Les milliers de chapelles, d’églises, d’abbayes et de cathédrales qui ornent le cœur de vos villes ou la solitude de vos campagnes disent assez combien vos pères dans la foi ont voulu honorer Celui qui leur avait donné la vie et qui nous maintient dans l’existence ».
S.S. Benoît XVI dans son discours à Nicolas Sarkozy, président de la République, à l’Elysée, le 12 Septembre 2008
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Plan d’ensemble des deux prieurés fontevristes implantés à Lencloître (en-Gironde). (86420) Poitou :
– Le « Grand couvent » pour les moniales ( en bas de l’image; non loin de l’Envigne)
– le « Petit couvent »‘ pour les moines ( en haut de l’image, au dessus du pigeonnier)
Fondés le plus souvent au mileu de solitudes incultes ou sur la lisière des forêts , comme l’abbaye dont ils dépendaient , les prieurés del’ordre de Fontevraud n’ont guére donné naissance qu’ à des villages , lorsqu’ils ne sont pas restés des maisons isolées, devenues aujourd’hui de simples fermes.
Archives du Prieuré de Bois-Goyer
Archives de Vendée http://www.archinoe.net/cg85/visu_affiche.php?PHPSID=83834862c7def2389f00fe52b462696f¶m=visu&page=1
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I. Liste alphabétique des prieurés de l’Ordre de Fontevraud situés en France.
II: De la destinée des premières fondations fontevristes.
III. Prieurés fondés du vivant de Robert d’Arbrissel
IV. Prieurés fontevristes en Champagne
V. Prieurés fontevristes en Limousin
VI. Prieurés fontevristes en Touraine
VII. Exemple, naturellement artificiel, des biens-types pouvant constituer la mense + d’un prieuré fontevriste
VIII. Les prieurés fontevristes tour à tour
IX. Autres implantations fontevristes
X. Le connétable anglais Chandos (1320-1370) , bourreau de deux prieurés fontevristes.
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I. Liste alphabétique des prieurés de l’Ordre de Fontevraud situés en France.
– Le chiffre placé devant le nom du prieuré renvoie au N° d’ordre dans la liste des prieurés fontevristes tel que l’a établie le Professeur Bienvenu et que vous retrouverez grâce au lien suivant:
http://grandmont.pagesperso-orange.fr/prieures_fontevristes.htm
– L’indication entre ( ) suivant le nom du prieuré a le sens suivant étant précisé que quatre provinces peuvent être distinguées dans l’Ordre fontevriste.:
(A)= Prieurés de la Province d’Auvergne
(B) = Prieurés de la Province de Bretagne
(F) Prieurés de la Province de France
(G) = Prieurés de la Province de Gascogne
B
Beaulieu (A)
Bellomer ou Belhomert (F)
Blessac (A)
Bonneuil-aux-Monges (B)
Boubon (B)
Boulaur (G)
Brioude (A)
04-Brie (?). Commune du Brie (09700)
C
Clairuissel (F)
Collinances (F)
(12) Cormeilles ( Hors-Régle) (?) . Commune de Saint Germain du Seudre (17240)
E
Esteil (A)
F
(07) Foicy (?) . Commune de Saint Parres aux T. (10410)
Fongrave (G)
Fontaines-en France ou Fontaine-les-Nones
G
Glatigny (A)
Guesnes (B)
H
Hautes-Bruyères (F)
J
Jarsay ou Jarzay (A)
Joursay (A)
L
La Chaise-Dieu-du-Theil (F)
La Font-Saint- Martin (B)
(09) La Gasconnière . Commune de Sainte- Sévére (16200)
La Lande-en- Beauchêne (B) , peut -être le même prieuré que (10) La Lande-en-Chalais . Commune de Rioux- (16210)
La Madeleine (G)
La Mothe (A)
La Puye (B)
La Rame (G) –Talence-
La Regrippière (B)
Le Brouilh (G)
01 – Le Charme (F) . Commune de Grisolles (02210)
Lencloître–en-Chauffournois ou l’Encloître (A)
Lencloître-en-Gironde (B) – 86140-
Les Cerisières(B)
Les Filles-Dieu (F)
Les Loges (A)
Lespinasse(G)
Longages (G)
Longefont (B)
Longueau(F)
02- Longpré (F) . Commune d’Haramont (02600)
Loudun (86200)
M
(08) Molandier (?). Commune de Molandier (11420)
Momères(G)
Montaigu(B
Montazais (B)
Moreaucourt (F)
N
Notre-Dame des Marais (F)
O
Orsan (A)
P
Paravis(G)
03- Pontratier ou Pont-Ratier (A) Commune de Charmes (03800)
R
Relay (A)
Rives (B)
S
Saint-Aignan- de-Bragerac (G)
Saint-Laurent-sur-Save (G).
05- Sainte-Croix Volvestre (G). Commune de Sainte-Croix Volvestre (09230)
Sainte -Florine (A)
06- Saverdun (?) . Commune de Saverdun (09700)
T
(11) Tusson (G). Commune de Tusson (16140)
V
Val de Morière (B)
Varriville ou Warriville( F)
Vaupillon(G)
Vic-le-Comte (A)
II: De la destinée des premières fondations fontevristes.
NB. Des trois premières fondations de l’Ordre de Fontevrault : Chemillé (diocèse d’Angers), La Puy (diocèse de Poitiers) et Boulaur (diocèse d’Auch), les deuxièmes et troisièmes sont toujours occupées par des religieuses et moniales.
La Puye est la maison mère de la congrégation des filles de la Croix qui a fondé l’école Saint André devenue l’Institution Saint André à Saumur.
Quant à l’Abbaye Sainte Marie de Boulaur (Gers), les derniers fontevristes l’ont quittée à la fin du XIX° siècle pour l’Espagne. Elle est, depuis la fin de la dernière guerre, à nouveau occupée par des moniales cisterciennes.
S’agissant maintenant du prieuré fontevriste de Boubon, fondé en 1106 sur le territoire de l’actuelle commune de Cussac (87) , il appartient à la vingtaine d’établissements créés du vivant du fondateur de l’ordre, Robert d’Arbrissel (vers 1047, + autour de 1117)
III. Prieurés fondés du vivant de Robert d’Arbrissel
D’aprés une carte publiée p. 109 de l’ouvrage de Jean-Marc Bienvenu L’étonnnant fondateur de Fontevraud, Robert d’Arbrissel . Nouvelles éditions latines 1981. P. 109.
Beaulieu Boubon Fontevraud Guesnes Hautes-Bruyères La Lande en Beauchêne La Gasconnière La Puye La Sauvetat de Cadouin( Abandonné en 1115) Lencloître en Chauffournois Lencloître en Gironde Les Loges Lespinasse L’Hospice d’Orléans Orsans Raslay Relay Rives Tusson Villesalem
IV. Prieurés fontevristes en Champagne
Il fallut attendre le second quart du XIIe siècle pour voir arriver les premiers religieux fontevristes en Champagne où ils fondèrent sept prieurés. Cette implantation dans le comté de Champagne, si modeste soit-elle, fut décidée par Thibaud II : après les fondations de Foicy, dans le diocèse de Troyes (avant 1134) et de Longueau près de Châtillon-sur-Marne (avant 1145), le comte fut à l’origine des prieurés de Collinances et de Charmes. Au début du XIIIe siècle, sa petite-fille Alix de Champagne, fille du comte de Blois Thibaud V, deviendra la 9 e abbesse de Fontevraud (1209-1218)
http://expedito.univ-paris1.fr/baudin/monasteres/fontevraud/fontevraud.htm
V. Prieurés fontevristes en Limousin
Après avoir étudié les chapelles limousines restantes du XIe et XIIe s. de l’ordre de Fontevraud: Pontchaulet, Arfeuille, Bosroger et Fontfeyne, le Trucq, toutes sont à chevets plats éclairés, soit par une ou trois lancettes. Nous constatons que Fontevraud s’est bien inspiré de l’architecture limousine de son époque.
La raison est bien explicable. Fontevraud ne possédait pas de frères convers, c’est donc les artisans locaux qui avaient la charge de concevoir et d’édifier les bâtiments des prieurés. Nous pouvons voir qu’aux portes du Limousin, par exemple en Dordogne, le prieuré de Cubas est fort différent, et plus nous nous éloignons plus la différence s’accuse ; l’église de Lespinasse (Hte-Garonne) en est une preuve.
…
Nous ne sommes pas en présence d’un art spécifique comme pour les Cisterciens ou les Grandmontains, mais d’une belle diversité à la manière bénédictine. Les monuments sont marqués différemment selon leur province d’origine «
Michel FOUGERAT
L’ordre de Fontevraud en Limousin
http://grandmont.pagespro-orange.fr/Fontevraud.htm
VI. Prieurés fontevristes en Touraine
La puissante abbaye de Fontevrault possédait en Touraine quatre prieurés : ceux de Relay, commune de Pont-de-Ruan (37260) ; de Rives, commune d’Abilly (37160) ; de Lencloître (en Chauffournois) , commune de Rouziers (37360), et d’Orioust, commune de Luzé (37120). Les deux premiers, qui remontaient au temps même du fondateur de l’œuvre, Robert d’Arbrissel, avaient presque l’importance et les richesses de véritables abbayes, et leurs chartriers devaient contenir des pièces très précieuses. Malheureusement on ne les retrouve plus ; nous ne possédons guère que des titres de propriétés, et quelques lettres patentes des rois de France, le tout atteignant à peine le XVe siècle.
VII- Exemple, naturellement artificiel, des biens-types pouvant constituer la mense + d’un prieuré fontevriste
+ Mense priorale : Biens constituant le revenu d’un prieuré
A
* Anguilles
B
* Bois et forêts « Madame l’Abbesse a le droit de couper ses bois tous les six ans, mais l’Ordonnance royale de 1669 interdit à quiconque de couper les bois taillis avant dix ans. Madame l’Abbesse demande à Louis XIV une exemption pour son ordre qu’elle obtient en 1671. Ces bois fournissent le bois d’oeuvre et de chauffage et la nourriture de certains animaux. Le droit de »pacage’ est quelquefois notifié dans les baux; le meunier de Raslay (86120; 13 km au S/O de Fontevraud)) peut amener deux porcs à la glandée dans les bois de la seigneurie de Raslay. Pour la construction , un frère nommé par l’Abbesse choisit les arbres et les marque avec le ‘marteau de Mme l’Abbesse ‘ « . Joêlle Ernoul « Le temporel de l’Abbaye de Fontevraud en Poitou : le nord Loudunais au XVII et XVIIIe » . Société des lettres, sciences et arts du Saumurois » ; N°147 bis . 1998 p. 65
—– Le terme » marteau » se dit, particulièrement dans l’Administration forestière, d’un Marteau de fer dont le gros bout porte une marque en relief, que l’on imprime sur des arbres en les frppant. Marquer des arbres avec le marteau. http://definition.ptidico.com/marteau.html
C
* Chapelle
D
* Droit de haute, moyenne et basse justice
* Droit de passage d’une rivière
* Droits sur des maisons, terres et biens divers
* Droits d’usage dans des bois
* Droit de pêche dans la Seine
E
* Eau (Donation du cours de l’eau alimentant des moulins)
* Exemption du payement des dîmes des terres cultivées par elles ou baillées à ferme)
F
*Fermes
* Foires (Quarante sols à prendre sur les foires de Bar-sur-Aube)
* Four banal
M
* Maisons, terres et biens divers
* Métairies et terres
* Moulins à vent, à eau (rente sur les moulins)
* Moulins à farine, à chanvre, à olives, à raisins
P
* Pigeonnier
* Privilège accordé par le Saint Siège de laver les corporaux
R
* Rentes et cens
S
* Sel (Charetée de) annuelle ; 12 minots de sel
T
* Terres labourables, prés, bois, vignes, taillis
* Tuileries
V
* Vignes. L’abbaye de Fontevraud ne possédait-elle pas , à la veille de la Révolution , plus de 1 000 Ha de vignes.
* Vins (cent sols à prendre sur l’entrée des vins à Troyes)
VIII. Les prieurés fontevristes tour à tour
B
Prieuré de Baugé au diocèse d’Angers. Att. au XIV siècle
Le prieuré est à 24 Km de Fontevraud-l’Abbaye
Localisation inconnue Adresse : Valboyer (rue du)
Parties constituantes : chapelle
Auteur(s) : maître d’oeuvre inconnu Historique : Prieuré mentionné au 14e siècle
Date protection MH : édifice non protégé MH
Type d’étude : inventaire topographique N° notice : IA00032528 © Inventaire général, 1986
Dossier consultable : service régional de l’inventaire Pays de la Loire 1, Rue Stanislas Baudry 44035 NANTES Cedex – 01 02.40.14.23.00
http://www.patrimoine-de-france.org
IV. Réponse à la question de Bannalité (orthographe conservée) insérée p. 366 du tome XXI
Le fait qui a donné lieu à l’Arrêt , était que dans la ville de Baugé, du Domaine royal, alors possédé à titr d’engagement par M. le Duc de la Rochefoucault qui, dans sa qualité d’engagiste , faisait continuer l’exercice de la banalité de Four appartenante au Roi, il y a plusieurs fiefs particuliers dont le principal appartient au roi ;mais il est seulement Seigneur dominant des autres fiefs ; l’un de ces fiefs particuliers dépend du prieuré de Valboyer ; membre dépendant de l’Abbaye de Fontevrault et il s’étend sur une partie des maisons de la ville et des fauxbourgs de Baugé
Mme l’Abbesse de Fontevrault , dans l’ année 1739 » voulut faire exercer un four banal dans sa seigneurie du Valboyer; M. le Duc de la Rochefoucault s’y opposa , et fit assigner les veuves Collot et Guichard fermières de la seigneurie du Vaboyer et il obtint contre elle en la Sénéchaussée de Baugé, la sentence du 24 août 1739, qui a maintenu le dit Seigneur Engagiste dans le droit de faire exercer seul, à l’exclusion de tous Seigneurs de fief, dans l’étendue dela ville et fauxbourgs de BBaugé, les droits de Bannalité de four et sur l’appel intejeté par Mme l’Abbesse, prenant le fait et cause des fermières de sa seigneurie, est intervenu l’Arrêt du 23 juillet 1740, qui a confirmé la Sentence et condamné Mme l’Abbesse en l’amende et aux dépens ; cet arrêt a été rendu par défaut, mais sur la signification qui en a été faite à Mme l’Abbesse ; elle y a acquiescé et payé les dépens.
Par M. Bretonneau, Receveur des Domaines à Baugé.
Gazette des tribunaux, ouvrage périodique, contenant les Gazettes des tribunaux, ouvrage périodique, contenant les …par M. Mars, avocat au Parlement . Tome XXII ème, N° 27. 1786. P. 15
Prieuré de Baulieu (1115) au diocèse de Lyon(A). Att. au XVIIe siècle.
Province fontevriste d’Auvergne.
Fondé sous le vocable de Notre-Dame par Bompar de Roanne et sa femme Tubelle , sous l ‘épiscopat de l’archevêque Humbaud de Lyon ( 1119-1128) qui donna au Mont-Chotard, où il était établi le nom de Beaulieu.
Il fut confié aux moniales de Fontevraud, tout nouvellement établi . Son abbesse Pétronille de Chemillé, avec l’appui de l’archevêque de Lyon et des seigneurs fondateurs en obtint confirmation du pape Urbain II en 1121. en 1224, l’Archevêque Renaud de Lyon en confirmait la concession.
Prieuré de Bellomer ( avant 1090) (28240. Belhomert-Guéhouville) ou 1190 selon http://books.google.fr/books?id=qeEDAAAAYAAJ&pg=PA429&lpg=PA429&dq=bellomer&source=bl&ots=VVUmcgtyMT&sig=lxJx7on1OflS65vLoyTRkI9H2Xg&hl=fr&sa=X&ei=M-7tToTrCYbc8gOsnNmECg&ved=0CDEQ6AEwAg#v=onepage&q=bellomer&f=false
Commune de Belhomert-Guehouville. Canton de La Loupe. Arrondissement de Nogent-Le-Rotrou. au diocèse de Chartres. Attesté au XVIIe siècle
Le lieu doit son nom à Saint Laumer ou Laumner , moîne combattant, ( d’où Bellum Launomarii ) ou Lomer , abbé de Corbion, qui, au VI e siècle se retira dans une cellule qui deviendra la siège du prieuré dans les bois voisins de la forêt de Senonches , à 4 KM (une lieue) au N-E de la forêt La Loupe .
Prieuré Notre-Dame ou Saint Jean. Fondation a par Hugues I er, seigneur de Châteauneuf en Thimerais. Son gendre, Gervais, continua l’œuvre entreprise la dotant richement (1119). En 1132, Geoffroy II dit, de Lèves, Evêque de Chartres, consacra l’église sous le vocable de Saint Jean. le nouvel établissement fut uni comme prieuré à l’ordre de Fontevraud.
Le prieuré monastére était à la nomination de madame l’Abbbesse de Fontevraud. En 1738, le prieuré produisait encore 7500 livres de revenu (Source: Pouillé de Chartres) . En 1698, il abritait encore 36 professes, ce qui devait être à peu prés le nombre de religieuses à la révolution.
L’an 1516, fut commencè le cloistre, l’infirmerie et le logement de la Prieure . De tout cela, comme de l’église et de sa tour, il ne reste plus rien, sauf peut-être quelques restes dans une prporiété particulière.
En 1635, Etienne d’Alligre ,Garde des sceaux puis chancelier de France, mort à l’âge de 75 ans, fut inhumé dans l’église des religieuses. Il portait : burelé d’or et d’azur de dix pièces ; au chef d’azur chargé de trois soleils d’or Parmi ses enfants : N, religieuse au prieuré de Bellomer Marguerite, Prieure de Bellomer
En 1793, la municipalité laissa profaner le tombeau du chancelier de France , Etienne d’Aligre . Ses cendres furent jetées au vent.
La Prieure était élue pour trois ans. La première fut Mathilde, fille du fondateur Hugues I er Seigneur de Châteauneuf-en-Thymerais et de Mabille de Montgomméry, soeur de Robert II de belhomer (?) ou de Bêllème surnommé le diable.
Le prieur-Curé de Saint Jean de Belhomer était l’aumônier confesseur des fontevristes et des deux vicaires en étaient les chapelains
Prieuré de Boubon (1113) , commune de Cussac (87150) , au diocèse de Limoges . Att. au XVIIe siècle.
Province fontevriste de Bretagne… Mêmes’il est situé en plein Limousin
Ce monastère , établi au milieu d’une clairière , grâce aux donations faites par Pierre de Montfréboeuf, Itier Bernard et Aimeric de Brun. à côté de quelques cabanes de bûcherons et de charbonniers ( charbon de bois) , était l’un des plus anciens de l’ordre de Fontevrault . puisque les premières religieuses vinrent l’habiter vers 1106. Ce prieuré appartient donc à la vingtaine d’établissements créés du vivant du fondateur de l’ordre, Robert d’Arbrissel .
Au Sud était le couvent des religieuses et leur église dédiée à la Sainte Vierge, au nord , l’habitation des religieux et leur église Saint Jean ultérieurement transformée en grange.
« Il y avait aussi au prieuré fontevriste de Boubon des soeurs ‘cherches’ dont le rôle n’ est pas très bien défini, mais qui semblaient chargées d’ inspecter, chaque soir, la communauté pour voir si tout était en ordre, les portes fermées, et les religieuses dans leurs cellules ».
Pierre Macaire. Cussac et sa région 2004 p. 127.
Aux métairies propriété des religieuses s’ajoutaient trois moulins :
Le Grand Moulin ou moulin de la Porte, le Moulin de la Brégère ou petit moulin, le moulin du Careau situé dans la paroisse de Milhaguet.
Le prieuré des hommes , dont le prieur était confesseur des Dames et curé de Boubon, dévasté par les Anglais vers 1385 (guerre de cent ans) ne fut pas rebâti. Seules les religieuses reviendront à Boubon, en 1528, après sa reconstruction faite par les seigneurs de Lastours et de Pompadour et sans doute aussi des Peyrusse des Cars comme en témoignaient leurs armories sculptées dans le cloître et le dortoir.
Plaque de cheminée provenant du prieuré de Boubon (Coll. particulière)
L’ouvrage consacré à La réforme de Fontevraud, de la fin du XVe siècle à la fin des guerres de Religion mentionne qu’au prieuré de Boubon, la prieure remplacée aurait pu refuser de se dessaisir de sa charge et des revenus qui l’accompagnaient.
Hélas ce monastère fut vendu et détruit lors de la Révolution, la plus grande partie de ces archives ayant été brûlée sur la place publique de Saint-Mathieu (87) le 12 décembre 1793. Une très rare vierge ouvrante en ivoire , donnant à voir la passion et l’inhumation du Christ. trésor de ce prieuré, est abritée au musée de Baltimore (USA).
Biblio. http://monasticmatrix.usc.edu/monasticon/index.php?function=detail&id=1629
VERNEILH (Bon de), « La vierge ouvrante de Boubon », Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, t. 36, 1889, p. 241-246. Série de photos trés complête des différents registres composant ce triptyque dans la position fermée et dans la position ouverte grâce au lien ci-dessous :
http://www.gothicivories.courtauld.ac.uk/images/ivory/8d5ad4bc_915893b3.html
NB. L’authenticité de la Vierge de Boubon, au Walters Art Museum de Baltimore est, aujourd’hui encore, contestée : le site « Courtauld Institute of Art » donne plusieurs datations qui s’étendent des environs de 1180 (la position actuelle du Walters Art Museum) à 1780.
www.musee-moyenage.fr/documents/mois2011_03.pdf
Pour une analyse synthétique en Anglais. http://books.google.fr/books?id=WP4PskStIysC&pg=PA199&lpg=PA199&dq=%22vierge+de+boubon%22&source=bl&ots=vRqikFLZf3&sig=8hNRukknQ6M0VzSgRb27o7kHcic&hl=fr&ei=o9j4TKLFDaWI4ga5jb20Bw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCoQ6AEwAw#v=onepage&q=%22vierge%20de%20boubon%22&f=false
Pour l’histoire post-révolutionnaire de cette vierge, voir : Blancher (Magdeleine et René). Recherches sur la Vierge de Boubon. Paris 1972.
L’original de cette ouvre étant au musée de Baltimore, (USA) , la commune de Cussac en a fait réaliser une copie, par l’artiste Christian Verdun, domicilié à Cahors. La statuette a été vraisemblablement installée dans l’église du bourg le samedi 18 octobre 1986. http://www.christian-verdun.com/article.php3?id_article=37
Pour une réinterprétation en bois polychrome (H. 0, 53 m) de la vierge de Boubon en ivoire, voir l’image dans la colonne du milieu http://www.christian-verdun.com/article.php3?id_article=37
Prieuré de Boulaur (32450) au diocèse d’Auch. Province fontevriste de Gascogne.
L’Abbaye Sainte Marie de Boulaur fut fondée en 1142 par Pétronille de Chemillé, abbesse de Fontevraud, l’archevêque d’Auch et Sanche Ier, comte d’Astarac. Elle dépendait de l’abbaye de Fontevraud. La première abbesse de Boulaur fut Longuebrune, veuve du comte d’Astarac, qui à la mort de son mari avait décidé d’entrer dans les ordres. Le monastère tire son nom du latin Bonus Locus, le Bon Lieu, et a donné son nom au village de Boulaur qui s’appelait auparavant Saint Germier, du nom d’un évêque de Toulouse qui évangélisa la région.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Boulaur
L’église, romane dans sa base, comprend trois travées de voûtes gothiques et deux travées Renaissance. Des fresques du XIVe siècle couvrent les voûtes du chœur et de la travée suivante. À l’intérieur, le cloître est du XVIIe siècle et abrite la statue d’une Vierge à l’Enfant datée fin XIIIe siècle – début XIVe siècle, retrouvée sous un carrelage et baptisée la « Belle Dame » de Boulaur. L’aile Est date de la fin du XIIIe siècle, avec une construction de briques et pierres alternées, remaniée au XVIIe siècle.
Les religieuses de Sainte-Marie de Fontevrault de Boulaur, se sont exilées à Vera de Navarra (Espagne). Là elles ont publié deux volumes d’une histoire de l’Ordre de Fontevrault (1100-1908) – L’un intitulé les 36 abbesses de l’Ordre de Fontevrault. – L’autre intitulé « Histoire des trois prieurés de Boulaur, Chemillé Brioude » Ces deux volumes appartiennent à la Bibliothêque du Prytanée militaire de La Flèche.
C
Prieuré de Collinances (vers 1135 ) au diocèse de Meaux aujourd’hui diocèse de Beauvais . Commune de Thury-en-Valois (60890) . Attesté au XVIIe siècle.
Vue dessinée à la plume du prieuré de filles de l’Ordre de Fontevrault sur le chemin de Paris à La Ferté-Millon https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2012/03/11/c-prieure-de-collinances/
http://www.villes-en-france.fr/villes/photos/ville-thury-en-valois-60890.html
NDLRB. Il n’est pas sur que la photo ci-dessus soit celle du prieuré de Collinance, peut -être est-elle celle, comme l’indique la légende, d’un prieuré de Thury-en -Valois… Mais le prieuré de Collinance est situé sur la commune de Thury-en-Valois . Alors ?
Fille de Fontaines-en-France. Ade, Vicomtesse de Meaux avait donné en 1135 au prieuré de Fontaines, Collinance, sis sur la commune de Thury-en- Valois. Deux ans plus tard, le prieuré devenait autonome. Les bâtiments conventuels étaient achevés en 1161 et le 10 octobre, Renaud, evêque de Meaux consacrait l’église dédiée à Notre-Dame.
Au moment de la réforme de Fontevrault (1478), les trois moines confesseurs abandonnèrent la règle de saint Benoit et prirent le titre de chanoines réguliers. Ils refusèrent de se soumettre malgré les insistances de la prieure mais il se plièrent sur l’ordre de la Cour ( 1514). A la veille de la révolution, le prieuré comptait 16 religieuses de chœur et 11 converses et possédait 12 000 livres de revenu.
♣ Voir infra prieuré de Fontaine-en-France
F
Prieuré des Filles-Dieu (1487 ou plutôt 1495) au diocèse de Paris. Attesté au XVIIesiècle. Prieuré de la Province fontevriste de France
Cet ancien couvent situé rue Saint-Denis avait été fondé en 1226 par Guillaume III (? ) evêque de paris « pour retirer des pécheresses, qui pendant toute leur vie, avaient abusé de leur corps et à la fin étaient en mendicité.
En 1495, il fut réformé et compris dans l’ordre de Fontevrault.
Charles VIII ordonna par lettres patentes du 27 décembre 1483 que cette maison, suite à de nombreux désordres, serait occuoée à l’avenir par des filles de Fontevraud.
On rebatit alors la maison ainsi que l’église qui fut décorée de sculptures des François Anguier. Toutes eux ont été démolies en 1798 et l’on construisit sur leur emplacement une rue et un passage (du Caire)
Epitaphe de Cantien Hué, Recteur de l’université de Paris, Visiteur , encore en 1501, de l’ordre de Fontevraud mort le 4 avril 1502 et inhumé dans une des chapelles de l’église fontevriste des Filles -Dieu de Paris.
Epitaphe : Ci –Gist Cantien Hûe, digne de mention Du monde, de la chair, du diable Ayant victoire, de louable Et céleste conversation ; Lequel,an mil cinq cent et deux, De Saint Ambroise, jour et feste. Sexagénaire et vertueux Rend l’esprit, élève l’ateste*. * NDLRB. Comprendre, c’est un de ses anciens élèves qui l’atteste.
Prieuré de Foicy ou Foissy (1475) ( ou peut-être plutôt 1102 comme indiqué au texte ci-dessous) au diocèse de Troyes. Attesté au XVIIe siècle.
(Département Aube, Arr. et canton de Troyes. Commune de Saint Parres–aux-Tertres (10410).
Simple chapelle bâtie dans la garenne où était l’ermitage de Saint Parres, elle fut donnée en 1102 par Thibault II, comte de Champagne, à des religieuses qui voulaient mener une vie retirée , en attendant qu’il leur fasse construire un véritable monastère.En 1134, il y ajoutât deux fours à Troyes et les maisons en dépendant. En 1145, Etienne de Bar, évêque de Metz confirmera ces possessions en y ajoutant une charretée de sel annuelle. La même année, le Pape Eugène III entérinera ces fondations. . Henri I er, comte de Champagne, approuvera à son tour en 1165 ; les donations faites par son père et les complétera par la cession d’une vigne, de terres et de prés joignant la garenne primitive.
Les Papes prendront régulièrement la maison sous leur protection et l’exempteront du payement des dîmes ; les rois de France agiront de même (1243 à 1676).
Du début du XII e jusqu’à la fin du XV e ; le prieuré de Foissy fut double ( bâtiments claustraux et églises) , comme dans toutes les maisons de l’Ordre de Fontevrault.
En 1484, la réforme fut introduite à Foissy et les religieux finirent par disparaître à l’exception d’un ou deux à titre de confesseur des moniales. En 1542, un incendie consuma l’église, une partie du dortoir et la plupart des titres de propriété. Un jubilé organisé à cette occasion suscita des aumônes grâce auxquelles les bâtiments purent être reconstruits dés 1544 et les trois autels consacrés en 1548.
Le monastère était situé en bordure de la Seine et il possédait le cours de la rivière jusqu’au Pont Saint Jacques . Mais plaçé en contrebas du fleuve, il fut souvent exposé à de graves innondations.
En 1660, la communauté comptait 92 personnes , dont 40 religieuses de chœur, 10 converses, 2 confesseurs et 25 domestiques .
Le lundi de Pâques, il y avait à Foissy un pélérinage pour honorer les reliques de sainte Radegonde dont l’Abbesse ,Madame de Bourbon , avait fait don en 1668.
Le prieuré restera conventuel jusquà la révolution même s’il était fort peu riche. ( revenu de 11 000 livres). Il comptait alors une vingtaine de professes.
La dernière Prieure fut Elizabeth Hatot (1787-1789)
♣ Liste des prieures in : Dictionnaire d’Histoire et de géographie ecclésiastique. Tome 17. 1971 p. 728
Prieuré de Fongrave, au diocèse d’Agen .Commune de Fongrave (47260) Lot –et-Garonne, Arrondissement de Villeneuve, Canton de Monclar. Att. au XVIIe siècle.
Province fontevriste de Gascogne
Le village de Fongrave est établi sur la rive droite du Lot, auprès d un prieuré de religieuses de Fontevrault fondé au Moyen Age, probablement au 12e siècle comme le prieuré Paravis, sis dans le même département.
Pris d’ assaut en 1586 par les Protestants, menés par Geoffroy de Vivant, son église priorale est ravagée de sorte que les éléments bâtis les plus anciens conservés ne sont pas antérieurs à la fin du 16e siècle. Pour les mêmes raisons, il est privé de toutes ses archives.
Avant 1530, le monastère et la paroisse possédait chacun leur église, les protestants en ayant brûlé une, sans doute l’église paroissiale, l’autre fut conservée. Cette ancienne chapelle du XVIe siècle , église paroissiale Notre-Dame puis Saint-Léger, renferme (Maître-autel servant jadis aux offices des religieuses*) le plus beau retable en bois sculpté de l’Agenais. Son tableau central donne à voir une Adoration des mages peinte en 1649 par « un peintre de Toulouse » d’ après une estampe, d’ un tableau de Rubens peint en 1618-1620 (aujourd’ hui aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles).
Ce qui fait l’intérêt de ce tableau pour le Dictionnaire de l’Ordre monastique de Fontevraud, ce sont des ajouts à la représentation classique – Une religieuse fontevriste orante au centre qui pourrait être la prieure commanditaire du retable, Françoise de Campet (mais le halo lumineux autour de sa tête paraît plutôt désigner une sainte), -Un moine en robe noire agenouillé en bas à gauche (Robert d’Arbrissel ?).
Monclar. Référence Palissy IM47002817
* Dans l’église , il existe aussi l’autel Saint Léger, du côté de l’épitre qui, dans la configuration priorale, était reservé aux fidèles.
Origine de l’image representant des gites ruraux aménagés dans le Prieuré :
A la veille de la révolution, il y avait 24 religieuses de chœur et 9 converses. Les revenus de l’Abbaye se montaient à 12 173 livres et ses charges à 6 746 livres. Le net excédent des ressources sur les charges permettant des aumônes régulières.
Eléments protégés au titre des Monuments historiques Fongrave. – Ancien prieuré fontevriste : façades et toitures de l’ancien bâtiment conventuel et du pigeonnier ; les deux galeries couvertes ; sol d’assiette des bâtiments rasés ; mur de clôture du prieuré sur l’ensemble de son périmètre (CAD D 834 : partie ouest de l’ancien bâtiment conventuel avec une galerie couverte et le sol d’assiette des bâtiments rasés, place de la Mairie ; 404 et non cadastré, place de la Mairie : reste de l’assiette ; 864 : partie est du bâtiment conventuel et sa galerie couverte, pigeonnier, jardin et une partie du mur de clôture ; 763 : reste du mur de clôture ; 764) : inscription par arrêté du 19 décembre 1996.
Rubrique Lot et Garonne via le lien suivant : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000383099&dateTexte=
Prieuré de Fontaines-en-France (1124) ou Fontaine-les-Nonnes au diocèse de Meaux. Commune d’Etrepilly (77139) Département de Seine- et- Marne .Attesté au XVIIe siècle.
Orthographié parfois « Fontaine » et aussi connu sous le nom de « Fontaines-les-Nonnes » . Département Seine-et-Marne, arrondissement de Meaux. Canton de Lizy-sur-Ourq. Commune de Douy-la-Ramée.
Sur le chemin de Meaux à Acy-en-Multien se trouvait la chapelle de Saint Quentin qu’Adam de Bouillancy donna entre 1120 et 1130 à Burchard, évêque de Meaux , pour qu’ il y fonde un couvent de femmes. Le prélat demanda son accord à Thibault II de Champagne et lorsqu’il l’eut reçu, il remit l’église avec la terre du Vaz (Le Mitoy) prés d’Acy à l’ordre de Fontevrault (Pétronille de Chémillé) .
Les premières religieuses trouvérent le lieu peu propice mais, grâce à la générosité d’André Mathieu, elles purent s’établir à Fontaines , non loin de saint Quentin, sur les bords de la Thérouanne.
Vers 1150 , la maison claustrale est habitable, Dix ans plus tard, l’église est achevée grâce à la générosité de Louis VII. Dans une vaste maison proche, demeuraient trois religieux (embryon de communauté masculine) pour les besoins spirituels des sœurs, religieux qui desservaient aussi la chapelle Saint Quentin.
Ce prieuré fut confirmé le 9 février 1133 par Innocent II, le 14 septembre 1164 par Alexandre III, et le 18 novembre 1187 par Grégoire VIII.
En 1215, le monastére fut dévasté par un violent incendie et les religieuses durent s’installer dans la maison des Pères qui partirent pour Champfleury. Heureusement la Providence inspirera à Guillaume des Barres , Seigneur d’Oisery, grand sénéchal de Philippe Auguste , un des héros de Bouvines dont la fille était moniale à Fontevrault, devenu veuf, de se retirer au monastère qu’il fit reconstruire (1215-1230) . Mort en 1233, les religieuses feront figurer son nom sur un obituaire en demande de prières. Ellles le feront de plus inhumer sous un beau monument qui existe toujours (1971) dans la chapelle Saint –Jean l’évangéliste.
Les guerres chassèrent les religieuses qui revenant de Paris en 1415 trouvèrent l’abbaye en ruine. Sept ans plus tard, les Anglais complétèrent par le feu le désastre.
L’Abbesse de Fontevrault, Marie de Bretagne , demanda alors à Jean Henry, Chantre de N.D. de Paris , conseiller du roi, de rétablir le monastère. Ce qu’il fit si bien qu’il eut le droit à être inhumé dans la chapelle au dessous de la grande grille.
Le prieuré de Fontaine ayant accepté la réforme de l’Ordre, Marie de Bretagne envoya au prieuré huit religieuses de la Madeleine dont la Prieure Jeanne Desloges qui mit tout en œuvre pour une reconstruction complête – 1480. Partie réservée aux Pères et chapelle saint Jean l’évangéliste (restaurée en 1865) – 1486, Chapître et cloître. – 1506. Ensemble du monastère
Il fut pillé une première fois sous la Fronde entre 1648 et 1653) En 1789, il comptait vingt professes et douze converses qui se dispérsèrent en 1792. Deux ans plus tard , le prieuré fut vendu comme bien national pour 271 000 livres, les fermes et les terres pour 1 697 412 livres. La dernière prieure fut : Louise-Adélaïde des Laurens de Montserein ( 1789-1792).
♣ Liste des prieures in : Dictionnaire d’Histoire et de géographie ecclésiastique. Tome 17. 1971 p. 857
→ Voir infra Prieuré de Collinances, une des filles de Fontaine-en-France. → Voir infra prieuré de Notre-Dame des Marais , une des filles de Fontaine-en-France.
De Fontaines partirent également des moniales pour réformer les abbayes de : – Chelles (1504-1517) – Faremoutiers (1517 – Jouarre
G
Glatigny ( avant 1150) au diocèse de Bourges . Att. au XVIIe siècle. Province fontevriste d’Auvergne
Département Indre. Arrondissement Issoudun . Canton Saint Christophe. Commune Chabris (36210). » Fille » d’Orsan. Fondée par Agnés, première prieure d’Orsan au bord de la rivière de Touron sur des terres données au monastère par Renaud Le Bigre, et Foulques de Romorantin, à deux lieues de la ville de Romorantin Ce prieuré compta parmi ses bienfaiteurs les comtes de Blois, les seigneurs de Graçay, de Mehun , de Courcelles, et de Rabeau. Il fut vendu comme bien national le 25 juin 1797. La chapelle existait encore à la fin du XIX e siècle mais elle avait été transformée en grange.
Documents d’archives . Sanctimonialibus de Glatigny, 1218 (A.D. 18-8 1 G 335, testament d’Hervé II de Vierzon) ; Prioratus Glatiniaci, 1250 ; Priorissa et conventus monialium de Glatigni, 1266 ; Conventus de Glatigniaco, 1277 ; Moniaium de Gletinio, 1296 ; Prior de Glatiniaco Fontis Ebraudi, 1327 (Pouillé de Bourges, p. 41) ; Capellanus de Glatigniaco, 1422 (Pouillé de Bourges, p. 97) ; Priorissa conventualis de Glatigniaco, patronus Abatissa Fontisvauldi, 1648 (Pouillé de Bourges, p. 140) ; Prieuré Notre Dame de Glatigny, paroisse de Chabris, prieuré de filles, ordre de Fontevraud, de Glatiniaco vel de Galatiniaco ad Fusionem, patron : la prieure confirmée par l’abbesse de Fontevraud, 5 septembre 1766 (A.D. 18-2 F 147, fol. 85) ; Communauté de Fontevristes, paroisse de Glatigny, 1772 (Pouillé de Bourges, t. 2, fol. 37b) ; Glatigny, prieuré ordre de Fontevraud, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ; Le ci devant prieuré de Glatigny, 7 messidor an 5 (A.D. 36-2 Q. Biens Nationaux) ; Le Couvent de Glatigny, 1812 (Cadastre) ; Le Couvent de Glatigny, 1961 (Cadastre). Prieuré régulier de l’ordre de Fontevraud, dépendant du prieuré d’Orsan, fondé par Agnès, 1re supérieure de celui-ci, sur le terrain donné au prieuré par Renaud le Bigre et Foulques de Romorantin, confirmé au XIIe s. par Ebbes de la Vernelle
Guesnes (?) 86420 . Att. au XVIIe siècle . Canton de Monts-sur-Guesnes . Département de la Vienne. Région: Poitou-Charentes
Province fontevriste de Bretagne
- POUR LOCALISER LE PRIEURE DE GUESNES :
- Merci d’activer le lien suivant: http://www.viamichelin.fr/web/Cartes-plans
- Puis taper dans la case « Recherchez votre carte » : 86420 Guesnes, France.
- Un drapeau blanc sur fond azur vous donnera l’emplacement recherché.
Situation: 30 KM à vol d’oiseau (Orthodromie) au S/SE de l’Abbaye royale de Fontevraud
Alltitude moyenne de la commune : 68 mêtres. Surface communale : 13,500 Km2
Photo de la chapelle du prieuré des moines Saint-Jean de l’Habit de Guesnes , chapelle devenue église paroissiale.
Les années 1360 à 1372 sont une période difficile où le prieuré fontevriste est attaqué, pillé . Pourtant les religieuses fontevristes ont été présentes sans discontinuer au prieuré de Guesnes pendant près de sept siècles !
H
Prieuré de Hautes-Bruyères ( F) (1115) au diocèse de Chartres. Commune de Saint-Rémy-l’Honoré (78690) .Attesté au XVIIe siècle.
Bertrade de Monfort, compagne du roi de France y meurt, elle qui avait contribué à sa fondation grâce à une donation d’une terre à l’Ordre.
Tympan de la porte d’entrée (Voir en A ci-dessous) sur lequel est gravée au trait une figure de Vierge Assise : classement au titre des monuments historiques par arrêté du 25 janvier 1934
Prieuré des dames de Hautes Bruyères d’après un plan de 1691 http://www.saintremylhonore.fr/A_voir_A_visiter.php#I000135e9
A – l’entrée – elle demeure celle de la ferme actuelle. Au dessus sont gravées les armoiries du couvent
B – les écuries
C – la grange qui servait d’hôpital
D – Les bâtiments des Pères comportant cloître , dortoir, refectoire, chapelle privée
E – l’église construite en 1778 et détruite, comme la majeure parie du prieuré, en 1794 … soit seulement 16 ans plus tard.
F – le cimetière en contrebas de l’église
G – la salle capitulaire – à cet emplacement, en 1798, sera construite une maison avec les pierres provenant du prieuré
H-Les deux cloîtres
(Vous trouverez d’autres aussi beaux schémas de M. François Scheidbach grâce au lien ci-dessous)
http://jeanalain.monfort.free.fr/78/HauteBruyere.htm
A noter aussi , hors plan, un » Ruisseau de la fontaine des Pères » alimentant deux étangs dont les eaux actionnaient deux moulins Histoire du Prieuré http://pcsr.free.fr/EgliseStRemy/Histoire2a.htm#1
Ci-dessous tombeau du coeur (et des entrailles) de François Ier,roi de France à Saint-Denis Catégorie : Sculpture, marbrerie ; Matériaux : marbre (blanc). Edifice de conservation : basilique, puis cathédrale Saint-Denis (93)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ier_de_France
Description : Sorte d’urne supportée par un piédestal carré. Les quatre faces sont ornées d’un cartouche qui encadre un bas-relief ( allégories à la gloire des arts et des sciences représentent l’Architecture, la Géométrie, la Sculpture et la Peinture..)
Inscription : armoiries écusson de France surmonté de la salamandre (sur le vase).
Auteur(s) : Bontemps Pierre (sculpteur)Siècle : 3e quart 16e siècle Date(s) : 1556
Historique : Après la mort de François Ier, le 31 mars 1547, au château de Rambouillet (Yvelines) , son coeur et ses entrailles furent déposées à l’abbaye des Hautes-Bruyères, proche de la ville. Pierre Bontemps, chargé de la sculpture, passa marché avec Ph. Delorme en 1550 et termina ce sépulcre vers 1555-1556.
Date protection : 1906/06/19 : classé au titre objet
Statut juridique : propriété de l’Etat
Type d’étude : liste objets classés MH
Copyright : © Monuments historiques, 1994
Référence : PM93000173
Voir aussi : motifs de l’urne funéraire. http://www.europeana.eu/portal/record/03901/090C891311226BA44753531F6
Archives du prieuré http://www.cg78.fr/Archives/guide-et-inventaires/serieH/guide/femmes/fontevr.htm
Origine de la photo de l’entrée du prieuré ci-dessous: http://www.panoramio.com/photo/15151804
Église Saint-Rémy confortée dans la seconde moitié du XIIe siècle par les religieuses du prieuré Notre-Dame des Hautes-Bruyères, restaurée au XIXe siècle. Desservie classiquement par le Prieur du Prieuré d’Hommes de Haute-Bruyère, qui était en même temps curé de la paroisse.
En 1793, plusieurs œuvres d’art furent transportées du prieuré des Hautes -Bruyères dans l’église paroissiale de Saint Rémy l’Honoré (4 grands tableaux, l’horloge, ..)
Le Prieuré Royal de Haute-Bruyère (78690 SAINT REMY L’ HONORE) de l’Ordre de Fontevrault par le Dr André-Nicolas RABOURDIN, édité par la Société Archéologique de Rambouillet.
Retrouvez dans cette édition de 121 pages réédité en 2003 en 1000 exemplaires à partir d’une édition de 1948, toute l’histoire du prieuré de Haute-Bruyère depuis sa création à la Révolution.
Préface de Thomas de Luynes , prologue du Dr André-Nicolas RABOURDIN Président de la Société Archéologique de Rambouillet.
Sommaire du livre :
Chap. 1 : DESCRIPTION DES LIEUX ACTUELLEMENT
Origine des établissements religieux du XIIè siècle – La reine Bertrade – Circonstances de la fondation de Haute-Bruyère,
chap . 2 : OBITUAIRE
Sépultures des comtes de Montfort – Enterrement du coeur de François 1er ,
Chap. 3 : CARTULAIRE
Dons au cours des siècles – Inventaire au XVIIè siècle – Acquisitions et baux au XVIIIè siècle – Vente des meubles et démolitions du couvent à la Révolution,
Chap. 4 : LA VIE RELIGIEUSE HAUTE-BRUYERE
Le costume à la fondation – La réforme de 1460, le nouveau costume – La règle à Haute-Bruyère – Discipline fontevriste,
Chap. 5 : LA VIE POLITIQUE A HAUTE-BRUYERE
Le procès de l’abbesse en 1641 – Etat civil des religieuses, de la fondation à la Coutume de Montfort en 1556 – De la Coutume à la révolution – Liste des prieures,
Chap. 6 : LES SOUVENIRS DE HAUTE-BRUYERE
A Saint-Rémy l’Honoré, à Coignières, au Tremblay-sur-Mauldre et à Rambouillet.
Cet ouvrage est disponible en mairie de Saint-Rémy l’Honoré et en Bibliothèque municipale aux heures d’ouverture, moyennant un prix modique.
Publié dans : livres d’ yvelines et d’yvelinois Par Jean-Luc le Samedi 24 février 2007
Simon de Monfort, le controversé vaiqueur de la croisade contre les Albigeois inhumé aux Haute-Bruyère.
Lorsque Simon de Montfort meurt le 25 juin 1218 , alors qu’il assiégeait Toulouse , son corps inhumé une première fois en la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne. Sa dépouille y demeurera jusqu’en 1224 pour être finalement rapatriée par son fils Amaury VI en Île-de-France et définitivement inhumé dans le prieuré royal de Haute-Bruyère de l’Ordre de Fontevrault près de Montfort-l’Amaury. (78690 Saint Rémy l’Honoré )
En 1224, le fils de Simon, Amaury, quitte définitivement Carcassonne, il fait exhumer les restes de son père et les transporte avec lui jusqu’au prieuré fontevriste de Haute-Bruyère. On peut imaginer sans peine le faste et la solennité funèbres qui ont dû accompagner cette cérémonie d’inhumation en présence d’une foule innombrable.
A cet instant, pour tous les participants, « le saint et le martyr doit ressusciter, avoir sa part d’héritage et fleurir dans la merveilleuse joie, porter la couronne et siéger dans le Royaume » Guillaume Le Breton écrit dans son Chronicon : « Sanctus comes Simon…fuit martyrio coronatus » et le moine Bernard Itier, de Saint Martial de Limoges précise en mentionnant la mort de Simon que des miracles ont lieu sur son tombeau.
L
Prieuré de La Chaise-Dieu (du Theil) (27580) au diocèse d’Evreux
« Pétronille et Odeline de Chambray, filles de Jean I er et de Marguerite du Fresne qui furent religieuses à la Chaise-Dieu, Ordre de Fontevraud. L’an 1283 , au mois d’avril, leur Père aumôna à ce monastère Huit livres de rente à prendre sur la terre de Chambray, du consentement de jean de la Ferté-Fresnel, son cousin germain, aîné de la maison et du Parage.
” Au cours d’une visite archi-diaconale, lors d’une halte, Jean Henry découvre un prieuré fontevriste en ruine , celui de la Chaise-Dieu. Amer, il conclut : « ‘le temps passe ‘»”
Jean Henry, Le livre des réformations. Paris 1516. Fol a2v° Les moines au temps des réformes: France, 1480-1560 Par Jean-Marie Le Gall ; avant-propos de Nicole Lemaître. Epoques Champ Vallon p. 142.l
Jusqu’au XII e siècle le site se nommait le Désert. Il y existait un ermitage. L’édification d’une chapelle nommée Chaise-Dieu, commence à donner vie au site. Lorsque fut fondée une abbaye en 1132, la chapelle prit le nom de Vieille-Chaise-Dieu. Vers 1140 le nom de « casa dei » est approuvé. Le prieuré de l’ordre de Fontevrault investit l’ancienne abbaye qui devient Prieuré de Fontevrault de Chaise-Dieu, où vivaient des religieuses. Cette partie du village contient encore des architectures du XIIe siècle : – La maison de la Prieure à l’intérieur du couvent – la chapelle Saint-Jean destinée aux serviteurs des religieuses (cependant seule la façade en briques, grès et damier de silex du couvent se trouvent dans leur état d’origine) – le lavoir restauré avec des tabliers à mouliners adaptables selon la hauteur de l’eau – le four à pain collectif http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaise-Dieu-du-Theil
¤ Biblio. René Mineray, L’Abbaye de Chaise-Dieu, 2011
Prieuré de La Font-Saint- Martin au diocèse de Poitiers . Att. au XVIIe siècle Province fontevriste de Bretagne
Commune d’Usson (86350) , canton de Gencay. Arrondissement de Montmorillon.
Fondé avant le 12 aout 1162 daté à laquelle l’abbaye de Nouaillé-Maupertuis (?) donna la terre de Laia aux moniales dont la prieure était Ermesende. D’autres donations se poursuivirent durant le XIII e siècleSelon d’autres sources, Le monastère de Fontevraud avait édifié vers 1150 à La Font Saint- Martin un prieuré où se déroula longtemps un culte à Sainte– Néomaye..
Dés 1492, il semble qu’il n’y ait plus de religieuses et que le prieuré soit devenu un bénéfice confié à des séculiers. Frère André Garnier est Prieur en 1492. En 1499, le prieuré reçut la visite de l’ abbesse Renée de Bourbon.
L’abbesse de Fontevrault, Louise de Bourbon, tenta de faire rentrer le prieuré dans l’observance régulière en intentant un procès contre le Prieur Jean Grenier en 1543. Elle obtint gain de cause par l’Ordonnance du Grand Conseil du 11 février 1548, qui ne semble pas avoir été suivie d’effet. Des fermiers s’y succédèrent alors qui percevaient les revenus pour Fontevrault .
La chapelle resta en service jusqu’en 1789 même si une visite des lieux en 1679 parle d’ancien monastère détruit. En 1757 paraît pourtant un prieur nommé Rioche
Prieuré de La Madeleine (1114) au diocèse d’Orléans . Attesté au XVIIe siècle.
Province fontevriste de Gascogne
En 1113, le prieuré de la Madeleine est cédé par Jean II, évêque d’Orléans à Robert d’Arbrissel qui en fait le premier prieuré affilié à l’ordre de Fontevraud .
le Nord sera dévolu aux hommes, le sud aux femmes. Seule fut conservée de l’ancienne implantation religieuse hospitalière , attestée en 1025 , et destinée à recueillir « les pauvres filles étrangères » l’église dont la titulature était Sancta Maria hospitalis.
En 1428, en prévision du siège de la ville, les bâtiments sont détruits afin d’éviter que les Anglais ne s’y abritent.
A partir du milieu du XV e, l’abbesse Marie de Bretagne, qui se fera inhumer dans la nouvelle église reconstruite plus au sud, entreprend la reconstruction. Un cloître est adossé au sud de l’église, avec sur son côté Ouest un bâtiment qui semble correspondre au réfectoire et au dortoir des religieuses. Ces dernières seront inhumées dans la galerie du cloître.
L’ancien bâtiment des hommes est reconverti en pressoir et les moines seront probablement réinstallés plus à l’Ouest dans un vaste bâtiment qui abrite une cave cellier.
NB. Le plan ci-dessous provient de la page 1:I ( sans doute le frontispice) de l’ouvrage de Ludovic de Vauzelles référencé immédiatement infra.
Conseiller du roi en sa cour du Parlement, Jean Berthelot délaisse tout office et dignité pour revêtir l’habit de moine à la Madeleine d’Orléans où il décède en 1479.
En 1535, malgré la résistance de l’abbesse Louise de Bourbon, vingt-quatre religieuses de la Madeleine passèrent à l’hérésie.
De nouvelles destructions dues aux guerres de religion se produiront en 1563 et 1568, destructions qui précéderont une nouvelle reconstruction au début du XVIIe.
L’ouvrage de Ludovic de Vauzelles intitulé « Histoire du prieuré de la Magdeleine-Lez- Orléans de l’ordre de Fontevraud » cite p. 333 & 334 les noms des religieuses y ayant exercé les fonctions de Prieure du Cloître http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2048635/f347.image
Sœur Dampierre, le 8 mars 1672 Sœur Catherine Falachon, le 5 novembre 1682 Sœur Marie Sallis, le 29 décembre 1687 Soeur Anne Goudet , le 9 janvier 1714 Sœur Marie de Lalain, le 28 mars 1758
A la révolution dite française, les bâtiments seront vendus comme bien national en 1791 et démantelés entre 1799 et 1805. Il n’en reste plus rien aujourd’hui comme en témoigne la photo ci-dessous de son ancien emplacement prise en juin 2010.
Seul témoigne aujourd’hui de cette histoire ancienne- avec le résultat des fouilles rappelées ci-dessous- le non de la rue du faubourg Madeleine , ainsi que celui à d’autres lieux, qui conduisait au Prieuré.
Pour se repérer on notera , vers le cédre, l’arche du pont de l’Europe franchissant la Loire à Orléans.
Trois campagnes de fouilles menées en ce lieu depuis 1998 ont permis de mieux connaître l’histoire de ce prieuré (mur de clôture Nord, cave du XVII e…)
http://www.draccentre.culture.gouv.fr/accessibilite.php?id=163#TabArt3
Les sœurs de La Madeleine disposaient à Olivet sur les bords du Loiret d’un moulin qui leur servait pour fouler les draps du couvent. Prés de ce moulin, au Nord, un oratoire (avec une petite source, la fontaine des galeux) celui de St Julien le Pauvre, attirait de nombreux pèlerins . Le moulin resta la propriété des sœurs de 1412 à 1790, date à laquelle il fut vendu comme bien national.
S’il ne subsiste plus rien du prieuré fontevriste de la Madeleine, du moins sa pérennité topographique parait assurée …
Une stèle, rue des Charrières à Orléans, témoigne du souvenir de l’ancien prieuré de la Magdeleine . Photo de la stèle in situ : https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/permanence-du-souvenir-de-lordre-de-fontevraud-dans-les-champs-et-les-rues/
Texte de l’inscription gravée sur la stèle: https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2011/09/19/s-une-stele-rue-des-charrieres-a-orleans-temoigne-du-souvenir-de-lancien-prieure-de-la-magdeleine/
Prieuré fontevriste de La Rame, commune de Roaillan (33210)
NDLRB. L’auteur de l’analyse référencée ci-dessous situe ce prieuré dans une autre commune (Mazères) mais qui est dotée du même code postal. La Rame (Hors Règle) 33210 Commune de Mazères . Canton de Langon http://grandmont.pagesperso-orange.fr/prieures_fontevristes.htm
Couvent situé sur le bord du ruisseau Brion * au Nord de Langon, de l’autre côté de la Garonne,au pied d’une colline , route de Roaillan dépendait alors de Langon. Actuellement ce lieu fait partie de la commune de Roaillan sise à une cinquantaine de km de Bordeaux, non loin de Bazas * Ruisseau de 13 km de longueur, large de 2 à 3 m. Se jette dans la Garonne à proximité immédiate de Langon
Couvent fondé par Eléonore de Guyenne en vue probablement d’expier les fautes de sa jeunesse Bâti vers 1130, il est occupé par les religieuses de l’ordre de Fontevrault. Cet ordre possédait 14 couvents en Aquitaine et 53 en France.
En 1308, Amadieu (ou Amanieu) de Lamothe meurt à Toulouse, il est inhumé dans le couvent de la Rame . Amadieu était marié à Elepide de Got, fille d’Arnaud Garcia de Got frère de Clément V.
En 1635, la princesse Louise de Bourbon-Lavedan, bbesse de l’Ordre, afferma à M. Partarrieu, bourgeois de Langon, tous les droits, fiefs, revenus de cette maison, pour 132 F.(?) par an.
L’église du couvent était orientée ouest – est, une épaisse muraille entoure l’enclos. Il ne reste de nos jours que les traces des fondations des bâtiments. Proche du couvent au nord – ouest, un moulin actuellement abandonné.
http://www.vallee-du-ciron.com/Documents/Ouvrages/LangonBancheraud/LangonBancheraud.htm
Prieuré de La Regrippière
Paroisse de Vallet. Département de Loire-Atlantique . Région des pays de Loire.
Province fontevriste de Bretagne
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IV. — FONTEVRISTES (Etat en 1790)
Prieuré fontevriste de La Rame, commune de Roaillan (33210)
NDLRB. L’auteur de l’analyse référencée ci-dessous situe ce prieuré dans une autre commune (Mazères) mais qui est dotée du même code postal. La Rame (Hors Règle) 33210 Commune de Mazères . Canton de Langon http://grandmont.pagesperso-orange.fr/prieures_fontevristes.htm
Couvent situé sur le bord du ruisseau Brion * au Nord de Langon, de l’autre côté de la Garonne,au pied d’une colline , route de Roaillan dépendait alors de Langon. Actuellement ce lieu fait partie de la commune de Roaillan sise à une cinquantaine de km de Bordeaux, non loin de Bazas
* Ruisseau de 13 km de longueur, large de 2 à 3 m. Se jette dans la Garonne à proximité immédiate de Langon
Couvent fondé par Eléonore de Guyenne en vue probablement d’expier les fautes de sa jeunesse Bâti vers 1130, il est occupé par les religieuses de l’ordre de Fontevrault. Cet ordre possédait 14 couvents en Aquitaine et 53 en France.
En 1308, Amadieu (ou Amanieu) de Lamothe meurt à Toulouse, il est inhumé dans le couvent de la Rame . Amadieu était marié à Elepide de Got, fille d’Arnaud Garcia de Got frère de Clément V.
En 1635, la princesse Louise de Bourbon-Lavedan, bbesse de l’Ordre, afferma à M. Partarrieu, bourgeois de Langon, tous les droits, fiefs, revenus de cette maison, pour 132 F.(?) par an.
L’église du couvent était orientée ouest – est, une épaisse muraille entoure l’enclos. Il ne reste de nos jours que les traces des fondations des bâtiments. Proche du couvent au nord – ouest, un moulin actuellement abandonné.
Couvent de la Rame in :http://www.vallee-du-ciron.com/Documents/Ouvrages/LangonBancheraud/LangonBancheraud.htm
— L’Ordre de Fontevrault, institué au XII e siècle, par un Breton célèbre, le vénérable Robert d’Arbrissel, n’a que deux maisons dans la province, l’une et l’autre situées dans notre diocèse et occupées par des religieuses. NB. L’autre est le prieuré de Touvois.
Le Prieuré de la Regrippière, en Vallet, fut fondé peu après la mort de Robert et réformé en 1630 par le pieux M. Olier, instituteur de la Compagnie de St-Sulpice.
Sur ce point :Voir les pages 73 et 83 de l’ouvrage auquel conduit le lien ci-dessous.
Revenus . Maisons et dépendances, 20 journaux; terres labourables, prés et prairies; dîmes au treizième; rentes sur plusieurs paroisses, et quelques métairies affermées.
La prieure est dame du lieu, avec droit de justice, moulins à eau et à vent; l’auditoire et les prisons sont au bourg de la Regrippière.
Eglise : 3 calices, 2 ciboires, 1 soleil, 2 encensoirs, 1 bé- nitier, 1 lampe, 1 croix processionnelle, 6 chandeliers, 1 bassin et ses 2 orceaux; — 9 chasubles, 4 dalmatiques, 3 chapes, 28 aubes; — 4 cloches, 1 jeu d’orgues.
La maison contient une grande infirmerie, une petite infirmerie, une chambre de gardes-malades, 4 chambres de pensionnaires, 3 lits pour le noviciat et une cellule pour chaque professe, les appartements des aumôniers, une basse- cour et des étables.
Bibliothèque : 420 vol.
– Page 170 —
Personnel.
Dames de choeur :
♥ Madeleine Bellestre, prof. 1768, prieure; Marguerite du Rondier, prof. 1755, sous-prieure;
N. Moisset, prof. 1753, cellérière ; Marie Brochard de Souche, prof. 1769, déposi taire; Julienne Levrault, prof. 1753, portière; Louise-Renée Thébaud, prof. 1782, boursière;
Judith-Bonne Fourché, prof. 1744, discrète; Monique Hallouin, prof. 1734, discrète; Dosithée Rodrigue, prof. 1759, discrète; Marie Langlais, prof. 1772, discrète;
Madeleine Brochard de Souche, prof. 1775; Marie Moraud-Grand’Maison, prof. 17S0; Louise Papin, prof. 1780; Julie Ricard, prof. 1788; Victoire Gotteneuve, prof. 1788 ; Marie-Joseph Ozé, prof. 1788 ; Marguerite deRorthais, prof. 1788.
Sœurs converses :
Marie-Céleste Drue, prof. 1754; Perrine Hallereau, prof.
1762; Marguerite Beugnet, prof. 1763; Mathurine Hallereau,
prof. 1764; Marie-Anne Buet, prof. 1772; Françoise Bran-
geon, prof. 1775; Perrine Reledoie, prof. 1784.
Aumôniers : PP. Grille, du Pont-de-Gé, né en 1740, prof. 1770 -, Jacques
Rigault, de Liersac, né en 1752, prof. 1782.
http://www.archive.org/stream/bulletinsocietea20soci/bulletinsocietea20soci_djvu.txt
Prieuré de Longefont (36)
Prieuré de Pont-Ratier ou de Pontrattier (03800) Le hameau de Pontrattier fait partie de la Commune de Charmes (03800) à la limite du Puy de Dôme à 5 kms de Gannat et à 15 kms de Vichy.
Fondé en 1111. Actuel diocèse de Moulins.
Fondé en 1111. Actuel diocèse de Moulins.
Reproduction d’une statuette du retable baroque de Monteignet-sur-l’Andelot (03800) , figurant le bienheureux Robert d’Atbrissel , venant du prieuré fontevriste de Pontratier en Bourbonnais.
Jacques Baudoin. Grand livre des saints . Culte et iconographie en Occident N° 489 p. 421; Créer.
Dans la première moitié du XIII e siècle, la dispersion des sépultures des ires de Bourbon, à Pontrattier et à Bellaigue, aux portes du comté d’Auvergne que les Bourbons s’attachaient à contrôler, ne permit pas de créer de nouvelles traditions funéraires familiales
http://theses.enc.sorbonne.fr/2002/gautier#1
Prieuré du Charme. (1140) Commune de Grisolles (02110) . Région : Picardie au diocèse de Soissons.
Le prieuré du Charme (commune de Grisolles) est un monastère fondé peu avant 1140 et relevant de l’ordre de Fontevraud et qui dans les premiers temps de l’ordre, et conformément à la règle est donc double et régi directement par l’abbesse de Fontevraud.
Au début du XVe siècle, les prieurés fontevristes cessent d’être doubles, celui du Charme devient exclusivement féminin, les Cisterciens ayant succédé aux Bénédictins .http://www.abbaye-vauclair.fr/index.php?id=article_141_1_1&global_id_item=1
Le fonds sur le vin de Champagne se compose aujourd’hui des documents suivants :
des archives, manuscrits et incunables et parmi eux :
Albéric [de Humbert], archevêque de Reims, et Blanche [de Navarre], comtesse palatine de Troyes, confirment les dons faits par Marie de Chouilly au prieuré du Charme (diocèse de Soissons), de l’ordre de Fontevrault, en dotation de ses trois filles – à savoir, un revenu de 18 muids (entre 5 000 et 10 000 litres) de vin d’Ay et Mareuil et Martin d’Ay et sa femme Aelis et leur famille. Manuscrit sur parchemin, 1213. Chandon Ms 1
http://www.mediatheque-epernay.com/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=302
Prieuré de Lencloître-en -Gironde (86140) au diocèse de Poitiers Province fontevriste de Bretagne
L’église qui peut être vue au premier plan de la photo ci-dessous est celle du prieuré de Moniales fontevristes du bourg: Notre -Dame-de-Lencloître fondée au XII e siècle. A l’arriére du corps de logis qui s’articule avec le clocher de l’église se devine le cloître de l’ensemble abbatial, aujourd’hui une des places publiques de la petite ville.
Origine de la 1 ére photo http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_Lenclo%C3%AEtre
Quant à la photo ci-dessous, c’est celle du cloître initial- aujourd’hui place publique- que l’on devine ci-dessus, derrière le bâtiment situé au premier plan; bâtiment qui s’articule sur le chevet de l’église aujourd’hui paroissiale et , à l’époque (grande) chapelle du prieuré de moniales.
Le lien suivant permet d’obtenir 77 photos supplémentaires http://www.flickr.com/photos/art_roman_p/4831862399/
Furent religieuses au prieuré de Lencloître les trois jeunes filles – trois soeurs- issues de la même famille: – Louise Marguerite Anne des Cars (l’aînée) qui prononça ses voeux définitifs le 26 octobre 1756. – Marguerite Julie des Cars qui fit profession solennelle en 1770 – Quant à Louise Marguerite Anne des Cars (la cadette) qui prit le voile le jour même où sa soeur prononçait ses voeux définitifs , soit le le 26 octobre 1756, sa période noviciat resta apparemment sans suite.
Prieuré de Longages (31410), rattaché au prieuré de Lespinasse (31150) , au diocèse de Rieux , diocése supprimé à la révolution actuel archevéché de Toulouse . Attesté au XVIIe siècle.
Prieurés de la Province de Gascogne
Le village de Longages est né et s’est développé à l’ombre du couvent des religieuses de Fontevrault. Le couvent était une étape pour les pélerins sur la route menant de Saint-Jean-de-Compostelle à Saint-Bertrand-de-Comminges…. En 1114, une terre est cédée par la comtesse de Poitiers à Robert d’Arbrissel, ce don lui permet de fonder son monastère à Lespinasse.
Le Prieuré de Longages quant à lui bénéficia de nombreuses donations qui lui permirent de se constituer un important domaine. En 1130 le chapitre Saint-Sernin de Toulouse lui remet en toute propriété le dimaire de Genestos qui s’étendait entre ceux de Longages, de Dalbs et de Lavernose. Cette donation permet la création du prieuré de Longages rattaché à celui de Lespinasse.
…
Le couvent de Longages est reconnu figurer parmi les quatorze plus beaux que compte l’Aquitaine, dès 1156 sous la direction de la première prieure, Navarre.
Par une bulle du 11 juillet 1317, le Pape Jean XVII crée le diocèse de Rieux et y rattache le prieuré de Longages. Le couvent devient alors le lieu d’accueil des demoiselles les plus distinguées du diocèse de Rieux. En 1322, pour assurer, en ces temps troublés, une meilleure protection des biens du Prieuré, l’abbesse du couvent conclut un acte de paréage avec le Roi. En 1475, Marie de Bretagne, 26e abbesse de l’ordre de Fontevraud réforme l’ordre, tache poursuivie par l’Abbesse Anne d’Orléans . Dans le même temps une charte de coutumes et de privilèges est concédée aux habitants de Longages par les Rois de France, François 1er et Charles IX en 1526 et 1565.
Malgré les ruines et pillages épisodiques le Prieuré était devenu particulièrement opulent au XVIIe siècle. En 1743, le monastère avait une fortune non négligeable évaluée à trois millions au moins. Le couvent possédait alors pas moins de sept métairies, le Prieuré, Sabatouse, Gaujouse, Pandèle, Lambert, Garros, le chemin de Carbonne, ainsi que deux moulins à eau sur la Louge, le bois de Labarthe et une briqueterie.
A la Révolution, il est procédé à l’inventaire des biens et du mobilier du prieuré et à leur vente aux enchères publiques en tant que bien national. Acquis le 6 février 1791, par le sieur Sarrans négociant en vin, au prix de 80 000 Francs. Somme d’autant plus dérisoire qu’elle fut réglée en assignats
Le prieuré fut presque entièrement démoli et les trésors, richesses et matériaux dispersés par la vente. Il n’en reste que le mur d’enclos et quelques communs.
http://mairie-longages.fr/VillageHistoireCouvent.htm
Le château de Sainte-Marie et ses quatre tours rondes, situé en plein centre du village de Longages, possède des éléments classés et inscrits en 1984 : le portail et les façades, dont une de la Renaissance, et la toiture. Il est entouré d’un beau parc de trois hectares, au sein d’un remarquable ensemble patrimonial constitué autour de l’ ( NDLRB. ancienne ) abbaye bénédictine des religieuses de Fontevrault.
Ce n’est qu’en 1810 que les tractations reprennent pour doter N.D. la Daurade d’un orgue. Les finances sont au plus bas et Campardon, facteur d’orgue toulousain assez peu connu mais ayant « rafistolé » plusieurs orgues de la ville après la révolution, est choisi pour mener à bien un projet « modeste » qui utilisera une partie d’instrument appartenant à M.Lacoste de Garaison (celui-ci en fait don à la paroisse), et les restes de l’orgue du prieuré de Longages mis en vente en 1813 et achetés par la paroisse.
Prieuré de Loudun (86200) .Fondé dés le début du XII siècle. Diocèse d’Angers
Voir la synthèse: « Un point sur le prieuré fontevriste de Loudun. » https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2015/06/14/un-point-sur-le-prieure-fontevriste-de-loudun-86200/
M
Prieuré de Montazay (Proche de Civray (86) Publications de Gabriel Debien. Le Prieuré Fontevriste de Montazay au XVIIIe siècle; Recrutement des religieuse – Les biens Bull. de la Société des Antiquaires de l’Ouest 4e série n° 3, 2e trimestre 1956 p 447-477 Publication de François Eygun (1898-1973) L’obituaire du prieuré fontevriste de Montazay. 1931.
N
Prieuré Notre-Dame des Marais (1129). 77100 (?) (Diocése de Meaux) dans la même province de France . Prieuré incendié en 1198.
Fille de Fontaines-en-France. Fondée par Thibault Comte de Champagne sur les bord du Grand-Morin , prés de Meaux. Dix religieuses venues de Fontaine s’y installèrent et connurent une réelle postérité grâce à d’importantes donations . Le monastère ayant été incendié en 1198, les moniales s’en revinrent à l’abbaye-mère. ♣ Voir supra prieuré de Fontaines-en-France
O
Prieuré d’Orsan (36)
Province fontevriste d’Auvergne
On lit dans « Magdimanche » du dimanche 7 août 2011 p. V dans un article « sept jardins au coeur de la France » les lignes suivantes : » Jardins du prieuré d’Orsans. « Sur la commune de Maisonnais, les jardins du cloître mettent en scène le potager -labyrinthe »
L’on ne peut que regrette que le journaliste ne mentionne pas que ce prieuré , où est mort , Robert d’Arbrissel appartient à l’Ordre de Fontevrault.
P
Prieuré du Paravis (1130) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle.
Province fontevriste de Gascogne
Ce prieuré a compté au XV II e et XVIIIe, parmi ses religieuses et ses prieures, des filles appartenant à des familles bordelaises , dont plusieurs étaient filles de parlementaires, et c’est pourquoi le Parlement de Bordeaux intervint souvent dans les affaires du prieuré.
La prieure était appelée La Dame du Paravis. Ce titre se rencontre souvent ce titre dans les documents des xvi* et xvir siècles
http://patrimoine-de-france.com/lot-et-garonne/feugarolles/pont-a-une-arche-du-paravis-3.php
A la suite de la ruine du prieuré en 1569 par les bandes de Montluc, le cardinal François de Sourdis consacra, en 1609, la pierre du bel autel aujourd’hui conservé dans l’église de Lamontjoie.
♥Marie de Capdequi fut trois fois prieure du Paravis en 1570, 1580, 1597. ♥ Marie de Monluc exerça elle aussi le Priorat en 1586, ou selon d’autres sources, de 1598 à 1606.
Françoise le Comte , dont le frère était seigneur de Thouars, s’interessa à la restauration du sanctuaire de Notre-Dame de Talence , dernier évocation de l’implantation fontevriste Notre-Dame de La Ramée ( voir infra).
Lorsque les bâtiments du Paravis furent vendus en 1791, comme bien national, l’adjudicataire principal fut jacques Legrix, ancien trésorier de France au bureau des finances de Guienne
Biblio.
http://www.annuaire-mairie.fr/monument-historique-feugarolles.html
R
Prieuré de Relay (37 Azay-le-Rideau ) au diocèse de Tours
Province fontevriste d’Auvergne
Relay (Vers 1107) au diocèse de Tours(37 Azay-le-rideau). Att. au XVIIe siècle.
- POUR LOCALISER LE PRIEURE DE RELAY :
- Merci d’activer le lien suivant: http://www.viamichelin.fr/web/Cartes-plans
- Puis taper dans la case « Recherchez votre carte » :
- Le Prieuré de Relay 37190 Saché. France
- Un drapeau blanc sur fond azur vous donnera l’emplacement recherché.
Maison d’hôte à 3 km de Saché, 8 km d’Azay-le-Rideau, et 10 km de Villandry. Pour s’y rendre : A85 Tours-Angers, sortie Azay-le-Rideau, route de Saché D 346.
http://prieure-de-relay.wifeo.com
Cartulaire du prieuré de Relay
http://www.cn-telma.fr/cartulR/producteur1844/
Propriétaires : Stéphane et Béatrice du Mesnil du Buisson. Ce sanctuaire du XIIe siècle, a été créé par Robert d’Arbrissel vers 1106-1108. Son église, Notre-Dame de Relay sera consacrée en 1192, par une bulle du pape Calixte II. Connaissant des problèmes financiers, le prieuré sera fermé par ordre du Roi, en 1758. Parmi les bâtiments subsistant aujourd’hui et inscrits à l’inventaire des Sites : l’église Notre Dame de Relay, le monumental portail d’entrée et le pigeonnier.
http://tours.onvasortir.com/prieure-de-relay-quot-rdv-de-arts-quot-90581.html
D’autres photos grâce au lien ci-dessous: http://www.panoramio.com/photo/51746181
localiser http://collections.geneanet.org/ouvrages/index.php?action=showdoc&livre_id=31052&page=297&book_type=livre&rech=texier&country=FRA®ion=CEN&subregion=F37&tk=be30c0a2cd8e31b0
S
Prieuré de Saint-Laurent (-sur-Save ) (31230). Sur un site occupé dés la préhistoire, Roger de Nuro, évêque du Comminges, fonde en 1151 le prieuré Fontevriste de Saint-Laurent, qui doit sans doute être conçu comme une filiale du prieuré double de Boulaur de l’ordre de Fontevraud (Technique dite de l’essaimage), rassemblant les religieuses et religieux. Au XIII e siècle, les deux communautés, voisines mais séparées, sont à l’origine de la formation du village. La donation fut reçue par Longuebrune ou Longue-Brune première Prieure de Boulaur en présence de Guillaume d’Andozille, évêque d’Auch (?) . Au XIV e siècle, la Pancarte du diocèse de Comminges énumère les droits et les revenus du couvent qui portent sur les paroisses de Saint-Laurent, Montbernard, Montesquieu-Guittaut, Puymaurin, Saint-André, Cassagnabère-Tournas, l’Isle-en-Dodon, Agassac et Mirambeau. En 1590, lors des guerres de Religion, les religieuses sont spoliées de leurs fruits décimaux ( Impôt sur le décîme) ; le couvent est pillé et saccagé et les granges brûlées, ainsi qu’une partie des meubles et du bétail
Photographie de la porte du Couvent de Saint-Laurent avant les inondations de 1977
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Porte_couvent_-_Saint-Laurent.jpg Les constructions de briques détruites au XVI e siècle par des inondations et des incendies furent remplacées par des des bâtiments de pierre et de terre à la perennité plus longue espérée. Au XVIIe siècle, le « couvent », qui suit la règle des franciscaines, connaît son apogée. Il est protégé par la maison mère de Fontevraud, par le roi et par le pape
Le couvent aujourd’hui : Mur ouest de l’ancienne église (XIIe), four à pain et tourelles
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Couvent_de_Saint-Laurent_sur_Save_31.jpg De cet enracinement, le nom Saint-Laurent des Religieuses ( changé ultérieurement en Saint-Laurent de l’Isle) témoigne ainsi que sa vocation ( XVIIIe siècle) d’accueil et d’éducation des filles de famille de la région.
Le prieuré de Saint-Laurent possède son moulin ‘’bladié’’, c’est-à-dire à blé, installé sur le ruisseau de la Houytère, dont le débit est insignifiant et ne peut fonctionner qu’à ‘’l’éclusée’’. Au XVII e siècle, l’abbesse entreprend, en accord avec l’évêque de Comminges, la construction d’un barrage ou ‘’pachère’’ sur la Save, ce qui permet l’alimentation régulière d’un canal dit ‘’des trois moulins’’. Le premier de ces établissements est dit ‘’de Montamat’’, du nom de ses derniers meuniers, et se situe au plus près du couvent.
En 1797, le prieuré et l’église sont vendus à un entrepreneur qui détruit cette dernière pour tirer profit des briques la composant . Adossé au couvent, qui servira de maison d’habitation, le mur ouest de l’église sera sauvé.
http://mairie.saintlaurentsursave.fr/commune/histoire-et-patrimoine/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Laurent_(Haute-Garonne)
POUR LOCALISER LE PRIEURE DE SAINT-LAURENT-SUR-SAUVE-31230 L’ISLE EN DODON (et en pratique 31230 L’ISLE-EN-DODON)
- Merci d’activer le lien suivant: http://www.viamichelin.fr/web/Cartes-plans/Carte_plan
- Puis taper dans la case « Recherchez votre carte » : 31230 L’ISLE-EN-DODON
- Un drapeau blanc sur fond azur vous donnera l’emplacement recherché.
Sainte-Croix (vers 1145) au diocèse de Rieux (1317-1801, rattaché au diocèse de Toulouse). Attesté au XVIIesiècle.
Sainte -Croix -(Volvestre ) (09230) depuis un décrêt du 16 octobre 1958 ( Département de l’Ariège, Arrondissement de Saint Girons)
Les religieuses de l’abbaye de Fontevrault y installent un couvent autour duquel le village se développa. Donat ions au monastère dès l’année 1156 sous le nom de Sainte Croix Volvestre. En 1263, Gentille de Gensac , héritière des Tersac, lui fait un don considérable : la forêt de Sainte Croix, dite « forêt royale » célèbre par ses sapins , d’une contenance de 240 arpents et qui s’étage entre 325 et 470 mêtres.
Durant les Guerres de Cent ans et le conflit entre le Comminges et le Comté de Foix, les Routiers entre 1350 et 1400 détruisent Sainte-Croix et le Couvent (ne restent qu’une tour et les murs de l’église effondrée).
Photo de la tour où résidait la prieure :
http://www.ariege.com/patrimoine/couvent/
Les religieuses se réfugièrent en Anjou : Les biens du prieuré connurent de nombreuses usurpations. Ce n’est qu’en 1620 que le prieuré fut reconstruit. Il existait encore en 1720.
En 1793, les biens des religieuses de Sainte Croix sont vendus. La chapelle de l’ancien couvent des Dames religieuses de Fontevrault dont on fait remonter la construction au 15éme est détruite, hors quelques vestiges, en 1809. Le couvent des Dames Religieuses : restauré après 1620, vendu et en partie démoli à la Révolution : ne restent que des vestiges de l’église du couvent. Il subsiste l’église Saint Jean l’évangéliste (1458), ruinée durant les guerres de religion (cadran solaire à l’entrée daté de 1558). Restaurée en 1841,1889.
Le prieuré fontevriste de Sainte-Croix-Volvestre : http://www.ariege.com/patrimoine/couvent/
Deux photos de l’église Saint Jean l’évangéliste peuvent être vues grâce au lien ci-dessous. http://www.histariege.com/sainte_croix_volvestre.htm
Armoiries : D’azur , à un crucifix d’or sur une croix de même (?) , accostée d’une Vierge et d’un Saint jean d’ Argent , le tout sur une terrasse de sinople. Autour de l’ écu la devise : « Ecce filius tuus, ecce mater tua ».
Prieuré de (ou du) Sauvement. Commune de Mantry (39230), Canton de Selliéres. Diocése de Besançon Département du Jura. Région de Franche-Comté.
La surprise vint de l’apparition en ce lieu d’un prieuré de Fontevrault . Tandis que l’ Ordre fondé par Robert d’Arbrissel n’avait encore jamais attteint le diocèse de Besançon et que son expansion marquait le pas, Jean Ier de Chalon dit l’Antique, comte de Bourgogne, fonde vers 1247 (ou 1235) pour sa fille Mahaut, qu’il avait eu avec sa seconde épouse Isabelle de Courtenay, le prieuré de Sauvement (NDLRB. Mais cette origine est considérée par certains comme légendaire http://fr.wikipedia.org/wiki/ Prieuré_du_Sauvement) à 12 KM au Nord de Lons-Le-Saunier , non loin du château familial d’Arlay , et le dote de rentes convenables « pour l’entretien de la Communauté des Moniales et des frères de la maison du Sauvement de l’Ordre de Fontevrault«
René Locatelli , « Sur les chemins de la perfection . Moînes et Chanoines dans le diocèse de Besançon vers 1060-1220». 1992.p. 484.
C.E.R.C.O.R. Travaux et recherches . Publication de l’université de Saint-Etienne.
Eh 1266 , sa bru Alice , comtesse de Bourgogne et de Savoie donne à ses prpores filles Marguerite et Alice, « nonains de Fontevraus « (NDLRB. Orthographe du texte conservé) 80 livres estevenantes (Monnaies de la Principauté de Besançon).
Layette du Trésor des Chartes IV N° 5150 p. 172. Cette donation est incluse dans une autre plus générale de décembre 1245 (N° 106)
Ce prieuré qui porte le N° 53 dans la liste à laquelle donne accès le lien ci-dessous est considéré par l’auteur comme « Hors règle » http://grandmont.pagesperso-orange.fr/prieures_fontevristes.htm
Mahaud de Chalon, fut enterrée au milieu de la nef de l’église priorale comme porte son épitaphe. Tombeau (1244) de Mahaut de Chalon, Abbesse ( NDLRB. Lire Prieure) de Sauvement à Baume-les-Messieurs (NDLRB. 39210)
En 1345 Jean de Bourgogne dote encore le prieuré qui constitue d’ailleurs la seule institution religieuse rattachée à l’ordre de Fontevraud dans le diocèse de Besançon qui à l’époque couvre la quasi-totalité de ce qui deviendra la Franche-Comté. Il est précisé dans la bulle d’Eugène IV de 1442 (texte tardif qui récapitule l’historique et la situation du prieuré deux siècles après sa fondation) que le Prieuré « de Salvamento » était établi pour 12 religieuses (« Pro duodecim monialibus ») et dirigé par une prieure avec un religieux chargé du service divin. Les chanoinesses régulières d’origine aristocratique suivent la règle de saint Augustin et l’église est dédiée à l’Assomption de la sainte Vierge : lors de cette fête du 15 août se déroulait un pèlerinage où l’on vénérait la statue de la vierge et buvait l’eau miraculeuse de la fontaine Ebron, avec des débordements que signalent les autorités paroissiales au XVIIIe siècle quand ils demandent que soient rasées les ruines de la chapelle, lieu de « superstitions et scandales qu’une fausse dévotion avait introduits . http://fr.wikipedia.org/wiki/Prieuré_du_Sauvement
En 1442 l’abbé de Baume, Henri de Salins, demande la suppression du prieuré et l’attribution de ses biens à la puissante abbaye clunisienne de Baume-les-Moines qui possédait un autre prieuré dans le village voisin de Bréry : il argue que les nonnes ne sont plus que trois (on connaît leurs noms : Aix de la Faye, Pernette de Beauchemin et Etiennette de Saint-Moris), livrées à elles-mêmes et sans service divin ce qui nuit à leur réputation et que le cloître est en ruine. Le duc de Bourgogne appuie cette demande et le pape Eugène IV doit trancher. Il ordonne une enquête qui aboutit à une sentence de fermeture du prieuré du Sauvement : les trois religieuses se retireront à Fontevraud ou dans une autre maison de l’ordre et la maison du Sauvement sera supprimée et « ses biens unis à la mense abbatiale de Baume ». Après contestation, une bulle du pape Nicolas V de l’an 1448 confirme l’extinction du Sauvement mais les procès durent jusqu’en 1462 où la transmission à l’abbaye de Baume devient effective. Le prieuré du Sauvement est dès lors abandonné et des maisons particulières remplacent les bâtiments religieux. La tradition du pèlerinage se perpétue longtemps encore jusqu’à la destruction des ruines de la chapelle au XVIIIe siècle quand un très lointain parent de Mahaut de Chalon fait transférer son tombeau à Baume-les-Messieurs en 1767. http://fr.wikipedia.org/wiki/Prieuré_du_Sauvement
En 1767, ce tombeau (Classé Monument historique en 1862) fut transféré de Sauvement à Baume-les-Messieurs (39210) par le prince de Baulpemont. Il n’en reste plus, dans l’église abbatiale saint-Pierre) que la dalle supérieure représantant sculpté dans du calcaire la prieure gisante , portée autrefois par des colonnes reposant sur un socle. Texte de l’épitaphe grâce aux liens ci-dessous : http://www.patrimoine-de-france.org/uvres/richesses-36-11433-79722-P215736-197276.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_gisants_de_France
Photo grâce au lien ci-dessous : 23 ème notice de la liste des oeuvres à laquelle conduit le lien ci-dessous : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20Baume-les-Messieurs&DOM=Tous&REL_SPECIFIC=1
Voir aussi : www.mobilier-de-france.org/mobilier_195629.html
Et aussi sur ce blog même :
Paragraphe XI de la page 96 de ce blog « Recueil d’histoires insolites afférentes à l’Ordre de Fontevraud, à son abbaye, à ses prieurés « à laquelle conduit le lien ci-après :
T
Prieuré de Touvois, Paroisse de Touvois, au Val-de-Moriere (44650). Département de Loire-Atlantique, Région des pays de Loire
Province fontevriste de Bretagne
STATISTIQUE DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES, ETABLIES DANS LE DIOCESE DE NANTES (1790)
– Page 170-
— Fondé par le duc Conan de bretagne (22 août 1175), à l’Ermitage de Haute-Courbe, dans la forêt de Nantes, ce prieuré de filles s’appela d’abord Bademoreria, en mémoire d’un certain Bademorc, ancien propriétaire du terrain, sur lequel le petit couvent et la chapelle furent construits. Aux XVI e et XVII e siècles, ce nom a subi une transformation assez difficile à expliquer : la Bademorière est devenue le Fal-de-Morière. Les Sires de Betz ont enrichi le monastère par des donations.
Autre source :
En 1150, un prieuré de femmes est fondé sous le nom de « Bademorière » ou « Bademoreria » par l’abbaye de Fontevrault en Anjou.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Touvois
Revenus.
. Bâtiments estimés environ 600 rt , une futaie de 3 journaux(NDLRB. travaild’un ouvrier pendant un jour.) servant d e promenade aux religieuses, 4 métairies, 1 moulin et des prés et terres labourables ; droit de dîmes, terciage et rentes, 1.400 *.
— Page 171 –
Charges. 8 services de fondations, l’aumône 2 fois par semaine 500 *; redevances aux Capucins de Machecoul, 20 *; honoraires du Père confesseur, 150 tt ; entretien et gages de 2 domestiques.
Eglise : 31 chasubles, 7 dalmatiques, et les vases sacrés nécessaires au culte, en argent; 5 cloches dont 3 à l’église.
La maison comprend un dortoir de 18 cellules, et un autre de 16, abandonné, et toutes les pièces servant à la communauté, qui se compose de religieuses professes, de novices et de pensionnaires; pour ces dernières il y a 13 chambres meublées.
Il n’y a pas de bibliothèque.
Personnel.
Mères professes :
Antoinette Bouyer, prieure; N. de Mello de la Millière,
Sous-prieure : Anne-Marie du Tressay,
Discrète; Éléonore de Rorthais, discrète; Marie-Prudence de l’Arduseau, discrète;Céleste de Biré,
Dépositaire; Gabrielle-Marie de la Barbelays, dépositaire / Thérèse Letenneur., cellérière / Marie Guilloteau, boursière / Anne Métairie, infirmière / Perrine Fleury ; Marie Ellis; Louise Bain; Elisabeth Leroux; Céleste Girard; Anne Robert de Boisfossé.
Sœurs converses
Avenie Tanneur et Marie Macé.
Aumônier : Père Sébastien Jaulin, de l’Ordre de Fontevrault.
Confesseur : Père M. Boutin, de l’Ordre de Fontevrault.
http://www.archive.org/stream/bulletinsocietea20soci/bulletinsocietea20soci_d
Prieuré de Tusson.
Province fontevriste de ???
Une installation difficile « Après l’installation à Tusson des religieuses de Fontevraud, Robert d’Arbrissel prit cependant la précaution de demander une confirmation au légat Gérard d’Angoulême » ; les conditions d’installation de ses moniales lui paraissant sujettes à caution. Suivant la vie du bienheureux Giraud de Salles, Robert avait l’intention de faire de cette maison la ‘mère et tête de l’ordre’.. Giraud de Salles, un des premiers disciples de Robert semble avoir été chargé d’établir le nouvel établissement . Pourtant, à cause du manque d’eau, le projet dût être réduit et la maison de Tusson devint un simple prieuré de femmes.
C’est peut-être en voyant la maison de Tusson renoncer à ses ambitions primitives, ou pour tirer parti de la mort de Robert d’Arbrissel (4 avril 1117) ; (NDLRB :?) que les moines de Nanteuil revendiquèrent de nouveau , dés 1118, leurs droits sur Tusson. Cet appel du jugement épiscopal précédent relevait bien des compétences du légat pontifical. Gérard ouvrit Angoulême un concile auquel furent convoqués treize évêques et archevêques.(Ceux-ci confirmèrent l’authenticité ds pièces produites lors du premier jugement). La possession de Tusson fut ainsi assurée à Fontevraud et les moines de Nanteuil durent quitter définitivement le lieu »… Un an plus tard, l’abbaye de Fontevraud obtint du pape Callixte II une confirmation de ses biens et privilèges (15 septembre 1119) : Tusson y est bien mentionnée dans la liste des dépendances.
Soline Kumaoka. Les jugements du légat Gérard d’Angoulême en Poitou au début du XII e siècle.
Bibliothêque de l’ecole des Chartes . Tome 155. 1997 p 332.
Les jardins monastiques reconstitués du prieuré
La revue régionale » le Picton » http://www.lepicton.com/vient de s’honorer en publiant dans sa livraison N° 208 des mois de juillet -Août 2011 (P. 73 à75) un article intitulé » Tusson , un jardin monastique médiéval » sous la signature de Pierre Chennebault.
Cet article qui commençait bien « ce village (16140) au riche passé médiéval -prieuré des dames, Couvent des hommes » aurait été en core plus intéresssant s’il avait mentionné quelque part le nom de Robert d’Arbrissel qui fonda le prieuré et le concept d’Ordre de Fontevraud auquel ce prieuré appartenait .
Le verger médiéval. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:TussonVergerMedieval.JPG
Pour autant , il est magnifiquement illustré et contient des analyses fort intéressantes comme les lignes qui suivent : « Une promenade dans le village conduit immanquablement vers le jardin monastique . Jardin entièrement créé autour des thêmes qui prévalaient historiquement dans le prieuré voisin entrele XII e t le XVIe. Jardin où la symmbolique est subtilement cutivée. Quatre thêmes majeurs en forment l’ossature : le jardin des simples, le jardin des senteurs, le verger et le potager« .
V
Prieuré de Vaupillon (1140) au diocèse de Condom. Att. au XVIIe siècle
Province fontevriste de Gascogne
De l’ église du prieuré de Vaupillon- Vallis-Pillonis- ancien monastère de filles nobles de l’ordre de Fontevrault fondé par Arnauld de Vaupillon, seigneur du lieu, il ne reste plus que la moitié de l’ancienne église, tout le couvent ayant été détruit par Mongommery, à la fin d’octobre 1569 (1669 selon d’autres sources) et ne s’étant jamais relevé de ses ruines .
Origine de la photo ci-dessus : http://artiga-asso-web-com.asso-web.com/70+vopillon.html
L’abside et les premières travées du chœur, qui, seules, constituent l’église actuelle, offrent néanmoins un certain intérêt, voûtées en berceau plein cintre et rappelant par la longueur de l’édifice l’église du Paravis, élevée non loin de là, par le même ordre de religieuses.
Revue de L’Agenais . Tome XXX VII— 1910 p. 278 http://www.archive.org/stream/revuedelagenais05daggoog/revuedelagenais05daggoog_djvu.txt
Cette petite église romane est ce qui reste d’un monastère de religieuses contemplatives de l’Ordre de Fontevraud fondé en 1140, en même temps que deux autres dans le Gers : Le Brouilh et Boulaur, ce dernier étant actuellement occupé par des religieuses Cisterciennes. Dans l’état des recherches réalisées, on peut dire que la communauté de Vopillon a compté jusqu’à 56 religieuses en 1290. Elles étaient une vingtaine en 1792. (NDLRB. Et où résidaient-elles alors puisque le monastère ne s’est jamais relevé des ruines causées par le protestant Montgoméry?) A cette date, les religieuses furent chassées et le monastère vendu comme bien national. Son nouveau propriétaire le transforma en carrière de pierres, la chapelle devenant grange à foin après avoir été amputée de deux travées : elle était en effet deux fois plus longue que ce que nous voyons aujourd’hui
Lire ce qui concerne l’église romane Notre-Dame de Vopillon grâce au lien ci-dessous : http://www.tourisme-tenareze.com/musees-gers-condom-tenareze.php
Prieuré de Villesalem (86)
Vue de gauche, maquette de l’église priorale Notre dame-de-la-paix et du « palais » construit au XVII e annexé. L’on notera que ce palais dissimule un tiers de la façade de la priorale.
Image ci-dessous , vue de la nef de la priorale et de son bas-côté droit.
* * *
IX. Autres implantations fontevristes
Département 03
Lieu-dit Aire, commune de Quinssaines (03380)-Diocèse de Bourges
« Deux pages détachées d’un Cartulaire de la fin de XVème siècle donnent une singulière description d’une petite chapelle d’un simple hameau. Le texte est du 7 octobre 1463.
Dans la grange et métairie d’Aires, près Montluçon, en la paroisse de Quinssaines, au diocèse de Bourges, il y a une belle chapelle. Cette chapelle est couverte de tuile et le pignon dans lequel est ménagée l’entrée est décoré d’une palme. Il y a une cloche bonne et suffisante. Item, deux missels dont l’un est muni de notes de musique, un calice de plomb ainsi que les vêtements et ornements sacerdotaux. Item, autour de ladite chapelle il y a six feux de. Il y a l’un dans l’autre un total de onze bâtiments dont une grange presque neuve, un cimetière autour de la chapelle, toute la franchise étant entourée de fossés ».
Le lieu-dit Aire, dépendait du prieuré d’Orsan, en Berry, qui fut l’un des premiers, si ce n’est le premier de l’ordre fontevriste ».
Biblio. http://www.an1000.org/forum/707_0-petite-chapelle-fontevriste.html
Département 31
ARBAS (31160) près de Muret (31). Relevant du prieuré fontevriste de Longages
Au Moyen-Age, Arbas est une seigneurie ecclésiastique acquise par l’abbaye de Longages (ordre de Fontevraud), cédé en 1311, moyennantune rente annuelle, aux co-seigneurs d’Aspet, Roger et Ramond At et à Adhémar de Mauléon , seigneur de Montastruc. http://www.paysdelours.com/fr/communes-adet/arbas/visite-guidee.html
Après la vente et l’incorporation à la baronnie d’Aspet, les religieuses n’abandonnèrent pas totalement Arbas puisqu’elles conservèrent une présence spirituelle. Jusqu’à la Révolution, la paroisse sera desservie, non pas directement par un moine, mais par un “ vicaire perpétuel ”, nommé par le prieur de Longages.
Un lieu-dit de la commune, aujourd’hui dans un site boisé, porte le nom de “ camin det mounje ” (le chemin du moine). http://aspetinf.chez.com/docum/communes/liste/arbas.htm
Département 33
Implantation fontevriste de la Ramée (Talence .33400)
Il n’est sans doute pas possible de parler de « prieuré « à propos de cette implantation même si l’expression de prieuré est parfois employé comme dans cet article de sud-Ouest ; « Prieuré des Monges » http://www.sudouest.fr/2010/04/26/la-pieta-miraculeuse-75709-2780.php
La liste des prieurés fontevristes dressée par le professeur Bienvenu ne le mentionne d ‘ailleurs pas.
Pour autant, on lit aussi http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/08/30/18935494.html que l’origine de la chapelle de la Rame est plus certainement due à un prieuré de moniales dédié à la Vierge Marie, qui attirait des pèlerins heureux de s’unir à la prière des religieuses de Notre-Dame. Il est en tout cas certain qu’ XVIème siècle, la chapelle est restaurée par l’abbaye de Fontevrault en Anjou qui y fait don de la statue que nous connaissons aujourd’hui. La confusion entre prieuré et implantation a pu alors s’en ytrouver facilitée.
Il paraît donc sans doute préférable de parler à propos de la Ramée d’un implantation fontevriste ou d’un bien exploité au bénéfice des fontevristes.
Vers le commencement du XIIe siècle, dit la tradition, la Vierge apparut) à Talence, tenant sur ses genoux le corps inanimé de son fils jésus.
On construisit alors, sous le vocable de Notre-Dame de Rama (ramée ou ramure & des branchages, la région étant couverte de forêts) une chapelle liée au Prieuré des Monges (NDLRB. Des moines) où, bientôt, les fidèles convergèrent pour honorer la Mère des Douleurs.
Ce fief était situé entre les rues actuelles du professeur Roux et Lamartine. Une Piéta du XVe siécle fut offerte à ce prieuré des Monges au XVIe siècle par les abbesses de Fontevrault – dont il dépendait – qui désiraient développer le culte nouveau de Notre-Dame de la Pitiè.
Durant la Guerre de Cent Ans, aux XIVe et XVe siècles, et lors des guerres de religion (fin du XVIe siècle), l’église fut saccagée.
Cette Piéta fut retrouvée en décembre 1729 par les enfants du gardien Mouliney, dans les ruines de la chapelle. Après avoir été vénérée dans la chapelle reconstruite par les habitants des environs et visitèe par de très nombreux pèlerins jusqu’à la révolution où la chapelle fut ( NDLRB. classiquement ,sic) à nouveau détruite, et la statue miraculeuse cachèe dans une cave durant cette pèriode troublèe.
Guérison miraculeuse Il fallait un édifice plus beau pour héberger la Pièta à qui l’on attribua des milliers de miracles et de nombreuses grâces où Le 27 octobre 1820, nouvelle merveilleuse guérison : Catherine Delage, chaisière de l’église Saint-Pierre à Bordeaux, atteinte d’une maladie très douloureuse est guérie. Les dons affluent. Six mois après, est posée la première pierre de la future église Saint-Pierre et deux ans plus tard le 4 mars 1823, la piéta est transférée solennellement dans son nouveau sanctuaire.
Mais, hélas, établies sur un sol mouvant, les fondations manquent de stabilité , à tel point que l’édifice devient dangereux. Dès 1835, devant l’imminence de sa ruine, il faut interdire son accès. Le culte et la statue seront transférés durant onze ans dans la maison d’une paroissienne, Mademoiselle de Marbotin, située à proximité. A partir de 1841, le curé et les fidèles de la paroisse, sous l’égide du cardinal Donnet, décidèrent de rebâtir un sanctuaire en son honneur sous le vocable de Notre-Dame de Talence, église consacrée en 1847, dans laquelle se trouve la piéta. Depuis lors, si ce n’est une nouvelle cache durant l’occupation allemande, elle continue à être le centre de pèlerinages (1) et de dévotions.
Cette piéta, qui a connu bien des pérégrinations sur la seule commune de Talence, est étonnante. Invoquèe sous des noms multiples, Notre-Dame de Pitié ou de compassion, mais aussi sous les titres de Notre-Dame des Sept douleurs, Notre-Dame de la Rame ou de Bon port protectrice des marins en danger, elle présentait encore récemment, une singularité étonnante comme le montre la photo que nous a confiée le Père Jérome Couget. La main gauche de la Vierge possède en effet six doigts ! Le 14 août 1915, l’Èvéché de Quimper et de Léon répondait au curé de Talence : « Je suis persuadé que la cas de N.D de Talence est le fait de l’erreur d’un artiste sans arrière-pensée de symbolisme … » .En l’absence d’archives rien ne permet de dater la sacrilège amputation mais ce fut postérieurement à 1946 que la main à six doigts, a été remplacée par une main à cinq doigts. Une observation attentive, montre qu’outre la main, le bas de la manche gauche de la Vierge a été reconstitué.
Cette particularité de main sexdigitale n’est pas la seule connue, on a trouvé en effet, en 1937, à Pauvrelay, commune de Paulmy (Indre-et-Loire)-37350-, une statue anthropomorphe, en pierre, de l’époque de la Téne (2), présentant cette difformité que l’on peut retrouver aussi dans la statuaire populaire du Moyen-Age.
(1) La grande procession de Notre-Dame de Talence a lieu tous les derniers dimanches du mois de mai.
(2) http://antique.mrugala.net/Celte/Periode%20de%20la%20Tene.htm
Origine http://www.sudouest.fr/2010/04/26/la-pieta-miraculeuse-75709-2780.php
http://www.sudouest.fr/2010/04/26/la-pieta-miraculeuse-75709-2780.php
Département 36
Blavetin La Chapelle-Notre-Dame-de-Blavetin. Commune de Nohant-Vic (36400). Chapelle dépendante du prieuré de Jarsay. Commune de Moulins-sur-Céphons (36110) http://denisjeanson.fr/site_toponymie/lettre_c/lieux_chapelle/chapelle18bvna.html
Département 72
Le Petit-Fontevraud séminaire de l’Ordre à La Fléche Brêve destinéee que celle de cet ensemble de bâtiments construits à partir de 1619 par l’ abbesse de Fontevraud, Louise de Bourbon-Lavedan, afin d’ y fonder un séminaire à l’usage des religieux novices de l’abbaye Aggrandi en 1631, mais abandonné dés 1642, en tant que séminaire, et en partie, dés lors , consacré à l’enseignement des jeunes filles par quelques religieuses fontevristes . Confisqué par la commune au titre de bien national , puis vendu , converti en maison et détruit en 1880.
Un plan figure dans la notice à laquelle conduit le lien suivant : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA72000122
Armoiries du séminaire D’or à un soleil de gueules et un chef d’azur chargé de trois fleurs de lys d’argent.
Département 86
Grange dimière de Saix (86120) Première photo grâce au lien suivant : :https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2012/04/29/s-la-grange-dimiere-fontevriste-de-saix-86120/
et aussi les photos suivantes:
Sur la façade de la grange dimière, pierre armoriée portant la date 1730 et ayant essuyé , dixit les habitants du lieu, des coups de feu, lors de la Révolution française.
Charpente de la grange dimière
Département 91
Briéres-les-Séllés (91150) -Diocèse de Chartres- aurait été le siège d’un petit prieuré de femmes de l’Abbaye de Fontevrault dès le 12 e siècle. Peut –être aussi, cette terre de Brières n’a-t’elle été qu’un simple bénéfice pour cette abbaye ?
Il est envisageable de penser in fine qu’il existait en ce lieu un Prieuré-Cure situé prés de l’église et sans doute dans l’espace immédiatement au Nord.
Biblio. Frédéric Gatineau. Corpus historique Etampois . Brière –les-Scellés de A à Z. Toponymie Brioline
X. Le connétable anglais John Chandos (1320-1370) , véritable bourreau de deux prieurés fontevristes.
Les armoiries de Sir John Chandos : « D’argent à une pile de gueules »
John Chandos (1320-† 1370) descendant des seigneurs qui suivirent Guillaume le Conquérant en Angleterre et dont le nom proviendrait du village de “Candos“ dans le département de l´Eure‚ près de Rouen. est considéré comme le plus grand capitaine anglais de la première phase de la guerre de Cent Ans. Présent au siège de Cambrai‚ en 1337‚ il devient conseiller du roi d´Angleterre Edouard II (1307-1327) ‚ chargé de la formation militaire du dauphin Edouard (III) (1327-1377) ‚ fils du roi d’Angleterre Edouard II et, à ce titre qualifié de “Prince Noir“. En 1361‚ il fut nommé connétable d´Aquitaine et lieutenant-général de tous les territoires français. . Il vainquit et fit prisonnier deux fois du Guesclin (à Auray‚ en 1364‚ et à Nájera‚ en 1367). En 1369, le Prince Noir, le nomme sénéchal du Poitou. C’est dans le cadre des campagnes qu’il conduisit à ce titre qu’il mit à sac les prieurés fontevristes de la Puye (86260) et de Villesalem ( 86290-JOURNET) et qu’il fut blessé le 31 décembre 1369 au combat du pont de Lussac-les-Châteaux . Il décéda le lendemain, 1 er janvier donc.
Hello. And Bye.
Thank you for your post and ASAP.
S’il vous plaît mettez à jour ce blog avec de nouvelles informations. Il me manque. Je le trouvais très utile pour me remotiver quand j’avais besoin au cours de ma journée de travail difficile.
La fréquence de mise à jour de ce blog est journalière. Vous y trouverez donc grandement de quoi satisfaire votre légitime curiosité.
Bonne lecture donc.
Le ,lien sur les prieurés de Champagne (univ-paris1) ne fonctionne pas. Sinon, bravo pour le travail réalisé.
En effet et malheureusement , je n’en ai pas d’autre mais n’hésitez pas à me faire part de vos trouvailles . Je les mettrai volontiers en ligne sous la signature que vous voudrez bien m’indiquer …
Pingback: S-STATISTIQUES ANNIVERSAIRES au 10 Juin 2013 du blog « DICTIONNAIRE DE l’ORDRE MONASTIQUE DE FONTEVRAUD”. | DICTIONNAIRE DE L'ORDRE MONASTIQUE DE FONTEVRAUD
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Je suis ravi de mon hébergeur actuel et je n’en cherche pas d’autre.
Bravo pour ce dictionnaire ! J’en avais commencé un il y a quelques années. Il est toujours dans mon ordinateur avec des images et des notes… Je suis, quant à moi, le Routier de Cîteaux, et j’ai assez de travail avec cet ordre qui est, et de loin, beaucoup plus vaste que Fontevrault. Merci de tout ce travail. Si vous désirez des documents qui seraient dans mes notes et photos, c’est tout naturellement que je vous les céderais. Bernard PEUGNIEZ, Le Clos des Cistels 62870 DOURIEZ
Monsieur,
j’ai eu l’honneur de vous consacrer un article dont vous trouverez ci-aprés le lien :
https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2014/07/18/c-un-illustre-exemple-a-suivre-pour-notre-dictionnaire-le-routier-de-citeaux-de-bernard-peugniez/
j’accepte bien entendu volontiers votre proposition documentaire et je vais prendre contact avec vous .
Sentiments très reconnaissants.
I received these on April 24th, and haven’t even worn them since the end of May.
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Hé bien je vous suggère de vous réabonner à notre site.
https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/
Bonjour au responsable de ce superbe outil !
La photo mentionnée sous Collinance n’est effectivement pas Collinance, mais le prieuré d’Autheuil en Valois, site que je connais bien parce que restauré en partie grâce à l’un de mes amis. Prieuré bénédictin qui n’a donc rien à voir avec Fontevrault. Bien sincèrement. BP.
Cher ami,
je ne comprends pas bien votre message faute de savoir quel est le lien que vous visez dans ce blog du Dictionnaire monastique de l’Ordre de Fontevraud et qui présenterait le prieuré d’Autheuil en Valois ?
Merci d’avance de m’éclairer.
NB. je suppose alors que l’ information ci aprés est fausse elle aussi. https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2014/04/21/r-la-reforme-du-prieure-de-collinances-60890-thury-en-valois/