L’histoire des Bénédictine de Sainte Bathilde,
http://www.benedictines-ste-bathilde.fr/-Le-monastere,46-
dimanche 24 juillet 2011
Le monastère des Bénédictines de Martigné-Briand (Maine & Loire) est caractérisé par une double racine.
Installée à Martigné-Briand (Maine & Loire) en 1961, la communauté s’est d’abord formée à Chemillé (49), de la fusion des dernières moniales de l’Ordre de Fontevraud avec la Congrégation des Bénédictines de Sainte Bathilde.
Le nom du monastère lui-même, Notre Dame de Compassion, est un discret rappel du lien avec Fontevraud, que notre histoire nous a légué.
Robert d’Arbrissel, mettant sa fondation sous la protection de Marie et Jean au pied de la Croix, entendait lui rappeler l’exigence de l’humilité et de la compassion.
Reprenant ce patronage, notre communauté désire être un lieu d’où rayonnent la compassion et la miséricorde pour le monde et pour chacun.
Nos deux racines
La communauté fait partie de la Congrégation des Bénédictines de Sainte Bathilde (appelées aussi Bénédictines de Vanves), petite congrégation née en 1921 et aujourd’hui présente sur trois continents.
Pour la présentation de notre Congrégation, voir La Congrégation http://www.benedictines-ste-bathilde.fr/-La-Congregation-
Mais nous aimons nous souvenir d’une autre racine :
En 1793, l’Ordre de Fontevraud est dispersé par la Révolution.
Fondé en 1099 par Robert d’Arbrissel, il suivait la Règle de Saint Benoît, avec des Constitutions propres à Fontevraud.
En 1803, deux religieuses fontevristes, demeurées dans la région, ouvrent une école à Chemillé ; peu à peu d’autres soeurs les rejoignent et la vie conventuelle reprend en 1824.
En 1956, la fusion est reconnue par Rome. Affaiblie par les épreuves, notamment par les lois d’expulsion de 1903, la communauté décline et en 1953 l’évêque d’Angers, Mgr Chappoulie, demande à la jeune Congrégation de Vanves de venir lui apporter un regain de vitalité.
En 1961, la communauté se transfère à Villeneuve, à deux kms de Martigné-Briand, au lieu dit « la Barre » et au fil des années le monastère s’édifie à partir des dépendances du manoir d’origine : aménagements, constructions nouvelles… Les chantiers se poursuivent jusqu’à aujourd’hui.