Ce prieuré fondé en 1637 sous l’Abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon qui y installa la première prieure, Françoise de Fréta, fut favorisé par les seigneurs voisins et la papauté.
Au cours de la Révolution, en 1792 , les religieuses furent contraintes de quitter leur monastère. puis en 1827, Mesdames Thouset, anciennes moniales aidées par Mgr de Bonald, réussirent à rétablir un prieuré fontevriste à Brioude. Un indult de la Sacrée Congrégation leur rendit en 1839 l’usage des anciens privilèges de leur Institut.
Le 5 septembre 1849, les supérieures des trois prieurés fontevristes existant ( Marie Girault pour Chemillé, Marie Carcanaigue pour Boulaur, Virginie Faure pour Brioude) se réunirent à Brioude afin d’unifier l’observance.
Aprés 1905 et la séparation de l’Eglise et de l’Etat, deux professes de Brioude gagnèrent Chemillé (49120) puis à la fermeture de ce dernier prieuré, les moniales s’établirent en 1956 à la Barre, commune de Martigné-Briand (49540) auprès des Bénédictines missionnaires de Vanves. Il n’y eut plus alors de religieuses fontevristes.