Archives de Tag: Antoinette d’Orléans-Longueville

Anne de Goulaine religieuse dans la congrégation des bénédictines de N.D. du Calvaire fondée par une ex fontevriste.

   Anne de Goulaine naquit le 20 septembre 1599, au château de Poulmic, édifié sur la presqu’île de Crozon (il n’en reste rien aujourd’hui).
Elle était la troisième fille de Messire Jean de Goulaine, seigneur et baron du Faoüet, cadet du marquis de Goulaine, et de Madame Anne de Ploeuc, sœur du marquis de Tymeur.
Dès son plus jeune âge, Anne fut favorisée de grâces extraordinaires, en particulier la compagnie visible de son saint ange gardien, mais également préscience et lecture dans les âmes…
A plusieurs reprises, elle fut miraculeusement soulagée dans ses maladies et consolée par la visite des saints. En contre partie de ces faveurs célestes, elle subit aussi de manière extraordinaire des vexations et attaques diaboliques.

Coordonnnées de la photo ci-dessous : http://www.trie-chateau.fr/fr/information/97351/antoinette-orleans-longueville

    Ses deux sœurs ainées étant entrées dans la congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire que venaient de fonder le Révérend Père Joseph de Paris (du Tremblay) et la Révérende Mère Antoinette de Sainte-Scholastique (née Antoinette d’Orléans-Longueville)

Sur cette dernière,( Photo ci-dessus ) voir https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/antoinette-dorleans-longueville/-

Ses parents résolurent de la marier mais Anne aspirait elle aussi depuis sa plus tendre enfance à la consécration totale et sa détermination inflexible, opposée au dessein de ses parents, fut à l’origine de longues années d’affrontements et de souffrances, chacun campant fermement sur ses positions.

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2018/09/04/2018-81-de-la-reverende-mere-anne-marie-de-jesus-crucifie-qui-joua-un-role-fondamental-dans-la-consecration-du-royaume-de-france-a-notre-dame/

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1577. Naissance du Père Joseph conseiller spirituel d’Antoinette d’Orléans , Fontevriste conte son gré.

1577 : Naissance du Père Joseph
François Leclerc du Tremblay, plus connu sous son nom en religion père Joseph, né le 4 novembre 1577 à Paris et mort le 17 décembre 1638 à Rueil,
Capucin français, conseiller de la Reine Marie de Médicis, il se lia avec Richelieu dès 1616 et devint son collaborateur intime, ce qui lui valut le surnom d’Eminence Grise.
Sans jamais occuper de fonctions officielles, il exerçait une influence profonde sur la politique de son temps.
Il venait d’être nommé cardinal lorsqu’il mourut : Richelieu lui même vint le soigner dans ses derniers jours
NDLRB . ON connait l’importance du Pére Joseph  dans la  fondation du nouvel Ordre monastique  des Filles du Clavaire (Antoinette d’Orléans), Feuillantine   et un temps Grande  vicaire- contre son gré – de l’Ordre monastique de Fontevraud.

 

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La vocation contrariée d ‘Antoinette d’Orléans-Longueville Feuillantine, un temps quasi Fontevriste puis fondatrice d’un nouvel ordre monastique avec l’aide du Père Joseph.

Source : Bibliothèque nationale de France

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Provenance : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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GRANDE DAME ET SAINTE MONIALE

Mme AnMMtt8 fOf!M!i~Lon~t~m~t)u!~ t)~e!t8-)~. fondatrice des de Notre-Dame du Calvaire

Dans les premières années de ce xvii* siècle, qui devait à tant de titres devenir gorteux dans l’histoire de notre paya, la jeune veuve du marquis de Belle-laie, née Antoinette d’Orléans-LongueiviUe, devenue par sa professiuii religieuse Mère Antoinette de Saiut«-5olu>lastique, fondait la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire. Une moniale du môm« Institut vient d’écrire une remarquable biographie de la vénérée fondatrice (1).

Elle était née au château de Trie, non loin de Glsors, en 1572.

Par sa naissance, et plus tard par son mariage, à 16 ans ellal épousera Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, Antoinette d’Orléans appartenait à deux familles qui jouèrent un rôle important dans notre histoire religieuse dans notre histoire, tout court, au xvipsiècle.

La première est une famille de sang royal oelle des Orléans-Longusville descendant de Dunois et allié aux Bourbons. Le père d’Antoinette, Léonor d’Orléans. avait épousé Marie de Bourbon, coualne germaine du père de Henri IV. Henri, leurs fils aîné, eut pour bellesœur la fameuse duohesae de Longueville, sœur du grand Condé, l’amazone, la frondeuse, dont les aventures et les passions allèrent s’expier au seuil de Port-Royal. Leur cadet, François, ne vaut la peine d’Ptre cité qu’en faveur de sa femme, Anne de Caumont, qui compte ̃ parmi ies saintes du règne de Louis XIII ». Deux sœurs de notre hérolne, Catherine et Marguerite, furent des religieuses dans le monde. C’est à Catherine de Longueville qu’il faut rendre l’honneur d’avoir instauré la première maison du Carmel en France. Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, mari d’Antoinette d’Orléans, était l’héritier d’une race beaucoup moins ancienne, venue d’Italie en France, au cours du xvi* siècle, pour chercher fortune au service du roi, et qui avait merveilleusement réussi, dans l’Eglise et à la cour. Amblj tleux, alertes, souples, intelligents et braves, oes Italiens, rapidement francisés, étaient, sous Henri IV, l’un, Albert de Gondi, marchai de France et duc de Retz; l’autre, Pierre, éveque de Paris et cardinal. Deux flis d’Albert, par la suite, président encore aux destinées du diocèse de Paris, qui devient m£me archevêché. Un de leurs frères, PhilippeEmmanuel, général des galères, ami de saint Vincent de Paul, entrera dans les ordres après son veuvage, mais aura un fils, le cardinal de Retz, qui laissera un renom moins édifiant.

Mariée a Parte, le 1″ mars 1588, en présenoe du roi Henri III et de la reine-mère Catherine de Médlols, à Charles de Gondi, marquis de Belle-Isle, Antoinette d’Orléane vient demeurer avec son époux à la ooar frivole dHeairi III. Là, elle se fait remarquer par sa beauté et son esprit, mats plus encore par s« vertu, à tel point que « lorsque les reines permettaient à sors demoiselles d’honneur de se recréer et pa»»er le temps en quelque honnête divertissement, c’était toujours avec oette condition que ce fût en la présence de la marquise de Belle-Isle ».

Après l’assassinat du roi Henri III, Charles de Gondi, qui était entré dans la Ligue, ae retira au château de Ma-

checoul, dans le duché de Retz. Rangé sous les drapeaux du dur’, de Mereceur, chef de la Ligue, après 1 assassinat des Guise, le mari d’Antoinette se signale entre tous les seigneurs bretons par son zMe à défendre son parti. Zèle quelque peu intéressé, 11 faut l’avouer, car le marquis sollicita pour prix d© se& services le commandement du Mont-SaintMichel, place plusieurs fois prise et reprise par les ligueurs et leurs adversaire-s. Mais le duc de Mereœur l’avait déjà donné au sieur de Qnéroland. Le marquis de Belle-Isle ne renonça pas pour cela à son désir ambitieux. Il résolut de surprendre la plaoe et de s’en rendre maître, dans le secret dessein d’en faire le prix de sa paix avec Henri IV.

C’était une déloyauté il la paya de #a vie.

Averti du projet de son rival, Quéroland dressa un guet-ap**n» à la petite troupe qui devait investir le Mont-SaintMichel. Charles de Gondi y pi’rit, âgé de Ti ans.

Si. durant les huit anm union avec lui, le bonheur d’Anr« léans ne fut pas. sans nua£> .1

avait pas moins tendrfpnent .11 mari, et la mort tragique, à laquelie les circonstance» donnèrent le oflractèrp d’un assassinat, lui bris Sous le coup de son imin-e: ur, la jeune veuve nVnt plus qi. d»;sir fuir le monde et s’enfermer dans un cloître.

C’est ce qu’elle devait faire, trois anplus tard, en- 1899, api*s avoir mis urd: jà ses affaires domestiques et asaiin: l’a\<i nir de ses deux ills, Henri et Léonor «le Gondi. Telle Jeanne de Chantai (qui, en 1610. onze ans après elle, accomplira le même geste), pour éviter des luttes pénibles à ceux quelle aimait, et surtout pour garder entière sa force d’âme, la marquise de Belle-Isle prit congé desiens en prétextant un voyage à Toulous leur laissant croire qu’un procès qu’eli avait en cette ville nécessitait ce déplacement. Elle dut doni\ pour ne pas trahir son secret, dissimuler à ton- ̃• ̃» de son cœur.

1 Le couvent des Feuillantines de Toulouse, où s’enfermait Antoinette de Bell »Isle, était un couvent d’une pauvreté < d’une austérité insignes. Là, malgré d’in- croyables oppositions suscitées par la ta- mille, elle revêt l’habit blanc des Bén dictines de cette Congrégation. Le jour

i (1) Madame. Antoinette rt’Uttéan» Lon-

guevjllB, fort vnlume de 504 pages. n«n>-

j breuses illustrations. A Poitiers, impiî

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de l’Epiphanie 1601, elle se lie 1 jamais à Dieu par la profession religieuse. Aux austérités de la règle viennent bientôt se Joindre, pour Antoinette <ir Sainte-Sonolastique o’est le nom qu’elle a reçu, des souffrances qu’elle n’avait point cherchées. Le 10 mai ltKM,elle doit. malgré ses réslstanoes, accepter la charge de prieure. Mais ce lu sera pas pour longtemps.

Le 4 juin 1605, le Pape Paul V lui ordonne de quitter Toulouse pour aller à Fontevrault, en Anjou, aider l’Abbesse Eléonore de Bourbon dans ses projets de réforme. Taone infiniment délicate et ardue, devant laquelle Sœur Antoinette ne tarde pas à se déclarer impuissante. Elle pensait à demander au Pape la permission de rentrer dans son clottre de Toulouse, quand la Providence mit sur son chemin de P. Joseph du Tremblay, œltu-là même qui devait devenir plus tard V • Eminenoe grise du cardinal de Richelieu.

Le romantisme du siècle dernier était Incapable de comprendre une nature aussi riche, un esprit aussi divers, aussi complexe aussi, s’est-il Ingénié à le travestir.

Il faut convenir que la silhouette, attentivement regardée, demeure pittoresque. François Leclerc du Trembla y (1571-1638;, gentilhomme et humaniste garde sous le froc une hardles«e de cavalier, une éloquence de poète. Son historien, M. Fagnlez, a montré en lui l’admirable auxiliaire et conseiller du grand «ardin&i. Et un autre érudtt, M. le chanoine Dedouvres, qui l’étudla pendant plus de trente ans, a profondément pénétré en son âme religieuse.

Le P. Joseph a voulu être partout un agent de reoonstltution chrétienne en ses négociations diplomatiques, comme en sa prédication, comme en sa dlrectiiia apirituelle, comme en- ses fondations monastiques. Ce moine san« oease en action est bien d&na la tradition de son Ordre. C’est un contemplatif qui, à la suite de son maître saint François, descend d» su montagne, par amour pour les hommes et s’en Irait volontiers precher Dieu au Maroc ou en %vpte Il court l’aventure. Il n’a ni préjugés ni oraintes. Serviteur de Jésus-Oirist et de dame Pauvreté, a va droit au but, dégagé de tous les soucis de ce monde.

Par deux fois, d’une façon miraculeuse, le P. Joseph fut mis, bien contre son gré, en rapports aveo la Mère Vntoinette. Sûr désormais de la volonté de Dieu, il prit, dès 1607, la direction de cette ame d’élite, qui venait, sur l’ordre du Pape, d’être nommée coadjutrice de l’Abbewe de Fontevrault. L’hostilité des moniales n’avait nullement déposé les armée, et la tâche de la réformatrice malgré elle devenait de jour en jour plue dlfnolle.

Un jour, tendis que le Père priait t avec ferveur devant un crucifix, 11 fut saisi oomme par une puissance surnaturelle, et 11 eut la révélation que la Mère Antoinette sortlratt do Fontevrault pour établir ailleurs un nonriolait de religieuses riéterméae. En même temps, Madame d’Orléans était l’objet d’une semblable faveur. D’un autre 00W, la bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, la sainte compagne de Thérèse d’Avlla, »pr^disait ausal au P. Joseph, en parlant de son œuvre Les commencements en seront confua, mats a la nn on parviendra à un grand Ordre.

Le 25 Juillet 1611, Madame d’Orléans, accompagnée de deux autres religieuses de Fontevrault, était reçue avec joie au oouvent de Lenclottre, en Poitou. Le cardinal de Richelieu, en personne procéda à l’installation de la nouvelle crwiljutrioe et prononça un discours devant la grille. Dix-neuf Sœurs acceptèrent, la réforme et firent refleurir la salnl.i’t » dans le clottre poitevin. Le P. Joseph se dévoua toute une année à cette restauration. Moln» de fllx an» après cent jeunes filles s’étaient adjointes à la fervente communauté.

Nouvelles persécutions, venant toujours de Fontevrault. L’œuvre de la Mère Antoinette et du P. Joseph est de nouveau en péril. C’est alors en 1616. que le P. Joseph part pour Home, résolu d’obtenir du Pape un Bref autorisant Madame d’Orléans à Instituer une ijingrégatlon bértfdicttoe Indépendante et i s’établir à Poitiers; ce qu’il obtient. Le 25 octobre 1617, 1 a Mère Antoinette quittait Lencioitre, où elle laissait 75 religieuses désolées, et venait s’Installer, avec 24 professes, dans le nouveau monastère de Poitiers, dédié à Notre-Dame du Calvaire.

La nouvelle Congrégation avait à cœur, avant tout, d’observer, dans sa rigueur la règle bénédictine. Elle se plaçait’ sous la protection de Notre-Dame au pied de la croix. Elle se vouait spécialement à la tâche d’implorer de Dieu l’exaltai ion de la foi et la délivrance des Lieux Saints. A Poitiers, la sainte fondatrice ne devait vivre que six mois, juste le t«mp« d’y implanter solidement la ferveur religieuse et d’y accueillir de nombreuses vocations. Vers la fin du Carême de 1618, la maladie triompha. Malgré lcs supplications des religieuses de Poitiers et de Lencioftre, le ciel l’appela et, le 25 avril 10t«. les tintements de la oloche du monastère apprirent la ville que l’illustre princesse Antoinette d’Orléans-Longwville, marquise de Belle-Isle, devenue pour l’amour de son céleste Epoux l’humble Sœur Antoinette de Salnte-Sctmlastique, avait cessé de vivre.

Tpllft est, dans les grandes lignes, la biographie de cette femme illustre, dont t’exercice de vertus héroïques, et, a pris sa mort. de nombreux mirarles ont consiirré lu mémoire. Les religieuses du (Jalvairp avaient bien des fois supplié in P. Joseph « d<* mettre en lumière la \j- de lf)iir Mère ». Le saint religieux se mit i ri t j tr;»v;< muluri » <w-<* n’iml» »»tisps nm:.iif-Mfis i Ll’u l’i.j’i, un religieux Feuillant (« ̃- -<mstraire à l’oubli cette grande- son travail ne devait voir le jour que deux siècle» après, on isr,5 par les soins de l’aumonier du C, Vendôme.

même époque, deux hagiorjv talent Mgr Bougaud, puis unard eurent la pensée d’écrire ‘̃̃’ Mère Antoinette. Maïs’, pour d’ inconnues, faute de temps fi » ‘r pieux dessein ne fut point <

Une If la Congrégation >\c, Notre-D.ii. ,t, iJalvaire, vient enfin de publier le livre dont nous venons le donner If! un bref résumé. Telle quelle,- -immaire suffira, nous

pour dnnnf-r aux V>r-xvir siècle, à i ‘histoire de l’Ordre Bénédictin, le désir do llrr ce livre el di s’eviifk’r au contact, ()• ‘iiic virMe et saiolc df> Madnn ;t»5 d’Or

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k413556d/texteBrut

Voir aussi :

https://www.francebleu.fr/emissions/au-nom-des-lieux/107-1/filles-du-calvaire

https://www.benedictines-ndc.com/antoinette-dorleans-feuillantine.html

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2011/09/24/c-antoinette-dorleans-longueville-1572-1618-transferee-des-feuillantines-de-toulouse-a-labbaye-de-fontevraud-sous-peine-dexcommunication/

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/antoinette-dorleans-longueville/

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Classé dans Abbesses de l'Ordre, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 86

De quelques rapports entre l’ordre de Fontevraud et le voeu de Louis XIII consacrant la France au Coeur immaculé de Marie.

P. GRATIEN, DE PARIS – FRÈRE MINEUR CAPUCIN
LES BÉNÉDICTINES DU CALVAIRE, LE PÈRE JOSEPH DU TREMBLAY ET LE VŒU DE LOUIS XIII

Cliquer pour accéder à C211_Histoire-Voeu-de-Louis-XIII_12p.pdf

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Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

-J- Où l’on voit à l’oeuvre le père Joseph.

 

A la mort d’Éléonore de Bourbon, en 1611, le père Joseph, poursuivant son dessein, résolut d’élever Antoinette d’Orléans au rang d’abbesse. On en écrivit, à la cour. Le roi et la reine-régente marie de Médicis déléguèrent Richelieu a l’effet de signifier à leur cousine l’ordre d’assumer la direction suprême de Fontevrault. Mais celle-ci, de son côté, avait pris ses précautions. Par un nouveau caprice, elle s’entêtait à quitter un couvent que son despotisme( NDLRB . ???)  avait troublé. Elle avait obtenu, dès 1609, du pape Paul V, l’autorisation de décliner la charge d’abbesse et de désigner elle-même le lieu de sa retraite. Le chapitre dut choisir une autre sœur, et l’élection, présidée par l’évêque de Luçon ( NDLRB. Armand du Plessis, futur cardianl de Richelieu), éleva Mme de Lavedan-Bourbon à la dignité abbatiale.

Quant à Mme d’Orléans, elle se retira à Lencloitre, prieuré de Fontevrault. Elle devait bientôt le quitter encore et fonder à Poitiers même, sous l’œil de l’évêque de Luçon et sous la direction persévérante du père Joseph, cet ordre des Filles du Calvaire qui restaura, en plein XVIIe siècle, les minutieuses prescriptions et l’austérité rebutante de la règle de saint Benoit.

 

Page 581 de l’ouvrage auquel conduit le lien suivant :http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1889_-_tome_94.djvu/585

 

 

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 86

Reliquaire du coeur d’Antoinette d’Orléans-Longueville; Visitandine, Fontevriste, Fondatrice des

Dans un coin de l’exposition sur les cabinets de curiosité  se dresse un reliquaire-cœur contenant le cœur ridé et flétri d’Antoinette d’Orléans-Longueville (1618) qui appartenait à la congrégation des bénédictines du Calvaire. Une femme qui eut sans doute un cœur d’or.( NDLRB. Vous ne croyez pas si bien dire…)

http://laplumedeloiseaulyre.wordpress.com/2013/11/23/une-histoire-des-cabinets-de-curiosites/

Reliquaire contenant le coeur d’Antoinette d’Orléans-Longueville ( 1572-1618),

 Inventaire général du patrimoine culturel

technique orfèvrerie

désignation        reliquaire (médaillon reliquaire)

localisation         Poitou-Charentes ; Vienne

aire d’étude       Saint-Julien-l’Ars

édifice       Collection particulière

dénomination     reliquaire

matériaux          laiton : argenté ; carton : doré ; textile (rouge) ; fil métal : doré ; pâte de verre (rose)

structure   plan (ovale)

description         Reliquaire portatif de forme ovale à deux volets fermant l’un sur l’autre et articulé par une charnière ; médaillon en laiton argenté contenant des paperolles en carton et fils dorés sur fond de tissu rouge et fils dorés ; décor en pâte de verre rose

dimensions        l = 14,5 ; la = 10,5 ; en position ouverte : la = 20.5

inscription          armoiries

précision inscription     au revers cachets en cire rouge authentifiant les reliques et armoiries de Monseigneur de Bouille, évêque de Poitiers (1817 1842), et devise : A VERO BELLO CHRISTI

auteur(s) auteur inconnu

siècle        1ère moitié 19e siècle

historique          Reliquaire portant le cachet de monseigneur Jean-Baptiste de Bouillé, évêque de Poitiers de 1817 à 1842

propriété   propriété privée

type d’étude      inventaire topographique

nom rédacteur(s)         Allard Thierry

copyright   © Inventaire général

enquête    1995

date versement           1996/08/23

référence IM86000125

Contact service producteur

dossier en ligne

service producteur       Conseil régional de Poitou-Charentes – Service chargé de l’inventaire

102, Grand’Rue – BP 553 86020 Poitiers Cedex – 05.49.36.30.30

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=Poitou-Charentes%20&NUMBER=147&GRP=29&REQ=((Poitou-Charentes)%20%3ALOCA%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous

 

 

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-E-Gabrielle de l’Esponnière (1572-Religieuse fontevriste 1591-1617- puis Calvairienne 1641.

Gabrielle de  l’Espronnière (en religion Mère Gabrielle de Saint-Benoît), religieuse Calvairienne. Née en 1572 au château de l’ Espronnière (ancien manoir de la famille, situé entre Trémentines et Vezins, dans le Maine-et-Loir), elle sentit de bonne heure le désir d’aller abriter son innocence à l’ombre d’un cloître. Elle entra donc dans l’abbaye de Fontevrault (diocèse d’Angers) et, à dix-huit ans (1591), elle fit profession dans cet Ordre illustre.

Antoinette d’Orléans, fille du  duc de Longueville, et veuve du marquis de Belle-lsle, ayant fondé (1621) à Angers la Congrégation bénédictine de Notre-Dame du Calvaire, la Mère Gabrielle de Saint-Benoit en fut élue première supérieure générale. Bientôt, ayant obtenu d’être délivrée de ces honneurs, elle fut choisie pour prieure du couvent de Vendôme. Elle s’endormit en paix dans le monastère de la Trinité de Poitiers, après cinquante ans de vie religieuse, dont elle avait passé vingt-six dans l’Ordre de Fontevrault et vingt-quatre dans la Congrégation du Calvaire  . Rappelée à Dieu en 1641.

Les petits Bollandistes. 21 juillet

http://archive.org/stream/lespetitsbolland15gu/lespetitsbolland15gu_djvu.txt

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-P- Portrait d’Antoinette d’Orléans-Longueville, un temps fontevriste, et FONDATRICE des FILLES DU CALVAIRE.

images-1

Antoinette d’Orléans,(1572-1618). marquise de Belle-Isle, (NDLRB. Antoinette d’Orléans-Longueville , en religion Antoinette de Sainte Scholastique) en habit de Fille du Calvaire, ordre  qu’elle fonda le 25 octobre 1617 à Poitiers

https://www.altesses.eu/max.php?image=50d447b52b

Et aussi:                                                                                          http://books.google.fr/books?id=leiE5dN8tAAC&pg=PA160&lpg=PA160&dq=fontevrault+carri%C3%A8re&source=bl&ots=ktlIs8ny9e&sig=hU0-wVe_lQ_NArcrKJXV2_1o7lg&hl=fr&sa=X&ei=8EBuUZOFBamK0AWQ8IGYAQ&ved=0CD4Q6AEwAzgU#v=onepage&q=fontevrault%20carri%C3%A8re&f=false

 

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-L- LE PRIEURE FONTEVRISTE de LENCLOÎTRE (86140) au XVII e siècle.

Le XVIIe siècle

Le couvent de Lencloître connait une période particulièrement brillante au XVIIe siècle, sous la direction réformatrice d’Antoinette d’Orléans (*) Ayant quitté Fontevrault pour Lencloître, et avant de fonder à Poitiers, la Congrégation des Filles du Calvaire, elle redresse à la fois la domination des abbesses qui s’exerçait trop fortement sur le couvent des hommes, et le fléchissement des qualités monastiques. Elle se voit confirmer par le Pape Paul V dans ses fonctions de coadjutrice, avec le Père Joseph du Temblay qui commence ses instructions et construit un noviciat. Les bâtiments sont remis en état et trente postulants hommes sont admis.

En 1612, les bourgeois de Lencloître lui demandent d’intercéder auprès du Roi Louis XIII pour que se tiennent dans la bourgade quatre foires annuelles. Elles seront fixées par l’édit royal au « premier lundi » de Carême, aux fêtes de la Saint Jean, de Saint Roch, Saint Simon et saint-Jude. En échange, les moniales percevront :

2 deniers sur chaque mouton ou agneau vendu                                                                 5 deniers sur chaque banc de boucher                                                                                        3 deniers sur « tous autres bestiaux qui se vendaient »

C’est seulement à partir de 1780, que la répartition annuelle des foires changera, passant de 4 à 9. C’est au XIXème siècle, qu’elles passeront à 12 et qu’elles se tiendront le premier Lundi de chaque mois.

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-P- LE GRAND ORDRE DE FONTEVRAUD ETAIT RICHE DE 53 PRIEURES EN 1604.

Aprés que cette Princesse (NDLRB. Antoinette d’Orléans-Longueville , en religion Antoinette de Sainte Scholastique ) eut passé 7 ans en ce désert délicieux (NDLRB. Au couvent des feuillantines de Toulouse) , où reluisante en toutes les vertus Religieuses, elle exerçoit la charge de Prieure, avec un contentement indicible de toutes ses soeurs: Dieu inspira le Pape Clement VIII (1536-1592-1605. qui avoit appris de bonne part comme Antoinette de Sainte Scholastique avoit fait un signalé progrez en la vie spirituelle dans cette Maison des Meres Feuillantines de Tolose: il luy commanda de quitter ce Monastere, afin de prendre l’Administration de la célèbre Abbaye de Fontevraud sur les limites de ces trois Provinces, l’Anjou, le Poictou et la Touraine, aprés le decez de Leonor de Bourbon Abbesse, tante unique du Roy Henry le Grand. A quoy elle eut beaucoup de peine à se résoudre, faisant de continuelles remonstrances à sa Sainteté, pour luy faire sçavoir qu’elle n’estoit pas capable de commander; aussi nous verrons en cette vie, qu’elle ne voulut jamais prendre la qualité d’Abbesse ny de Coadjutrice, tous les sept années qu’elle y a demeuré, jusques au decez d’Eleonor qui mourut l’an 1611.

Cette devote Princesse ayant donc esté tirée à toute force par le commandement du Vicaire de Dieu en terre, de son Monastere de Tolose, pour estre mise comme une lampe ardente sur un haut chandelier, et pour faire voir la lumiere de ses bons exemples, dans le grand Ordre de Fonte-Evraud peuplé maintenant de 53 Monasteres. Congregation sainte, qui dépend immediatement du Saint Siege, et s’est jadis répandue en Angleterre, en Espagne et au Levant, et a esté gouvernée en ces derniers siecles par plusieurs Princesses de la Maison de France, à sçavoir Isabelle de Valois, Marie de Bretagne, Anne d’Orleans ou de Valois soeur du Roy Louis XII. Renée, Louise, et Eleonor de Bourbon, une autre de Bourbon Lavedan, et Jeanne Baptiste legitimée de France, qui tient aujourd’huy la Crosse de cette Abbaye là et gouverne cet Ordre sacré, lequel s’est maintenu dans l’observance reguliere durant les guerres civiles.

http://www.siefar.org/dictionnaire/fr/Antoinette_d’Orléans-Longueville/Hilarion_de_Coste

L’on  notera avec intérêt le membre de phrase ci-dessus  suivant   » Congregation sainte, …  jadis répandue en Angleterre, en Espagne et au Levant » d’où il parait possible d’inférer que l’Ordre monastique de Fontevraud  fut aussi implanté  en « terre sainte » même  si je ne  dispose d’aucune autre source au moment où j’écris ces lignes.

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Classé dans * Levant, Département 31, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud