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Jacqueline Bernard conte la vie de l’ermite des Gardelles.

Ermite des Gardelles

Le Courrier de l’Ouest. 6 janvier 2015.

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par | 4 janvier 2016 · 9:34

-G- Gardelles (Jean-Baptiste de) l’ermite.

Né en 1607 de Henri IV et de Jacqueline de Bueil,  Antoine de Bourbon, comte de Moret,  se retira de  bonne heure du monde. Il établit un ermitage à Gardelles, à proximité de l’abbaye d’Asnières (49700. Cizay-la-Madeleine) et non loin  de Fontevraud. Il prit alors le nom de frère Jean-Baptiste. Il ne sortait  jamais de sa retraite. Cependant, il fit  exception pour aller rendre  visite à Fontevraud et  ceci grâce à l’intervention de M. de Dreux, marquis de Brezé, porte-parole des religieuses. Jean-Baptiste fut reçu par l’Abbesse  Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart-Mortemart  qui fit faire  la peinture  de la salle capitulaire les représentant  tous les deux.

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Classé dans Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye

-M-Mesdames , filles de Louis XV, à l’Abbaye de Fontevraud

Au début de l’année 1739, des travaux sont entrepris pour aménager l’ancien logis Bourbon construit par la tante d’Henri IV, Eléonore de Bourbon, tout proche du logis abbatial. On y ajoute une aile supplémentaire. Mais les princesses ne pourront emménager qu’en 1741.

« …Pendant trois ans on logea les princesses par des moyens de fortune : Mesdames Quatrième et Cinquième dans les appartements de l’abbesse, Mesdames Sixième et Septième dans un bâtiment délabré, voisin du logis abbatial. Ce qui devait arriver arriva : dès les premières froidures de l’automne 1738, Mesdames Cinquième, Sixième et Septième tombèrent malades. On craignit même pour la vie de la dernière, et l’on décida de la baptiser sans plus tarder […] La cérémonie eut lieu le 20 décembre 1738, dans l’église paroissiale Saint-Michel, en présence du curé et de Madame [l’abbesse] de Rochechouart. […] la petite fille reçut le nom de Louise-Marie. Vu les circonstances, elle fut placée sous la protection particulière de la Vierge Marie, et, selon la tradition, vouée au blanc pour un an […] Madame Louise une fois revenue à Versailles, n’oublia pas cette paroisse où elle avait aussi reçu la première communion et la confirmation. Les princesses continuèrent d’y faire leurs Pâques chaque année, même après l’achèvement de leur chapelle privée. En 1755, elles envoyèrent au curé un tableau représentant « Saint Joseph tenant dans ses bras l’enfant Jésus ». » (Bernard Hours,« Madame Louise, princesse au Carmel », Cerf, 1987)

L’éducation que la petite princesse reçoit des religieuses à qui elle est confiée tend à la préparer au rang qu’elle aura à tenir dans le monde, mais aussi à dompter son orgueil et sa vivacité parfois mordante. A une suivante qui, un jour, tarde à la satisfaire, elle rappelle avec dédain Je suis la fille de votre roi !Et moi, Madame, je suis la fille de votre Dieu ! s’entend-elle répondre. Elle acquiert ainsi une lucidité qui lui permet de se remettre en question et de se corriger. Sans doute se souviendra-t-elle des talents pédagogiques de ses éducatrices quand elle aura elle-même la charge du noviciat à Saint-Denis.

Cloître de Fontevraud

Tout ce qui ne vient pas de Dieu ne saurait être bon et les scrupules ne sont pas de lui. Faisons-nous non une conscience large, mais une conscience paisible.

(Mère Thérèse de Saint-Augustin, conseils à ses novices)

Toute petite, Madame Louise apprend à aimer Dieu, ressentant déjà, de façon enfantine le désir de se donner toute à lui. Sa générosité allant avec l’impétuosité de son tempérament est accompagnée cependant du scrupule d’être indigne de tant d’amour. Cela au point qu’elle appréhende presque le moment de sa première communion : Il n’est pas encore temps d’y penser. La cérémonie a lieu le 21 novembre 1748, jour de la fête de la Présentation de la Vierge. Elle a alors douze ans et en gardera toujours un souvenir ému : A peine mes premières années s’étaient-elles écoulées, à peine les enseignements de votre sainte religion avaient-ils pénétré mon âme, que vous y fîtes naître une piété affectueuse pour le sacrement de vos autels. Je ne soupirai plus qu’après le moment de vous y recevoir, de vous y posséder : une foi vive, un ardent amour, avec de nouveaux dons de votre grâce, accrurent encore mes désirs. Vous les entendîtes pour les exaucer, Dieu de bonté ! Vous les avez couronnés en me donnant votre corps pour nourriture. Ô faveur qui jusqu’au dernier instant de ma vie sera présente à ma reconnaissance ! (« Méditations Eucharistiques, Fête de la présentation de la Sainte Vierge »)

Choeur de Fontevraud

Jamais le couple royal ne fera le voyage pour rendre visite à ses filles. En septembre 1747 cependant, Jean-Marc Nattier est dépêché auprès d’elles pour faire leurs portraits. En découvrant le visage de Louise la reine commente : …je n’ai jamais rien vu de si agréable que la petite. Elle a la physionomie attendrissante et fort éloignée de la tristesse […] elle est touchante, douce spirituelle (Lettre à la duchesse de Luynes, citée par le duc de Luynes, « Mémoires », t. VIII, p. 309). Le peintre a su faire ressortir le charme et la fraîcheur de la petite princesse. Il a aussi habilement « gommé » la déformation de son dos, due à une scoliose ou à une mauvaise chute que Louise aurait faite en voulant descendre seule de son lit alors qu’elle était encore à Fontevraud. Il y a loin du charme de la petite fille à l’apparence, peu avenante il faut bien le dire, de la femme qui plus tard se dépeindra ainsi, avec un humour teinté de cruauté : Votre servante est fort petite, grosse tête, grand front, sourcils noirs, yeux bleu-gris-brun, nez long et crochu, menton fourchu, grasse comme une boule et bossue. (Lettre à la Prieure du carmel de Bruxelles, 6 mars 1783)

Agée de quinze ans, Victoire retourne à Versailles en 1748. Louise et Sophie devront patienter deux années encore.

http://www.carmel.asso.fr/Fontevraud.html

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Classé dans * Belgique, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 78, Département 92

-V- D’un ancien vitrail du cloître du Grand-Môutier en l’Abbaye de Fontevraud

[Vitrail du cloître de Fontevrault, sur lequel sont peintes des armoiries sur un cartouche à fond rouge] : [dessin visible  grâce au lien in fine]

« Aux vitres du cloître prés une petite fontaine au coin vis à vis la porte du chœur » NDLRB. C’est à dire dans le coin sud-est dans du cloître du Grand-Moûtier )

Armes d’Eléonore de Bourbon, Tante du roi Henri IV, Abbesse de Fontevraud, morte en 1610

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69376925

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Classé dans Abbesses de l'Ordre

-H- Les rapports d’Henri IV, de ses maîtresses et de leurs enfants avec l’ordre de Fontevrauld

 

1– Louise Borré, elle eu un fils

11- Hervé Borré, né en 1576, mort en 1643

2– Esther Imber, elle eu aussi un fils

21- Gédéon dit Gédéon Monsieur, né fin 1587 ou début 1588, mort le 30 novembre 1656

3– Gabrielle d’Estrées, maîtresse officielle du roi, née en 1573 à Coeuvres, morte le 10 avril 1599 à Paris, surnommée La presque reine, elle donne trois enfants à Henri IV.

31- César de Bourbon, né le 7 juin 1594 à Coucy-le-Château, mort le 22 octobre 1665 à Paris, occupe le premier rang après les princes de sang. Duc de Beaufort, duc de Vendôme, duc d’Etampes, il épouse Françoise de Mercoeur fille de Philippe Emmanuel de Lorraine, duc de Mercoeur et gouverneur de Bretagne. Il succède à son beau-père, puis conspire contre Marie de Médicis. Emprisonné à Vincennes de 1626 à 1630, il s’exile en Angleterre et revient en France en 1643 pour participer à la cabale des Importants. Exilé par Mazarin, il se réconcilie avec ce dernier et lui restera fidèle pendant la Fronde.

32- Catherine Henriette de Bourbon, dite Mademoiselle de Vendôme, née le 11 novembre1596 à Rouen, morte en 1663, épouse de Charles II de Lorraine, duc d’Elboeuf.

33- Alexandre de Bourbon, né le 19 avril 1598 à Nantes, mort en 1629, chevalier de Vendôme et grand prieur de France de l’ordre de Malte.

4– Charlotte de Sauve dite Circé, fait partie d’un groupe de femmes chargées par Marie de Médicis de retenir les ennemis du roi à la Cour.

5– Françoise de Montmorency-Fosseux dite la Belle Fosseuse, maîtresse du roi en 1580 pendant un an, fille d’honneur de Marguerite de Valois. Elle aura du Roi, une fille née-morte en 1581.

6– Diane d’Andoins comtesse de la Guiche dite la Belle Corisande, maîtresse du roi de 1573 à 1590, née en 1554 à Hagetmau, morte en 1620 en Navarre, est très certainement la seule à avoir obtenu l’estime d’Henri IV.

7– Catherine Henriette Balzac d’Entragues, née en 1583 à Orléans, morte en 1633 à Paris, elle succède à Gabrielle d’Estrées et donne trois enfants au roi.

71- Henri de Verneuil, né en 1600, mort peu après.

72- Gaston Henri de Bourbon, né le 4 novembre 1601 à Paris, mort en 1682, évêque de Metz à sept ans, marquis de Verneuil, duc de Verneuil, élevé à la pairie en 1663, épouse en 1668 Charlotte Séguier fille du Grand chancelier de France.

73- Gabrielle Angélique de Bourbon, née 1er février 1603, morte en 1627, épouse en 1622 Bernard de Nogaret, duc d’Epernon et de La Valette, gouverneur de Guyenne.

8– Jacqueline de Bueil, maîtresse du roi par « intérim » lors des périodes de disgrâce d’Henriette d’Entragues, née en 1588, morte en 1651, elle donne un fils à Henri IV.

   81- Antoine de Bourbon, né le 9 mai 1607, mort en 1632, comte de Moret.( NDLRB . Il s’agit  donc  d’un fils d’Henri IV)

Mais à la bataille de Castelnaudary  (11400) – Lauraguais- le 1 er septembre 1632 il y avait un frère naturel de Henri IV,  Antoine de Bourbon-Bueil  comte de Moret, ( NDLRB . Il s’agirait ici  -mais la mention  de ce lien de famille semble erronée-  d’un frère d’Henri IV ) qui devait combattre aux côtés de Henri II de  Montmorency et qui disparut mystérieusement.                                                                                    On le retrouva par hasard, ermite dans la forêt de Brossay (49700) grâce à une indiscrétion du père Abbé de la proche abbaye d’Asnière et de sa demi-soeur Bourbon, abbesse de Fontevraud.  ( NDLRB . Si  la 31 ème Abbessse Jeanne-Baptiste  de Bourbon-1608-1637-1670-  est  bien sa  demi soeur , comme fille de Henri IV et de  Charlotte des Essarts, voir point 9 infra   Il s’agirait ici  bien plutôt  d’un fils d’Henri IV )

Il mourut en odeur de sainteté.

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2012/08/21/a-antoine-de-bourbon-bueil-comte-de-moret-mort-en-odeur-de-saintete/

9– Charlotte des Essarts, maîtresse du roi vers 1607, née en 1580, morte en 1651, devient la maîtresse de Louis de Guise, épouse en seconde noces François du Hallier futur maréchal de l’Hôpital. Suite à ses intrigues contre Richelieu elle est exilée. Elle donne deux filles à Henri IV.

91- Jeanne-Baptiste de Bourbon, née 11 janvier 1608, morte en 1670, placée très jeune en couvent elle devient abbesse de Fontevrault en 1637.

92- Marie-Henriette de Bourbon, née en 1609, morte en 1629, enfant non légitimé, devient Abbesse de Chelles en 1627.

10– Charlotte Marguerite de Montmorency, dernière maîtresse du roi, née en 1594, morte en 1650, mariée sur ordre à Henri II de Bourbon, prince de Condé, elle est la mère de Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé connu sous le nom du Grand Condé.

http://www.forumgeg33.com/t4890-acte-de-mariage-d-henri-iv-avec-marie-de-medicis

 

 

 

 

 

 

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-P- Paléographie. Copie du PRIVILEGE DE JURIDICTION accordé à ‘Abbesse Eléonore de Bourbon , conservé au Prieuré de Longefont.Commune d’OULCHES (36800).

Copie du privilège de juridiction accordé (1589)  par Henri IV (1553-1589-1610) à Eléonore de Bourbon, 29 e abbesse de Fontevraud, (1532-1575 †1611 ),  privilège conservé dans les archives du prieuré de Longefont .

Cours de paléographie N° 26                                                                                             Réalisé par M. du Pouget,                                                                                             Archiviste, paléographe  Directeur des Archives départementales de l’Indre                                                                                                                                   Photographies : Valérie Baud

Lien à activer indre.fr/docs/Archives/Paléographie/Cours_paleographie_26.pdf

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Classé dans Département 36, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-A- Antoine de BOURBON-BUEIL, Comte de Moret, MORT EN ODEUR DE SAINTETE EN 1691.

le 13 décembre 2010 à 10 h 08 min Axel d.R. écrit:

A la bataille de Castelnaudary  (11400) – Lauraguais- le 1 er septembre 1632 il y avait un frère naturel de Henri IV,  Antoine de Bourbon-Bueil  comte de Moret, qui devait combattre aux côtés de Henri II de  Montmorency et qui disparut mystérieusement.
On le retrouva par hasard, ermite dans la forêt de Brossay grâce à une indiscrétion du père Abbé de la proche abbaye d’Asnière et de sa demi-soeur Bourbon, abbesse de Fontevraud.
Il mourut en odeur de sainteté.

L’Abbesse en question était probablement la 32 ème de l’Ordre ; Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart de Mortemart (1670-1704) mais alors le lien de parenté  indiqué  ci-dessus  serait  faux.                               https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2011/11/23/g-lermite-des-gardelles-allias-antoine-de-bourbon-bueil/

Commentaire N°3 de l’article auquel conduit le lien ci-dessous: http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/12/11/2010-53-de-la-conclusion-de-lannee-jubilaire-du-4eme-centenaire-de-lordre-de-la-visitation-au-jour-anniversaire-du-bienheureux-trepas-de-sainte-jeanne-de-chantal/

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Classé dans Département 11, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

-G- L’ERMITE DES GARDELLES allias Antoine de Bourbon-Bueil, fils illégitime d’Henri IV?

Jean-Baptiste surnommé l’ermite des Gardelles  apparaît  dans l’histoire  vers 1676, date à laquelle sa présence est attestée  sur les terres de l’abbaye d’Asnières, dans les  bois de Brossay, dit aussi des Gardelles ( ?) non loin du château de  Brezé, à une quinzaine de Kilomêtres de l’abbaye de Fontevraud  . Sa resssemblance  avec le  bon roi Henri IV fut d’une fois avérée. Il fut  une fois convié  à l’abbaye royale par l ‘Abbesse Gabrielle de Rochechouart –Mortemart

Chacun était alors persuadé que l’ermite était un fils naturel de Henri IV. Peut-être s’agissait-il du comte de Moret, fils de Henri IV et de sa maîtressse Jacqueline de Bueil dit Antoine de Bourbon-Bueil , né en 1607,  légitimé en mars 1608 , qui passa pour mort à la bataille de Castelnaudary (Lauraguais) , le 1er septembre 1632, et dont on ne retrouva jamais le corps.

A la même époque, apparaît un solitaire inconnu, ayant même âge que le Comte de Moret qu’il est possible d’identifier à l’ermite des Gardelles dont on parle  ci-desus et  qui mourut en 1691 . Il serait enterré  dans l’église de Montreuil-Bellay (49)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Bourbon-Bueil

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Classé dans Département 11, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye