http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19549100&cfilm=232650.html
http://www.fontevraud-abbaye.fr/2019/11/13/inauguration-du-square-jean-pierre-mocky/dsc06701/
Les vestiges de la chapelle Notre-Dame-de-Liesse, et notamment la porte, ( NDLRB. donnant sur l’allée Sainte Catherine) témoignent modestement d’un bâtiment disparu qui devait être des plus remarquables.
La porte conservée traduit plus particulièrement le sens que prenait la clôture dans l’ordre fontevriste dans la séparation entre clercs et des laïcs, mais aussi entre religieux et religieuses. Cette simple porte témoigne à elle seule la complexité des cheminements induits notamment par les nécessités du culte.
Quelques années après que l’abbesse Éléonore de Bourbon ait intégré le clos dès lors dénommé « Bourbon » à l’ensemble monastique (1578), elle fait édifier là une chapelle entre 1589 et 1591, pour 10.914 livres : Notre-Dame-de-Liesse, dite aussi chapelle de Bourbon. Cette chapelle ne semble pas connaître d’autres phases majeures de travaux dans les deux siècles qui suivent.
La chapelle Notre-Dame-de-Liesse n’est connue que par quelques plans, dont un seul est très précis (le plan de l’abbaye dit de 1762) et par une vue de la collection de François-Roger de Gaignières (où on ne la distingue que partiellement).
Alignée sur l’axe du clos, la chapelle n’est pas strictement orientée. Ses dimensions sont d’environ 9 m de large par 17,50 m de long (20 m, si l’on compte un petit porche d’entrée peut-être réalisé dans un second temps). Les vestiges des fondations et assises basses conservées sont en moyen appareil de tuffeau, ce qui devait être le cas de tout l’édifice. Au vu de ces vestiges, on note que la chapelle était légèrement surélevée, reposant sur un sous-sol partiellement dégagé dont on ne connaît pas l’affectation.
Le toit, couvert d’ardoises, était à longs pans et pignon découvert ; il était surmonté, au niveau du chœur, d’un clocheton. Cette chapelle est constituée d’une nef d’une seule travée et d’une travée de chœur avec courte abside semi-circulaire.
La nef accueillait l’abbesse ou d’autres religieuses qu’une grille séparait du chœur, dont l’accès depuis l’extérieur de l’enceinte était réservé au seul desservant voire à quelques laïcs : dans les registres paroissiaux on trouve ainsi la mention de rares mariages ou baptêmes célébrés là aux XVIIe et XVIIIe siècles.
La position des contreforts qui raidissent l’abside laisse penser qu’il devait y avoir une baie axiale et deux baies latérales dans le chœur ; de même, des baies hautes ajouraient la nef et la travée de chœur, au sud. La façade principale, à l’ouest, était percée d’une grande baie haute. Au nord, il se peut qu’il y ait eu également de telles fenêtres hautes, mais la chapelle était ici flanquée, au niveau du chœur d’une petite galerie (environ 6 m de long) menant à une porte qui, à travers le mur de clôture, ouvrait sur le cimetière paroissial ; de même, un corps de bâtiment en appentis qui abritait au rez-de-chaussée une pièce à cheminée occupait l’espace situé entre la nef et le mur de clôture, au nord. Ce flanquement habitable est peut-être un ajout ultérieur, mais il pourrait aussi correspondre à ce que l’on désigne comme le Petit-Logis du Clos Bourbon ou Petit-Bourbon, réalisé dans la même campagne de travaux que la chapelle, en 1589-1591. Il est plus vraisemblable, toutefois, que le Petit-Logis ait été un peu plus grand et plutôt situé au nord-est du clos et que ce logement-ci ait plutôt abrité une religieuse ou une converse chargée d’assister l’abbesse ou d’autres sœurs lors de la célébration de l’office à Notre-Dame-de-Liesse.
Dans l’angle sud-ouest, la nef était flanqué d’un clocher, petite tourelle de section carrée qui abritait probablement un escalier.
SUR CE DESSIN EXTRAIT DE LA COLLECTION GAIGNIERES ; De gauche à droite : 1) la chapelle Notre-Dame de Liesse ( »Le petit Bourbon chapelle »); 2) La chapelle Ste Catherine ( actuelle lanterne des morts); 3) L’église Saint-Michel ( subsistante); 4) Le logis de l’Abbesse (subsistant); 5) le logis des confesseurs au premier plan ( subsistant); 6) Les cuisines romanes avec leur cheminée ( Subsistantes).
De la chapelle elle-même, presqu’intégralement ruinée, on ne voit plus aujourd’hui que quelques assises basses et le sous-sol partiellement dégagé.
L’élément le plus notable est la porte ouverte dans la clôture qui menait, par un petit corridor, du cimetière au chœur de la chapelle. Simplement couverte d’un arc segmentaire côté chapelle, elle présente une riche ornementation côté cimetière, en partie haute, même si ce décor est aujourd’hui très érodé. Cette porte est en effet couverte d’un arc en anse de panier à extrados à crossettes en escalier, sur impostes rehaussées d’un bandeau. L’archivolte est ornée d’un fin corps de moulures où est gravée l’inscription interrompue par la clef : « CHAPPELLE DE NRE / DAME DE LIESSE » (ce dernier mot ne se lit quasiment plus). L’arc est surmonté d’un entablement à denticules portant un fronton ; l’ensemble repose sur des chapiteaux doriques eux-mêmes portés par des consoles à volutes feuillagées. Presque totalement disparu du fait de bûchage et de desquamation, un décor de rinceaux sculptés en relief (peut-être accompagnés d’ornements héraldiques) couvrait le front de l’arc.
Cette porte, longtemps murée, fut rouverte en 2013.
Une liaison cyclable de 17,9 km reliant Fontevraud-l’Abbaye à Morton, dans la Vienne ? Si les regards se dirigent vers le million d’utilisateurs de la Loire à vélo susceptibles de bifurquer vers Center Parcs, Couziers, située sur le tracé, espère bien tirer profit des 4,9 km qui traversent le Chinonais.
L’opportunité de « faire découvrir paysages et patrimoine de la vallée de Couziers », défend Ann Chevalier, maire du village.
Dans l’esprit de l’élue : les anciens viviers des abbesses de Fontevraud, ces étangs situés sur le territoire de Couziers au cœur de la forêt. Une partie boisée investie par le camp militaire désormais cachée au public.
Alors que la municipalité précédente s’était battue en vain pour le classement de « cette œuvre majeure », Ann Chevalier a profité de l’inauguration du parcours, jeudi à Fontevraud, pour faire passer des messages auprès de ses collègues élus du Maine-et-Loire notamment. « S’ils étaient entretenus, on pourrait envisager de les voir rendus aux visiteurs », formule-t-elle.
A l’approche des journées du patrimoine, Ann Chevalier ( Maire de Couziers) avait notamment demandé à ce que les viviers soient visibles du public. Sans réponse positive pour le moment.
Les pêcheries, une manne.
Au Moyen Âge, le poisson était consommé en abondance pour nourrir jusqu’à 800 moniales et moines. Pendant les nombreux jours de jeûne, on privilégiait les espèces « nobles » : lamproie, brochet, anguille, saumon… Le poisson « ordinaire » (hareng, morue, sardine…) était importé en barrique. En plus des viviers, qui s’étalaient sur deux hectares au sud de l’abbaye, les religieuses louaient les nombreuses pêcheries qu’elles possédaient sur la Loire, les eaux des moulins et des étangs environnants.
Proches de Fontevraud, les étangs de Couziers, au cœur de la forêt, ont servi de viviers aux nonnes de l’Abbaye.
Les étangs de Couziers au cœur de la forêt, ont servi de viviers pendant des siècles aux nonnes de l’Abbaye de Fontevraud.
http://www.france-randos.com/randonnee/couziers/indre-et-loire-37/le-circuit-de-couziers
Vous n’êtes pas seul à vous intéresser aux Prieurés Fontevristes,
Pour en savoir plus , contactez : fontevristes@gmail.com
– 2014 (16 mai) . Prieuré d’ORSAN (18170-Maisonnais)
– 2015 (12 juin) . Prieuré de RELAY (37200-Pont-de-Ruan)
– 2016 ( 3 juin). Prieuré de MARTIGNE-BRIAND (49540)
– 2017 (16 juin). Archives départementales d’ANGERS (49000)
– 2018 (22 juin) . Abbaye royale de FONTEVRAUD (49500)
– 2019 (14-15 juin). Prieurés de TUSSON (16140)
L’acte de mariage d’un de ses fils, Jacques-André Hayé stipule qu’il est le fils de « Marc Hayé, tisserand, décédé à Poitiers comme victime de la Révolution. » (Vue n°41 et 42/147, acte de mariage du 6 janvier 1813 à Raslay, archives de la Vienne). De cette union sont issus :
1° Sophie Hayer, née le 24 mai 1780 à Fontevrault.
2° Marc-Jacques Hayer, né le 17 août 1781 à Fontevrault.
3° Emilie-Sophie Hayer, née le 26 mai 1783 à Fontevrault.
4° Marie Hayer, née le 6 juin 1785 à Fontevrault.
5° Jacques-André Hayer, né le 31 mai 1788 à Fontevrault.
marié le 6 janvier 1813 à Raslay avec Marie-Rosalie Champion.
6° Jacinte Haydier, né le 12 juillet 1789 à Saix et + le 26 août 1789.
7° Louis Haydier, né le 12 juin 1792 à Saix, garçon laboureur à Bizay, Epieds et décédé le 30 décembre 1865 à la Crépinerie commune de Brézé, journalier-vigneron.
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Le 14 décembre 2015. Maire de Fontevraud, Régine Catin (Les Républicains) entre à la Région au sein de la nouvelle majorité menée par Bruno Retailleau (elle était 10e sur la liste en Maine-et-Loire).
……
« En terme de développement culturel, Fontevraud peut encore davantage porter le territoire. Le Centre Culturel de l’Ouest (CCO) a un peu confondu les choses. Fontevraud-l’Abbaye doit retrouver ses vraies racines. Il faut faire travailler ensemble au quotidien : l’abbaye, le village et les habitants. Les Fontevristes ne se sont pas forcément retrouvés dans le CCO. Il faut faire en sorte qu’il n’y ait plus de rempart en ouvrant à des manifestations qui redonnent du sens à l’histoire de l’abbaye. Il faut un projet encore plus resplendissant. »
Je ne voudrais pas paraître iconoclaste mais ayant eu le bonheur de connaître l’état de la façade avant les travaux , je garde une préférence assez nette pour l’état antérieur .
Etat aprés les travaux .https://www.fondation-patrimoine.org/fr/pays-de-la-loire-18/tous-les-projets-851/detail-presbytere-de-fontevraud-2748
Etat antérieur. https://www.fondation-patrimoine.org/fr/pays-de-la-loire-18/tous-les-projets-851/detail-presbytere-de-fontevraud-2748
Richard blessé par un carreau d’arbalète tiré par Pierre Basile depuis le haut des murailles du château de Châlus (87) le 25 mars 1199, meurt le 6 avril. Il laisse une grande réputation de guerrier et un royaume hérité de son père encore intact.
« Que mon corps soit enterré à Fontevrault , mon cœur dans ma cathédrale de Rouen * (dans la crypte), quant à mes entrailles qu’elles restent à Châlus** «
http://www.histoire-de-france-et-d-ailleurs.com/articles/personnalites/RichardCoeurdeLion.htm
* Tombeau dans la cathédrale de Rouen
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Richard1Rouen.jpg
Le choeur de la cathédrale de Rouen long de 36 m, a des stalles sculptées en 1467, et dont les consoles sont décorées de sujets très curieux, pleins de naïveté et de verve. Il contenait aussi jadis les tombeaux de Richard Coeur de Lion, de son frère Henri, de leur oncle Guillaume, et du fameux duc de Bedford; mutilés par les calvinistes en 1562, ils disparurent quand on exhaussa le choeur en 1736. Des fouilles ont amené, en 1838, la découverte du coeur et d’une statue de Richard.
http://www.cosmovisions.com/monuRouenNotreDame.htm
* * Châlus où fut mortellement blessé le roi Richard
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Chateau_Chalus_Chabrol.jpg
Son cœur, sa cervelle et ses yeux furent déposés dans la cathédrale de Rouen, capitale de la Normandie dont il était le duc. Selon certaines chroniques, ses entrailles attendirent l’heure de la vengeance en l’église du château de Châlus Chabrol; selon d’autres, elles étaient dans le « package » de Rouen.
Puis, dans le respect de ses dernières volontés, son corps dépecé, salé et enveloppé dans du cuir de boeuf, fut inhumé auprès de son père dans l’église abbatiale de Fontevraud,
On ne retrouva jamais ses ossements extraits de sa sépulture profanée durant la Révolution, sépulture restaurée au 19ème siècle.
Tombes et sépultures dans les cimetières et autres lieux
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