péril frappe l’église du prieuré masculin fontevriste de Guesnes » [archive], sur Dictionnaire de l’ordre monastique de Fontevraud, 24 mai 2017 (consulté le )
  7.  « Prieuré fontevriste de Guesnes » [archive], sur Prieurés fontevristes, 29 juin 2016 (consulté le )
  8.  Une impasse qui dessert les deux implantations fontevristes. [archive]
  9. ↑ Revenir plus haut en :a b et c https://www.meilleursagents.com/prix-immobilier/guesnes-86420/impasse-du-couvent-1171132246/ [archive]
  10.  Des Dames fontevristes au coeur de l’Auvergne. [archive]
  11.  .Lardier . « La Sainte famille » [archive]
  12.  name= »Dico »
  13.  « PERTUÉ, René Marie (1751-1824) » [archive], sur Portail Philidor – Base de données prosopographique des musiciens d’Église en 1790 (consulté le )
  14.  « Joelle Ernoul (de l’APF) dans ses oeuvres lors de la visite du Prieuré fontevriste de Guesnes (86420) » [archive], sur Dictionnaire de l’ordre monastique de Fontevraud, 17 octobre 2016 (consulté le )

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Les Bénédictines du Calvaire filles  » illégitimes » des Fontevristes.

Le monastère Notre-Dame a accueilli le public, dimanche. Les sœurs proposaient des visites guidées des lieux de vie, de prière et de travail des moniales. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir le monastère, l’église mais aussi la fabrique d’Eau d’émeraude, un élixir aux multiples bienfaits dont les sœurs gardent le secret. 

Daniel-Odon Hurel, historien et chercheur au CNRS, spécialiste de la tradition bénédictine, sœur Marie-Caroline, mère prieure et Bérénice du Faÿ, journaliste, ont également présenté le livre du colloque de la fondation racontant les 400 ans d’histoire de la congrégation des bénédictines Notre-Dame du Calvaire. Ils ont retracé les moments clés.

L’origine de cette famille monastique remonte à saint Benoît, mais aussi à Robert d’Arbrissel qui, en 1109, fonde un ordre à Fontevraud. Au début du XVII e siècle, Madame d’Orléans*, cousine d’Henri IV est sommée par le Pape Paul V de quitter le monastère des Feuillantines de Toulouse, et d’aller réformer l’abbaye de Fontevraud. Après de vaines tentatives et de multiples épreuves, elle refuse l’abbatiat et, aidée du père Joseph du Tremblay, conseiller de Richelieu, quitte l’ordre de Fontevraud et fonde à Poitiers en 1617 les bénédictines de Notre-Dame du Calvaire.

https://www.larep.fr/bouzy-la-foret-45460/actualites/le-monastere-ouvre-le-livre-de-son-histoire_13980191/

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 86

Visite complête par les autorités fontevristes de l’église et du cimetière du domaine fontevriste de Raslay.

Le 1er mai 1778, le frère Nicolas Duclos, prieur de Fontevrault, visiteur apostolique du même ordre dans la province de Gascogne, assisté du père Guerrier, professeur de théologie, notre secrétaire en cette partie, du père de Saint-Georges, prêtre et religieux du dit ordre se rend à Raslay pour visiter l’église et le cimetière. La visite se fait en présence des habitants de Raslay après les cérémonies accoutumées à l’issue de la messe, à savoir la visite : du Très Saint Sacrement, des autels, des fonds baptismaux, des Saintes Huiles, des vases sacrés, de la sacristie, des ornements et linges servant au Saint Mystère.

Tout est en état à l’exception d’une custode pour porter le Saint Viatique aux malades qui est interdite jusqu’à ce qu’elle soit redorée. Le desservant doit aller voir la dépositaire de l’abbaye pour avoir une aube et des nappes d’autel et faire approuver la décision de remplacer le lambris déjà refait au XVIe siècle

https://prieuresfontevristes.wordpress.com/france/nouvelle-aquitaine/86-2/prieure-de-raslay/

NDLRB. Une question demeure, ce père Guerrier est-il le même que ce moine défroqué OU ce martyr de la Foi dont traite l’analyse ci-dessous ?

Jean de l’Habit.

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Hersende de Champagne, « co-fondatrice » et Première Prieure de l’Abbaye royale de Fontevraud.

La chapelle seigneuriale Notre-Dame-des-Vergers est située au pied de la tour du Château du Haut-Clairvaux. ( Commune de Scorbé-Clairvaux-86140) La chapelle était un lieu de pèlerinage. Sa construction aurait été souhaitée par Hersende de Champagne, première prieure de l’abbaye de Fontevrault et petite fille de Hugues Ier de Clairvaux dit Hugues Mange-Breton. Elle était ornée de peintures murales de la fin des xive et xve siècles, représentant des scènes de Jésus en gloire et de Marie.

La litre seigneuriale (bande noire peinte), encore visible, porte les armoiries des seigneurs propriétaires du xive et xve siècles. Elle a, aussi, était classée comme monument historique en 1926. Des travaux, rapides, de restauration ont eu lieu en 2007, sur les parties hautes de l’édifice. Toutefois, la fragilité des matériaux de construction (des pierres en tuffeau) qui ne résistent pas aux intempéries, a entrainé l’effondrement du clocher et la fragilisation de l’ensemble des parties supérieures de l’édifice. Des travaux importants ont, donc, eu lieu de septembre 2011 à juillet 2012. Ces travaux ont consisté en la mise en place de couvertures pérennes de protection des ruines sur le chœur de la chapelle, la souche du clocher et la nef.

Le projet prévoyait aussi, la reprise des arases, la consolidation du clocher, la protection des baies par la pose de grillages et un traitement pour la conservation des peintures.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Scorbé-Clairvaux

Jean de l’Habit

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Glanes fontevristes. PERTUÉ, René Marie (1751-1824)

http://philidor.cmbv.fr/ark:/13681/1hdkx5xyrvgnzebqi6j6/not-566728

État civilNOM : PERTUÉ     Prénom(s) : René Marie     Sexe : M
Date(s) : 1751-12-7  / 1824-8-24
Notes biographiques

René Marie PERTUÉ est angevin. Il a été confesseur des moniales du prieuré fontevriste de Guesnes près de Loudun [Vienne]. Il n’est pas répertorié à l’inventaire 1790 de l’abbaye royale de Fontevraud [M&L]. Son activité musicale de sous chantre à la cathédrale d‘Angers n’est connue qu’après le Concordat. 

• 7 décembre 1751, Angers [M&L] : René Marie PERTUÉ fils d’un maître tailleur d’habits naît et est baptisé Collégiale Saint Martin. Sa formation peut être comme enfant de chœur n’est pas attestée.

• 1769 [?]-1790 : René Marie PERTUÉ est selon toute vraisemblance au service de l’abbaye royale de Fontevraud. N’étant pas mentionné à l’inventaire de 1790, il est probable qu’il soit religieux issu de Fontevraud et missionné par l’abbesse dans l’un des prieurés fontevristes.

 1790 ca, Guesnes [Vienne] : René Marie a 39 ans. Son titre de confesseur des moniales du prieuré fontevriste de Guesnes près de Loudun [Vienne] indique qu’il est issu de Saint-Jean-de-l’Habit, clôture masculine de l’abbaye royale de Fontevraud et qu’il a la confiance de l’abbesse pour être diligenté dans un prieuré. En 1790, il quitte le prieuré avec une rémunération de 900 livres identique à celle perçue par les religieux de Saint-Jean-de-l’Habit.


• 1803-1824, Angers : chanoine honoraire et sous-chantre de la cathédrale d’Angers sous le Concordat puis aumônier de Mme de Jully à Chateaubriant [Loire Atlantique]. Le nom de Pertué n’est pas cité parmi les musiciens de la cathédrale.

• 11 août 1824, Angers : René Marie PERTUÉ s’éteint rue St Aubin, à proximité de la cathédrale à plus de 72 ans. Ce sont ses neveux qui déclarent le décès. Il est dit prêtre pensionné, chanoine honoraire de l’église d’Angers.

Le parcours de René Marie PERTUÉ confirme les connaissances et compétences en chant des religieux de l’abbaye royale de Fontevraud dont les reconversions vers l’enseignement et l’église après le Concordat sont fréquentes.

Mise à jour : 2 août 2019SourcesC. Port, Dictionnaire historique…, 1978 ; Dom Saunier, « Le chant à Fontevraud », 303, 2003 ; E. Verry, « La longue nuit de l’abbaye », 303, 2003 ; F-Ad49/ 101 H 159 ; F-Ad49/ 101 H 17/1 ; F-Ad49/ Angers NMD  ; F-Ad49/ BMS Angers St Martin ; F.Y. Besnard, Un prêtre en révolution…2011 ; Mémoire de la société d’Agriculture… 1913 ; P. Lusseau, L’abbaye royale de Fontevraud aux 17ème et 18ème…, 1986 ; https://prieuresfontevristes… /prieure-de-guesnes/

http://philidor.cmbv.fr/Publications/Bases-prosopographiques/MUSEFREM-Base-de-donnees-prosopographique-des-musiciens-d-Eglise-en-1790/Notices/PERTUE-Rene-Marie/(from)/search

Jean de l’Habit.

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Classé dans Département 86, Prieurés Fontevristes

1577. Naissance du Père Joseph conseiller spirituel d’Antoinette d’Orléans , Fontevriste conte son gré.

1577 : Naissance du Père Joseph
François Leclerc du Tremblay, plus connu sous son nom en religion père Joseph, né le 4 novembre 1577 à Paris et mort le 17 décembre 1638 à Rueil,
Capucin français, conseiller de la Reine Marie de Médicis, il se lia avec Richelieu dès 1616 et devint son collaborateur intime, ce qui lui valut le surnom d’Eminence Grise.
Sans jamais occuper de fonctions officielles, il exerçait une influence profonde sur la politique de son temps.
Il venait d’être nommé cardinal lorsqu’il mourut : Richelieu lui même vint le soigner dans ses derniers jours
NDLRB . ON connait l’importance du Pére Joseph  dans la  fondation du nouvel Ordre monastique  des Filles du Clavaire (Antoinette d’Orléans), Feuillantine   et un temps Grande  vicaire- contre son gré – de l’Ordre monastique de Fontevraud.

 

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Classé dans Département 86, Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

Organigramme de la hiérarchie des Fontevristes du prieuré de Lencloître en 1790.

 

Aimée de James, religieuse de Lencloître (1755-1794), Gwenael Murphy

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