Archives de Catégorie: Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

Anne de Goulaine religieuse dans la congrégation des bénédictines de N.D. du Calvaire fondée par une ex fontevriste.

   Anne de Goulaine naquit le 20 septembre 1599, au château de Poulmic, édifié sur la presqu’île de Crozon (il n’en reste rien aujourd’hui).
Elle était la troisième fille de Messire Jean de Goulaine, seigneur et baron du Faoüet, cadet du marquis de Goulaine, et de Madame Anne de Ploeuc, sœur du marquis de Tymeur.
Dès son plus jeune âge, Anne fut favorisée de grâces extraordinaires, en particulier la compagnie visible de son saint ange gardien, mais également préscience et lecture dans les âmes…
A plusieurs reprises, elle fut miraculeusement soulagée dans ses maladies et consolée par la visite des saints. En contre partie de ces faveurs célestes, elle subit aussi de manière extraordinaire des vexations et attaques diaboliques.

Coordonnnées de la photo ci-dessous : http://www.trie-chateau.fr/fr/information/97351/antoinette-orleans-longueville

    Ses deux sœurs ainées étant entrées dans la congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire que venaient de fonder le Révérend Père Joseph de Paris (du Tremblay) et la Révérende Mère Antoinette de Sainte-Scholastique (née Antoinette d’Orléans-Longueville)

Sur cette dernière,( Photo ci-dessus ) voir https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/antoinette-dorleans-longueville/-

Ses parents résolurent de la marier mais Anne aspirait elle aussi depuis sa plus tendre enfance à la consécration totale et sa détermination inflexible, opposée au dessein de ses parents, fut à l’origine de longues années d’affrontements et de souffrances, chacun campant fermement sur ses positions.

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2018/09/04/2018-81-de-la-reverende-mere-anne-marie-de-jesus-crucifie-qui-joua-un-role-fondamental-dans-la-consecration-du-royaume-de-france-a-notre-dame/

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Souvenir de Robert d’Arbrissel. Fondateur de l’ordre monastique de Fontevraud.

MAGNIFICAT N ° 353 . Avril 2022

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Le Père Joseph en religion « Joseph de Paris », Capucin; En Politique  » L’éminence grise de Richelieu »

François Le Clerc du Tremblay (1577-1638), en religion Joseph de Paris, issu d’une famille de la noblesse de robe, entre chez les capucins en 1599 et reçoit plusieurs fois la charge de provincial de Touraine. Conseiller de Richelieu, très impliqué dans la politique de son temps, le Père Joseph est aussi un maître spirituel de la tradition mystique du XVIIe siècle. Il travaille à la reconquête du Poitou protestant et lance les Missions capucines au Levant.

Jeunesse et entrée en religion

Le 4 novembre 1577 naît à Paris François Le Clerc du Tremblay, baron de Maffliers. Il reçoit la formation d’un parfait gentilhomme et commence à parcourir l’Europe, de l’Italie à l’Angleterre, dans le cadre d’un « voyage initiatique ». Il fréquente le cercle qui se réunit chez Madame Acarie et entre chez les Capucins en 1599. Il est nommé maître des novices en 1604 et devient gardien du couvent de Bourges en 1605 et prédicateur renommé, dévoré par le zèle du salut des âmes spécialement des « infidèles et des hérétiques ».

Une rencontre déterminante

Dans le but d’établir un couvent à Saumur, les Capucins ont besoin de l’appui de l’Abbesse de Fontevraud, ce couvent de Saumur serait la base de départ de mission dans la région où les Protestants sont nombreux. Le Père Joseph reçoit le meilleur accueil de Madame de Bourbon qui lui promet son aide et qui saisit l’occasion pour que Madame d’Orléans, sa coadjutrice, rencontre le Père Joseph et lui expose sa situation.

En priant longuement au sanctuaire de Notre Dame des Ardilliers pour recommander à la Vierge des Douleurs la mission du Poitou et l’établissement des Capucins à Saumur, le Père Joseph reçoit cette « inspiration intérieure : la Vierge lui donnait une claire connaissance que Dieu voulait se glorifier en l’œuvre commencée en la personne de Madame d’Orléans et Elle voulait qu’il l’assistât sans jamais l’abandonner ». Le Père Joseph fit ses objections mais la Vierge lui assura : « que cette œuvre venait de Son Fils et qu’Elle servirait la Gloire de Dieu » ; alors le Père Joseph donna sa volonté entière.

Un appui indispensable pour la fondation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire

Le 26 juillet 1611, Madame d’Orléans se retire au prieuré de Lencloître pour y commencer l’œuvre de la réforme impossible à réaliser à Fontevraud. De 1611 à 1617, le Père Joseph se montre assidu à introduire les moniales dans la pratique de l’oraison en leur donnant de multiples enseignements sur la vie spirituelle. Début 1616, il se rend à Rome pour demander l’avis du Pape Paul V pour un projet de croisade avec les princes chrétiens, pour l’établissement des missions dans le Poitou et pour ériger une nouvelle Congrégation : les Bénédictines de Notre Dame du Calvaire. Non sans difficultés, il obtient en novembre le bref pontifical pour la fondation à Poitiers du premier monastère.

Le 25 octobre 1617 Madame d’Orléans quitte Lencloître avec 24 moniales pour vivre de la Règle de Saint Benoît dans la pauvreté à l’école de Marie compatissant aux souffrances de son Fils.

En 1618, au moment de la mort de Madame Antoinette d’Orléans, le Père Joseph se met en route pour Madrid où il espère lancer la croisade. Provincial de Touraine, il continue de suivre la Congrégation et met tout son zèle à favoriser les fondations avec l’appui de la Reine Marie de Médicis, à Angers, puis à Paris.

Le père Joseph: homme politique et religieux

Le 29 avril 1624, Richelieu entre au Conseil du roi et fait du Père Joseph son principal conseiller. On le nomme l’Éminence Grise et, jusqu’à sa mort, il sera mêlé aux missions diplomatiques, travaillant à rétablir la paix entre les princes et les grands du royaume. Cette action politique ne l’empêche pas de développer l’œuvre d’évangélisation de son ordre. En 1625, il devient Préfet des missions étrangères. Il enverra des Capucins à Sidon puis à Constantinople, au Caire en 1631, en Abyssinie, au Canada en 1632 et en Afrique du Nord en 1634.

Il continue durant ce temps de suivre de près la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire et de donner ses enseignements aux 2 monastères de Paris, celui du Marais où il fait venir les plus douées des jeunes professes pour les former au gouvernement et à la vie spirituelle. On a répertorié plus de 500 exhortations manuscrites que les sœurs des monastères parisiens prenaient en note et transmettaient ensuite aux autres maisons.

Il décède le 18 décembre 1638, ayant demandé qu’on lui lise quelques passages de la Turciade, poème composé par lui pour la délivrance de Jérusalem alors qu’il regagnait la Jérusalem céleste.

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Une fondation monastique d’importance » quarante ans avant Fontevrault »

Les pieuses femmes qui donnaient l’exemple d’un pareil attachement à leur règle appartenaient aux premières familles de France et de l’Europe. On vit entrer à Marcigny (71110)- « site clunisien – , dès l’origine, une grande partie de la famille du fondateur. Aremberge de Vergy, sa mère, y vécut sous l’autorité de sa propre fille Hermengarde de Semur, qui fut, en 1061, la première prieure. La soeur d’Hermengarde, Alix, veuve du parricide Robert, y chercha la paix qu’elle n’avait pas trouvée auprès de son époux. Quand Geoffroy II de Semur, frère de l’abbé Hugues, se décida à laisser ses domaines à son fils Geoffroy III, et à entrer à Cluny avec Raynald un autre de ses fils, Alexie de Guignes, son épouse, se retira de son côté à Marcigny avec ses trois filles, Adélaïde, Cécile, Agnès. Geoffroy, nommé plus tard prieur, vit une partie de sa famille marcher sur les mêmes traces. Sa bonté et sa douceur le firent chérir des religieuses, qui l’ensevelirent avec larmes dans leur église, et le regardèrent comme leur second père et fondateur. Raynald, son fils, devint plus tard prieur à son tour, et eut à veiller sur des nièces que son frère Geoffroy III donna au monastère. Les ducs de Bourgogne, de Normandie, d’Aquitaine, les comtes d’Anjou, de Champagne, de Bigorre, de Chalon, de Mâcon, de Ponthieu, de Forez, de Beaujolais, d’Albon, les maisons de Montpensier, de Melun, de Brancion, d’Amanzé, de Dyo, de Salornay, de Damas, de Coligny, et d’autres plus célèbres, comptèrent des veuves et des filles dans cette communauté, qui, quarante ans avant Fontevrault, se trouva la plus noble et la plus illustre de la France

Histoire de l’ordre de Cluny : depuis la fondation de l’abbaye jusqu’à la mort de Pierre-le-Vénérable (909-1157). Tome 2 / par J.-Henri Pignot…

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56131230/texteBrut P. 38.

Jean de l’Habit.

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Eloges ( mérités) à propos de la livraison du dernier bulletin de l’APF(décembre 2020)

APF . Asssociation des Prieurés Fontevristes

Message du 25/12/20 10:58
De : « Michel Melot »
A : « François Chombart de Lauwe »

Objet : Dernier bulletin de l’APF ( décembre 2020)

J’ai reçu et lu le dernier numéro du Bulletin et  vous en remercie.

La   présentation est de plus en plus soignée et les articles toujours aussi
intéressants. Vous faites là un travail qui supplée à l’inertie du CCO  *
en  matière d’histoire  ! C’est une excellente idée de publier la thèse
de Joëlle Ernoul et l’article de Gaël Le Breton.

Je connaissais cet   étonnant document mais il est là placé dans son                                                                          intégralité et dans son  contexte.

———-

  • CCO : Centre culturel de l’Ouest

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un site étrange. http://ordredefontevraud.fr

La restauration de l’Ordre de Fontevraud

www.supreme-sacred-empire.org

˜”*°•.˜”*°• Décret Royale et Impèriale •°*”˜.•°*”˜
00000019
21 mai 2020

NOUS
SUPREMUS PONTIFEX MAXIMUS ABRAHAMIQUE
POPE ABRAHAMIQUE
supremus dux iuris maximus
supremux dux iuris nobilitatis maximus
supremus dux iuris regiis maximus

Sous notre prérogatives Selon le droit international,
et selon la tradition sous notre Fons Honorum de Jure( Source ): dans notre cas au pluriel:
( FONTES HONORUM de JURE ( Sources )):
Abrahamique d’origine / Le Roi Abraham le Roi de nombreux Royaumes et le Patriarchate sur tout Patriarcats de l’humanité/
Isaac / Jacob / Benjamin / Roi Saul / Roi David / Roi Salomon / toutes les tribus et Rois de l’ancien Royaume d’Israël /
Rois Mérovingiens, Rois Carolingiens. Rois Plantagenets, Royame de Septimanie, États pontificaux, États pontificaux de Avignon, Royaume de Jérusalem,
Empire Roman, Saint Empire Romain Allemand, etc… .
Souverain des Maisons dynastiques, Dynasties, Chef de Nom et Chef d’Armes de toute la royauté et noublesse des Rois et Royaumes
susmentionnés et tous les autres royaumes, maisons royales et maisons dynastiques, ainsi que les ordres non décrits ci-dessus,
mais avec des documents internationaux et des publications dans les médias publics. .
Les Royaumes d’Abraham, Souverain de toutes les Tribus d’Israël,
l’Ancien Royaume d’Israël, et tous les États formés par leurs descendants directs et indirects autant que ceux que leur foi
pratiquait car c’etait un forme de citoyenneté du Royaume d’Israël.
La souveraineté d’un Roi sur un citoyen de son nation ne s’arretë pas parce qu’il voyage dans d’autres parties du monde.
Nous Décrétons:

La restauration de l’Ordre de Fontevraud et de tous ses grands prieurés, avec droit à toute héraldique et droits exclusifs totaux sur le patrimoine immatériel.

NOUS
SUPREMUS PONTIFEX MAXIMUS ABRAHAMIQUE
POPE ABRAHAMIQUE
supremus dux iuris maximus
supremux dux iuris nobilitatis maximus
supremus dux iuris regiis maximus

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L’Abbé Vahés, Moine de Fontevrault, refuse d’être curé des Pins-en-Mauges

     L’Abbé  Cantiteau, curé  des Pins -en-Mauges (49110) , paroisse de Jacques  Cathelineau ayant refusé le serment  constitutionnel , les électeurs du district de Saint Florent-le-Vieil désignent  un religieux de Fontevrault (Vahés) qui refuse, puis un professeur  de Saumur , Guendron qui lui aussi refuse. Dans la pratique donc , et pour cette paroisse, c’est l’abbé Cantiteau qui en reste le pasteur.

   Grégoire et Cathelineau ou la déchirure– 1 février 1989.

https://books.google.fr/books?id=-dnenV4N2xcC&pg=PA49&lpg=PA49&dq=les+électeurs+du+district+de+Saint+Florent-le-Vieil+désignent%C2%A0+un+religieux+de+Fontevrault&source=bl&ots=tjFL4gnywU&sig=ACfU3U1UXcvoHtcDefBO13WWUcjl3t4s2Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjT05zNtZbtAhWP4IUKHRjjDokQ6AEwAHoECAEQAg#v=onepage&q=les%20électeurs%20du%20district%20de%20Saint%20Florent-le-Vieil%20désignent%C2%A0%20un%20religieux%20de%20Fontevrault&f=false

 

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Armoiries des ordres religieux hors l’ORF ( Ordre Royal de Fontevrault)

ORDRES RELIGIEUX par X. Barbier de Montault

Un texte téléchargé du site de la Bibliothèque Nationale de France

Extrait de l’Annuaire du Conseil Héraldique de France, 3ème année, 1890.
Texte de X. Barbier de Montault, prélat de la Maison de Sa Sainteté

Dans les ordres religieux, les dignitaires seuls prennent des armoiries et encore, parmi ceux qui sont restés mendiants, ne se servent-ils généralement que des armoiries de l’ordre; alors, sur le sceau où elles sont gravées, la dignité de celui qui les emploie se constate par le titre inscrit à la légende.

Autrement, l’écusson personnel ou de famille est toujours complété par celui de la religion à laquelle on appartient et à qui il est d’usage d’accorder la place la plus honorable, comme le chef, qui forme la partie supérieure de l’écu, ou le mi-parti, qui en occupe la droite. Dans le premier cas, on dit que l’écu est abaissé sous le chef de la religion.

La dignité est caractérisée par le plus ou moins de glands au chapeau, qui somme l’écu et qui est toujours noir; ainsi un gland de chaque côté pour les dignités ordinaires, deux rangs de houppes pour les supérieurs locaux et ceux qui leur sont assimilés, comme provinciaux, définiteurs, etc.; trois rangs de houppes pour les généraux.

L’ordre lui-même, pour les chanoines réguliers et les moines, ajoute au chapeau noir à trois rangs de houppes, la mitre à l’angle dextre et la crosse à l’angle senestre.

Parfois l’écu admet une couronne, un cimier, un support et même une devise.

Je vais essayer de donner la nomenclature exacte des armoiries des différents ordres religieux, d’après les divers monuments que j’ai eus sous les yeux, surtout à Rome et en Italie. Mais je dois prévenir d’avance que l’on semble ne tenir compte que des pièces de l’écu, sans prendre garde souvent aux couleurs qui doivent les distinguer, en sorte que, vu la multiplicité des variantes, il est souvent impossible de les blasonner correctement.

ANTONINS

Une aigle, éployée de sable, essorante, diadémée et couronnée d’or, chargée d’un écusson d’or attaché à un collier de gueules, au T d’azur. Le tau est l’attribut iconographique de Saint-Antoine abbé, et il est resté chez les Antonins le signe distinctif de leurs abbés, qui n’ont pas d’autre crosse.

AUGUSTINS

D’or, à un coeur enflammé de gueules, posé sur un livre, chargé obliquement d’une plume et d’une ceinture de sable. La plume et le livre font allusion au docteur, la ceinture à celle qu’il reçut des mains de la Sainte-Vierge et qu’il a imposée à ceux qui suivent sa règle, et le coeur, qui est son attribut ordinaire, rappelle un passage du livre des confessions.

BARNABITES

De gueules, à une croix haute, plantée sur une montagne à trois côteaux et accostée des lettres P A, le tout d’or. Les deux initiales, qui signifient Paulus apostolus, indiquent que l’ordre a l’apôtre Saint-Paul pour patron.

BASILIENS

Une colonne enflammée, par allusion à celle que l’on vit au-dessus de la tête de Saint-Basile.

BÉNÉDICTINS

D’azur, à une croix patriarcale d’or, posée sur une montagne de même et adossée à la devise PAX en fasce.

BÉNÉDICTINS DE LA CONGRÉGATION DE SAINT-MAUR

Le mot PAX dans une couronne d’épines, accompagné en pointe des trois clous de la Passion.

BÉNÉDICTINS DE LA CONGRÉGATION DE SAINT-VANNES

Le mot PAX, accompagné en chef de trois larmes (clous de la Passion ?) et en pointe d’un coeur, le tout dans une couronne d’épines.

CALVAIRIENNES

D’azur, à une Vierge, debout, ayant les mains jointes, d’or, appuyée contre une croix du Calvaire d’argent, le tout sur une terrasse de même.

CAMALDULES

D’azur, à deux colombes d’argent buvant dans un calice d’or, posé en pal et surmonté d’une comète de même. Saint-Romuald, leur fondateur, avait eu une vision qui lui avait montré ses religieux sous la forme de deux colombes buvant dans un calice.

CAPUCINS

comme les Franciscains.

CARMES

De sable, chapé d’argent, la pointe de sable terminée en croix pattée en chef, accompagnée de trois étoiles à huit rais posées deux en chef et une en pointe, de l’un en l’autre. Cimier: une couronne ducale de laquelle sort un dextrochère brandissant un glaive enflammé. Devise: Zelo zelatus sum pro Domino Deo exercituum (III Reg., XIX, 10). Tenant: la Sainte Vierge, ayant au bras l’Enfant Jésus qui donne un scapulaire.

CÉLESTINS

D’azur, à une croix de sable, enlacée d’un S d’argent et accostée de deux fleurs-de-lys d’or. La lettre S signifie la ville de Sulmone, où l’ordre prit naissance.

CHANOINES DU SAINT-SAUVEUR DE LATRAN

D’azur, au buste du Sauveur, la tête entourée d’un nimbe crucifere. Support: une aigle essorante vue de face.

CHARTREUX

D’argent, au monde d’azur cintré et croisé d’or. Devise: Stat crux dum volvitur orbis.

CISTERCIENS

D’argent, à trois bandes de gueules, à la bordure semée de France. Tenant: la Sainte-Vierge, étendant son manteau autour de l’écu.

CONVENTUELS

comme les Franciscains.

DOMINICAINS

D’argent, à la chape de sable, l’argent chargé d’un chien de même, tenant dans la gueule une torche enflammée, la patte senestre sur un globe d’azur et couché sur un livre de gueules, accompagné d’une palme de sinople et d’un lys au naturel passés en sautoir dans une couronne d’or, et une étoile d’or en chef.

EUDISTES

Un coeur contenant les images nimbées de Jésus et Marie; autour, deux branches de lis et de roses encadrant les mots VIVE JESUS ET MARIE.

FRANCISCAINS

De gueules (alias d’azur ou d’argent), à une croix haute d’or (alias de gueules ou de sable), embrassée à dextre d’un bras vêtu de la grande manche de la couleur de l’ordre par dessous, qui est le bras de Saint-François; à senestre, d’un bras nu au naturel, qui est de Jésus-Christ, les deux bras passés en sautoir de carnation et stigmatisés de gueules.

GÉNOVÉFAINS

D’or, à un coeur enflammé de gueules, percé de deux flèches de sable, ferrées d’argent, passées en sautoir.

HOSPITALIERS DE SAINT-JEAN DE DIEU

Une grenade entr’ouverte, surmontée d’une croix. Cette grenade rappelle que le fondateur cherchant sa voie, Dieu lui dit: Grenade sera ta croix. En effet, ce fut dans la ville de Grenade qu’il parvint à fonder son ordre après bien des épreuves.

JÉSUITES

D’azur, alias de gueules, à un nom de Jésus, IHS, la lettre centrale surmontée d’une croix haute et accompagnée en pointe des trois clous de la Passion, dans une auréole ovale, le tout d’or.

LAZARISTES

D’argent, à l’image de Notre-Seigneur Jésus-Christ de carnation, les bras tendus en bas, vêtu d’or et d’azur, la tête nue.

MERCÉDAIRES

Palé d’or et de gueules, au chef du second, chargé d’une croix pattée et alézée d’argent. Le palé forme les armes d’Aragon, où l’ordre prit naissance.

MINIMES

D’or, au mot CHARITAS, coupé en trois syllabes, dans une auréole rayonnante. Cette devise fut apportée du ciel par un ange à Saint-François de Paule.

MINISTRE DES INFIRMES

D’argent, à une croix haute et rayonnante de gueules, couronne ducale.

MISSIONNAIRES DU PRÉCIEUX SANG

Parti: au premier, au nom de Jésus, semblable à celui des Jésuites; au second, au nom de Marie, surmonté d’une couronne d’étoiles.

OLIVÉTAINS

D’azur, à une montagne à trois côteaux d’argent, à deux branches d’olivier de sinople, partant du milieu, et à la croix haute de gueules surmontant le tout.

ORATORIENS

D’azur, à ces deux mots écrits en lettres d’or: JESUS MARIA, l’un sur l’autre, et enfermés dans une couronne d’épines de sable.

PASSIONNISTES

De sable, à un coeur chargé de ces mots l’un sur l’autre: IESU XPI PASSIO, accompagnés en pointe des trois clous de la Passion et sommés d’une croix haute, le tout d’argent.

PRÉMONTRÉS

Deux crosses d’or passées en sautoir sur un semé de France, par concession de Saint-Louis.

SCOLOPIES

Dans une auréole le nom de Marie, surmonté d’une croix, dans la hampe de laquelle est enfilée une couronne et accompagnée en pointe du monogramme grec qui signifie mère de Dieu.

SERVITES DE MARIE

D’azur, à la lettre M dans laquelle s’enlace la lettre S, surmontées d’une couronne à fleurs de lys au naturel, le tout d’argent; alias, la hampe de M prolongée en un lis fleuri.

SULPICIENS

Les lettres M et A superposées (pour former Maria), les deux jambages de M pointés (pour faire les initiales de Jésus et Joseph).

THÉATINS

D’or, à une croix haute de sable, plantée sur une montagne à trois côteaux d’argent, couronne de marquis. Ces armes sont motivées par cette coïncidence que leur congrégation prit naissance le jour de l’Exaltation de la Croix.

TRINITAIRES

D’argent, à une croix pleine alézée d’azur et de gueules.

URSULINES

D’azur, à une tige de lys de jardin, fleurie de trois fleurs, le tout au naturel et mouvantes d’un buisson d’épines d’or. Devise: Sicut lilium inter spinas (Cant. cant., II, 2).

VISITANDINES

D’or, au coeur de gueules, percé de deux flèches d’or empennées d’argent, passées en sautoir au travers du coeur, chargé d’un nom de Jésus et de Marie d’or enfermé d’une couronne d’épines de sinople, les épines ensanglantées de gueules, une croix de sable fichée dans l’oreille du coeur.

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L’ordre de Fontevraud . un inconnu dans la maison.

    Il n’y avait peut -être pas matière  dans  cette page consacrée  une implantation  cistercienne  à faire mention de l’ordre de Fontevrault, quoique à voir  la généralité des sujets  abordés, on peut avoir des doutes…  Mais  quoiqu’il en soit la lacune des études consacrées aux institutions fontevristes  dans les analyses monastiques ne fait  que nous confirmer l’intérêt  qu’il y a  à adhérer et à soutenir l’Association des Prieurés Fontevristes (APF)  qui publie deux  bulletins assez  copieux par an.

APF

fontevristes@gmail.com

Prieuré de Longefont
36800 OULCHES

http://www.histoirepassion.eu/?+-Ordre-de-Citeaux-+

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1577. Naissance du Père Joseph conseiller spirituel d’Antoinette d’Orléans , Fontevriste conte son gré.

1577 : Naissance du Père Joseph
François Leclerc du Tremblay, plus connu sous son nom en religion père Joseph, né le 4 novembre 1577 à Paris et mort le 17 décembre 1638 à Rueil,
Capucin français, conseiller de la Reine Marie de Médicis, il se lia avec Richelieu dès 1616 et devint son collaborateur intime, ce qui lui valut le surnom d’Eminence Grise.
Sans jamais occuper de fonctions officielles, il exerçait une influence profonde sur la politique de son temps.
Il venait d’être nommé cardinal lorsqu’il mourut : Richelieu lui même vint le soigner dans ses derniers jours
NDLRB . ON connait l’importance du Pére Joseph  dans la  fondation du nouvel Ordre monastique  des Filles du Clavaire (Antoinette d’Orléans), Feuillantine   et un temps Grande  vicaire- contre son gré – de l’Ordre monastique de Fontevraud.

 

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