Archives de Tag: Henri II Plantagenêt
Le 19 décembre 1154 : Henri Plantagenêt devient roi d’Angleterre
Les lettrés Henri II et Aliènor d’Aquitaine écoutant l’histoire de Lancelot du lac.
Aliénor et Henri II Plantagenêt écoutent l’histoire de Lancelot du Lac (Aliénor et Henri II sont également connus pour avoir aidé à la promotion de la matière troubadouresque et de la matière de Bretagne, notamment), Paris, BNF, ms. fr. 123, fol. 229.]
A retrouver sur http://www.limousin-medieval.com/alienor-aquitaine
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Jeanne de Fontevrault, fille d’Henri II Plantagenêt, inhumée dans l’Abbatiale de Fontevraud.
Jeanne de Fontevrault (Jeanne d’Angleterre), fille d’Aliénor d’Aquitaine et de Henri II Plantagenet (1165-30 juillet 1199) (gisant détruit à la Révolution)
http://jcraymond.free.fr/Histoire/Lieux/F/Fontevraud/FtevroClbrites.php
Raymond VIII de Toulouse épouse à Rouen en octobre 1196 Jeanne de Fontevraud (1165-1199), fille d’Henri II Plantagenêt (1165-1199) et d’Aliénor d’Aquitaine. Leurs enfants sont :
- Wilhelmine de Toulouse (née en 1196), Dame de Montlavard et de Saint-Georges, qui épousera en 1209 Barral Ier des Baux,
- Raymond IX de Toulouse (juillet 1197-26 avril 1249), Comte de Toulouse,
- Richard Bertrand de Toulouse (mort né le 4 septembre 1199).
http://www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Bertrand+de+Toulouse
Jeanne de Fontevrault Comtesse de Toulouse, Reine de Sicile |
http://jean-francois.campion.perso.neuf.fr/Navig.php?ID=6591
Jeanne de Fontevrault(1165-1199), ép. Guillaume de Sicile, puis Raymond de Toulouse
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Etude synthétique d’un ordre antérieur à celui de Fontevraud fondé en 1101: l’ordre de Grandmond fondé vers 1076
Si il ne reste plus rien de la grande abbaye de Grandmont dans les monts d’Ambazac, à proximité de Limoges, la naissance de cet ordre unique en Limousin nous laisse de nombreux témoignages.
L’Ordre de Grandmont s’inscrit dans le renouveau du monachisme aux XIe et XIIe siècles. Une élite spirituelle rejetait à cette époque la vie monastique installée dans le confort matériel et recherchait la solitude pour la prière et la contemplation, à l’exemple des ermites des premiers temps de la chrétienté, en créant une communauté charismatique dans les bois au nom de l’Évangile. Contrairement aux Chartreux qui vivaient un érémitisme solitaire, ils conçurent un érémitisme communautaire, repas pris en commun et dortoir commun aux frères et aux convers.
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A la mort d’ Etienne de Muret le 8 février 1124, ses disciples furent chassés du Bois de Muret par les bénédictins d’Ambazac, qui avait donné la jouissance du lieu sa vie durant à St Étienne, mais non à sa communauté. La communauté dut s’installer à 16 km plus au Nord sur un plateau granitique situé au lieu-dit Grandmont, paroisse de St Sylvestre. C’est à Grandmont que l’Ordre fut fondé, d’où son nom. Grâce aux libéralités du roi d’Angleterre, Henri II Plantagenêt, alors maître du Limousin par son mariage avec Aliénor d’Aquitaine, la communauté de Grandmont fit construire un prieuré dont l’église fut consacrée en 1166.
La règle de l’Ordre de Grandmont a été rédigée vers 1140-1150 par Étienne de Liciac, le 4ème prieur, en suivant les enseignements d’Étienne de Muret rapportés par Hugues de Lacerta, son disciple préféré. Cette règle comprend 65 articles et se base sur l’ÉVANGILE.
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Dénombrement des maisons et des effectifs de clercs. À la fin du XIIIème siècle l’ordre de Grandmont était organisé dans le royaume en 9 provinces ou nations:
– province de France: 15 maisons ou « Celles » avec 87 clercs
– province de Bourgogne: 18 maisons avec 105 clercs
– province de Normandie: 15 maisons avec 92 clercs
– province d’Anjou: 16 maisons + 2 léproseries avec 100 clercs
– province de Poitou: 20 maisons avec 99 clercs
– province de Saintonge: 16 maisons avec 98 clercs
– province de Gascogne: 16 maisons avec 92 clercs
– province de Provence: 13 maisons avec 66 clercs
– province d’Auvergne: 15 maisons avec 68 clercs + chef d’ordre à Grandmont avec 40 clercs.
En outre on comptait 2 maisons en Navarre avec 11 clercs et 3 maisons en Angleterre avec 24 clercs, soit un total de 149 maisons de Grandmont, avec 882 clercs.
et aussi :
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-S- Lorsque Plantagenêts et Capétiens luttaient pour la suprématie en France.
Fiche N° 16. Plantagenêts et Capétiens (XII et XIII e siècle)
Stéphane Muzelle. 100 fiches d’Histoire du Moyen-Age. Breal 2009 . P. 66 à 69
1. La construction de l’empire plantagenêt
A) la fortune des Plantagenêts
B) L’oeuvre d’Henri II ( 1154-1189)
C) Un empire fragile
2. Le développement de la monarchie capétienne
A) La monarchie féodale
B) La principauté capétienne
C) L’ascension de la royauté
3. Les Capétiens à la conquête de leur royaume
A) Philippe II Auguste (1180-1223)
B) Un nouvel équilibre des forces
C) Vers des relations pacifiées
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-E- L’empire des Plantagenêts dans l’espace et le temps
Histoire et Images médiévales : Comment décrire l’empire des Plantagenêts dans l’espace et le temps ? Peut-on le comparer à d’autres empires européens, comme celui de Knut Le Grand au XIe siècle ?
Fanny Madeline : C’est un empire qui est le résultat à la fois de constructions matrimoniales sur plusieurs générations et de conquêtes territoriales, ce qui en fait un espace très composite. D’un côté, il y a l’héritage anglonormand, formé depuis 1066, dont Henri II hérite par sa mère Mathilde, fille d’Henri Ier d’Angleterre, mais qu’il doit reconquérir ; du côté de son père Geoffrey Plantagenêt , il hérite du comté d’Anjou en 1151. Et puis il y a le duché d’Aquitaine qu’Henri II agrège par son mariage avec Aliénor en 1152, le duché de Bretagne qu’il annexe après l’abdication du duc Conan en 1166, l’Irlande qu’il conquiert en partie en 1171 et le Pays de Galles et l’Ecosse qu’il fait entrer sous sa domination féodale. C’est donc un empire aux frontières très mobiles, globalement dominé par une élite anglonormande qui gouverne avec le roi. Appeler cette configuration historique « empire », ce qui a longtemps fait l’objet de débat chez les historiens, relève précisément d’une démarche comparatiste à la fois dans le temps et dans l’espace. Malgré ses particularités et le fait que les Plantagenêts n’ont jamais porté le titre d’« empereurs », on peut décrire le fonctionnement de l’espace qu’ils dominaient comme un empire, à l’instar de celui de Knut en effet, ou encore celui de Charles Quint. Au Moyen Âge, les empires se caractérisent cependant par leur faible structuration étatique, contrairement aux empires des époques modernes et contemporaines, ce qui accentue leur caractère informel et la difficulté de les saisir institutionnellement.
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La relation – un peu-lointaine- de Richard III Plantagenêt avec l’Abbaye de Fontevraud
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Richard, dépeint par William Shakespeare comme un tyran monstrueux assassinant deux princes dans la Tour de Londres, est mort au combat lors de la bataille de Bosworth Field en 1485 contre son éventuel successeur Henry Tudor. Pour nous autres Angevins, cette découverte nous ramène à notre longue mémoire : Richard III est le petit-fils au 9ème degré d’Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine, dont les tombeaux sont à l’abbaye de Fontevraud… Richard III est donc également le descendant direct de nos comtes d’Anjou.
ANNIVERSAIRE FONTEVRISTE, jour pour jour. Franck Ferrand évoque le 29 décembre 1170, Il y a 844 ans, jour où (Saint) Thomas Becket fut assassiné sur ordre d’Henri II Plantagenêt .
Illustration provenant du lien ci-dessous.
29 décembre 1170.Meurtre dans la cathédrale de Cantorbéry https://www.herodote.net/29_decembre_1170-evenement-11701229.php
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Ursula Nilgen. Thomas Becket en Normandie https://books.openedition.org/puc/9969?lang=fr
THOMAS BECKET ou BECKETT saint (1117/18-1170) https://www.universalis.fr/encyclopedie/thomas-becket-beckett/
-G- L’Ordre de Grandmont (87240-SAINT SYLVESTRE )
Centre de la culture du Limousin médiéval
Les rois d’Angleterre (Henri I puis Henri II) aidèrent l’abbaye de Grandmont, notamment pour la réalisation des bâtiments. Richard Cœur de Lion fit entièrement reconstruire le monastère . Etienne de Lissac recueillit vers 1154 les préceptes de Saint Etienne transmis oralement, pour former la Règle. Le Pape Clément III canonisa Saint Etienne de Muret à Grandmont, en 1189. L’Ordre des Grandmontains se développa dans toute la France. Il comptait 60 maisons en 1170 et 149 petits monastères en 1317 quand le pape Jean XXII érigea le prieuré de Grandmont en abbaye mais réduisit le nombre de maisons à 39.
Dévasté à plusieurs reprises (guerre de Cent Ans, luttes religieuses du XVIème), le monastère menaçait ruine en 1732 quand l’abbé de la Guérinière entreprit de le rebâtir. L’église, qui suivait l’ordonnancement de celle de Sainte Geneviève de Paris, était une des plus belles de ce style. Lesbâtiments, achevés en 1768, avaient une grande analogie avec le Palais Episcopal de Limoges.
L’ordre fut dissous en 1772. En 1789, des matériaux de choix furent prélevés. Les restes de l’abbaye furent achetés pour servir à la construction de la prison de Limoges. Les habitants furent autorisés à prélever des pierres pour édifier une petite chapelle, inaugurée en 1825 et dédiée à Saint-Jean-Baptiste.
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