Vous pourrez aussi remarquer tout à fait à gauche de l’image, et au premier plan, un tout petit morceau de l’extrémité du choeur de la chapelle Saint-Benoît.
http://lakevio.canalblog.com/archives/2008/05/27/9331970.html
Nous serions bien ingrats si nous ne nous réjouissions pas des évolutions annoncées telles que le lien tout à fait in fine en a rendu compte.
Pour autant, l’on nous permettra de faire remarquer qu’avec un thême autant coupé de la réalité des lieux que l’est celui intitulé l« Abbaye de Fontevraud, jardin des cultures du monde« , il est vraiment difficile de présenter et de promouvoir de nouveaux espaces comme l’est celui de la chapelle Saint Benoît.
Sans doute serait-il préférable de communiquer sur le fait que l’Abbaye royale de Fontevraud est d’abord… une abbaye royale. On aurait ainsi l’impression que le programme de mise en valeur de l’ensemble abbatial « jardine » un peu moins si l’on nous permet ce mauvais jeu de mots.
* * * Rappel * * *
L’abbaye de Fontevraud est le plus vaste ensemble conventuel d’Europe. Elle abrite le Centre culturel de l’Ouest (CCO) labellisé « centre culturel de rencontre » par le ministère de la culture et de la communication et dont le fonctionnement est soutenu par la Région.
Les travaux sur le bâtiment sont liés à la mise en œuvre du projet culturel « Abbaye de Fontevraud, jardin des cultures du monde« . Ils favoriseront la mise en valeur de l’abbaye, en permettant de prolonger le circuit de visite et en ouvrant de nouveaux espaces au public comme la chapelle Saint-Benoît.
Journées d’études monastiques. Autour du cloître : les chapelles Notre-Dame et les accès au chapitre
Baume-les-Messieurs (Jura), 5 et 6 avril 2012
Sébastien Bully et Christian Sapin , « Journées d’études monastiques. Autour du cloître : les chapelles Notre-Dame et les accès au chapitre », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], 15 | 2011, mis en ligne le 24 août 2011, Consulté le 16 juin 2012.
1-La salle du chapitre est, après l’église abbatiale, au centre du dispositif de la vie monastique. À partir de quelques cas mieux connus par l’archéologie, il s’agit d’étudier les relations de la salle du chapitre avec les églises, souvent dédiées à Notre-Dame, qui lui sont attachées, ainsi que le rôle de ces relations avec les infirmeries et la gestion des offices des défunts dans la plupart des établissements bénédictins et clunisiens, en particulier.
4- Présentation d’études de cas et discussion Daniel Prigent, La chapelle Saint-Benoît de Fontevraud
A l’est du Grand -Moûtier s’étend le quartier Saint -Benoît dans lequel il est possible de pénétrer en contrebas du chevet de Sainte -par un important porche à fronton triangulaire du XVII e siécle . Cette construction à galeries, en forme de fer à cheval ( de 56 mêtres de long avec des ailes de 16 mêrtes en retour ) n’est pas un cloître. I s’agit d’importantes infirmeries (reconstruites en remplacement de celles du XII e siècle détruites au milieu du XVie siécle) entre 1675 et 1610 par l’Abbesse Eléonore de Bourbon afin d’accueillir les personnes âgées, les malades, ne pouvant plus observer la vie régulière. Indépendantes à l’origine, les infirmeries furent rattachées au Grand-Moûtier entre 1699 et 1740 .
L’aîle Nord fut relié à la chapelle Saint-Benoît (XII siècle) grâce au porche d’entrée . puis les cinq travées del’Aile sud furent prolongées entre 1700 et 1740 vers les dortoirs du grand-Moûtier à l’Ouest. Ce travail d’architecture se fit à l’identique. la cour fermée date du milieu du XVII e siècle .. L’aile est ezpose sur un soubassemen éclairée ) ras- terre sur lequel s’élèvent un entresol et un étage. Son toit est percé de lucarnes. Au centre, au premier étage , se tenait une chapelle où était exposés les défunts avant d’être inhumés.. Son clocheton fut détruit au XIX e siècle à cause de l’ajout d’un étage. Dans les angles de cette aile se dressent deux pavillons à la haute toiture à la française auxquels on accéde par deux escaliers droits à retour.
La chapelle saint -Benoit antérieure aux infirmeries fut construite au XIIe siècle en remplacement d’un premier sanctuaire datant de Robert d’Arbrissel. De style gothique angevine fait dix-huit mêtres de long jusqu’au sanctuaire sur huit mêtres de large et ferme la cour au Nord-Ouest.
Au XVIII e siècle, sa nef non voûtée, sans bas côtés, éclairée par des baies en plein centre, fut coupée par un plancher afin d’y aménager un logement pour la Grande Prieure.. Le choeur intact a subsisté: des colonnettes s’élèvent entre les fenêtres( bouchées lors de leur jonction) au XVII e siècle et leur six nervures se rejoignent à la clef ; L’abside et la travée sont voûtées d’ogives. Sur les murs restent des traces d’ancienne peinture.
En 1628, Denis Soleman, secrétaire de l’abbesse Louis de Bourbon-Lavedan fut inhumé devant l’autel.
Le quartier Saint-Benoît avec ses deux pavillons carrés , ses toits élevés , fermé sur un côté par une simple galerie , ressemble à un château du XVI e siècle. Son architecte demeure malheureusement inconnu.
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C’est à la 29 éme Abbbesse , Éléonore de Bourbon (1575-1611), tante du roi Henri IV, que l’on doit le bâtiment des infirmeries de l’abbaye royale qu’elle fit bâtir de neuf.
Les infirmeries , édifiées au XII e siècle, et qui constituaient la cour principale de l’Abbaye ont éte reconstruites par l’Abbesse Eléonore autour d’une cour rectangulaire derrière le dortoir en contre-bas du cloître du Grand-Moutier , un escalier y donne accés.
Au centre de leur galerie orientale, se trouve la chapelle des morts. Ce lieu abritait des fragments d’un « Jugement dernier » monumental du XIIème siècle avant son transfert dans la » Salle nommée aujourd’hui » du Trésor »et qui serait plus correctement dénommée « Chauffoir » comme jadis.
Au nord de la cour s’élève la chapelle Saint-Benoît qui date de la seconde partie du XIIème siècle et qui illustre l’art gothique Plantagenêt
Sur cette photo prise des pelouses surplombant le prieuré Saint- Lazare et en contre-haut del’abbaye , les infirmeries sont logées dans le grand bâtiment situé au premier plan entre les deux bâtiments quadrangulaires lègérement hors oeuvre.
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La fondation (XI e siécle)
L’ordre de Fontevraud est un ordre double fondé en 1101 par Robert d’Arbrissel, ordre dont les premiers exemples paraissent remonter à la fin du IVe siécle où Rufin d’Aquilée (vers 345/ Vers 411) et (Saint) Jérôme ( (vers 347-420)créerent des monastéres jumelés se rendant des services mutuels.
– l’un d’hommes, soumis à la régle Augustinienne, devant toujours être au service des moniales ; les servantes de Jésus-Christ
– l’autre de femmes ,religieuses bédictines, ne devant rien modifier sans l’accord des frères.
L’originalité de Fontevraud résidant dans le fait qu’il est un des rares ordres mixtes à avoir été dirigé par une femme.
Le succés grandissant qui allait être au rendez-vous le conduisit à séculariser sa petite troupe à Fontevraud , futur Fontevraud l’Abbaye, en 1101, sur une terre que lui offrit un seigneur local. La vie dans des huttes ne pouvant décemment excéder un an, il fallut construire :
– d’un côté , les vierges autour de l’église Notre Dame , futur église Sainte-Marie du Grand- Moûtier
– les frères prêtres et laïcs se groupant autour de la chapelle de Saint jean ( l’évangéliste) Saint Jean-de-l’Habit
– Les prostituées élirent asile autour de la chapelle Sainte Marie-Madeleine
– Les lépreux gagnérent classiquement un lieu dédié à saint Lazare
– Quand à la cinquième chapelle, celle de Saint-Benoit, primitivement affectée aux malades, elle devint la chapelle propre aux prises d’habit et prononcé de voeux de la communauté des moniales;
Jean de l’Habit