Archives de Tag: Abbesse Louise-Claire de Montmorin de Saint-Hérem

Un train de vie fort convenable pour « Mesdames », filles de Louis XV en l’abbaye royale de Fontevraud

Malgré les préoccupations parcimonieuses qui avaient, dit-on, inspiré au cardinal de Fleury, alors ministre, la résolution de faire élever, par les Bénédictines de Fontevrault, les petites princesses, dont le séjour à Versailles eût occasionné de plus grands frais en nécessitant un coûteux état de Maison, Mesdames de France ne laissaient cependant pas d’être fort convenablement traitées à l’abbaye.

Ainsi l’abbesse, la seconde madame de Mortemart, fille du maréchal duc de Vivonne, avait été créée duchesse par brevet personnel afin d’avoir ses entrées et son tabouret chez les princesses ; elle-même, et, après elle, ( NDLRB . L’Abbesse) madame de Montmorin Saint-Hérem, les servaient debout à table. Le monastère touchait de la Cour quinze mille livres de pension pour chacune de Mesdames, et chacune d’elles recevait deux mille livres comme argent de poche ; elles avaient à leur service dix femmes de chambre, un écuyer de bouche, un maître d’hôtel, douze gardes-du-corps payés extraordinairement dix sols par jour, un exempt, M. d’Autichamps, payé cinq livres par jour, un professeur de musique, M. de Caix, et un professeur de danse qui leur apprenait le Menuet couleur de rose, un piqueur de la petite écurie, deux carrosses et une voiture légère appelée gondole, avec cochers, postillons, palefreniers, valets de pied, trente-deux chevaux et quatre ânes harnachés pour les promenades… mais elles n’avaient pas de médecin !

P. 4 de l’ouvrage de Léon de la Brière ; Madame Louise de France Considerate lilia… quomodo crescunt. ( Math, VI, 28 ) D’après l’édition Victor Retaux, Paris, 1900

http://florilege_historique.perso.sfr.fr/livres/MADAME%20LOUISE%20DE%20FRANCE%20par%20L%E9on%20de%20la%20Bri%E8re.pdf

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-O- Oraison funèbre de MARIE-MADELEINE-GABRIELLE DE ROCHECHOUART-MORTEMART ( Notice du 16 /12/2011 refondue le 4 mars 2015)

Manuscrits de la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (Paris)

  • Manuscrits de la bibliothèque Victor-Cousin
  • MSVC 10-43 Documents historiques
  • MSVC 13  Notes sur Mme de Hautefort

Oraison  funèbre de Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart-Mortemart, abbesse de Fontevrault, rédigée sous la forme d’une lettre adressée par Sr Louise-Françoise de Rochechouart-Mortemart, grande prieure, aux religieuses de l’Ordre ; Fontevrault, 15 sept. 1704

  • Cote : MSVC 13 Notes sur Mme de Hautefort
  • Langue: Français
  • Auteur : Rochechouart-Mortemart  ( Louise-Françoise de)
  • Sujet : Rochechouart -Mortemart (  Marie-Madeleine-Gabrielle  de)

NDLRB.

  • A propos de l’auteur . Louise-Françoise de Rochechouart-Mortemart,  (1664- 1742) Grande Prieure, puis 33 éme Abbesse de l’Ordre de Fontevraud
  • A propos du sujet  . Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart-Mortemart (1645-1704) 32 éme Abbesse de l’Ordre de Fontevraud surnommée « la reine des Abbesses »
  • A propos de  Madame Marie  de Hautefort  (1616-1691) .http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=UNIC10432

NB.  Les abbesses Louise-Françoise de Rochechouart-Mortemart (et Louise-Claire de Montmorin) eurent à leur charge l’éducation des quatre  filles cadettes du roi  Louis XV à Fontevraud.

 

  

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Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

-N- Les CONDITIONS de la COMMANDE à NATTIER par Louis XV du portrait de ses FILLES en résidence à FONTEVRAUD

« Depuis Lawfeld ( NDLRB. Actuelle Belgique) , Louis XV songeait à rentrer en France. Il avait envoyé , en grand mystère, le peintre Jean-Louis Nattier à Fontevrault,  avec un ordre de mission,  toujours dans  dans sa manière quelque peu secrète. L’abbesse (NDLRB. Louise-Claire de Montmorin de Saint-Hérem) parut étonnée  de voir cet homme  s’introduire, au nom du roi , dans les  saintes clôtures.  De Hollande, Louis XV la rassura : en rentrant,  il voulait simplement faire à la Reine la surprise  de lui offrir  les portraits de ses filles . Au milieu de grandes préoccupations , il écrivit ce billet à  l’Abbesse :

« Du camp de Hamal,  ce 22 septembre (NDLRB :1747 ?)    

j’ai voulu  avoir le portrait de tous mes enfants : voilà le dessous qu’il y a  a  à l’arrivée du peintre. Il me paraît  qu’il n’y a plus de secret à garder… Je me recommande de nouveau  à vos bonnes prières  et à celle de votre communauté .        Louis. »  

Sa femme et ses enfants furent ainsi ses dernières pensées  avant de replier  ses cartes de bataille et d’étaler ses plans de paix. »

Paul  del  Perugia. Louis XV. Editions de Chiré . 2011  P 180

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Classé dans * Belgique, * Pays-Bas, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

-F- FANNERIE ou ECURIE de l’Abbaye royale

« Le plus beau  des bâtiments  de la cour d’entrée  est  celui dit  de « la  Fannerie » ( qui a un rapport  avec  le foin) qui longe et limite au Nord la  cour actuelle. Ce sont en fait les vastes écuries que l’on construisit juste avant la révolution, sans doute après 1785,  destinées à recevoir l’équipage  de plus en plus fastueux  qui était au service de l’abbesse »

Michel Melot                                                                                                         Fontevraud p. 30                                                                                                       Patrimoine  culturel Giserot.                                                 http://books.google.fr/books?id=uI_2N9tNR_EC&pg=PA30&lpg=PA30&dq=fontevrault+%C3%A9curies&source=bl&ots=utEK6LvvsK&sig=MhnPNPwYioM9ovH9Mpx9jgUA7D4&hl=fr&ei=db6NTvrfJIOq8AO7rcQ9&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CCgQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false

Les lignes suivantes  précisent  grandement la trame  chronologique :                       « La charpente  du bâtiment dit ‘la Fannerie’, dans l’abbaye de Fontevraud, vient d’être analysée : pour autant, cette grande charpente avec comble à brisis, construite entre 1 742 et 1 789, est elle-même atypique par l’emploi de grandes écharpes* en serrant des poinçons**  courts, dispositif inhabituel au XVIIIe siècle ».

Eléments de lexique  afférent au bois dans la  construction.                                          *  Pièce de bois oblique, appelée également bracon, elle relie le poteau à la panne pour en diminuer la portée et apporter une contribution au contreventement de l’ouvrage                                                                                                     http://boisphile.over-blog.com/categorie-549809.html                                          **En charpente , le poinçon est une pièce principale faisant partie d’une ferme : c’est la pièce centrale verticale reliant l’entrait et les arbalétriers. Son rôle est de suspendre le centre de l’entrait (la poutre basse horizontale) , ce qui permet de pouvoir le charger sans qu’il fléchisse, par un plancher par exemple

Pierre Garrigou Grandchamp, Patrick Olmer, Philippe Arnold, Patrick Giraud, Saumur, l’école de cavalerie: histoire architecturale d’une cité du cheval militaire

La  construction de ces  écuries  n’a apparemment  pas  été effectuée  que pour   des raisons somptuaires si l’on veut  bien se souvenir  que «  durant les séjours des filles cadettes de Louis XV à Fontevraud, (faute d’emplacement plus  convenables)  les bâtiments de l’ancien hospice de Madame de Montespan)  servent d’écuries pour les équipages  (princiers) et  les nécessiteux y sont abrités (1740) ».

http://www.fontevraud-abbaye.fr/histoire.htm

Le prisme  chronologique donné  ci-dessus (1742-1789) permet d’attribuer, en  une première approche, la  construction des écuries aux  quatre abbesses  suivantes:   Louise-Françoise de Rochechouart  (1704-1742)                                                     Marie-Louise de Timbrone de Valence (de Thimbrune de Valence).(1753-1765)       Julie-Gillette de Pardaillan d’Antin (Julie-Sophie-Gillette de Pardaillan de Gondrin de Montespan d’Antin) (1765- 1792)

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