Archives de Tag: 1645

-P- « LE PETIT FONTEVRAUD » à la Flèche (72000) en tant que prieuré double de l’Ordre de Fontevraud

Ce prieuré  fut  fondé avant  1200  et  confirmé  par un Bref du Pape Grégoire X. L’Abbesse Louise de Bourbon-Lavedan (1611-1637) acheta pour la Flèche en 1618 une maison qu’elle transforma en Séminaire destinè à instruire et qui, devenu un couvent  double, prit le nom de Petit Fontevraud en 1645.

Selon  Jean Hermant .   Histoire des ordres religieux et des congrégations régulières et séculières de l’Église selon l’ordre des temples, par Jean Hermant  … p. 38.  Il existait à Londres  un « Petit  Fontevrault ».

http://books.google.fr/books/about/Histoire_des_ordres_religieux_et_des_con.html?hl=fr&id=de4CAAAAQAAJ

 

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Classé dans * Angleterre, Département 72

-V- Prieuré de Vic-le-Comte (63270)

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Le couvent des dames de Fontevrault

Ce monastère fondé en 1645. appartenait à l’ordre de Fontevrault et rassemblait des religieuses à la fois contemplatives et enseignantes. Ces dernières accueillaient des jeunes filles de la bourgeoisie locale pour faire leur éducation. En 1793, le monastère est vendu comme bien national. Rénové en 1982, c’est actuellement la bibliothèque intercommunale et une salle municipale destinée aux expositions.

http://vic-le-comte.fr/fr/information/48867/le-patrimoine-remarquable

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Classé dans Département 63

-F- Fiefs dans la paroisse d’Eguzon (36270) relevant du prieuré de LONGEFONT (36800 OULCHES)

PRIEURE DE LONGEFONT, fief  d’Argentiére, La Ferrière  , Jordessoule.

Les religieuses de Longefont possédaient dans la paroisse d’Eguzon, des terres dans les villages d’Argentière, de La Ferrière et de Bordessoule.

Le livre terrier du Prieuré de Longefont fait mention de la métairie d’Argentière (1554).

Quelques mots d’abord sur ce prieuré : Longefont, prieuré de femmes dépendant de Fontevrault, situé sur la Creuse, à moitié chemin d’Argenton au Blanc, anciennement paroisse de Pezay, actuellement commune d’Oulches, tire son nom d’une vaste fontaine au bord de laquelle le couvent fut établi, vers 1115, par Isambert, seigneur de Cors, qui le donna à Robert d’Arbrissel, fondateur de l’ordre de Fontevrault.

Les principaux bienfaiteurs du prieuré furent Gérault ou Giraud de Cors et Renée de Brenne, Fulcher ou Foucher Duredent, Gaudin de Romefort, Guillaume de La Marche, seigneur d’Eguzon, Raoul de Prunget, etc…

Les dames de Longefont eurent beaucoup à souffrir durant les guerres de religion. Leur couvent, plusieurs fois pillé, fut incendié en 1638, et elles durent s’établir dans le château de Cors (36)   http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-indre-chateau-a-oulches-chateau-de-cors.html qu’elles quittèrent le 2 septembre 1644 pour s’installer dans les ruines du château d’Argenton. Elles revinrent à Longefont en 1645, lorsque Coudray voulut rétablir la forteresse d’Argenton.

Bien que la communauté ait vu une grande partie de ses titres dispersés ou brûlés, et, par suite, quantité de redevances contestées et perdues, elle possédait encore, en 1727, de grands biens et de nombreuses rentes sur les paroisses de Pezay, Chitray, Ciron, St Marcel, St Plantaire, Eguzon, Baraize, Cromay, Buzançais, Tendu, Langé, Vendoeuvre, Mézières-en-Brenne et à Scoury.

Le revenu accusé par elle consistait alors en 4 151 livres 14 sols d’argent et en 3 048 boisseaux de blé.

Dans un Etat du prieuré de Longefont daté du 8 août 1727 et dressé en exécution de l’arrêt du conseil d’état du 29 avril de la même année, on trouve : « Les rentes d’Argentière et ses environs, ses paroisses de St Plantaire et Aiguzon avec une portion dans les dixmes de Baraize, affermée 50 livres par sous seins privé de 1721. » (Archives nationales G-9-640. Communiqué par M.Pierre).

Le fief d’Argentière devait des rentes nobles dans la province de la Marche : « 80 boisseaux de seigle et 30 d’avoine, mesure de Crozant, dont deux boisseaux ne font qu’un à la mesure d’Argenton (1702). » (Archives de l’Indre).

Arpentements des Tenues des villages d’Argentière, La Ferrière et Bordesoule – Le 17 août 1805, à la requête de messire Sylvain Galland, chevalier, seigneur des Lignières et autres lieux, maître Michel Poitrenaud, garde des eaux et forêts du Roy, faisant tant pour lui qu’en qualité de tuteur des enfants mineurs de feu François Poitrenaud ; Joseph Dérigoin, sergent en la justice d’Eguzon, etc.

J’ai François Clément, arpenteur et apréciateur roial, soussigné, certifie et raporte à tout ce qu’il appartiendra m’être exprès transporté jusqu’au village d’Argentière, de La Ferrière et Bordesoule, paroisse d’Eguzon,assisté de Claude Mitau, faisant aussi la profession d’arpenteur, lesquels dits trois villages ont été mis et joints ensemble pour en faire qu’une seule et même tenue…..

Lesquels dits villages j’ai mesuré et arpenté, et trouvé en tout 273 setrées et deux boisselées, mesure de Crozant, à raison de 100 chaînées par setrée et chacune chaînée de 22 piés de roi en carré, et ce y compris l’évaluation des bâtiments et autres meilleures terres ; lesquels dits villages et terres joignent d’une part à la croix des Lignières suivant le long du chemin par lequel du village de Puérault à Eguzon jusqu’au coin de la Bouige à Viollet et de la aux chesnes de la Bertoulade. Le dit chesne de là au milieu de la fosse à Boué, puis à un chatenier qui est au coin du grand pâtural dépendant d’Eguzon puis au Pin des Gorses et de là au coin de la forêt du Faisseau et coulant tout le long de ladite forêt jusqu’au village de La Ferrière, et de là tout de le long du ruisseau qui descend de ladite forêt jusqu’au pré du dit seigneur d’Eguzon appelé le pré de la Forge et de la tombant ledit ruisseau dans la rivière de l’Abloux et de là à la planche de la Chaume et au pré des RR. PP. Augustins de la maison Dieu de Montmorillon, et de là au pré dudit seigneur des Lignières et aux terres d’icelluy appelées les coutumes grandes et de là au coin dudit seigneur des Lignières.

Première confrontation – Au delà desquelles confrontations il y a des héritages qui étaient sujets aux tiers et quart des fruits qui ont été affranchis par les dames religieuses de Longefont moyennant 15 boisseaux de seigle de cens et rentes portant lots et rentes êtres surplus.

Il y a en tout trois tenues.

1° Le village d’Argentière est au devoir de 80 boisseaux de seigle, 16 boisseaux d’avoine, touts lesdits grains mesure de Crozant, 3 poules et demies et 10 sols en argent.

La 2° tenue, de Bordesoule, sujet au devoir par chacun an de 7 sous onze deniers et 14 poules et demies.

La 3° tenue, de la Ferrière, sujet par an de 12 deniers et une poule.

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Touts lesquels dits devoirs ont été joints ensemble et se montant au nombre de 95 boisseaux de seigle, 16 boisseaux d’avoine, mesure de Crozant, 19 poules et 19 livres. Les poules estimées à 5 sols pièce.

Le tout de cens et rente noble directe et féodale portant lots et rentes selon la coutume du péis et comté de la Marche, et payable au jour de fête de St Michel.

Un bail à ferme de la maison d’Argentière remonte à 1448. (Archives de l’Indre).

Toutes les terres appartenant à l’abbaye de Longefont furent vendues comme biens nationaux en 1791, en même temps que celles appartenant à la cure d’Eguzon.

http://apoitr.pagesperso-orange.fr/Eguzon/025-Prieure%20de%20Longefont.htm

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Classé dans Département 36

DES EX-RELIGIEUSES FONTEVRISTES S’INSTALLENT en 1645 ou 1647 A LA TRINITE DE CLISSON (44190)

La Trinité de Clisson  était originellement  un prieuré Bénédictin avec paroisse (Charte de 1105) , dépendant de Saint-Jouin-de-Marnes. Plus tard, la maison fut occupée par quatre prêtres, gagés par le pri eur, pour ou faire la desservance. …. Enfin le 2 juin 1647, une petite colonie de religieuses Fontevristes, de la Regrippière en Vallet (44330), composée de deux dames et une soeur converse, vint s’y établir. Ces religieuses avaient quitté l’ordre de Fontevrault, avec la permission de Madame Jeanne (-Baptiste)  de Bourbon, légitimée de France, leur supérieure (Abesse de l’Ordre) , pour suivre la règle adoucie de Saint-Benoit.

CLISSON ET SES MONUMENTS, Comte Paul de Berthou, 1910  p. 68 et 69.                                                       Numérisation Odile Halbert, 2007, tous droits de reproduction réservés .

Au XVIIème siècle (1645), une petite communauté de bénédictines de Fontevrault s’ installe dans le prieuré, crée un collège et y reste jusqu’à la Révolution.

La Trinité est incendiée en 1794, passage des Colonnes Infernale

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Classé dans Département 44