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L’agglo saumuroise se retire de l’Abbaye de Fontevraud, provisoirement…

La nébuleuse de la gestion de l’Abbaye de Fontevraud entre la SOPRAF (Société publique régionale de l’abbaye de Fontevraud)  et le Centre Culturel de l’Ouest est dans le collimateur de La Cour des Comptes. Tout comme la ville de Saumur https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2019/06/30/la-ville-de-saumur-prend-ses-distances-avec-labbaye-de-fontevraud/ , l’agglo saumuroise a décidé de céder ses parts de la SOPRAF.

Dans un rapport de février 2019, la Cour régional des Comptes pointait du doigt avec vigueur la gestion des deux derniers directeurs de la SOPRAF, la société gestionnaire de l’Abbaye de Fontevraud. Tant et si bien qu’à la ville de Saumur ont avait senti le vent venir avant le contrôle des magistrats et le choix avait été fait de ne pas entrer dans le capital de la SOPRAF, malgré un vote du Conseil Municipal d’autoriser le maire à le faire. L’agglo quant à elle y était entrée à hauteur de 22 500 €, soit 225 parts d’un montant de 100 € chacune. Cela étant dit, ce que la Cour des Compte pointait du doigt c’est que l’agglo n’était pas légitime pour y entrer, estimant que la collectivité n’exerçant pas les pleines compétences en matière de tourisme et de culture.

Une volonté de continuer à travailler ensemble

Ainsi les élus de l’agglo réunis en conseil ce jeudi 28 juin, ont donc décidé de suivre l’avis de Cour des Compte et de céder les 225 actions. « Elles seront reprises par la Région, qui pourrait en céder au département qui est intéressé » a signifié Jean-Michel Marchand, Président de l’Agglo. Mais ce dernier a fait part de sa volonté comme de celle de nombre d’élus da continier à travailler avec le site historique : Lé région nous propose d’entrer au CCO (N.D.L.R. Centre Culturel de l’Ouest, l’association en charge du projet culturel). C’est intéressant mais cela n’a pas encore été débattu ni en bureau ni en conseil communautaire. » Il faudra donc attendre la rentrée.

Article du 01 juillet 2019 I Catégorie : Vie de la cité

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La Ville de Saumur prend ses distances avec l’Abbaye de Fontevraud

La nébuleuse de gestion de l’Abbaye de Fontevraud entre la SOPRAF (Société publique régionale de l’abbaye de Fontevraud) et le Centre Culturel de l’Ouest est dans le collimateur de La Cour des Comptes. La ville de Saumur a décidé de ne pas renouveler sa participation : « c’est du rôle de l’agglo, pas de la ville » a expliqué le maire Jackie Goulet.

Avant la défaite de la gauche aux élections régionales, sous la houlette du directeur de l’époque David Martin, le projet de créer un pôle touristique fort entre le Château de Saumur, celui de Montsoreau et l’Abbaye de Fontevraud avait été lancé. La Région PS avait envisagé de soutenir fortement la mutation du Château de Saumur. Depuis, les choses ont changé. Les vainqueurs LR ont pris le temps de prendre leurs marques. Et surtout la Cour des Comptes a pointé du doigt avec vigueur la gestion des deux derniers directeurs. Tant et si bien qu’à la ville de Saumur ont avait senti le vent venir avant le contrôle des magistrats et le choix avait été fait de ne pas entrer dans le capital de la SOPRAF, malgré un vote du Conseil Municipal d’autoriser le maire à le faire. Aujourd’hui c’est l’autre élément clé de la gestion de Fontevraud, LE CCO, que la ville quitte. « Aujourd’hui, cette participation relève plus de l’Agglomération et sa société publique locale tourisme plus que de la seule ville de Saumur. C’est pourquoi nous nous retirons, même si actuellement, nous travaillons en collaboration avec l’Abbaye pour la réfection de tapisseries. Cela n’a rien à voir » a expliqué Jackie Goulet. Et quand on l’interroge sur les « affaires » de Fontevraud, celui-ci se veut laconique : « Je serais étonné que ça ne finisse pas au tribunal ».

Article du 29 juin 2019 I Catégorie : Politique

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=51107

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26 Octobre 2018. Antoine Godbert qui dirige le Centre Culturel de l’Ouest en passe d’être licencié

Crise à l’Abbaye de Fontevraud : la direction en passe d’être licenciée

L’assemblée générale du Centre Culturel de l’Ouest qui a eu lieu le vendredi 26 octobre dernier aura surpris l’auditoire. Le toujours président de l’Association, qui a un rôle majeur dans l’organisation de l’Abbaye et désormais sénateur, Bruno Retailleau, a annoncé devant la préfète de la Région, Nicole Klein, le lancement d’une procédure de licenciement et la mise à pied du directeur du CCO Antoine Godbert, ainsi que celle de son directeur des relations extérieures, Gregory Lahoute-Bessieres.

Une procédure de licenciement a été lancée à l’encontre d’Antoine Godbert qui dirige le Centre Culturel de l’Ouest. Il est aussi à la tête du GIE qui gère la centaine de salariés de l’animation culturelle, l’hôtellerie et les visites sans direction.

Le parcours d’Antoine Godbert

À l’issue de sa victoire lors des élections régionales, au mois de juin 2016, le nouveau président Bruno Retailleau souhaitait donner avec Antoine Godbert, une autre dimension à la « cité idéale » expérimentale voulue par son prédécesseur, Jacques Auxiette : « Je veux un projet original pour Fontevraud, avec un rayonnement mondial ». Énarque et ancien journaliste (au Nouvel Obs et au Quotidien de Paris, entre autres), Antoine Godbert est agrégé de géographie, enseignant-chercheur en géopolitique. Il avait notamment travaillé au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Il s’est aussi spécialisé dans le conseil auprès de Christian Blanc, secrétaire d’État au Grand Paris, puis de Luc Chatel, au ministère de l’Éducation nationale, entre 2009 et 2012. Réputé peu présent à l’Abbaye de Fontevraud, l’assemblée générale a fait état de dysfonctionnement dans la gestion du personnel.

Sous le contrôle de l’agence régionale

Au mois de juin dernier, la Cour Régionale des Comptes avait sévèrement pointé du doigt la gestion de l’Abbaye de Fontevraud, de la précédente mandature à la Région. En cause, « le non-respect répété de ses statuts », « l’information administrative et financière du conseil d’administration déficiente », « le non-respect des grands principes de la commande publique » et d’autres problèmes venant remettre en cause la gestion du monument historique appartenant à l’État, mais géré par le conseil régional des Pays de la Loire. Depuis cette annonce, un audit a été commandité par l’Agence Régionale des Pays de la Loire qui a pris la direction exécutive de l’établissement. Il semblerait, donc, que la nouvelle direction n’ait pas fait mieux que la précédente, notamment sur les règles de la commande publique.

« Manque de transparence »

Reste désormais à trouver pour l’établissement une nouvelle direction qui regroupe plusieurs compétences pour l’établissement : gestion, d’histoire et de tourisme. Le nouveau directeur devra présenter à l’État et à la Région un projet en mars prochain. Ce dernier conditionne un soutien annuel de deux-millions d’euros à l’établissement. Tout de même. Dans le rapport du mois de juin 2018, la Cour Régionale des Comptes qualifiait son utilisation de « manque de transparence ».

Article du 29 octobre 2018 I Catégorie : Vie de la cité

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=46664

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Fin octobre 2018. Abbaye royale de Fontevraud. Antoine Godbert en passe d’être licencié.

Antoine Godbert en passe d’être licencié

L’assemblée générale du Centre Culturel de l’Ouest qui a eu lieu le vendredi 26 octobre dernier aura surpris l’auditoire. Le toujours président de l’Association, qui a un rôle majeur dans l’organisation de l’Abbaye et désormais sénateur, Bruno Retailleau, a annoncé devant la préfète de la Région, Nicole Klein, le lancement d’une procédure de licenciement et la mise à pied du directeur du CCO Antoine Godbert, ainsi que celle de son directeur des relations extérieures, Gregory Lahoute-Bessieres.

Une procédure de licenciement a été lancée à l’encontre d’Antoine Godbert qui dirige le Centre Culturel de l’Ouest. Il est aussi à la tête du GIE qui gère la centaine de salariés de l’animation culturelle, l’hôtellerie et les visites sans direction.

Le parcours d’Antoine Godbert

À l’issue de sa victoire lors des élections régionales, au mois de juin 2016, le nouveau président Bruno Retailleau souhaitait donner avec Antoine Godbert, une autre dimension à la « cité idéale » expérimentale voulue par son prédécesseur, Jacques Auxiette : « Je veux un projet original pour Fontevraud, avec un rayonnement mondial ». Énarque et ancien journaliste (au Nouvel Obset au Quotidien de Paris, entre autres), Antoine Godbert est agrégé de géographie, enseignant-chercheur en géopolitique. Il avait notamment travaillé au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Il s’est aussi spécialisé dans le conseil auprès de Christian Blanc, secrétaire d’État au Grand Paris, puis de Luc Chatel, au ministère de l’Éducation nationale, entre 2009 et 2012. Réputé peu présent à l’Abbaye de Fontevraud, l’assemblée générale a fait état de dysfonctionnement dans la gestion du personnel.

Sous le contrôle de l’agence régionale

Au mois de juin dernier, la Cour  ( NDLRB. « Chambre » *) Régionale des Comptes avait sévèrement pointé du doigt la gestion de l’Abbaye de Fontevraud, de la précédente mandature à la Région. En cause, « le non-respect répété de ses statuts », « l’information administrative et financière du conseil d’administration déficiente », « le non-respect des grands principes de la commande publique »et d’autres problèmes venant remettre en cause la gestion du monument historique appartenant à l’État, mais géré par le conseil régional des Pays de la Loire. Depuis cette annonce, un audit a été commandité par l’Agence Régionale des Pays de la Loire qui a pris la direction exécutive de l’établissement. Il semblerait, donc, que la nouvelle direction n’ait pas fait mieux que la précédente, notamment sur les règles de la commande publique.

« Manque de transparence »

Reste désormais à trouver pour l’établissement une nouvelle direction qui regroupe plusieurs compétences pour l’établissement : gestion, d’histoire et de tourisme. Le nouveau directeur devra présenter à l’État et à la Région un projet en mars prochain. Ce dernier conditionne un soutien annuel de deux-millions d’euros à l’établissement. Tout de même. Dans le rapport du mois de juin 2018, la Cour Régionale des Comptes qualifiait son utilisation de « manque de transparence »

* https://www.ccomptes.fr/fr/crc-pays-de-la-loire

Article du 29 octobre 2018 I Catégorie : Vie de la cité

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=46664

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Le CCO, machine à débretonniser, éreinté par la chambre régionale des compte

Le CCO, machine à débretonniser, éreinté par la chambre régionale des comptes

L’association Fontevraud – Centre culturel de l’Ouest (CCO) est un joyau de la régionalisation technocratique. Premier président des Pays de la Loire, le gaulliste Olivier Guichard était très conscient du caractère artificiel de cette région patchwork. Il s’était mis en tête de lui créer de toutes pièces une identité.

Mais il savait que ses campagnes de publicité n’y suffiraient pas. Sur le plan culturel, le principal obstacle à une unification ligérienne  était le caractère breton de la Loire-Atlantique. Dès son arrivée à la tête de la région, Olivier Guichard avait donc décidé de créer un pôle culturel prestigieux qui forcerait les élites intellectuelles de la région à regarder ensemble vers l’Est. Ce serait le Centre culturel de l’Ouest, installé à Fontevraud, non loin de Saumur. Quelques années plus tard, cette tentative serait renforcée par la création de la revue 303, une revue de prestige à laquelle les intellectuels de la région apprécient d’autant plus de collaborer qu’elle rémunère ses auteurs(1). (Pourquoi 303 ? Parce que 44+49+53+72+85, numéros des départements de la région : en guise d’identité, on n’a trouvé qu’un matricule.)

Le choix de Fontevraud était habile : ce site immense, ancienne abbaye royale des Plantagenêt devenue l’une des plus grandes prisons de France après la révolution, rénové à grand frais par l’État, jouissait d’un grand prestige religieux, architectural et régalien. Le CCO fut chargé de son animation culturelle sous forme d’expositions, concerts, colloques et autres résidences d’artistes.

« Dysfonctionnements majeurs »

Créé sous forme d’une association indépendante, le CCO est en réalité une émanation directe de la région des Pays de la Loire, qui lui a toujours assuré des moyens financiers abondants (on peut en juger d’après ses comptes publiés au Journal Officiel). Une fois la région conquise par les socialistes et présidée par Jacques Auxiette, de 2004 à 2015, le CCO a perdu son éclat mais conservé ses budgets. Suite au retour à droite de la région, le CCO est présidé par Bruno Retailleau depuis le 25 juin 2016.

La chambre régionale des comptes des Pays de la Loire a contrôlé les comptes du CCO pour les années 2012 à 2016. Publié le 4 juin, son rapport rompt avec le style policé habituel de l’institution. Il est extrêmement critique : « Sans se prononcer sur le projet et la programmation culturels, la chambre constate des dysfonctionnements majeurs dans cette association en matière de gouvernance et sur les plans financier et administratif. Le non-respect répété de ses statuts (par ailleurs obsolètes) fait courir à l’association un risque juridique immédiat et très significatif. »

Les dirigeants du CCO étaient très bien payés

Le CCO est financé à plus de 80 % par la Région ; ses revenus propres (billetterie, mécénat…) ne dépassent pas 3,5 % de ses recettes. Malgré cela, des centaines de milliers d’euros de dépenses ont été engagées et/ou payées dans des conditions irrégulières.

Les dirigeants du CCO ne s’oubliaient pas non plus : « en 2012 et 2013 [du temps des socialistes, donc], la somme des trois rémunérations brutes les plus importantes dépassait les 190 000 € annuels, alors même que le secrétariat général de l’association n’était pas compté dans les effectifs ». En 2014, le directeur du CCO, Xavier Kawa-Topor, n’a travaillé que 10 % de son temps pour le CCO tout en étant rémunéré à plein temps à hauteur de 85 255,76 euros (mis à la disposition d’une autre association, il travaillait en outre ponctuellement pour la commune de Saint-Jean-d’Angély « au tarif forfaitaire de 600 euros par jour »).

Théoriquement au service de l’ensemble des Pays de la Loire, le CCO visait avant tout à ligérianiser la partie bretonne de la région. Au point que la chambre régionale des comptes s’y est trompée, localisant l’association en Loire-Atlantique (ci-dessus) avant de rectifier (ci-dessous).

(1) Des éclairages intéressants sur le fonctionnement de 303 du temps où la région des Pays de la Loire était présidée par le socialiste Jacques Auxiette ont été livrés au public à l’occasion d’un procès engagé par son ancienne directrice, rémunérée 5.564,36 euros brut par mois en 2013.

E.F.

Crédit photo :[cc] Pierre Mairé, PixAile.com, Wikimedia Commons

[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source

NDLRB . Retrouvez  grâce au lien ci-après le caractère hypertexte des liens ci-dessus.

https://www.breizh-info.com/2018/06/08/97231/cco-chambre-regionale-compteshttps://www.breizh-info.com/2018/06/08/97231/cco-chambre-regionale-comptes

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Colloque en l’Abbaye royale de Fontevraud les 25/26 Septembre 2015. Fontevraud et ses prieurés.

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Vue des peintures de la salle capitulaire du Grand-Moûtier de l’Abbaye royale de Fontevraud

TRES IMPORTANT :

le 5 septembre 2013, nous avions posté  sur  ce  blog les lignes suivantes:

« Nous renouvelons donc notre appel pour  que soit  fondé – à demeure- en l’abbaye, ou dans le  bourg, un des éléments  composant  le  Centre d’Etudes et de Recherches Fontevristes ( CERF).

Pour  ce  qui le  concerne, ce blog consacré  au Dictionnaire de l’ordre monastique de Fontevraud  se considère  comme une autre  des institutions  composant  ce CERF ».

                                                                                                           Jean de l’Habit.

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2013/09/05/a-labbaye-de-fontevraud-genere-le-classement-parmi-les-sites-du-maine-et-loire-de-174-cent-soixante-quatorze-hectares/ 

           Un peu plus de deux ans après cet appel, se tiendront en l’abbaye royale des journées d’études  qui ont toute leur place  dans les travaux  que  ce  CERF aurait  pu initier . Nous n’en tirons aucune  vanité, nous réjouissant  seulement  que nos travaux de médiatisation – conduits grâce à ce blog depuis le 14 mai 2011- joint  à ceux  d’une  réelle  qualité  scientifique  conduit par l’ APF  ( Association des Prieurés Fontevristes) sous la direction de M. F. Chombart de Lauwe aient  pu aboutit à de tels  résultats.

*   *   *

Label CERF  ( Centre d’Etudes et de Recherches Fontevristes)

Dans quelles conditions historiques naît l’ordre de Fontevraud ? Quelle importance ont ses prieurés ? Comment s’articule le réseau fontevriste ? Des travaux historiques et archéologiques récents permettent de porter un nouveau regard sur cet ordre qui, à partir de l’Anjou, essaima de la Grande-Bretagne à l’Espagne. L’Abbaye Royale de Fontevraud et le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale (université de Poitiers-CNRS ) vous proposent deux jours exceptionnels de réflexion et d’échanges scientifiques pour prendre connaissance des dernières découvertes et hypothèses afin de comprendre la singularité de Fontevraud.

Ouvert au public / Sur inscription uniquement / Gratuit (exempté de droit d’entrée)

En parallèle du colloque, L’Abbaye Royale de Fontevraud propose un concert unique dans l’abbatiale associant la création d’une œuvre commandée au compositeur contemporain Philippe HERSANT et l’interprétation du Graduel de Fontevraud par l’ensemble vocal De Caelis.

FONTEVRAUD ET SES PRIEURÉS / L’ARBRE QUI MASQUE LA FORÊT
Dès le haut Moyen Âge, les maisons religieuses tissent entre elles toutes sortes de liens qui vont de l’amitié spirituelle à la dépendance juridique. Au 12e siècle, certains de ces réseaux se consolident en ordres. Au 13e siècle, les ordres mendiants renversent la logique : l’ordre prédomine tandis que les couvents ne constituent qu’une subdivision locale. Dans ce mouvement de resserrement des réseaux entamé au 12e siècle, Fontevraud apparaît comme une des créations les plus immédiatement centralisées.                                                                                                                                                                 Robert D’ARBRISSEL confie en effet à Pétronille DE CHEMILLÉ la direction de « l’Église de Fontevraud et tous les lieux dépendant de cette même Église ». Cette organisation se distingue par exemple de celle de Cîteaux, où le lien d’abbaye mère à abbaye fille laisse encore à chaque maison une part d’autonomie. Dès lors, Fontevraud masque ses prieurés, comme l’arbre cache la forêt. Il est temps de les mettre en lumière.
FONTEVRAUD / NAISSANCE – PRIEURÉS – RÉSEAU
Le colloque s’articule autour de trois sessions :
– La première s’attarde sur le contexte dans lequel naît Fontevraud. Elle aborde notamment les expériences antérieures et les acteurs incontournables de la politique monastique des 11 et 12ème siècles.
– La seconde présente une sélection de sites qui ont récemment fait l’objet de travaux historiques ou archéologiques.
– Enfin, la troisième propose d’analyser des réseaux contemporains de Fontevraud afin de mettre en perspective le phénomène fontevriste.
PROGRAMME / INTERVENANTS

Vendredi 25 septembre 2015

9h30 : accueil des participants

Session 1 : Fontevraud et ses sources

10h00 : Robert FAVREAU, Le Grand cartulaire de Fontevraud
10h30 : Elisabeth VERRY, Les riches archives de Fontevraud et de ses prieurés
11h00 : pause
11h30 : Patrick BOUVART, Les prieurés de Fontevraud
12h : Daniel PRIGENT, L’archéologie à Fontevraud : l’exemple du prieuré de Saint-Lazare.

Session 2 : Fontevraud et ses prieurés

14h30 : Stéphane AUGRY, Le Clos de la Madeleine à Fontevraud : étude préalable d’archéologie
15h00 : Philippe BLANCHARD, Les fouilles du prieuré de la Madeleine à Orléans
15h30 : Patrick BOUVART, Le prieuré de Montazais
16h00 : pause
16h30 : Sébastien SIREAU, Cinquante ans de recherches autour du prieuré de Moreaucourt
17h00 : Christophe CLOQUIER, Les possessions de l’eau du prieuré fontevriste de Moreaucourt (Somme) du XIIe au XVIIIe siècle
17h30 : Didier DELHOUME, Le site de Tusson (fouilles, restauration, devenir du site)

Samedi 26 septembre 2015

Session 3 : Le monde de Fontevraud

10h00 : Cécile TREFFORT, Avant Fontevraud : les réseaux monastiques en Poitou
11h00 : pause
11h30 : Claude ANDRAULT-SCHMITT, Fontevraud et l’architecture des ordres « au désert »
12h00 : Bénédicte FILLION-BRAGUET, La sculpture dans les prieurés de Villesalem et Lencloître.

13h30 : Nicholas VINCENT, Why did Fontevraud Prosper in the Plantagenet World?
14h30 : Alexis GRÉLOIS, La formation du réseau fontevriste : séparations et affiliations
15h00 : Charles GARCIA, Un prieuré fontevriste frustré dans l’Espagne du XIIe siècle : Gema del Vino
17h00 : visite de l’abbaye pour les conférenciers
18h00 : concert « Le livre d’Aliénor » dans l’église abbatiale par l’ensemble De Caelis – interprétation du « Graduel de Fontevraud » et d’une création de Philippe HERSANT
Avec :

Claude ANDRAULT-SCHMITT, professeure en histoire de l’art du Moyen Âge, Université de Poitiers (CESCM)
Stéphane AUGRY, archéologue à l’INRAP (Institut national de recherche en archéologie préventive)
Philippe BLANCHARD, archéologue à l’INRAP (Institut national de recherche en archéologie préventive)
Patrick BOUVART, archéologue à l’agence d’investigation archéologique HADES (membre associé au CESCM)
Christophe CLOQUIER, conservateur de la Bibliothèque centrale du Service de santé des armées (membre associé au LAMOP)
Didier DELHOUME, conservateur du patrimoine, DRAC Poitou-Charentes, Service régional de l’archéologie (CESCM)
Robert FAVREAU, professeur honoraire en histoire du Moyen Âge, Université de Poitiers (CESCM)
Bénédicte FILLION-BRAGUET, docteur en Histoire de l’art (membre associé au CESCM)
Charles GARCIA, maître de conférence habilité à diriger des recherche, Université de Poitiers (CESCM)
Alexis GRÉLOIS, maître de conférence en histoire du Moyen Âge à l’Université de Rouen
Daniel PRIGENT, directeur du Service archéologique départemental de Maine-et-Loire
Sébastien SIREAU, assistant de conservation du patrimoine de la Communauté de communes du Val de Nièvre
Cécile TREFFORT, professeure en histoire du Moyen Âge, Université de Poitiers (CESCM)
Elisabeth VERRY, directrice des Archives départementales de Maine-et-Loire à Angers
Nicholas VINCENT, professeur en histoire du Moyen Âge, University of East Anglia
Colloque organisé par le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale (UMR 7302, Université de Poitiers – CNRS – Ministère de la culture et de la communication), en partenariat avec le Centre culturel de l’Ouest (Abbaye de Fontevraud)

http://www.fontevraud.fr/Planifier-sa-journee/Evenement/Colloque-Fontevraud-et-ses-prieures

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-P- L’abbaye de Fontevraud convertie aux pêcheurs. Une exposition à l’automne 2005

L’abbaye de Fontevraud (rebaptisée centre culturel de l’Ouest) honore la Loire et cinq poissons de son eau douce. Rien de plus logique car les abbayes qui la bordent étaient naguère pourvues de pêcherie, viviers et autres étangs. C’est qu’il fallait nourrir les ventres saints durant les périodes de jeûne et de carême

Si l’on en juge par les recettes anciennes dénichées par Fontevraud, les moines n’étaient pas à plaindre. En 1392, Menagier donne une recette de «lamproie franche (c’est-à-dire fraîche) à la sauce chaude». Il faut d’abord la «rostir en broche bien délice» puis «affiner» la chose avec moult épices : «gingembre, cannelle, girofle, graine de paradis, nois mugaite» (noix de muscade) ; ajouter à cela «un pou de pain brullé trempé en sanc et en vinaigre», itou un peu de vin, enfin faire «bouillir une onde» le tout. Une onde, pas plus, la lamproie ne doit pas finir en charpie.

Montaigne, homme recommandable, faisait fête au poisson : «Je suis friand de poisson et fais mes jours gras des maigres et mes festes des jours de jeusnes.»

THIBAUDAT Jean-Pierre

La Loire, l’abbaye et les poissons abbaye de Fontevraud du  28 mai au 30 octobre 2005http://www.liberation.fr/culture/2005/09/13/l-abbaye-de-fontevraud-convertie-aux-pecheurs_532122

 

Voir aussi : https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2015/09/27/la-loire-labbaye-et-les-poissons-catalogue-dexposition-abbaye-royale-de-fontevraud-fontevraud-2005/

Post renvoyant à : http://livresdanslapoche.over-blog.fr/article-la-loire-l-abbaye-et-les-poissons-catalogue-d-exposition-abbaye-royale-de-fontevraud-fontevraud-2005-45054404.html

 

 

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-Q- Question judicieuse / Réponses étranges. A qui appartient l’abbaye de Fontevraud ?

Bonjour, je voulais savoir à qui appartient actuellement l’abbaye royale de Fontevraud se situant dans le Maine et Loire ?

Nicolito  C’est la propriété de l’État depuis deux siècles, qui l’utilisa surtout comme prison!

Boudou  Aucune communauté religieuse n’étant susceptible de faire revivre l’abbaye, le Centre culturel de l’Ouest est fondé en 1975. Son but est « la défense, le développement, l’animation et la promotion de l’abbaye de Fontevraud ». Cette association organise des classes du patrimoine, des manifestations artistiques, des stages d’initiation aux métiers d’art, au chant, et accueille des congrès, principalement axés sur l’Angleterre, l’architecture et le chant choral.

louiscroixvbaton as Comme tout bâtiment dévoué au culte, dont la construction est antérieure en 1905, elle appartient à l’Etat. Néanmoins, l’abbaye de Fontevrault à un caractère particulier que beaucoup de lieux de cultes n’ont pas. Elle est le lieu du repos éternel de quelques souverains d’un Etat étranger et voisin. Ce pays à donc autant de droit à en avoir la posséssion conjointe que n’en n’a la France.

https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20111225130629AARoLag

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 49 (d) Abbaye-Bagne de Fontevraud-L’Abbaye

-C- Le Centre Culturel de l’Ouest gestionnaire de l’Abbaye royale de Fontevraud.

Le Centre culturel de l’ouest (CCO) , association de la loi de 1901, avec à sa tête le président du Conseil régional des Pays de Loire (Jacques Auxiette en 2014) s’est fixé dans l’Abbaye royale de  Fontevraud en 1975 afin d’animer l’ensemble  conventuel le plus grand de France , visité chaque année par en viron 140 000 personnes ( chiffre  susceptible d’évoluer). Les trois bûts  poursuivi  par l’association sont de :

  • sensibiliser  les  visiteurs   à l’architecture,
  • recevoir les chercheurs,
  • et enfin de faire  de Fontevraud, un centre musical.

Par la convention signé le 19 novembre 1991, l’Etat  confia  au CCO la gestion de l’abbaye  de Fontevraud. Ainsi le ministère de la Culture accorda  au Centre culturel de l’Ouest l’administration des bâtiments, la charge de l’accueil du public, l’animation de l’Abbaye. Quant à  l’équipement dont le coût s’élevait à trois  millions de francs par an, il est pris en charge par la région mais l’Etat assure toujours l’entretien, la restauration et la sécurité  de l’abbaye.

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=2266

Vidéo publiée le 10 oct. 2013

Témoignage recueilli dans le cadre de l’Inventaire du patrimoine culturel de Fontevraud : Jacques Rigaud, ancien directeur de cabinet du ministre de la Culture sous Pompidou raconte comment est né le concept de Centre Culturel de Rencontres et en quoi Fontevraud présentait les qualités requises pour devenir l’un d’eux.

http://www.youtube.com/watch?v=SYUzsHHu_oA

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-D- Des difficultés de plaquer un projet coupé du réeel sur une abbaye royale

Nous serions  bien ingrats  si nous ne nous réjouissions pas  des évolutions annoncées  telles  que le lien  tout à fait  in fine en a rendu compte.

Pour autant, l’on nous permettra de faire remarquer  qu’avec un thême autant  coupé de la réalité des lieux  que l’est  celui intitulé  l« Abbaye de Fontevraud, jardin des cultures du monde« , il est  vraiment  difficile de  présenter et de promouvoir de nouveaux espaces  comme  l’est  celui de la chapelle Saint Benoît.

Sans doute serait-il préférable de  communiquer  sur le fait  que l’Abbaye royale de Fontevraud  est d’abord… une abbaye royale. On aurait ainsi l’impression que le programme de mise en valeur de l’ensemble abbatial « jardine » un peu moins si l’on  nous permet ce mauvais jeu de mots.

* * *  Rappel  * * *

L’abbaye de Fontevraud est le plus vaste ensemble conventuel d’Europe. Elle abrite le Centre culturel de l’Ouest (CCO) labellisé « centre culturel de rencontre » par le ministère de la culture et de la communication et dont le fonctionnement est soutenu par la Région.

Les travaux sur le bâtiment sont liés à la mise en œuvre du projet culturel « Abbaye de Fontevraud, jardin des cultures du monde« . Ils favoriseront la mise en valeur de l’abbaye, en permettant de prolonger le circuit de visite et en ouvrant de nouveaux espaces au public comme  la chapelle Saint-Benoît.

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2011/06/04/c-des-projets-pour-labbaye-royale-dans-contrat-de-projets-etat-region-pays-de-la-loire-2007-2013/

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud