3- HISTOIRE DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD, ses bienfaiteurs

Bienheureux Robert d’Arbrissel,

Fondateur de l’Ordre de Fontevraud

 Né  vers  1047. Rappelé à Dieu le 25 février 1116

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     Les « pages » composant ce Dictionnaire de  l’Ordre monastique  de Fontevraud  doivent être  conçues  comme un  témoignage de reconnaissance  envers  le P. Frère Jean LARDIER, bibliothécaire et archiviste de l’Ordre de Fontevraud, né en 1601.

                                                                      ——-

           TABLE DES NOTICES CONTENUES DANS CETTE PAGE

I. Le  bienheureux Robert d’Arbrissel .

II. Les protecteurs  célestes de l’Ordre  de Fontevraud

III. Les Plantagenêts

         A)  Famille des Plantagenêts

         B)  Henri II

 C)  Aliénor d’Aquitaine 

IV. Les Bienfaiteurs de l’Ordre de Fontevraud

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I. Le bienheureux* Robert d’Arbrissel

Robert d’Arbrissel né à Arbrissel, (dit autrement « arbresec »), vers 1045-1047, fils de Damalioch, recteur ( c’est-à-dire prêtre) d’Arbrissel (35130) , et de Orguen.

Ce breton (environs de Rennes), après des études médiocres, succède à son père. Il aurait probablement vécu en concubinage avec une femme (chose fort courante à l’époque pour un prêtre). En 1076, il favorise l’élection au trône épiscopal de Rennes d’un guerrier, Sylvestre de La Guerche (déposé en deux ans plus tard). Compromis dans l’élection irrégulière, Robert fuit à Paris pour étudier la théologie et  sera reçu docteur en théologie.

Cette période est marquée par la diffusion de la réforme dite « grégorienne » (Pape Grégoire VII) qui vise à un retour aux sources de la religion et plus particulièrement qui combat le mariage des prêtres et le trafic des charges de l’église (nicolaïsme & simonie). Robert semble y avoir été sensible.

En 1089, Sylvestre de La Guerche, chancelier du duc de Bretagne (Conan II), est rétabli sur son siège d’évêque de Rennes et gagné à la cause réformatrice grégorienne. Il nomme Robert archiprêtre et en fait son vicaire général. L’archiprêtre lance alors dans le diocèse des réformes, luttant contre simonie et nicolaïsme (clérogamie) en dépit de fortes oppositions rencontrées. Après avoir travaillé pendant quatre ans à l’extirpation  de ces désordres, il s’employa à pacifier les différents, à retirer les biens ecclésiastiques d’entre les mains des laïcs qui s’en étaient emparés, à rompre les mariages incestueux et à reformer le clergé.

La mort de son protecteur, en 1093, le laisse en butte à la vindicte des clercs. Il doit quitter Rennes et part pour Angers, où il va enseigner la théologie  comme écolâtre (directeur de l’école attachée à la cathédrale).

Au cours de ce séjour, il se lie à Angers avec Marbode, futur évêque de Rennes et Geoffroi, abbé de Vendôme, qui remarquent ses qualités  intellectuelles et religieuses.

Peu avant la fin  du siècle, vers 1095, il fait définitivement siens les principes de pauvreté et de pureté prônés par Grégoire VII et se retire comme ermite dans la forêt de Craon, en Anjou  mais pas trop éloigné d’Arbrissel. Il s’y vit bientôt  entouré d’une foule d’anachorètes attirés par la renommée de ses vertus et de la sainte austérité de sa vie. Sa réputation  de sainteté se répand et de nombreux clercs et laïcs le rejoignent, ce qui conduit à créer des logements qui deviennent  l’Abbaye de la Roë, octroyée le 11 février 1096 par Renaud, dit l’Allobroge ou le Bourguignon, seigneur de Craon. Il les partagea en trois colonies, se chargea d’en gouverner une et confia les autres à Vital de Mortain  et à Raoul de la Futaye.

Le 21 mars 1096, le concile de Tours le nomme prieur de l’abbaye de la Roë.

La même année, le pape Urbain II  de passage à Angers, le nomme « missionnaire apostolique » avec la permission de prêcher « per universum mundum ». Robert, « pauper Christi » (pauvre du Christ), renonce donc à la vie paisible de prieur pour parcourir les villes et les campagnes (« semeur du verbe divin »). Son exemple est suivi par d’autres prédicateurs. Ces disciples se nomment eux-mêmes « pauvres de Jésus-Christ ». Clercs et laïcs, hommes et femmes, ils dorment en pleine forêt et attirent de facto l’attention des autorités religieuses. Le bienheureux Raoul (ou Radulphe) de la Futaie (ou de la Fustaie ou de la Futaye), bénédictin et prêtre à Saint-Jouin-de-Marnes, embrasse la vie érémitique dans la forêt de Craon avec Robert d’Arbrissel, le « prince du désert ».Vital de Mortain rejoint Robert et Raoul. Bernard de Ponthieu, qui vient les trouver, et Vital de Mortain iront fonder, l’un le monastère de Tiron au diocèse de Chartres, l’autre, celui de Savigny au diocèse d’Avranches. Raoul (†1129) aidera Robert d’Arbrissel à fonder Fontevraud; et comme Robert, il fondera « en 1112 ou 1115, selon dom Morice, dans la forêt du Nid-de-Merle au diocèse et à trois lieues vers le Nord-Nord-Est de Rennes » la double abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt dont l’abbesse avait le gouvernement tant des religieux que des religieuses.

Il prêche la parole de Dieu, et partout entraînant après lui  une foule admirative d’hommes et de femmes de tout âge et toute condition: nobles, brigands, prostituées, miséreux, soldats, lépreux … Bien évidemment, et très rapidement, cette « cohabitation » est toute en contradiction avec les us et les coutumes du moment, et le scandale survient. Deux lettres contemporaines au moins en témoignent :

  • l’une de Geoffroy, Abbé de Vendôme, bien que lié avec Robert, l’accuse  d’indiscrétion dans sa trop grande familiarité avec les femmes qu’il gouvernait. Voici un passage de cette  lettre : « Foeminarum quasdam, ut dicilitr, mmis familiariter tecum habitare permittis, et curn ipsis etiam, et inler ipsas noclu  fréquenter cubare permittis ».
  • L’autre de l’évêque de Rennes, Marbode, qui adresse à Robert, vers 1100, une longue et sévère lettre de reproches. Elle remet en cause la justesse des pratiques évangéliques et celle de la nova religio que Robert a instituée dans sa communauté itinérante. Il lui reproche ses excès, notamment de vivre au milieu des femmes (pratique du synéïsaktisme, consitant à éprouver  sa foi en  dormant entre deux femmes), de porter un costume ridicule (vêtu de haillons), de stigmatiser les vices du peuple et plus encore ceux des grands et du clergé.

L’évêque Marbode et un concile ( avec les évêques Pierre II de Poitiers et Girard II d’Angoulême) réuni à Poitiers, en novembre 1100, imposent à Robert de se fixer quelque part et de « régler » la vie communautaire de ces hommes et femmes réunis autour de lui. Ainsi, avec l’appui de l’évêque Pierre II de Poitiers il va  fonder une abbaye dans le vallon de Fontevraud, diocèse de Poitiers, mais à l’intersection toutefois de trois provinces,et donc trois diocèses : Anjou, Poitou et Touraine.

Le site est propice car à l’emplacement d’une source nommée la fontaine d’Evrault (fons Ebraldi), bandit de légende, la forêt est généreuse (forêt de Bore) et le sous-sol un véritable gruyère de tuffeau . Il s’y installe vers Pâques 1101.

Il confie à deux femmes, les plus fidèles de ses disciples, Hersende de Champagne, parente du comte d’Anjou et veuve du seigneur de Montsoreau (village à une lieue au nord, en bord de Loire), comme prieure, secondée par Pétronille de Chemillé (plus tard la première abbesse de Fontevraud), le soin de veiller à la construction et à l’organisation du monastère, pendant qu’il repart en errance prêcher.

Cet ensemble monastique est constitué :

  • d’une abbaye-mère, le Grand Moustier où se retrouvent les nobles vierges ou  veuves, « de grande vertu » ; elles constitueront les moniales de chœur ;
  • du prieuré Saine Marie Madeleine, pour les anciennes prostituées et les femmes de « moindre vertu » ; sœurs converses ;
  • du prieuré Saint Jean de l’Habit, pour les hommes (soumis à la règle de Saint Augustin)
  • et du prieuré Saint Lazare, regroupant les moniales qui soigneront les lépreux.

Robert dédie son ordre à la Vierge Marie. En choisissant  comme devise pour son sceau la parole du Christ sur la croix à Jean: « Fils, voilà ta mère », il remet, de facto, toute l’autorité aux mains d’une femme, l’abbesse, à laquelle même les moines devront obéissance et respect filial ; et ce à une époque où la tradition populaire régionale annonçait qu’à la naissance « garçon de paille vaut fille d’or ! » C’est la grande originalité de Fontevraud.

Il jette ainsi les bases définitives de cette nouvelle communauté, placée sous la règle de Saint-Benoît mais avec une adaptation, mettant l’accent sur l’abstinence et le silence perpétuels. L’ordre monastique est placé sous le vocable de Notre-Dame du Calvaire. Robert peut alors reprendre sa vie errante, prêcher et fonder des monastères : Les Loges, Chantenois, Lencloître, La Puïe, La Lande, Tuçon en Poitou , Orsan, dans le Berry ; La Madeleine d’Orléans sur la Loire , Boubon , le prieuré de la Gasconnière, le couvent de Cadouin et celui de Haute-Bruyère près de Chartres.

L’ordre de Fontevrault, fondée par ses soins, devint en peu de temps considérable et célèbre (plus de cent prieurés).

En 1104, Robert d’Arbrissel, qui refuse d’être appelé « abbé » ou « seigneur » mais se considère comme le « magister », assiste au concile de Beaugency puis à celui de Paris où il persuade Bertrade de Montfort de se séparer du roi Philippe Ier (dont elle est l’épouse illégitime) et de renoncer au monde. Bertrade quitte la cour et se rend à Fontevraud où elle prendra le voile (elle s’éteindra vers 1117 après avoir fondé le prieuré de Haute-Bruyère). La même année meurt Renaud ou Régnault, ancien chanoine à Soissons et disciple de Robert.

L’Evêque de Poitiers  fut si satisfait de sa doctrine et des lois qu’il avait données à ses disciples, qu’il sollicita auprès du Saint-Siège les bulles  de confirmation, et, en les délivrant, le pape Pascal II déclara qu’il prenait cet ordre sous sa protection spéciale (privilège d’immédiateté). Il approuva la fondation le 25 avril 1106 puis la confirma le 5 avril des années 1112 et 1117. En 1106, la venue à l’abbaye de la duchesse de Bretagne, Ermengarde d’Anjou, apporte une renommée encore plus grande et l’appui de son frère Foulque V, duc d’Anjou.  La reine Bertrade prendra également le voile à Fontevraud.

Cependant, Robert persiste dans sa « mortification » ; et vers 1106-1107, Geoffroy, abbé de la Trinité Vendôme, lui écrit:

« Nous avons appris en effet que tu te comportes à l’égard du sexe féminin que tu as entrepris de diriger de deux manières tout à fait opposées l’une à l’autre, au point que tu excèdes totalement la règle de la mesure dans les deux cas. À certaines des femmes tu permets, dit-on, d’habiter trop familièrement avec toi, tu leur parles très souvent en privé et tu ne rougis même pas de coucher fréquemment la nuit avec elles et au milieu d’elles. Tu penses ainsi, affirmes-tu, porter dignement la croix du Seigneur sauveur, quand tu t’efforces d’éteindre l’ardeur de la chair allumée à tort. Si tu agis ainsi, ou si tu l’as parfois fait, tu as inventé un genre de martyre nouveau et sans précédent, mais sans fruit. Certes on ne peut attendre aucune sorte d’utilité ou de fruit de ce qui a été d’évidence entrepris contre la raison. »

Toujours en errance de prédicateur, en 1115, il place l’ensemble monastique sous l’autorité de Pétronille de Chemillé.

Le 18 février 1116, il tombe gravement malade en Berri, au cours d’un déplacement. Il meurt le 25 février dans le prieuré fontevriste d’Orsan (Cher). Une lutte âpre s’engage alors autour de sa dépouille (culte des reliques). Finalement, son corps regagne Fontevraud le 7 mars 1116. Il est enterré à droite du maître autel de l’abbatiale, contrairement à ses vœux (il souhaitait être enterré dans « la boue du cimetière »).

Le pape Callixtre II consacre en personne l’église et l’abbaye en 1119. La renommée de l’abbaye de Fontevraud gagne l’Espagne et l’Angleterre où des prieurés sont fondés.

La fondation de Fontevraud est contemporaine de la restauration de l’observance bénédictine par un saint moine, Robert, vers 1098, puis par saint Bernard (1113) à Cîteaux, diocèse de Châlons-sur-Marne. C’est de début de l’ère cistercienne, dont finalement, Robert, avait été, peu ou prou, le précurseur.

Epitaphe :

En 1655, Louise de Bourbon, abbesse de Fontevraud, fît placer les restes de Robert dans un superbe tombeau de marbre,  sur lequel on lisait l’épitaphe qu’Hildebert, Evêque du Mans, avait faite en son honneur, et dont voici quelques vers :

« Attrivit lorica laïus, silis arida fauces, Dura famés stomacbum, lumina cura vigil. Induisit raro requiem sibi, rarius eseam. Gultura pascebat graraiue, corda Deo. Legibus est subjecta carq dominas rationis. Et sapor unus ei, sed sapor ille Deus ». »

Robert d’Arbrissel n’a jamais connu de culte manifeste. Pourtant certaines abbesses entameront une demande de canonisation qui fut toujours refusé.  Sa personnalité empreinte de contradictions dans lesquelles il se débattra toute sa vie ne facilitera en rien la constitution de cette demande :

  • dualité entre sa vie d’errance et son souhait de stabilité religieuse,
  • sa condition d’homme et sa dévotion à la vierge Marie et à la femme , promoteur de son émancipation ;
  •  sa pauvreté réelle et son attirance pour la richesse (puissance de l’ordre) et la noblesse.

De même, le choix fait par la première abbesse de l’inhumer dans le choeur de l’abbatiale ne permettra pas aux foules de venir de se recueillir et empêchera ainsi toute constitution de miracle.

Citations

  • Cependant, voyant augmenter la foule de ceux qui le suivaient, il décida, pour éviter tout acte inconsidéré, et puisqu’il importait que les femmes habitassent avec les hommes, de rechercher un lieu où ils pussent vivre sans scandale et de trouver un désert, s’il en rencontrait. Or, il y avait un lieu, inculte et aride, planté de buissons épineux, appelé Fontevraud depuis les temps anciens…                                            (Baudri de Bourgueil 1046-1130, évêque de Dol, Vie du bienheureux Robert d’Arbrissel)                                                                                                                       
  • A ce grand saint qui se plut à coucher                                                                                                                                                   Entre les bras de deux nonnes fessues,                                                                                                                                           A caresser quatre cuisses dodues,                                                                                                                                              Quatre tétons, et le tout sans pécher.                                                                                                                                         (Voltaire 1694-1778, 4e chant de la Pucelle)
Sources 
*     Les sept vies de Robert d’Arbrissel                           Jacques DALARUN

*   Robert d’Arbrissel et la vie religieuse dans l’ouest de la France  Jacques DALAUN

*     Robert d’Arbrissel, fondateur de Fontevraud                 Jacques DALARUN

*   L’impossible sainteté, ou la vie retrouvée de Robert d’Arbrissel  Jacques DALARUN

*    Petite vie de Robert d’Arbrissel                    Jacqueline MARTIN- BAGNAUDEZ

*    L’ étonnant fondateur de Fontevraud                   Jean-Marc BIENVENU

* Vie du bienheureux Robert d’Arbrissel                                       Maître André DESMOTS

                                                                                                              Evrault

** ou « Saint » selon  http://nominis.cef.fr/contenus/saint/699/Saint-Robert-d-Arbrissel.html

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2012/10/22/b-baudri-de-bourgueil-1046-1130-auteur-dune-vie-de-robert-darrbrissel/

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    La naissance de l’amour  courtois  a-t-il quelque rapport avec l’oeuvre                              de Robert d’Arbrissel ?

D’après Reto R. Bezzola*, c’est le succès de Fontevraud auprès de la noblesse féminine poitevine (et de ses femmes en particulier) qui poussa Guillaume IX, alors poète paillard, cynique et irrespectueux et des femmes et de la religion, à changer sa façon d’écrire pour composer des poèmes d’amour.

p. 296 : « pour rivaliser avec l’attraction qu’exerçaient sur les âmes l’amour mystique et la soumission à la « domina », que propageait Fontevraud, il eut le désir d’opposer au mysticisme ascétique de l’époque un mysticisme mondain, une élévation spirituelle de l’amour du chevalier. »

*Biblio
Reto R. BEZZOLA. Les origines et la formation de la littérature courtoise en Occident (500-1200). Première partie : La tradition impériale de la fin de l’antiquité au XIe siècle. Paris, Champion, 1944. (Bibliothèque de l’École des Hautes- Études, sciences historiques et philologiques, fasc. 286.)

Cette hypothèse de Bezzola a été critiquée (comme a été critiquée l’hypothèse arabe). Mais en fait, l’erreur n’est -elle pas de croire à une seule source de l’amour courtois, alors qu’il peut très bien y en avoir plusieurs.

Guillaume, piqué au vif par le succès de Robert d’Arbrissel et des clercs qu’il déteste, aurait décidé lui aussi de chanter l’amour pour la domna, en s’inspirant, non pas des poésies latines de clercs, mais de la poésie arabo-andalouse.

http://www.arbre-celtique.com/forum/viewtopic.php?p=60279&sid=d2fe676a0f71eebd37779ed53f3acadc

Fric-frac monastique  à l’abbaye de la Trinité de Vendôme  organisé , mais en vain,  par l’Abbessse Jeanne de Bourbon dans le  but de faciliter la canonisation de Robert  d’Arbrissel.

Promue abbesse en 1637, confrontée à une rébellion des moines fontevristes, Jeanne-Baptiste de Bourbon tenta, dès son entrée en fonctions (1637-1670) d’obtenir la canonisation de Robert d’Arbrissel vers 1645. Fille légitimée d’Henri IV, demi-sœur de Louis XIII, elle pouvait compter sur de puissants appuis. Exalter la figure du fondateur, c’était une habile manière de rappeler qu’il avait lui-même conçu, à Fontevraud, la soumission des hommes à l’abbesse.

C’était aussi prendre le risque de mettre en lumière les aspects les plus sulfureux de l’ermite médiéval. Deux lettres en particulier témoignaient de son comportement suspect avec les femmes : l’une due à Marbode, évêque de Rennes, l’autre à Geoffroy* , Abbé de l’Abbaye  de la Trinité de Vendôme.

*Le manuscrit du XIIe siècle, recueil d’œuvres de Geoffroy, est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque municipale de Vendôme sous la cote 193. Curieusement, le premier feuillet de la lettre à Robert y fait défaut…

http://lettrevolee.irht.cnrs.fr/vol.htm

Et voici un extrait de ce qu’écrivait  l’Abbé Geoffroy.

j’ai appris qu’il court sur votre compte des bruits sinistres d’après lesquels vous auriez fait et vous  feriez encore des choses telles que, si elles sont vraies, il faut les réformer en toute hâte, sans chercher aucune excuse pour vous défendre ; j’en conjure votre candeur par les entrailles de ma charité fraternelle ! J’ai entendu dire en effet que dans votre active sollicitude pour le sexe féminin, que vous avez entrepris de gouverner, vous suivez deux modes de conduite très opposés l’un à l’autre, mais qui excèdent également les bornes de la discrétion.

      Il est, dit-on, certaines femmes auxquelles vous permettez d’habiter familièrement avec vous ; on ajoute même que vous ne rougissez pas de coucher souvent pendant la nuit avec elles et au milieu d’elles, et par là vous croyez, ainsi que vous l’affirmez vous-même, porter dignement la croix du Sauveur, en vous efforçant d’éteindre les ardeurs de la chair si imprudemment allumées.

    Si vous agissez, si vous avez jamais agi ainsi, vous avez imaginé un nouveau genre de martyre inconnu jusqu’ici, mais infructueux ; car on ne peut tirer aucun fruit,  aucune utilité de ce qui est contraire à la raison.

La lettre volée. Le manuscrit 193 de la bibliothèque de Vendôme – © CNRS-IRHT 2002http://lettrevolee.irht.cnrs.fr/pdf/petigny.pdf

Qu’à cela ne tienne ! Jeanne-Baptiste envoie deux religieux à l’abbaye de la Trinité, avec mission de détruire les feuillets du manuscrit qui conservent l’embarrassante missive de Geoffroy. Les émissaires arrivent à s’introduire dans la bibliothèque, mais, par incompétence ou par précipitation, ils ne soustraient au manuscrit que le premier feuillet portant la lettre adressée à Robert. Jeanne-Baptiste, par ailleurs, semblait ignorer que d’autres manuscrits, en particulier celui du Mans, contenaient copie de la même pièce et qu’elle avait été éditée par Sirmond en 1610.http://lettrevolee.irht.cnrs.fr/vol.htm

L’anecdote est contée avec brio par Jules de Pétigny dans un bel article publié en 1854 dans la Bibliothèque de l’École des chartes, article auquel nous  vous renvoyons… un régal !http://letrevolee.irht.cnrs.fr/pdf/petigny.pdf

                  Hommages  contemporains rendus à Robert d’Arbrissel

Dans le domaine associatif                                                                                                                                                                            Association Robert d’Arbrissel (Abbaye de la Roé).                                                                                             http://lamoucheducoche.over-blog.fr/

Dans le domaine religieux                                                                                                                                                                              Doyenné des Marches de Bretagne Bienheureux R. d’A. (Ille -et-Vilaine)

Dans le domaine  touristique                                                                                                                                                                            Circuit Robert d’Arbrissel  (autour des villages d’Arbrissel  -35130- et de Moussé) http://www.cc-rocheauxfees.fr/upload/gedit/1/3_arbrissel(1).pdf

 Dans le domaine de la signalétique urbaine                                                                                                                                                   Angers (49). bd Robert d’Arbrissel. Chemillé (49). rue Robert d’Arbrissel.Fontevraud (49). rue Robert d’Arbrissel.Lencloître (86). Pl. Robert d’Arbrissel.

« La Barre », dans le village de Villeneuve, Martigné-Briand (49). Pl. Robert d’Arbrissel..

http://lecanaletlebief.canalblog.com/archives/2010/03/22/17320222.html l

Abbaye de La Roé (53). rue Robert d’Arbrissel. Rennes (35). rue Robert d’Arbrissel..

Dans le nom  des établissements scolaires                                                                                                                                                        Lycée Robert d’Arbrissel. Chemillé (49120)

Dans le nom des résidences immobilières

                                                                            Résidence Robert d’Arbrissel  à Lencloître(86)

II. Les protecteurs  célestes de  l’Ordre  de Fontevraud

Les fondements de la  spiritualité fontevriste , telle que Robert d’Arbrissel la  structura, proviennent  des  trois versets suivants de l’Evangile selon Saint Jean, Chapitre XIX, évangile lu lors de l’office de la Passion du Vendredi Saint :

La crucifixion de Massacio (1421-1428)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Masaccio_029.jpg

  » 25 – Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléoopas, et Marie de Magdala.

26 – Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.

27 – Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui ».

Ce  double  patronage  se retrouve  dans  chaque prieuré  fontevriste où le monastère des femmes est placé à chaque  fois  sous la protection de la Vierge et  celui des hommes  toujours  nommé « Saint-Jean-de-l’Habit » par référence à Jean l’Evangéliste.

A la Vierge et à saint Jean  l’Evangéliste, il convient  d’ajouter  sainte Marie-Madeleine, le premier être humain à qui le Christ ressuscité apparut, Marie-Madeleine qui patronnait  un des cinq prieuré, celui des  « filles repenties » en l’Abbaye royale de Fontevraud.

III. Les Plantagenêts                                                                                                                                                                                                 « Henri II Plantagenêt, successeur de Foulque V d’Anjou et roi d’Angleterre, en fit une abbaye royale et la nécropole de sa dynastie. C’est pourquoi lui-même et son fils Richard Cœur de Lion y ont toujours leurs gisants, de même qu’Isabelle d’Angoulême, femme de Jean sans Terre, et Aliénor d’Aquitaine qui y finit ses jours ».        http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Fontevraud

         A )Famille des Plantagenêts

Quelques  rues,  voies  et places.

Belin-Beliet (33) . Avenue Plantagenêt

Belin-Beliet (33) . Allée Plantagenêt

Chinon (37) . Place Plantagenêt

Chinon (37) . Impasse Plantagenêt

Saint- Brévin-les-Pins  (44) . Avenue Plantagenêt

Angers (49).  Rue Plantagenêt

Beaufort -en -vallée  (49). Avenue Plantagenêt

Fontevraud l’Abbaye (49). Impasse Plantagenêts

Fontevraud l’Abbaye (49). Place des Plantagenêts        http://www.fontevraud-abbaye.fr/la_mairie.htm

La Menitré (49). Rue des Plantagenêts

Saint-Jean-de-Linières (49). Rue et Place des Plantagenêts

Saumur (49). Rue des Plantagenêts

Bourg-le-Roi (72). Rue des Plantagenêts

Rouen  (78). Rue Plantagenêt

Limoges (87). Allée des Plantagenêts

—–

Montréal (Canada) . Avenue Plantagenêt

NB. Il existe aussi de nombreuses voiries dédiées aux Plantagenets en langue anglaise. Faites l’interrogation en ce sens sur  vos moteurs de recherches.

Le vieux quartier  du Mans a été nommé en 2003  » cité Plantagenêt »                                               http://www.lemans.fr/page.do?t=2&uuid=85C386A4-7F000001-71AFCE84-E5CF5967

La voie des Plantagenêts (245 km) .                                                                                                                                                                      Aller à Saint Jacques de Compostelle en passant par les chemins de Saint-Michel et de Saint Martin en Anjou.                                                                                                                               http://f4awz.free.fr/site01/index.php?option=com_content&view=category&id=90&Itemid=241

Hôtels et Restaurants                                                                                                                                                                                      Chinon(37)                                                                                                                                                                                                                           Angers (49)                                                                                                                                                                                                            Fontevraud l’Abbaye (49).                                                                                                                                                                                                                       —–                                                                                                                                                                                                                           Plantagenêt  house restaurant :  Tenby, Pays de Galles, Royaume-Uni.

Commerces                                                                                                                                                                                                                Angers (49).  Commerce en gros de  boissons. « le caveau des Plantagenêts »

Et aussi :

Residence pour personnes âgées « les Plantagenets » à Chateau-Landon (77)

La Rame 13 du tramway du Mans  porte le nom de « Plantagenêt ».

         B) Henri II  

  • Né le 5 mars 1133. Décédé à Chinon, le 6 juillet 1189 après quelques jours de fièvre, il fut inhumé en l’abbaye de Fontevraud par les archevêques de Trêves et de Tours  . Le corps du roi Henri II Plantagenêt , mort le 5 juillet 1189, revêtu des ornements royaux, fut porté, par Guillaume le Maréchal et les barons, de Chinon à Fontevrault.
  • « Quand le corps fut arrivé à Fontevrault, les dames du monastère vinrent au-devant en grande procession et le reçurent comme leur seigneur, qui leur avait fait maint honneur, et comme doit être reçu un si haut roi. Elles le veillèrent la nuit, et plusieurs d’entre elles pleuraient à chaudes larmes, priant Dieu d’avoir merci du roi Henri ».
  • Full text of “L’Histoire de Guillaume le Maréchal, comte de Striguil et de Pembroke, régent d’Angleterre de 1216 à 1219; poème français, pub. pour la Société de l’histoire de Franc] par Paul Meyer”
  • http://www.archive.org/stream/lhistoiredeguill03meyeuoft/lhistoiredeguill03meyeuoft_djvu.txt
  • L’épitaphe, aujourd’hui disparue, d’Henri II Plantagenêt, père de Richard Cœur de Lion et Jean sans terre, comte d’Anjou, du Maine et de Touraine,duc de Normandie, roi d’Angleterre inhumé en l’église abbatiale Sainte-Marie  de  Fontevraud.
  • Le doyen de Londres, Raoul de Dicet et, aprés lui,de façon moins complête, Roger de Wendower et Matthieu Paris nous ont transmis le texte qui suit :
  • HenrySUFFICIT HIC TUMULUS CUI NON SUFFECERAT ORBIS
  • Ce tombeau suffit , à qui le monde n’avait pas suffit.
  • RES BREVIS EST AMPLA CUI FUIT AMPLA BREVIS
  • Ce lieu restreint est magnifique , pour celui à qui fut magnifique une vie brève.
  • REX HENRICUS ERAM, MIHI PLURIMA REGNA SUBEGI
  • J’étais le roi Henri, j’ai soumis à mon pouvoir un très grand nombre de royaumes,
  • MULTIPLICI MODO DUXQUE COMESQUE FUI
  • De bien des manières,et je fus duc et comte.
  • CUI SATIS AD VOTUM NON ESSENT OMNIA TERRAE
  • Lui à qui toutes les régions de la terre n’étaient pas assez à son souhait
  • CLIMATA TERRA MODO SUFFICIT OCTO PEDUM
  • Une terre de seulement huit pieds suffit.
  • QUI LEGIS HAEC PENSA DISCRIMINA MORTIS ET IN ME
  • Toi qui lis, médites ces séparations de la mort , et en moi.
  • HUMANAE SPECULUM CONDITIONNUM HABE
  • Vois le miroir de la condition humaine.
  • QUOD POTES INSTANTER OPERARE BONUM , QUIA MUNDUS
  • Fais dans l’instant le bien que tu peux, car le monde
  • TRANSIT ET INCAUTOS MORS INOPINA RAPIT.
  • Passe, et la mort, survenant à l’improviste, enlève ceux qui ne sont pas sur leurs gardes.
  • Cahiers de civilisation médiévale. Xe-XII e siècles. Centre d’études supérieures de civilisation médiévale. Poitiers. Janvier-Mars 2007 p. 5 ss.
  • http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ccmed_0007-9731_2007_num_50_197_2950
  • Un lai de Marie de France dédié à Henri II
  • Née à Compiègne elle vécut en Angleterre au XII e siècle. Elle a traduit des fables du latin, mais ce sont  surtout les  » Douze Lais Bretons  » dédiés à Henry II Pantagenet ( inhumé en l’abbaye royale de Fontevrault) qui la révélèrent.
  • D ‘eux deux il en était ainsi
  • Comme du chèvrefeuille était
  •  Qui au coudrier se prenait  
  • Quand il s’est enlacés et pris 
  • Et tout autour le fut s’est mis,                                                                                                                                                                                  
  • Ensemble peuvent bien durer                                                                                                                                                                                            
  • Qui les veut après désunir                                                                                                                                                                                                
  • Fait tôt le coudrier mourir                                                                                                                                                                                              
  • Et le chèvrefeuille avec lui.                                                                                                                                                                                                 
  • – » Belle amie, ainsi est de nous :                                                                                                                                                                                        
  • Ni vous sans moi, ni moi sans  vous »-
  • Les Lais ont été écrits par Marie de France entre 1160 et 1180. Le texte est écrit en anglo-normand, un dialecte de la Normandie, parlé aussi en Grande Bretagne (car en 1066, Guillaume le Conquérant – parti à la conquête de l’Angle – est victorieux à la bataille de Hastings.) On a peu de renseignements à propos de Marie de France. On suppose qu’elle était peut-être issue d’une grande famille d’Ile de France liée au pouvoir royal et qu’elle était ainsi au service du roi Henri II Plantagenêt, en tant qu’artiste à la cour.                                                                                                                                                                                                         http://www.lettres-et-arts.net/histoire_litteraire_moyen-age_16_eme_siecle/132-les_lais_de_marie_de_france
  •  Marie de France est le nom, doux et noble, de notre plus ancienne poétesse. D’elle, nous ignorons presque tout sinon que son oeuvre fut écrite en Angleterre, à la cour du roi Henri Il Plantagenet. http://www.rueducommerce.fr/index/henri%20ii%20plantagenet
  •          C) Aliénor d’Aquitaine (1122 ou 1124 -1204) Duchesse d’aquitaine, reine de France  puis d’Angleterre
  • Aliénor d’Aquitaine représentée sur un mur de la chapelle Sainte Radegonde de Chinon.
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Aliénor_d’Aquitaine
  • Aliénor d’Aquitaine de A à Z.Sa biographie

    Un mystère auréole la naissance d’Aliénor, fille du Duc d’Aquitaine Guillaume X et petite fille de Guillaume IX le Troubadour. La future reine de France puis d’Angleterre vient au monde en 1122 ou en 1124, dans un lieu resté indéfini. Est-ce à Poitiers, à Bordeaux ou encore à Nieul-sur-Autise, là où sera ensevelie sa mère Aénor de Chatellerault alors qu’Aliénor n’a que six ou huit ans ?

     Ses contemporains

    Grand père d’Aliénor d’Aquitaine, Guillaume IX est considéré comme le premier des troubadours, père de la littérature en langue vernaculaire

     Ses lieux , dont l’Abbaye royale de Fontevraud. 

    Abbaye mixte dirigée par les femmes, Fontevraud accueille à plusieurs reprises Aliénor, jusqu’à sa dernière retraite, en 1204.

    Bibliographie

    Classement THEMATIQUE

    LES SOURCES – Les sources sont présentées sous forme de tableau pour en faciliter l’identification. Chacune d’entre elles est mise en relation avec un épisode de la vie d’Aliénor.

    Classement ALPHABETIQUE

    http://www.alienor-aquitaine.org/bio/01_heritiere.htm

    Aliénor, un temps reine de France , par  son mariage avec le roi Louis VII à Bordeaux, le  25 juillet 1137.

  • Aliènor ,  fille aînée de Guillaume X, duc d’Aquitaine, devient l’héritière présomptive  du duché d’Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, en 1130.Alors qu’elle n’est âgée que de quinze ans,  son  père  meurt à 38 ans  le Vendredi Saint de l’an de Grâce 1137 , au cours d’un pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle, d’où son surnom, « le saint »,  et elle devient de jure  duchesse d’Aquitaine.

    Elle est mariée la même année,  le 25 juillet,  à Bordeaux, au futur Louis VII, fils (cadet, l’aîné étant déjà mort)  du roi de France Louis VI « le Gros » .  Puis, toujours en 1137, Louis VI meurt à son tour . Les deux très jeunes époux,  déjà souverains de France,  sont couronnés ducs d’Aquitaine  à la Cathédrale, romane à l’époque, Saint-Pierre de Poitiers. L’éventuel fils aîné du couple sera titré roi de France et duc d’Aquitaine, la fusion entre les deux domaines ne devant intervenir qu’une génération plus tard.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Aliénor_d’Aquitaine

    .     Ce qui fait  qu’Aliénor  apporte ainsi  en dot au roi Louis VII  la Guyenne, la Gascogne, le Poitou, le Périgord, l’Angoumois, la Marche, le Limousin, la Saintonge… Les frontières du royaume capétien s’étendent dès lors aux Pyrénées. A ce propos,  il ne faut pas oublier que bien que duc d’Aquitaine par alliance, Louis VII ne pourra jamais  agir sur ce duché, Aliénor en restant la totale maîtresse et on le verra  bien lorsqu’elle « transférera » à Henri II Plantagenêt le duché d’Aquitaine,  jamais rattaché à la couronne  de France, lors de son second mariage, le 18 mai 1152.

    Epitaphe d’Aliénor d’Aquitaine  en l’abbaye de Fontevraud

    L’épitaphe sur le monument élevé à la mémoire d’Eléonore (Aliènor)  d’Aquitaine était des plus élogieuses : « Le 6 des kaleides de juin*, quitta le siècle Mme Aliénor, duchesse d’Aquitaine. Elle illustra le monde et releva la noblesse de  sa race par ses actions, l’enrichit de sa grâce, l’orna des  fleurs de sa vertu. Par l’incomparable honneur de sa probité elle fut supérieure à presque toutes les reines  du monde »

    Texte extrait de l’ouvrage  de Joseph Joubert Les rois angevins à Fontevrault . Extrait de la  Revue de l’Anjou. 1903 p. 17.

    http://bibnum.enc.sorbonne.fr/gsdl/collect/tap/archives/HASH5f50/22fdf4cd.dir/0000005656165.pdf

    Selon d’autres sources, Aliénor serait morte le 31 mars ou I er avril1204

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nor_d%27Aquitaine

    Voir aussi :  https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2012/10/14/a-alienor-daquitaine-maudite-par-son-fils-jean-sans-terre-et-aieule-mythologique-des-lusignan/

    Aliénor d’Aquitaine fut libérée  de  son encerclement le 1 er août 1202 dans la motte féodale de Mirebeau (86110) par  son fils Jean sans terre

     Vue  d’un passage s’enfonçant  actuellement sous la motte féodaleP1060078

    https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2013/04/18/comment-alienor-daquitaine-echappa-a-lencerclement-dans-le-donjon-de-la-motte-feodale-de-mirebeau-861110/

                   Hommages  contemporains rendus à Aliénor d’Aquitaine

    Dans le domaine  culturel

    – Le site du Conseil des musées de Poitou-Charenteswww.alienor.org/

    – Aliénor-Web  est créé à partir des bases locales des quinzes musées de Poitou-Charentes fédérés dans le Conseil des musées. Cette base permet le versement des données documentaires dans les bases Mistral du ministère de la Culture et en premier lieu dans  » Joconde  » www.alienor.org/alienor.htm

    Aliénor web libre;  Ce site a été mise en place par le  Conseil inter -régional des Musées  (CIRM)  afin d’héberger les musées, utilisant alienorWeb libre, associés à son réseau. Il permet à tous les personnels de ces musées associés d’accéder et de saisir leur inventaire juridique de n’importe quel poste relié à Internet tout en leur garantissant des sauvegardes de leur données.

  • AlienorWeb Libre est une application web qui permet d’inventorier les objets de musées, les sites patrimoniaux, les personnes, la documentation. Cette application est développée à l’initiative du CIRM avec la communauté des logiciels libres . http://www.alienorweblibre.org/
  • Dans le domaine de  l’Hotellerie-restauration
  • Hôtel-Restauration. Les jardins d’Aliénor. 11 rue du maréchal Foch. 17480 Le Château-d’Oléron . http://www.lesjardinsdalienor.com/
  • Hôtel Aliénor . Capbreton (Landes)  http://www.hotelalienorcapbreton.com/alienor/
  • Dans le domaine  des agences immobilières .                                                                                                                                                                          Aliénor immobilier (Toulouse)  http://www.agence-alienor.com/                                                                                                                               Aliénor immobillier (Mirebeau / 86110) , voir  ci-dessous: http://www.alienorimmobilier.com/
  • P1060081
  • Dans le domaine des antiquités . Aliénor antiquité. Albi
  • Dans le domaine informatique  Agence internet Bordeaux proposant des solutions sur mesure : création site web, web marketing, hébergement web dédié, hébergement mutualisé ou virtualisé http://www.alienor.net/
  • Dans le domaine des établissements  scolaires                                                                                                                                                                       Collège Aliénor d’Aquitaine au Château d’Oléron; https://charente-maritime.fr/colleges17/aa-le-chateau/evaweb/                                                             Ecole privée d’esthétique Aliénor Esthétique – maquillage – esthétique – massage – Bordeaux.  http://www.alienor-esthetique.com/
  • Dans le domaine  des jeux                                                                                                                                                                                                        http://web-tresor.com/chasses_aux_tresors_aquitaine/33_-_le_tresor_d%27alienor.htm
  • Dans le domaine immobilier .                                                                                                                                                                                                        Aliénor Immobilier Conseil.  43 rue Saint Exupéry, 74600 Seynod
  • Dans le domaine musical                                                                                                                                                                                                                  L’atelier de lutherie Aliénor est spécialisé depuis de très nombreuses années dans la lutherie des violons, altos, violoncelles, contrebasses et violes.  http://www.alienorlutherie.com/Www/Page.php?FileContent=Home

 

D) Richard Coeur-de-Lion

Ci-dessous , un des tombeaux de Richard, celui de la  cathédrale de Rouen.

crbst_Richard_20couer_20de_20lion_2019_C3_A8me_20si_C3_A8cle

 

4 réponses à “3- HISTOIRE DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD, ses bienfaiteurs

  1. Antoine FONT

    Bonjour !
    On m’assure qu’Aliénor serait morte à Poitiers et non à Fontevraud…
    Qu’en pensez-vous ?

  2. Pingback: -R- Anniversaire. Il y a 898 ans , Robert d’Arbrissel était rappelé à Dieu. | DICTIONNAIRE DE L'ORDRE MONASTIQUE DE FONTEVRAUD

  3. Pingback: Joëlle Gautier-Ernoul 1996. LE RENOUVEAU DE L’ORDRE FONTEVRISTE AUX XIXe ET XXe SIECLES | DICTIONNAIRE DE L'ORDRE MONASTIQUE DE FONTEVRAUD

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