Un bijou du patrimoine religieux
Le patrimoine religieux de Fontevraud-l’Abbaye n’est pas entièrement dans l’enceinte de l’abbaye; l’église paroissiale Saint Michel est un petit bijou avec ses auvents et son mobilier exceptionnel.





Fontevraud-l’Abbaye |
Plaques commémoratives (tous conflits) (Relevé n° 39705) |
(Catégorie: Stèle ou plaque, église) |
Situation – informations : Dans l’église saint Michel de Fontevraud (Maine-et-Loire ) |
Auteur(s) du monument : Non connu |
Relevé initial effectué par : Bernard BUTET |
Mis en ligne : 15/06/2008 |
http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/resultcommune.php?insee=49140&dpt=49&idsource=39705&table=bp06 |
L’Abbaye de Fontevraud est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe. Située à la frontière de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou, elle fut, sept siècles durant, le témoin de luttes de pouvoirs.
Abbaye la plus puissante de France à la veille de la Révolution, elle a été sauvée de la destruction en 1804 en se transformant en prison jusqu’en 1963. Aujourd’hui, la grande dame surprend toujours le visiteur qui la découvre pour la première fois. Elle éblouit par son ampleur et la prodigieuse diversité de son architecture, façonnée au fil des siècles (du XIIe au XXe). En parcourant le cloître, les dortoirs, les cuisines romanes, on imagine aisément la vie des moniales et des moines. Une plongée dans l’histoire qui vous ramènera au temps des Plantagenêts. La grande abbatiale abrite les gisants de trois d’entre eux : Henri II, Richard Cœur de Lion et la célèbre Aliénor d’Aquitaine. L’Abbaye de Fontevraud est aussi un haut lieu de mémoire et de création qui accueille concerts, colloques, expositions, cinéma en plein air… Quant au joli village de Fontevraud, avec son église paroissiale Saint-Michel, l’insolite chapelle Sainte-Catherine, le pigeonnier de Madame de Montespan… il fait honneur à son abbaye.
L’allée sainte Catherine conduisant à l’église paroissiale Saint Michel de Fontevraud
Chapelle Notre-dame de Pitié
http://www.panoramio.com/user/3172872/tags/fontevraud%20l’abbaye
FACADE ,donnant sur une placette, de la MAISON de famille à LA RENAUDIERE (49450) de Monsieur L’ABBE POHU, dernier CURE DE FONTEVRAUD L’ABBAYE Pour en savoir plus sur M. l’Abbé Pohu, merci d’activez le lien ci-dessous : https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/le-bourg-monastique-de-fontevraud/ Puis prenez connaissance dans le document ainsi ouvert de l’article suivant : – M. l’Abbé Pohu, dernier curé de la paroisse de Fontevraud l’Abbaye (en poste de 1951 à 1996
Au début de l’année 1739, des travaux sont entrepris pour aménager l’ancien logis Bourbon construit par la tante d’Henri IV, Eléonore de Bourbon, tout proche du logis abbatial. On y ajoute une aile supplémentaire. Mais les princesses ne pourront emménager qu’en 1741.
« …Pendant trois ans on logea les princesses par des moyens de fortune : Mesdames Quatrième et Cinquième dans les appartements de l’abbesse, Mesdames Sixième et Septième dans un bâtiment délabré, voisin du logis abbatial. Ce qui devait arriver arriva : dès les premières froidures de l’automne 1738, Mesdames Cinquième, Sixième et Septième tombèrent malades. On craignit même pour la vie de la dernière, et l’on décida de la baptiser sans plus tarder […] La cérémonie eut lieu le 20 décembre 1738, dans l’église paroissiale Saint-Michel, en présence du curé et de Madame [l’abbesse] de Rochechouart. […] la petite fille reçut le nom de Louise-Marie. Vu les circonstances, elle fut placée sous la protection particulière de la Vierge Marie, et, selon la tradition, vouée au blanc pour un an […] Madame Louise une fois revenue à Versailles, n’oublia pas cette paroisse où elle avait aussi reçu la première communion et la confirmation. Les princesses continuèrent d’y faire leurs Pâques chaque année, même après l’achèvement de leur chapelle privée. En 1755, elles envoyèrent au curé un tableau représentant « Saint Joseph tenant dans ses bras l’enfant Jésus ». » (Bernard Hours,« Madame Louise, princesse au Carmel », Cerf, 1987)
L’éducation que la petite princesse reçoit des religieuses à qui elle est confiée tend à la préparer au rang qu’elle aura à tenir dans le monde, mais aussi à dompter son orgueil et sa vivacité parfois mordante. A une suivante qui, un jour, tarde à la satisfaire, elle rappelle avec dédain Je suis la fille de votre roi !… Et moi, Madame, je suis la fille de votre Dieu ! s’entend-elle répondre. Elle acquiert ainsi une lucidité qui lui permet de se remettre en question et de se corriger. Sans doute se souviendra-t-elle des talents pédagogiques de ses éducatrices quand elle aura elle-même la charge du noviciat à Saint-Denis.
(Mère Thérèse de Saint-Augustin, conseils à ses novices)
Toute petite, Madame Louise apprend à aimer Dieu, ressentant déjà, de façon enfantine le désir de se donner toute à lui. Sa générosité allant avec l’impétuosité de son tempérament est accompagnée cependant du scrupule d’être indigne de tant d’amour. Cela au point qu’elle appréhende presque le moment de sa première communion : Il n’est pas encore temps d’y penser. La cérémonie a lieu le 21 novembre 1748, jour de la fête de la Présentation de la Vierge. Elle a alors douze ans et en gardera toujours un souvenir ému : A peine mes premières années s’étaient-elles écoulées, à peine les enseignements de votre sainte religion avaient-ils pénétré mon âme, que vous y fîtes naître une piété affectueuse pour le sacrement de vos autels. Je ne soupirai plus qu’après le moment de vous y recevoir, de vous y posséder : une foi vive, un ardent amour, avec de nouveaux dons de votre grâce, accrurent encore mes désirs. Vous les entendîtes pour les exaucer, Dieu de bonté ! Vous les avez couronnés en me donnant votre corps pour nourriture. Ô faveur qui jusqu’au dernier instant de ma vie sera présente à ma reconnaissance ! (« Méditations Eucharistiques, Fête de la présentation de la Sainte Vierge »)
Jamais le couple royal ne fera le voyage pour rendre visite à ses filles. En septembre 1747 cependant, Jean-Marc Nattier est dépêché auprès d’elles pour faire leurs portraits. En découvrant le visage de Louise la reine commente : …je n’ai jamais rien vu de si agréable que la petite. Elle a la physionomie attendrissante et fort éloignée de la tristesse […] elle est touchante, douce spirituelle (Lettre à la duchesse de Luynes, citée par le duc de Luynes, « Mémoires », t. VIII, p. 309). Le peintre a su faire ressortir le charme et la fraîcheur de la petite princesse. Il a aussi habilement « gommé » la déformation de son dos, due à une scoliose ou à une mauvaise chute que Louise aurait faite en voulant descendre seule de son lit alors qu’elle était encore à Fontevraud. Il y a loin du charme de la petite fille à l’apparence, peu avenante il faut bien le dire, de la femme qui plus tard se dépeindra ainsi, avec un humour teinté de cruauté : Votre servante est fort petite, grosse tête, grand front, sourcils noirs, yeux bleu-gris-brun, nez long et crochu, menton fourchu, grasse comme une boule et bossue. (Lettre à la Prieure du carmel de Bruxelles, 6 mars 1783)
Agée de quinze ans, Victoire retourne à Versailles en 1748. Louise et Sophie devront patienter deux années encore.
L’Abbaye de Fontevraud est l’une des plus grandes cités monastiques d’Europe. Située à la frontière de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou, elle fut, sept siècles durant, le témoin de luttes de pouvoirs.
NDLRB. Une abbaye est d’abord un lieu où on adore le créateur de toutes choses. Dés lors on ne comprend pas très bien ce que vient faire cette histoire de « luttes de pouvoir »;
Abbaye la plus puissante de France à la veille de la Révolution, elle a été sauvée de la destruction en 1804 en se transformant en prison jusqu’en 1963. Aujourd’hui, la grande dame surprend toujours le visiteur qui la découvre pour la première fois. Elle éblouit par son ampleur et la prodigieuse diversité de son architecture, façonnée au fil des siècles (du XIIe au XXe). En parcourant le cloître, les dortoirs, les cuisines romanes, on imagine aisément la vie des moniales et des moines. Une plongée dans l’histoire qui vous ramènera au temps des Plantagenêts. La grande abbatiale abrite les gisants de trois d’entre eux : Henri II, Richard Cœur de Lion et la célèbre Aliénor d’Aquitaine. L’Abbaye de Fontevraud est aussi un haut lieu de mémoire et de création qui accueille concerts, colloques, expositions, cinéma en plein air… Quant au joli village de Fontevraud, avec son église paroissiale Saint-Michel, l’insolite chapelle Sainte-Catherine, le pigeonnier de Madame de Montespan… il fait honneur à son abbaye.
—–
Quatre photos illustrent cet article
* Abbaye de Fontevrault, l’église abbatiale du XII e siècle * Abbaye de Fontevrault, les gisants des rois Plantagenêts au coeur de l’Abbatiale * Abbaye de Fontevrault, le cloître du Grand Moûtier * Abbaye de Fontevrault, vue sur l’église abbatiale et les pavillons des infirmeries Saint-Benoît
http://enpaysdelaloire.com/Idees-d-activites/Les-sites-de-visite-d-exception/L-abbaye-de-Fontevraud#
Pour en savoir plus sur M. l’Abbé Pohu, activez le lien suivant :https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/le-bourg-monastique-de-fontevraud/
Puis prenez connaissance de l’article suivant : – M. l’Abbé Pohu, dernier curé de la paroisse de Fontevraud (en poste de 1951 à 1996).