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L’abbesse de Fontevraud et le petit cochon du curé de Vernoil (49390) (D’après « Légendes et miracles de Fontevrault », paru en 1913)

L’histoire du petit cochon du curé de Vernoil et de Madame l’Abbesse de Fontevraud a défrayé la verve des chroniqueurs anciens et modernes et les épigrammes des contempteurs de l’Ordre fontevriste, à commencer par les moines réfractaires, qui cherchaient partout des motifs pour justifier leur émancipation. Le sujet prêtait à la raillerie, et l’on ne se fit pas faute de plaisanteries sur ce petit cochon, qui triompha contre la puissance de l’abbesse, qui fit excommunier un évêque et résista pendant vingt ans aux foudres du pape.

Les preuves ne manquaient pas ; on les trouvait à profusion dans les chartes de l’abbaye, et tous ceux qui ont fouillé ces parchemins ou leurs transcriptions en ont été étonnés. Le savant moine Cosnier, qui a reconstitué le chartrier de l’abbaye ( NDLRB. 1641) , se fit le pourvoyeur inconscient des malignités, renouvelées en variantes sur ce thème, bien entendu dénaturé.

Il n’est pas douteux qu’il y eut au sujet d’un petit cochon « porcellus » une longue querelle, qui dura de 1125 à 1144, entre l’abbesse Pétronille de Chemillé (abbesse de Fontevraud de 1115 à 1149) et le curé de Vernoil, Andréas ; que l’évêque d’Angers, Ulger, prit parti contre l’abbesse et qu’il fut blâmé par le pape, même excommunié ; que plusieurs bulles d’Innocent II consolant l’abbesse de ses déboires ne purent avoir raison de la résistance de l’évêque, même au prix de sa condamnation ; et que l’abbesse dut continuer pendant vingt ans à offrir chaque année un petit cochon au curé de Vernoil.

Le pape Innocent II (14 février 1130 – 24 sept 1143)

Nombre de hauts personnages intervinrent sans plus de succès dans cette querelle à propos d’un petit cochon, notamment Geoffroy, le puissant abbé de la Trinité de Vendôme, voire même le fougueux saint Bernard, qui écrivit à l’évêque d’Angers dans des termes frisant l’insolence. Que les moines fontevristes révoltés contre l’autorité de l’abbesse aient raillé dans leurs pamphlets cet échec de l’omnipotence de leur supérieure, cela se comprend et ce n’est pas d’eux qu’il faut espérer l’explication de la querelle. Pas plus des chroniqueurs contemporains, qui relatent les faits en omettant d’en donner les raisons, qui se trouvent dans les coutumes et les circonstances de l’époque. Quant aux chartes, elles ne sont que l’enregistrement des actes dont elles certifient l’exactitude et précisent la forme, mais sans fournir des données plus explicites pour leurs motifs.

C’est à ceux qui les ont interprétées que nous pourrions prêter plus de créance. Mais, soit qu’ils n’aient pas recherché ou compris les circonstances de cette « histoire de petit cochon », ils n’ont fait que confirmer l’étrangeté de la querelle en lui fournissant des preuves authentiques. La victoire du petit cochon du curé de Vernoil, les lettres du pape, l’excommunication de l’évêque d’Angers, les lettres de Geoffroy de Vendôme et de saint Bernard, tout cela est exact ; mais tout cela doit être expliqué.

Lorsque le prieuré fontevriste des Loges fut fondé dans les landes de La Breille, entre Bourgueil et Vernoil, il fallut pourvoir à ses moyens d’existence. Il n’y avait pas d’autre ressource que de recourir à la générosité. Elle ne fit pas défaut. Les seigneurs des alentours donnèrent des terres, et un petit domaine fut ainsi constitué.

Mais il ne faut pas oublier qu’on était au XIIe siècle, c’est-à-dire à une époque où les terres étaient grevées de droits seigneuriaux, cédés, rétrocédés à l’infini, de telle sorte que le territoire de Vernoil, pour ne parler que de lui, relevait à la fois des seigneurs de Vernantes (49390) , de Courléon (49390) , de Trèves (49350) , de Montsoreau (49730) , des abbayes de Bourgueil (37140) , du Ronceray d’Angers (49000) , et de Mauléon (79700?), sans compter les concessions faites à tel ou tel prieuré ou telle cure. Ces droits étaient très embrouillés et il faut convenir que les donateurs, animés avant tout d’esprit charitable, ne s’en étaient guère préoccupés.

Mais le curé de Vernoil se refusa obstinément à abandonner ses droits sur un petit morceau de terre ainsi cédé, bien qu’il ne fut qu’une lande ; et il engagea un procès en restitution contre l’abbesse de Fontevraud. Voilà, grosso modo, le point de départ de l’affaire. Nous ne nous attarderons pas à l’étudier en détail, elle n’en vaut pas la peine. Nous ne citerons que de mémoire son évolution vers l’état aigu, mais nous la préciserons par trois documents.

 

Abbaye de Fontevraud

Abbaye de Fontevraud

 

Il paraîtrait que le curé de Vernoil aurait attendu que la parcelle de terrain contestée ait été mise en culture pour la réclamer, d’où aggravation du droit de novales — les novales désignant des terres nouvellement défrichées et mises en culture. L’évêque d’Angers, Ulger https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulger, assez mal disposé pour Fontevraud, soutint son curé et profita de l’occasion pour molester l’abbesse avec laquelle il avait déjà une autre contestation au sujet de la propriété de la Haute-Mule, à Angers. Il mélangea même les deux affaires.

On fit intervenir les abbés du voisinage comme arbitres. Ulger ne voulut rien entendre. On fit intervenir le pape. Ulger se refusa à toute concession. Le document ci-dessous, émanant de l’évêque, prouve bien que la querelle avec le curé de Vernoil n’est pas une invention :

« J’ai jugé bon de certifier la querelle qu’avait le curé de Vernoil, nommé André, envers l’église de Fontevrault sous les premières saintes moniales des Loges, (…). Cela est fait d’ailleurs à la demande et volonté de notre vénérable sœur Petronille, abbesse de Fontevrault. »

L’abbé Geoffroy de Vendôme prit la plume pour supplier l’évêque de laisser en paix la pauvre abbesse Pétronille de Chemillé. Ulger persista. L’abbé de Clairvaux, saint Bernard, plus violent, lui écrivit à son tour cette lettre de reproches amers qui étonne par la liberté de son style. Nous n’en citerons qu’un passage pour en donner un aperçu. Saint Bernard raille l’évêque, qui fut certainement un grand prélat et un des plus illustres fondateurs de l’Université d’Angers, de s’entêter à cette dispute pour la possession, dit-il, de je ne sais quel petit bout de terre « nescio quae possessiuncula » :

« Il serait, Monseigneur, plus à propos de répandre des larmes que d’écrire des lettres ; mais parce que la charité sait bien faire les deux, il faut que je pleure et que j’écrive et que, vous adressant cette lettre, je retienne les larmes pour moi et pour ceux qui, comme moi, sont scandalisés de ce qui est arrivé depuis peu entre vous et Fontevrault (…)

         « Je m’adresse maintenant à vous, souffrez un peu, je vous prie, mon indiscrétion (…) Je ne serai pas retenu par la révérence de votre vieillesse, ni   effrayé par l’éminence de votre dignité, ni ému par l’éclat de votre nom ; car plus votre réputation est grande, plus grand est le scandale (…)

        « Il paraît bien que vous méprisez votre réputation, et je vous en louerais, pourvu que ce ne soit pas jusqu’à blesser la gloire de Dieu. Mais, tandis que vous donnez lieu à ce scandale, je ne vois pas que votre conscience puisse être en sûreté, car je veux que ce ne soit pas vous qui l’avez excité, vous n’en êtes pas plus excusable pour cela, puisqu’il est en votre devoir de l’arrêter (…)

« Je prie Dieu qu’il vous inspire de suivre le conseil que je vous donne, qui n’est pas tant de moi que de tous ceux qui sont possédés du zèle de la gloire de Dieu. »

En lisant cette improbation d’un jeune moine, se posant en maître et en juge d’un évêque, on peut constater l’immense liberté dont jouissaient alors certains apôtres du cloître. On comprend que les termes violents de cette lettre aient donné une grosse importance à cette petite querelle. D’autant que trois papes successifs blâmèrent l’évêque et qu’il fut deux fois excommunié pour sa résistance.

Quant au curé de Vernoil, s’abritant derrière son évêque, il ne voulut pas en démordre. On lui aurait alors proposé une transaction et il aurait exigé qu’on lui donnât chaque année un cochon. Mais s’il fallait en croire ceux qui se sont amusés de ce procès, la discussion ne fut pas moins vive pour la grosseur du cochon. Enfin, l’on s’était arrêté à un petit cochon « porcellus », que l’abbesse de Fontevraud donna chaque année pendant vingt ans.

Enfin, en 1144, le pape Lucius II  (9 mars 1144 – 15 février 1145) écrivit à l’abbesse Pétronille qu’il avait donné l’ordre à l’évêque de mettre un terme à sa querelle : « Nous le prions instamment et en le priant nous lui ordonnons qu’il vous aime vous et votre lieu, qu’il vous chérisse et vous protège, et qu’il acquière tant de cette manière qu’autrement une plus grande grâce des Bienheureux Pierre et Paul et de nous-même ».

Le rôle du petit cochon dans ce démêlé, s’il a pris le premier rang dans les épigrammes, n’était donc à la vérité qu’un rôle de comparse, aussi effacé — avant le poème de Chanteclair — que le rôle des volailles et lapins donnés en redevance par le prieuré des Loges pour ses autres tenures : « A l’abbé de Bourgueil deux lapins, un chapon et une poule. Au seigneur du château de Brain deux chapons gras. » (Extrait d’un compte de 1762)

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article13007

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Classé dans Département 49 (a)

1577. Naissance du Père Joseph conseiller spirituel d’Antoinette d’Orléans , Fontevriste conte son gré.

1577 : Naissance du Père Joseph
François Leclerc du Tremblay, plus connu sous son nom en religion père Joseph, né le 4 novembre 1577 à Paris et mort le 17 décembre 1638 à Rueil,
Capucin français, conseiller de la Reine Marie de Médicis, il se lia avec Richelieu dès 1616 et devint son collaborateur intime, ce qui lui valut le surnom d’Eminence Grise.
Sans jamais occuper de fonctions officielles, il exerçait une influence profonde sur la politique de son temps.
Il venait d’être nommé cardinal lorsqu’il mourut : Richelieu lui même vint le soigner dans ses derniers jours
NDLRB . ON connait l’importance du Pére Joseph  dans la  fondation du nouvel Ordre monastique  des Filles du Clavaire (Antoinette d’Orléans), Feuillantine   et un temps Grande  vicaire- contre son gré – de l’Ordre monastique de Fontevraud.

 

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Joelle Ernoul relate l’histoire de la statue Notre-Dame de Bon Accueil de Fontevraud commandée par l’abbé Pohu, curé du bourg à Alfred Benon.

1954 : Voici l’historique de Notre-Dame de Bon Accueil de Fontevraud commandée par l’abbé Pohu à Alfred Benon (1887-1965) https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Benon,  http://archives.ville-saumur.fr/r/48/alfred-benon-1887-1965-/sculpteur saumurois qui a fréquenté les ateliers et a travaillé avec les plus grans sculpteurs du moment Rodin, Jules Desbois et Bourdelle. Elle est située sur le coteau à droite à la sortie de Fontevraud en allant sur Montsoreau

Joëlle ERNOUL

NDLRB;  Joelle Ernoul est la responsable d’un site de référence  à mise à jour continue consacré à l’étude des prieurés monastiques de l’ordre de Fontevraud. https://prieuresfontevristes.wordpress.com                                                                                                                                                                                                                            dont nous ne saurions trop vous conseiller la lecture.  vous passerez ainsi des heures passionnantes.

Notre-Dame de Bon-Accueil de Fontevraud

C.O., 24-25-12-1954 (A.M. Saumur, 62Z12_32)

https://www.ot-saumur.fr/15-11-FILM-DOCUMENTAIRE-SUR-LA-VIE-D-ALFRED-BENON-A-SAUMUR_a40330.html

https://www.ot-saumur.fr/15-11-FILM-DOCUMENTAIRE-SUR-LA-VIE-D-ALFRED-BENON-A-SAUMUR_a40330.html

« Une œuvre magnifique du sculpteur A. BENON : La statue de « Notre-Dame du Bon-Accueil » à Fontevrault

Le trésor des richesses artistiques et notamment de l’art religieux dont l’Anjou s’enorgueillit si justement, vient de  s’enrichir d’une œuvre magnifique : la statue de Notre-Dame du Bon Accueil ».

Les promoteurs de ce pieux hommage à la Vierge Marie, ont eu l’heureuse pensée de confier l’exécution à l’un des meilleurs sculpteurs angevins, Alfred Benon (de Saumur). La statue doit être érigée dimanche prochain 26 décembre 1954, , à l’entrée de Fontevrault, sur la route de Montsoreau.

En attendant qu’elle soit transportée vers l’emplacement qui lui est destiné, la Vierge a été exposée pendant quelques jours dans l’église de Fontevraud où les fidèles ont pu en admirer l’originalité de conception et la beauté sculpturale.

Telle sera dimanche prochain, l’opinion unanime de ceux qui auront la joie et la fierté d’assister à l’inauguration officielle de l’œuvre d’un artiste angevin dont toute la carrière est une longue série de succès retentissants ». (C.O. 24-25 décembre 1954), photo de Vierge

26-12-1954

En 1954, Alfred aura la commande d’une Vierge qui sera une de ses plus belles œuvres. C’est Mme Gallé, la petite fille de Lucie (cousine germaine d’Alfred), l’une des deux mariées Baudouin, qui fait savoir au sculpteur que le curé de Fontevrault voudrait placer une statue à l’entrée de la ville.

Paulette (belle-mère de Michelle), paroissienne de Fontevrault, met l’abbé Pohu en relation avec Alfred Benon et, dès le commencement de l’été, notre artiste entreprend une maquette. C’est une Vierge debout tenant son Fils devant elle et semblant en quelque sorte l’offrir comme un don. Après des conversations et discussions de détails sur la coiffure, les draperies, la statue est finalement acceptée par le prêtre qui commande son exécution en cimentholite.

Cette œuvre est d’une pureté extrême. Elle est mise sur le sommet d’un talus qui domine la route nationale, tout à fait à l’entrée du village, à gauche quand on vient de Montsoreau. La cérémonie a lieu le 26 décembre 1954.

 

C.O., 27-12-1954 (A.M. Saumur, 62Z12_030)

L’érection d’une statue de La « Vierge du Bon-Accueil » sur la route de Montsoreau a marqué la clôture de la Mission de la paroisse Saint-Michel de Fontevrault

« Le 5 décembre s’ouvrait à Saint-Michel de Fontevrault une grande Mission qui devait servir de clôture à l’Année Mariale.

Cette Mission est prêchée par l’abbé Paqueron de Fommervault, curé de Roiffé. M. l’abbé Pohu voulait que cette Mission soit marquée par l’érection sur la route de Montsoreau, d’une statue élevée à Notre-Dame de Bon Accueil.

Il s’adressa au sculpteur Alfred Benon et au cours des vacances dernières le maître réalisa l’œuvre à Saint-Martin-de-La-Place. Il l’acheva dans les ateliers de M. Angibault, marbrier à Saumur, et cette belle statue portant l’Enfant-Dieu, le retenant de la main gauche, et le soutenant de la main droite, fut exposée plusieurs semaines chez M. Angibault.

Le manteau de la Vierge largement ouvert à la forme de la porte de l’Hôtel de Ville de Saumur. L’ensemble est parfait et le socle sur lequel la statue a été posée à l’entrée de l’agglomération de Fontevrault domine la route de plusieurs mètres.

La grand-messe est célébrée le dimanche matin par M. le chanoine Levron, archiprêtre de Saumur, qui présidait les cérémonies de fin de Mission. La chorale mixte sous la direction de l’abbé Chamaillé, vicaire, se fait entendre dans de nombreux chants.

Les vêpres sont chantées à 15 H par le chanoine Levron, et une procession se forma. La pluie avait fait son apparition mais elle ne ralentit pas le zèle des fidèles qui furent nombreux. Derrière la Croix portée par un enfant de chœur, venaient les enfants, puis la statue de 350 Kg montée sur une remorque traînée par une Jeep du 1er Régiment de Dragons. Derrière venaient tous les fidèles et le clergé.

Il fallut s’unir à plusieurs pour hisser la statue sur son socle, pendant que l’assistance, sous la direction de Chamaillé, entonnait des cantiques à pleine voix ». (C.O, 27-12-1954), deux photos

N.R., lundi 27 décembre 1954 (A.M.Saumur 62Z12_033)

« NOTRE-DAME DU BON ACCEUIL » œuvre d’Alfred BENON a été érigée à l’entrée de Fontevrault

« Hier après-midi, la statue de « Notre-Dame du Bon Accueil » sculptée par l’artiste Alfred Benon, a été transportée en grande pompe sur son piédestal. Les enfants des écoles libres et une nombreuse assistance de fidèles accompagnèrent processionnellement la statue qui fut tractée par une jeep jusqu’à son lieu d’érection. Les militaires du Ier Dragons Portés offrirent leur aide pour installer la statue sur son socle. A 16 H 15, elle était définitivement en place. Des Chants et des prières accompagnèrent son apparition ».  Cette cérémonie est présidée par le chanoine Levron, archiprêtre de Saint-Pierre de Saumur. Plusieurs membres du clergé l’entouraient ainsi que l’abbé Pohu, curé de Fontevraud, qui a eu le goût de cette réalisation. Les enfants des écoles libres et une nombreuse assistance de fidèles accompagnèrent processionnellement la statue qui fut tractée par une jeep jusqu’à son lieu d’érection. A 16H 15 elle était en place. Des champs et des prières accompagnèrent son apparition. (N.R. 27/12/1954), Deux photos

Au cours de l’été 1961, Alfred Benon apprend que sa statue est mutilée. Il se rend à Fontevrault avec sa fille et son gendre. Il constate le désastre : la Vierge est indemne, mais le Jésus a eu la tête emportée sans doute par une grosse pierre. Mais miracle, la tête est tombée au pied de la statue, à peine ébréchée et pourra être replacée.

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Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

Une plaisanterie de mauvais goût sur l’Ordre de Fontevraud

Partir en vacances avec un Monsieur je-sais-tout : comment vous protéger

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Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

Sceaux du Chartrier du Prieuré de Foissy. Commune de Saint Parres–aux-Tertres (10410). Sous-série 27 H

 

Inventaire sigillographique du chartrier du prieuré de Foissy

RÉFÉRENCE

FR AD  010 /27 H

INTITULÉ

Inventaire sigillographique

DATES

Vers 1125-1751

NIVEAU DE DESCRIPTION

Série organique

IMPORTANCE MATÉRIELLE ET SUPPORT

Importance matérielle

48 empreintes de sceau et  28 empreintes de contre-sceau

Matière/ empreintes de cire

NOM DU PRODUCTEUR

Foissy, prieuré de (série organique)

NOTICE INSTITUTIONNELLE

Le  prieuré de Foissy  ( lat. Fusciacus) a été fondé dans l’ordre de Fontevrault entre 1125 et 1134 par Thibaud II comte de Blois et de Champagne à  l’emplacement d’un ancien ermitage ( Aube, Commune de de Saint Parres-aux-Tertres,  hameau de Baire) comme en témoigne une charte de 1165 du comte Henri I er le libéral conirmant les donations de son père

Une bulle du pape Eugène  III du 16  décembre 1145 confirme les donations et lui reconnait une e1istence officielle. Le chartrier conserve les actes des comtes de Brienne , des  seigneurs de Chappes, de Villehardouin  de Ramerupt et de Colaverdey qui participèrent à la constitution du temporel

Comme toutes les maisons de l’ordre de Fontevrault, le prieuré était double et possédait donc église et bâtiments claustraux pour les hommes et pour les femmes. Les premiers finirent par disparaître entre 1481 et 1486  aprés la réforme du monastère. les religieuses étaient une  ciquantaine au XVI e et XVII e siècle et encore 21 à la veille de la Révolution.   Le monastère, situé au bord de la Seine,  fut détruit par un incendie le 18  octobre 1541  et il fallut attendre avril 1548 pour que les religieuses puissent prendre possession de leur nouvelle église et des nouveaux bâtiments.

HISTORIQUE DE LA CONSERVATION ET MODALITÉS D’ENTRÉE
Le  chartrier du prieuré de Foissy est entré aux Archives départementales à l’occasion des saisies révolutionnaires.
PRÉSENTATION DU CONTENU

Les archives du monastère furent en grande partie détruites lors de l’incendie de 1541. Le  nombre total d’empreintes conservées est de 48 réparties entre 31 sceaux  laïcs et 17 sceaux ecclésiastiques

https://www.academia.edu/20115387/Inventaire_sigillographique_du_chartrier_du_prieuré_de_Foissy_Archives_départementales_de_lAube_sous-série_27_H_

 

 

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Classé dans Département 10

La page  »abbaye » de Wikipédia publie la vue d’une aile du cloître du Grand Moutier.

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Des liens entre l’Abbaye royale de Fontevraud et celle de Maubuisson (95310)

Abbaye royale de  Maubuisson (95310-Saint-Ouen l’Aumône) dite autrefois Notre-Dame-la-Royale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Maubuisson

Abbaye royale de Fontevraud (49590. Fontevraud l’abbaye)

 

Charlotte Ier de Bourbon -Soissons.   Abbesse de Maubuisson de 1623 à 1626. Elle avairt été élevée à Fontevraud qu’elle ne  quitta  que pour rejoindre Maubuisson comme Abbesse en 1622.

Charlottte III de  Colbert-Croissy . Abbesse de Maubuisson de 1719 à 1765. Dés que Mme de Chateaumorand eut démissionné, la princesse douairière de Condé demanda l’abbaye pour  sa petite-fille, Gabrielle-Eléonore de Condé, qui religieuse à Fontevraud, refusa d’être abbesse à Maubuisson.

https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1393.html

 

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Classé dans Abbesses de l'Ordre

Le 2e régiment de dragons de Fontevraud au défilé du 14 Juillet à Paris

Pour la deuxième fois consécutive, le régiment du 2ème Dragons basé à Fontevraud défilera sur les Champs Elysées le 14 Juillet.

Le 2RD lors d’une répétition sur les Champs Elysées

Cette année, 109 défilants descendront à pied sur les Champs-Elysées. Toute la semaine, l’unité s’est entrainée à Versailles Satory. Jeudi 12 avait lieu la répétition générale en présence des autorités, dont le Gouverneur Militaire de Paris et le Général Goupil. Cette année, le thème du défilé est la « fraternité d’armes ». Le 2e RD trouve parfaitement sa place dans ce thème puisque sa vocation est de venir en appui des forces des unités de l’armée de terres et des autres armées comme des services de secours civil. Il est le spécialiste des engagements en milieux contaminés par toutes sortes de toxiques industriels ou de guerre. Il est engagé sur l’ensemble des théâtres d’opérations notamment pour des missions de désinfection, de protection de la force et d’analyse de produits. Il était à la tête du détachement interarmées de lutte contre EBOLA en 2014. Il participe à la protection du territoire national dans l’opération Sentinelle et a été engagé à Saint-Martin après le passage d’IRMA.

Article du 13 juillet 2018 I Catégorie : Vie de la cité

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=44232

Et aussi :

https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/regiments/2e-regiment-de-dragons

https://fr.wikipedia.org/wiki/2e_r%C3%A9giment_de_dragons

https://www.defense.gouv.fr/terre/thematiques-terre/14-juillet-2017/defile-motorise/2e-regiment-de-dragons/2e-rd/14-juillet-2017

 

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Classé dans Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye

Madame de Montespan à Fontevraud-L’Abbaye : une histoire architecturale

Conférence prolongée par une visite (traversée du village via le Clos-Bourbon), par Florian Stadler, Conservateur du Patrimoine et chercheur au sein du Service régional de l’inventaire des Pays de la Loire. Samedi 30 juin 2018.à 15H.

Lors de ses visites pour aller voir sa sœur l’abbesse Marie-Madeleine Gabrielle de Rochechouart de Mortemart, Madame de Montespan conçut le projet d’établir une fondation caritative dans le bourg de Fontevraud. Cet hôpital de la Saint-Famille fut assez vite transféré à Oiron (Deux-Sèvres), mais des bâtiments en subsistent, comme d’autres traces du passage de la Montespan.

Cycle Athénaïs et Gabrielle de Fontevraud à Oiron

Nommée en 1670 par Louis XIV, Gabrielle de Rochechouart est l’une des abbesses les plus marquantes de l’Histoire de Fontevraud. À quelques kilomètres, dans le Château d’Oiron, une figure féminine majeure du XVIIe siècle a également laissé son empreinte : Athénaïs de Montespan. Le château d’Oiron (79100) *  et l’Abbaye Royale de Fontevraud vous proposent de découvrir l’histoire de ces deux soeurs lors de conférences et de visites thématiques qui se font écho.

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Classé dans Département 79