
http://www.lesportesdutemps.com/archives/2020/09/10/38525982.html La terre en question était la terre de Valette.(79390 Commune de Thénezay) https://gatine-parthenay.pagesperso-orange.fr/lieux_dits/v/valette.htm
http://www.lesportesdutemps.com/archives/2020/09/10/38525982.html La terre en question était la terre de Valette.(79390 Commune de Thénezay) https://gatine-parthenay.pagesperso-orange.fr/lieux_dits/v/valette.htm
Classé dans Département 79
L’histoire du petit cochon du curé de Vernoil et de Madame l’Abbesse de Fontevraud a défrayé la verve des chroniqueurs anciens et modernes et les épigrammes des contempteurs de l’Ordre fontevriste, à commencer par les moines réfractaires, qui cherchaient partout des motifs pour justifier leur émancipation. Le sujet prêtait à la raillerie, et l’on ne se fit pas faute de plaisanteries sur ce petit cochon, qui triompha contre la puissance de l’abbesse, qui fit excommunier un évêque et résista pendant vingt ans aux foudres du pape.
Les preuves ne manquaient pas ; on les trouvait à profusion dans les chartes de l’abbaye, et tous ceux qui ont fouillé ces parchemins ou leurs transcriptions en ont été étonnés. Le savant moine Cosnier, qui a reconstitué le chartrier de l’abbaye ( NDLRB. 1641) , se fit le pourvoyeur inconscient des malignités, renouvelées en variantes sur ce thème, bien entendu dénaturé.
Il n’est pas douteux qu’il y eut au sujet d’un petit cochon « porcellus » une longue querelle, qui dura de 1125 à 1144, entre l’abbesse Pétronille de Chemillé (abbesse de Fontevraud de 1115 à 1149) et le curé de Vernoil, Andréas ; que l’évêque d’Angers, Ulger, prit parti contre l’abbesse et qu’il fut blâmé par le pape, même excommunié ; que plusieurs bulles d’Innocent II consolant l’abbesse de ses déboires ne purent avoir raison de la résistance de l’évêque, même au prix de sa condamnation ; et que l’abbesse dut continuer pendant vingt ans à offrir chaque année un petit cochon au curé de Vernoil.
Nombre de hauts personnages intervinrent sans plus de succès dans cette querelle à propos d’un petit cochon, notamment Geoffroy, le puissant abbé de la Trinité de Vendôme, voire même le fougueux saint Bernard, qui écrivit à l’évêque d’Angers dans des termes frisant l’insolence. Que les moines fontevristes révoltés contre l’autorité de l’abbesse aient raillé dans leurs pamphlets cet échec de l’omnipotence de leur supérieure, cela se comprend et ce n’est pas d’eux qu’il faut espérer l’explication de la querelle. Pas plus des chroniqueurs contemporains, qui relatent les faits en omettant d’en donner les raisons, qui se trouvent dans les coutumes et les circonstances de l’époque. Quant aux chartes, elles ne sont que l’enregistrement des actes dont elles certifient l’exactitude et précisent la forme, mais sans fournir des données plus explicites pour leurs motifs.
C’est à ceux qui les ont interprétées que nous pourrions prêter plus de créance. Mais, soit qu’ils n’aient pas recherché ou compris les circonstances de cette « histoire de petit cochon », ils n’ont fait que confirmer l’étrangeté de la querelle en lui fournissant des preuves authentiques. La victoire du petit cochon du curé de Vernoil, les lettres du pape, l’excommunication de l’évêque d’Angers, les lettres de Geoffroy de Vendôme et de saint Bernard, tout cela est exact ; mais tout cela doit être expliqué.
Lorsque le prieuré fontevriste des Loges fut fondé dans les landes de La Breille, entre Bourgueil et Vernoil, il fallut pourvoir à ses moyens d’existence. Il n’y avait pas d’autre ressource que de recourir à la générosité. Elle ne fit pas défaut. Les seigneurs des alentours donnèrent des terres, et un petit domaine fut ainsi constitué.
Mais il ne faut pas oublier qu’on était au XIIe siècle, c’est-à-dire à une époque où les terres étaient grevées de droits seigneuriaux, cédés, rétrocédés à l’infini, de telle sorte que le territoire de Vernoil, pour ne parler que de lui, relevait à la fois des seigneurs de Vernantes (49390) , de Courléon (49390) , de Trèves (49350) , de Montsoreau (49730) , des abbayes de Bourgueil (37140) , du Ronceray d’Angers (49000) , et de Mauléon (79700?), sans compter les concessions faites à tel ou tel prieuré ou telle cure. Ces droits étaient très embrouillés et il faut convenir que les donateurs, animés avant tout d’esprit charitable, ne s’en étaient guère préoccupés.
Mais le curé de Vernoil se refusa obstinément à abandonner ses droits sur un petit morceau de terre ainsi cédé, bien qu’il ne fut qu’une lande ; et il engagea un procès en restitution contre l’abbesse de Fontevraud. Voilà, grosso modo, le point de départ de l’affaire. Nous ne nous attarderons pas à l’étudier en détail, elle n’en vaut pas la peine. Nous ne citerons que de mémoire son évolution vers l’état aigu, mais nous la préciserons par trois documents.
Il paraîtrait que le curé de Vernoil aurait attendu que la parcelle de terrain contestée ait été mise en culture pour la réclamer, d’où aggravation du droit de novales — les novales désignant des terres nouvellement défrichées et mises en culture. L’évêque d’Angers, Ulger https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulger, assez mal disposé pour Fontevraud, soutint son curé et profita de l’occasion pour molester l’abbesse avec laquelle il avait déjà une autre contestation au sujet de la propriété de la Haute-Mule, à Angers. Il mélangea même les deux affaires.
On fit intervenir les abbés du voisinage comme arbitres. Ulger ne voulut rien entendre. On fit intervenir le pape. Ulger se refusa à toute concession. Le document ci-dessous, émanant de l’évêque, prouve bien que la querelle avec le curé de Vernoil n’est pas une invention :
« J’ai jugé bon de certifier la querelle qu’avait le curé de Vernoil, nommé André, envers l’église de Fontevrault sous les premières saintes moniales des Loges, (…). Cela est fait d’ailleurs à la demande et volonté de notre vénérable sœur Petronille, abbesse de Fontevrault. »
L’abbé Geoffroy de Vendôme prit la plume pour supplier l’évêque de laisser en paix la pauvre abbesse Pétronille de Chemillé. Ulger persista. L’abbé de Clairvaux, saint Bernard, plus violent, lui écrivit à son tour cette lettre de reproches amers qui étonne par la liberté de son style. Nous n’en citerons qu’un passage pour en donner un aperçu. Saint Bernard raille l’évêque, qui fut certainement un grand prélat et un des plus illustres fondateurs de l’Université d’Angers, de s’entêter à cette dispute pour la possession, dit-il, de je ne sais quel petit bout de terre « nescio quae possessiuncula » :
« Il serait, Monseigneur, plus à propos de répandre des larmes que d’écrire des lettres ; mais parce que la charité sait bien faire les deux, il faut que je pleure et que j’écrive et que, vous adressant cette lettre, je retienne les larmes pour moi et pour ceux qui, comme moi, sont scandalisés de ce qui est arrivé depuis peu entre vous et Fontevrault (…)
« Je m’adresse maintenant à vous, souffrez un peu, je vous prie, mon indiscrétion (…) Je ne serai pas retenu par la révérence de votre vieillesse, ni effrayé par l’éminence de votre dignité, ni ému par l’éclat de votre nom ; car plus votre réputation est grande, plus grand est le scandale (…)
« Il paraît bien que vous méprisez votre réputation, et je vous en louerais, pourvu que ce ne soit pas jusqu’à blesser la gloire de Dieu. Mais, tandis que vous donnez lieu à ce scandale, je ne vois pas que votre conscience puisse être en sûreté, car je veux que ce ne soit pas vous qui l’avez excité, vous n’en êtes pas plus excusable pour cela, puisqu’il est en votre devoir de l’arrêter (…)
« Je prie Dieu qu’il vous inspire de suivre le conseil que je vous donne, qui n’est pas tant de moi que de tous ceux qui sont possédés du zèle de la gloire de Dieu. »
En lisant cette improbation d’un jeune moine, se posant en maître et en juge d’un évêque, on peut constater l’immense liberté dont jouissaient alors certains apôtres du cloître. On comprend que les termes violents de cette lettre aient donné une grosse importance à cette petite querelle. D’autant que trois papes successifs blâmèrent l’évêque et qu’il fut deux fois excommunié pour sa résistance.
Quant au curé de Vernoil, s’abritant derrière son évêque, il ne voulut pas en démordre. On lui aurait alors proposé une transaction et il aurait exigé qu’on lui donnât chaque année un cochon. Mais s’il fallait en croire ceux qui se sont amusés de ce procès, la discussion ne fut pas moins vive pour la grosseur du cochon. Enfin, l’on s’était arrêté à un petit cochon « porcellus », que l’abbesse de Fontevraud donna chaque année pendant vingt ans.
Enfin, en 1144, le pape Lucius II (9 mars 1144 – 15 février 1145) écrivit à l’abbesse Pétronille qu’il avait donné l’ordre à l’évêque de mettre un terme à sa querelle : « Nous le prions instamment et en le priant nous lui ordonnons qu’il vous aime vous et votre lieu, qu’il vous chérisse et vous protège, et qu’il acquière tant de cette manière qu’autrement une plus grande grâce des Bienheureux Pierre et Paul et de nous-même ».
Le rôle du petit cochon dans ce démêlé, s’il a pris le premier rang dans les épigrammes, n’était donc à la vérité qu’un rôle de comparse, aussi effacé — avant le poème de Chanteclair — que le rôle des volailles et lapins donnés en redevance par le prieuré des Loges pour ses autres tenures : « A l’abbé de Bourgueil deux lapins, un chapon et une poule. Au seigneur du château de Brain deux chapons gras. » (Extrait d’un compte de 1762)
Classé dans Département 49 (a)
Léger, archevêque de Bourges, et les habitants des environs entendent bien garder la précieuse dépouille dont ils espèrent des miracles. Devant le zèle intempestif de Pétronille de Chemillé, Léger accepte le transfert à Fontevraud de la dépouille de Robert d’Arbrissel.
« Orsan dut se contenter de garder son Saint Cœur« .
Malgré ses dernières volontés, d’être enterré à même la boue « dans le cimetière auprès de ses premiers compagnons et compagnes« , il est inhumé dans la partie la plus fermée de la clôture des moniales, le chœur de l’abbatiale de Fontevraud, en face de la sépulture de son ami Pierre II de Poitiers.
(Géographie et Histoire monastique) Font-Evraud, et suivant Ménage, Fontévaux, Font-Ebraldi, est un bourg en Anjou à trois lieues de Saumur. Long. 17. 41. 54. lat. 47. 10. 47.
Ce bourg n’est cependant connu que par une célèbre abbaye de filles, chef d’ordre érigée par le bienheureux Robert d’Arbrissel, né en 1047, et mort en 1117, personnage trop singulier, pour ne pas rappeler dans cette occasion un petit mot de sa mémoire et de l’ordre qu’il fonda.
Après avoir fixé ses tabernacles à la forêt de Fontevraud, il prit l’emploi de prédicateur ambulant, et parcourut nuds-piés les provinces du royaume, afin d’exhorter principalement à la pénitence les femmes débauchées, et les attirer dans son cloitre de Marie-Magdeleine. Il y réussit merveilleusement, fit en ce genre de grandes conversions, et entr’autres celle de toutes les filles de joie qu’il trouva dans un lieu de débauche à Rouen, où il était entré pour y annoncer la parole de vie. On sait encore qu’il persuada à la reine Bertrade, si connue dans l’histoire, de prendre l’habit de Fontevraud, et qu’il eut le bonheur d’établir son ordre par toute la France.
Le pape Paschal II. le mit sous la protection du saint siège en 1106, le confirma par une bulle en 1113, et ses successeurs lui ont accordé de magnifiques privilèges. Robert d’Arbrissel en conféra quelques temps avant sa mort le généralat à une dame nommée Pétronille de Chemillé ; mais il ne se contenta pas seulement de vouloir que son ordre put tomber en quenouille, il voulut de plus qu’il y tombât toujours, et que toujours une femme succédât à une autre femme dans la dignité de chef de l’ordre, commandant également aux religieux comme aux religieuses.
Il n’y a rien sans-doute de plus singulier dans le monde monastique, que de voir tout un grand ordre composé des deux sexes, reconnaitre une femme pour son général, c’est néanmoins ce que font les moines et les nones de Fontevraud, en vertu de l’institut du fondateur. Ses volontés ont été exécutées, et même avec un éclat surprenant ; car parmi les trente-quatre ou trente-cinq abbesses qui ont succédé jusqu’à ce jour (1756) à l’heureuse Pétronille de Chemillé, on compte quatorze princesses, et dans ce nombre, cinq de la maison de Bourbon.
L’ordre de Fontevraud est divisé en quatre provinces, qui sont celles de France, d’Aquittaine, d’Auvergne, et de Bretagne. Il y a quinze prieurés dans la première, quatorze dans la seconde, quinze dans la troisième, et treize dans la quatrième. C’est sur cet ordre, si l’on veut satisfaire pleinement sa curiosité, qu’il faut lire Sainte-Marthe dans le IV. vol. du Gallia christiana, et surtout l’ouvrage du P. de la Mainferme, religieux de Fontevraud, intitulé Clypeus ordinis Fontebraldensis. Le premier volume fut imprimé en 1684, le second en 1688, le troisième en 1692 ; et il faut joindre à cette lecture, celle de l’article de Fontevraud dans la dernière édition du Dictionnaire de Bayle. (D.J.)
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1027
<——- « Portrait d’une abbesse ».
« Pétronille de Chemillé, première Abbesse de Fontevraud, jusque dans son nom de baptême, version féminine de Pierre, semble incarner la véritable fondatrice de l’Ordre de Fontevraud.. dans la roche tendre et friable du Tuffeau, cette bâtisseuse fontevriste pose la première pierre de l’église des femmes.
A la congrégation que Robert d’Arbrissel vient tout juste de fonder, elle garantit en trente cinq ans de prélature une pérennité qui résistera à toutes les épreuves du temps jusqu’aux coups de boutoir de la Révolution… Solide comme le roc, Pétronille la bien nommée sait, en effet, résister aux manoeuvres retorses des seigneurs et archevêques qui l’entourent; c’est
à elle que revient le mérite d’avoir édifié durablement la congrégation fontevriste ».
La lettre de Fontevraud. N°2. Eté/Autome 2002,p. 24/25.
L’abbaye Notre-Dame de la Nativité de Cadouin est un ancien monastère créé en 1115 en Dordogne, sur le territoire de l’ancien village de Cadouin. Cet établissement rejoint l’Ordre cistercien en 1119. L’abbatiale fut consacrée en 1154.
Il y fut vénéré pendant longtemps un suaire présenté comme « LE Saint Suaire »
Fondation de l’Abbaye
L’ermite Géraud de Salles fonde, au nom de Robert d’Arbrissel, un établissement de moines dans un vallon à l’écart de la vallée de la Dordogne en 1115.
Sentant la fin de sa vie proche, Robert d’Arbrissel cède à son ami les deux lieux situés dans la forêt de Cadouin, le Val Seguin et la Sauvetat. Il l’abandonne à leur pouvoir et à leur volonté ainsi qu’il le manifeste devant des personnalités importantes telles que le duc Foulque V d’Anjou et l’abbesse (I ére Abbesse) de l’abbaye de Fontevraud, Pétronille de Chemillé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Cadouin
Et aussi…
Classé dans Département 24
Gérard (ou Girard) Evêque d’Angoulême, promu en 1108, Légat pontifical pour l’Ouest de la France, approuva en 1115 l’ élection de Pétronille de Chemillé à la tête de l’ordre de Fontevraud et recommanda les quêteurs del’ordre aux fidèles à de nombreuses reprises.
En février 1130, son ralliement à l’anti-pape Anaclet II ( 14 février 1130; mort le 25 janvier 1138) mit fin à sa légation et par conséquent à ses relations avec Fontevraud.
Girard, évêque d’Angoulême, légat du Saint-Siège (vers 1060-1136) – 1866-; par M. l’abbé Maratu ( Nombreuses mentions relatives à Fontevraud spécialement p. 21 ss)
Foulques V , dit le jeune, comte d’Anjou puis roi de Jérusalem naquit vers 1090, de Foulques IV le Réchin et de Bertrade de Montfort.
Il se maria une première fois en 1109 avec Eremburge du Maine dont il eut une fille Mathide d’Anjou, future II éme Abbesse de l’Ordre (1106-1149-1155) . Puis, devenu veuf, il épousa en secondes noces Mélisende, fille de Baudoin, Roi de Jérusalem.
<—http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/ Melisende_and_Fulk_of_Jerusalem.jpg
(Mariage entre Foulques V d’Anjou et Mélisende de Jérusalem)
Foulques V était profondément attaché à l’Ordre de Fontevraud qu’il favorisa et dota amplement.
Empli d’une grande admiration et estime pour Robert d’Arbrissel, Foulques assista à ses funérailles en 1116. En 1119, il fut également présent lors de la dédicace de l’église abbatiale par le pape Callixte II.
Avant de quitter l’Anjou afin d’être sacré roi de Jérusalem (1131) . Foulques se rendit avec ses quatre enfants à l’Abbaye de Fontevrault. Il confirma alors toutes ses donations et affirma sa confiance en l’Abbessse Pétronille de Chemillé, sa « conseillère famillière ».
Il mourut en 1143, son fils Geoffroy dit le Bel qui lui succéda au gouvernement de l’Anjou eut des relations beaucoup plus distantes avec l’ordre.
Classé dans Uncategorized
En 1133, Abélard abandonne la direction de l’abbaye Saint Gildas de Rhuys (56730) où, en l’absence de financement, les moines, doivent mener leurs propres affaires et ont déjà tenté, trois ou quatre ans plus tôt, d’empoisonner leur abbé réformateur.
Quatre vingt ans avant Sainte Claire, il rédige à la demande d’Héloïse la première règle monastique féminine qui ne soit pas que la déclinaison de la Règle de saint Benoît qu’avait suivie Sainte Écolasse.
Il adopte ainsi une démarche différente de celle de Norbert de Xanten, qui donne une même règle aux prémontrés hommes ou femmes, mais se montre moins progressiste que Robert d’Arbrissel et Hélisende ( NDLRB. Connue aussi sous le nom d’Hersende de Champagne) , la probable mère d’Héloïse *, qui ont conçu à Fontevrault une abbaye mixte et non pas strictement féminine, à la tête de laquelle est nommée le 28 octobre 1115 Pétronille de Chemillé, les moines se trouvant ainsi subordonnés à l’autorité d’une femme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_du_Paraclet
tml