A la Révolution, l’abbaye devient bien d’Etat, mais tombe en ruines (disparition du prieuré des hommes), quand Napoléon décide en 1804 de la transformer en prison, ce qu’elle reste jusqu’en 1963. Elle passe d’un statut de clôture volontaire à un lieu d’enfermement. Les premiers prisonniers n’arrivent qu’en 1814, se sera environs Six cents détenus, originaires de neuf départements différents, qui viennent en effet inaugurer les nouveaux aménagements carcéraux qui ont remplacé les salles de prières. Au milieu du XIXe siècle Fontevraud comptera 2000 prisonniers. Les enfants sont également de la partie puisque 113 jeunes viendront tester les cellules en 1842 et réparer leurs fautes passées. Ce changement va entrainer une modification architecturale du lieu : à l’enceinte s’ajoutent de nouveaux murs et cloisonnements. Cette modification de statut de l’abbaye, qui va devenir prison, avoir malgré tout une fonction celle de devenir une prison manufacture. Les prisonniers vont avoir pour tâches de travailler dans divers ateliers, comme la menuiserie, le foulon, le tissage et serrurerie…
Retrouvez une analyse plus complête grâce au lien ci-dessous :http://patrimoinecarceral.blogspot.fr/2010/11/labbaye-de-fontevraud.html