Archives de Tag: Abbesse louise de Bourbon-Lavedan

-J- Où l’on voit à l’oeuvre le père Joseph.

 

A la mort d’Éléonore de Bourbon, en 1611, le père Joseph, poursuivant son dessein, résolut d’élever Antoinette d’Orléans au rang d’abbesse. On en écrivit, à la cour. Le roi et la reine-régente marie de Médicis déléguèrent Richelieu a l’effet de signifier à leur cousine l’ordre d’assumer la direction suprême de Fontevrault. Mais celle-ci, de son côté, avait pris ses précautions. Par un nouveau caprice, elle s’entêtait à quitter un couvent que son despotisme( NDLRB . ???)  avait troublé. Elle avait obtenu, dès 1609, du pape Paul V, l’autorisation de décliner la charge d’abbesse et de désigner elle-même le lieu de sa retraite. Le chapitre dut choisir une autre sœur, et l’élection, présidée par l’évêque de Luçon ( NDLRB. Armand du Plessis, futur cardianl de Richelieu), éleva Mme de Lavedan-Bourbon à la dignité abbatiale.

Quant à Mme d’Orléans, elle se retira à Lencloitre, prieuré de Fontevrault. Elle devait bientôt le quitter encore et fonder à Poitiers même, sous l’œil de l’évêque de Luçon et sous la direction persévérante du père Joseph, cet ordre des Filles du Calvaire qui restaura, en plein XVIIe siècle, les minutieuses prescriptions et l’austérité rebutante de la règle de saint Benoit.

 

Page 581 de l’ouvrage auquel conduit le lien suivant :http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1889_-_tome_94.djvu/585

 

 

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 86

-P- « LE PETIT FONTEVRAUD » à la Flèche (72000) en tant que prieuré double de l’Ordre de Fontevraud

Ce prieuré  fut  fondé avant  1200  et  confirmé  par un Bref du Pape Grégoire X. L’Abbesse Louise de Bourbon-Lavedan (1611-1637) acheta pour la Flèche en 1618 une maison qu’elle transforma en Séminaire destinè à instruire et qui, devenu un couvent  double, prit le nom de Petit Fontevraud en 1645.

Selon  Jean Hermant .   Histoire des ordres religieux et des congrégations régulières et séculières de l’Église selon l’ordre des temples, par Jean Hermant  … p. 38.  Il existait à Londres  un « Petit  Fontevrault ».

http://books.google.fr/books/about/Histoire_des_ordres_religieux_et_des_con.html?hl=fr&id=de4CAAAAQAAJ

 

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Classé dans * Angleterre, Département 72

-B- QUARTIER SAINT-BENOIT (Abbaye royale)

A l’est  du Grand -Moûtier s’étend  le quartier Saint -Benoît dans lequel  il est  possible de  pénétrer   en contrebas  du chevet  de Sainte -par un important  porche à fronton triangulaire  du XVII e  siécle .            Cette construction à galeries, en forme de fer à cheval  ( de 56 mêtres de long avec  des ailes de 16 mêrtes  en retour  ) n’est pas un cloître. I s’agit d’importantes infirmeries (reconstruites  en remplacement de celles du XII e siècle  détruites au  milieu du XVie  siécle)  entre 1675 et 1610  par l’Abbesse Eléonore de Bourbon afin d’accueillir les personnes âgées, les malades, ne pouvant plus observer la vie régulière. Indépendantes  à l’origine, les infirmeries furent rattachées  au Grand-Moûtier  entre 1699 et 1740 .

L’aîle Nord  fut relié   à la  chapelle  Saint-Benoît  (XII siècle)   grâce au porche d’entrée . puis les  cinq travées del’Aile sud  furent  prolongées  entre 1700  et 1740  vers les dortoirs du grand-Moûtier à l’Ouest. Ce travail  d’architecture se fit à l’identique. la  cour  fermée  date  du milieu du XVII e siècle .. L’aile est ezpose  sur un soubassemen  éclairée  ) ras- terre sur lequel s’élèvent un entresol et un étage. Son toit est  percé de lucarnes. Au centre,  au premier étage , se tenait une  chapelle  où était  exposés les défunts  avant d’être inhumés.. Son clocheton  fut détruit au XIX e  siècle à cause de l’ajout d’un étage. Dans  les angles de cette aile se dressent  deux pavillons à la haute toiture à la française auxquels on accéde par  deux escaliers  droits à retour.

La chapelle saint -Benoit antérieure aux infirmeries fut construite au XIIe  siècle en remplacement  d’un premier  sanctuaire  datant de Robert d’Arbrissel. De style   gothique  angevine  fait  dix-huit mêtres de long  jusqu’au sanctuaire  sur  huit  mêtres de large et ferme la cour au Nord-Ouest.

Au XVIII e siècle,  sa nef  non  voûtée, sans bas côtés, éclairée par des baies en  plein centre, fut  coupée par un  plancher afin d’y aménager un logement  pour la Grande Prieure.. Le  choeur intact  a  subsisté:  des colonnettes s’élèvent   entre  les fenêtres( bouchées lors de leur jonction) au XVII e siècle et leur  six nervures se rejoignent  à la clef ; L’abside et  la  travée sont  voûtées d’ogives. Sur  les  murs restent des   traces d’ancienne  peinture.

En 1628,  Denis Soleman, secrétaire de l’abbesse Louis de Bourbon-Lavedan  fut inhumé devant l’autel.

Le quartier Saint-Benoît avec ses deux pavillons carrés , ses toits élevés , fermé sur un côté par une simple galerie , ressemble à un château du XVI e siècle. Son architecte  demeure malheureusement inconnu.

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-R- Ne pas confondre le PRIEURE FONTEVRISTE DE LA RAME(33210) et l’IMPLANTATION FONTEVRISTE DE LA RAMéE (33400).

Prieuré  fontevriste de La Rame,  commune de Roaillan (33210)

NDLRB. L’auteur de l’analyse référencée  ci-dessous situe  ce prieuré dans une autre  commune  (Mazères) mais qui est dotée du même  code postal.                                                      La Rame (Hors Règle) 33210 Commune de Mazères . Canton de Langon    http://grandmont.pagesperso-orange.fr/prieures_fontevristes.htm

Couvent situé sur le bord du ruisseau  Brion * au Nord de Langon, de l’autre côté de la Garonne,au pied d’une colline ,  route de Roaillan dépendait alors de Langon. Actuellement  ce lieu fait partie de la commune de Roaillan sise à une  cinquantaine de km de Bordeaux, non loin de Bazas

* Ruisseau de 13 km de longueur, large de 2 à 3 m. Se jette dans la Garonne à proximité immédiate de Langon

Couvent fondé par Eléonore de Guyenne en vue probablement d’expier les fautes de sa jeunesse Bâti vers 1130, il est occupé par les religieuses de l’ordre de Fontevrault. Cet ordre possédait 14 couvents en Aquitaine et 53 en France.

En 1308, Amadieu (ou Amanieu) de Lamothe meurt à Toulouse, il est inhumé dans le couvent de la Rame . Amadieu était marié à Elepide de Got, fille d’Arnaud Garcia de Got frère de Clément V.

En 1635, la princesse Louise de Bourbon-Lavedan, bbesse de l’Ordre, afferma à M. Partarrieu, bourgeois de Langon, tous les droits, fiefs, revenus de cette maison, pour 132 F.(?)  par an.

L’église du couvent était orientée ouest – est, une épaisse muraille entoure l’enclos. Il ne reste de nos jours que les traces des fondations des bâtiments. Proche du couvent au nord – ouest, un moulin actuellement abandonné.

http://www.vallee-du-ciron.com/Documents/Ouvrages/LangonBancheraud/LangonBancheraud.htm

Implantation fontevriste de la  Ramée (Talence .33400)

Il n’est sans doute pas possible de parler de « prieuré «  à propos de cette implantation  même si l’expression de prieuré est parfois employé comme dans  cet article de sud-Ouest ; « Prieuré des Monges » http://www.sudouest.fr/2010/04/26/la-pieta-miraculeuse-75709-2780.php

La liste  des prieurés fontevristes  dressée par le professeur Bienvenu ne le mentionne d ‘ailleurs pas.

Pour autant, on lit aussi http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/08/30/18935494.html  que  l’origine de la chapelle de la Rame est plus certainement due à un prieuré de moniales dédié à la Vierge Marie, qui attirait des pèlerins heureux de s’unir à la prière des religieuses de Notre-Dame. Il est en tout cas certain qu’ XVIème siècle, la chapelle est restaurée par l’abbaye de Fontevrault en Anjou qui y fait don de la statue que nous connaissons aujourd’hui. La  confusion entre prieuré et implantation  a pu alors s’en ytrouver facilitée.

Il paraît donc  sans doute  préférable de parler à propos de la Ramée  d’un implantation fontevriste  ou d’un bien exploité  au bénéfice des fontevristes.

Vers le commencement du XIIe siècle, dit la tradition, la Vierge apparut) à Talence, tenant sur ses genoux le corps inanimé de son fils jésus.

On construisit alors, sous le vocable de Notre-Dame de Rama (ramée ou ramure & des branchages, la région étant couverte de forêts) une chapelle liée au Prieuré des Monges (NDLRB. Des moines) où, bientôt, les fidèles convergèrent pour honorer la Mère des Douleurs.

Ce fief était situé entre les rues actuelles du professeur Roux et Lamartine. Une Piéta du XVe siécle fut offerte à ce prieuré des Monges au XVIe siècle par les abbesses de Fontevrault – dont il dépendait – qui désiraient développer le culte nouveau de Notre-Dame de la Pitiè.

Durant la Guerre de Cent Ans, aux XIVe et XVe siècles, et lors des guerres de religion (fin du XVIe siècle), l’église fut saccagée.

Cette Piéta fut retrouvée en décembre 1729 par les enfants du gardien Mouliney, dans les ruines de la chapelle. Après avoir été vénérée  dans la chapelle reconstruite par les habitants des environs et visitèe par de très nombreux pèlerins jusqu’à la révolution où la chapelle fut   ( NDLRB. classiquement ,sic) à nouveau détruite, et la statue miraculeuse cachèe dans une cave durant cette pèriode troublèe.

Guérison miraculeuse                                                                                                                Il fallait un édifice plus beau pour héberger la Pièta à qui l’on attribua des milliers de miracles et de nombreuses grâces où Le 27 octobre 1820, nouvelle merveilleuse guérison : Catherine Delage, chaisière de l’église Saint-Pierre à Bordeaux, atteinte d’une maladie très douloureuse est guérie. Les dons affluent. Six mois après, est posée la première pierre de la future église Saint-Pierre et deux ans plus tard le 4 mars 1823, la piéta est transférée solennellement dans son nouveau sanctuaire.

Mais, hélas, établies sur un sol mouvant, les fondations manquent de stabilité  , à tel point que l’édifice devient dangereux. Dès 1835, devant l’imminence de sa ruine, il faut interdire son accès. Le culte et la statue seront transférés durant onze ans dans la maison d’une paroissienne, Mademoiselle de Marbotin, située à  proximité. A partir de 1841, le curé et les fidèles de la paroisse, sous l’égide du cardinal Donnet, décidèrent de rebâtir un sanctuaire en son honneur sous le vocable de Notre-Dame de Talence, église consacrée en 1847, dans laquelle se trouve la piéta. Depuis lors, si ce n’est une nouvelle cache durant l’occupation allemande, elle continue à être le centre de pèlerinages (1) et de dévotions.

Cette piéta, qui a connu bien des pérégrinations sur la seule commune de Talence, est étonnante. Invoquèe sous des noms multiples, Notre-Dame de Pitié ou de compassion, mais aussi sous les titres de Notre-Dame des Sept douleurs, Notre-Dame de la Rame ou de Bon port protectrice des marins en danger, elle présentait encore récemment, une singularité étonnante comme le montre la photo que nous a confiée le Père Jérome Couget. La main gauche de la Vierge possède en effet six doigts ! Le 14 août 1915, l’Èvéché  de Quimper et de Léon répondait au curé  de Talence : «  Je suis persuadé que la cas de N.D de Talence est le fait de l’erreur d’un artiste sans arrière-pensée de symbolisme …   » .En l’absence d’archives rien ne permet de dater la sacrilège amputation mais ce fut postérieurement à 1946 que la main à six doigts, a été remplacée par une main à cinq doigts. Une observation attentive, montre qu’outre la main, le bas de la manche gauche de la Vierge a été  reconstitué.

Cette particularité de main sexdigitale n’est pas la seule connue, on a trouvé en effet, en 1937, à  Pauvrelay, commune de Paulmy (Indre-et-Loire)-37350-, une statue anthropomorphe, en pierre, de l’époque de la Téne (2), présentant cette difformité que l’on peut retrouver aussi dans la statuaire populaire du Moyen-Age.

(1) La grande procession de Notre-Dame de Talence a lieu tous les derniers dimanches du mois de mai.

(2) http://antique.mrugala.net/Celte/Periode%20de%20la%20Tene.htm

Origine

http://www.sudouest.fr/2010/04/26/la-pieta-miraculeuse-75709-2780.php

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Classé dans Département 33

-A- ARCHITECTURE FONTEVRISTE

L’architecture d’un ordre monastique  est  à l’image de sa  règle. les institutions de Fontevraud  étaient largement inspirées de celles des Bénédictins. Aussi son architecture présente t’elle  de nombreuses similitudes avec l’art bénédictin, notamment  dans les plans  , les  constructions et  l’ornementation. Cependant  l’art fontevriste possède des caractéristiques propres.

Tous les  prieurés  fontevristes   devraient avoir  posséder deux  monastères, un  pour les religieuses et l’autre  pour les moines. Malheureusement aucune  fondation ne  semble  les avoir conservé.                                                                                      On retrouver  dans toute  l’architecture fontevriste un contraste entre l’opulence (nef  de Fontevraud, décor  sculpté de Villesalem…) et la  rigueur (Choeur de Fontevraud, nefs de Villesalem, de  Lencloître…).                                                                L’opulence est  sans  doute  une  conséquence des relations  qu’entretenait Fontevraud avec l’aristocratie et  du haut  rang  dont  étaient issus  ses abbesses. Quant à la rigueur, elle symbolise la spiritualité de l’Ordre. Remarquons  également  une multitude  de clochers contrairement  à l’ordre  cistercien où ils étaient interdits.                                                                                                                            L’architecture n’est pas  vraiment  spécifique comme  chez les  Cisterciens  ou les Grandmontains, elle est marquée  par  les provinces  géographiques de l’ordre. De plus, l’abbaye  de Fontevraud a  conservé  la seule  cuisine  romane  qui nous soit parvenue.                                                                                                                                         Fait rare,  les constructions se poursuivirent  jusqu’à l’époque classique . Avec la Renaissance , l’architecture monastique  se sécularise : elle est influencée  par l’architecture de cour. Fontevraud en est un exemple particulièrement intéressant  avec ses abbesses issues de la famille de Bourbon qui donnent naissance à une architecture dite  » bourbonnienne ».                                                                                          La salle capitulaire de l’Abbaye est ornée de peintures représentant  des abbesses de la famille de Bourbon. Le carrelage est orné du vol couronné des Bourbons. Fontevraud   connaît  une très  forte  spiritualité dans les premières  moitiés du XVI e et du XVIIe qui engendrent  encore  des  oeuvres  de spiritualité.                                                                                   Avec la contre-réforme, l’art baroque se propage ( décors  baroques  qui encadraient l’arc  triomphal de l’église abbatiale, cimetière des rois, autels et la reconstruction de Saint-Lazare)  grâce à des artistes itinérants spécialisés  dans la  sculpture en terre cuite. L’atelier  de Gervais de La Barre  était  l’un des plus réputés).  Il travailla  au Mans , à Poitiers, au Puy-Notre-Dame avant d’être sollicité  par l’abbesse Louise de Bourbon de Lavedan.    Au XVIII e siècle, l’esprit  séculier s’accentua . Conformément à la mode du temps, les galeries et les escaliers se multiplièrent  à l’abbaye de Fontevrault mais la révolution  allait  briser cet essor.

Et aussi:        http://www.abbayedefontevraud.com/v3/cite-a-larchitecture-plurielle/

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Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

– E- ESPACES FUNERAIRES SIS DANS LE SANCTUAIRE DE L’ABBATIALE SAINTE-MARIE -DE-FONTEVRAUD

Inhumations et  édifices religieux au Moyen Âge entre Loire et Seine.                                                        Actes publiés sous la direction d’Armelle ALDUC-LEBAGOUSSE                                                              CRHAM. Caen 2004

L’INHUMATION EN MILIEU MONASTIQUE : L’EXEMPLE DE L’ANJOU

Daniel PRIGENT  du Service archéologique départemental de Maine-et-Loire.

2.1. Le sanctuaire  n’a livré que  quatre emplacements de sépultures toutes médiévales. Il y a le fondateur mais également  deux  évêques  de Poitiers ainsi  qu’un abbé ou un évêque  dont on  ignore  l’identité.

L’examen des documents relatifs aux  tombeaux de Pierre II, évêque de Poitiers,( +1115) et du fondateur Robert d’Arbrissel (+ 1116) permet de les situer  respectivement au Nord  et au Sud du maître-autel, mais en avant  de celui-ci. Le grand sarcophage quadrangulaire en calcaire dur inséré  entre les deux colonnes  Sud-Ouest du  rond-point  correspond  vraisemblablement  au «  cercueil de pierre »  commandé par l’Archevêque Léger pour  Robert d’Arbrissel.

A proximité immédiate se trouvait  le sarcophage de l’Evêque  Guillaume Ier (+1123), successeur de Pierre II. Une petite  fosse  ménagée dans la maçonnerie au nord de l’autel édifié par  l’Abbesse Louise de Bourbon-Lavedan en 1623, contenant les ossements  d’un individu masculin . La fouille  a permis de  mettre ces vestiges en relation avec une  crosse limousine du premier tiers du XIII e siècle  découverte en 1809

Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat

Merci d ‘activer le lien ci-dessous  qui renvoie  aux pages  161 & 163.             http://books.google.fr/books?id=dJO9A97cBggC&pg=PA162&lpg=PA162&dq=%22L’examen+des+documents+relatifs+aux+tombeaux+de+Pierre+II%22&source=bl&ots=K0Rz5XLovJ&sig=_5d2awyDeWtHPARiUEGVSc2SdCs&hl=fr&sa=X&ei=uAjvTqDRF8OChQe_i_WjCA&ved=0CCQQ6AEwAQ#v=onepage&q=%22L’examen%20des%20documents%20relatifs%20aux%20tombeaux%20de%20Pierre%20II%22&f=false

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Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye