Archives de Tag: Noviciat

L’abbaye royale de Fontevraud , vu de haut. C’est beau.

 

Beaucoup de  « choses   »  sont à voir sur cette passionnante photo aérienne.

  • Repérez d’abord les deux clochetons de l’Abbatiale à gauche vers le haut de la photo
  • et les Cuisines romanes  au bout, à  droite, d’une diagonale lègérement  descendante.
  • Sur  les cuisines s’articulent le grand Refectoire
  • et  au bout d’un angle droit le Noviciat.
  • Ceux  qui connaissent les lieux repèreront aussi la grande Cour d’honneur en bas à gauche,
  • puis en allant  vers la droite le Palais abbatial
  • et l’orangerie

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-I- L’infirmerie monastique, ensemble hospitalier à vocation autonome.

D’autre part, Benoît ne nous parle malheureusement pas de l’organisation de son infirmerie, mais on peut imaginer que, comme à Vivarium, des moines se sont spécialisés dans la médecine. Cassiodore nous parle en effet plusieurs fois de ce sujet dans ses Institutiones, de l’existence de médecins mais, surtout, pour encourager les études médicales : voir le chapitre de la culture médicale. Il faudra cependant attendre le plan de Saint-Gall pour nous éclairer sur la structure de l’infirmerie monastique du moyen-âge. C’est le modèle que ce document sera appelé à devenir pour les communautés monastiques d’Occident qui doit retenir notre attention et, d’évidence, ce modèle nous parle de l’infirmerie comme d’un ensemble hospitalier dont l’auteur du modèle recherche l’autonomie. Suivant ce modèle le plus idéalement possible (mais pas du tout à la lettre), les grandes abbayes se doteront de véritables quartiers autonomes possédant leur église, leur cloître, leurs cuisines etc., véritables monastères en réduction, ce qui sera valable aussi pour le noviciat. On trouve de telles structures à Cluny, Fontevraud, Saint-Denis, Saint-Riquier, etc.

http://www.encyclopedie-universelle.com/abbaye-medecine-soins.html

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-D- DORTOIRS DU GRAND MOUTIER

Le Grand-Moûtier possédait trois dortoirs : le bas-dortoir ( prolongé par un des niveaux du noviciat) en entresol, qui débouche sur le palier inférieur de l’escalier Renaissance, le grand  dortoir ( agrandi également d’un niveau du novicat) aménagé à l’Est. Le haut dortoir, long  de 70 mêtres,juste au dessus du réfectoire avec sa superbe voûte en carène de bateau renversé.  haut  dortoir aménageable aussi en salle de réunion,  de concert…
Un important  escalier droit renaissance (XVIe) à caissons sculptés et d’une seule volée, comptant trente-cinq marches, conduit aux  grand  et haut dortoirs. Sa  construction peut être rattachée  aux  constructions des abbesses-princesses de Bourbon, entre 1504 et 1610.

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-C- CACHOTS DU GRAND MOÛTIER; Abbaye royale de Fontevraud

Au nombre de quatre, les cachots du Grand-Moûtier étaient  situés au  sud-est du cloître. Exigus et  sombres , ils étaient répartis le long d’un couloir creusé  dans les  soubassements  du noviciat. Le Cardinal de Richelieu, alors évêque de Luçon et mademoiselle de Montpensier les visitèrent. Dans l’un de ces cachots , un  mur  porte l’inscription suivante : « 1767, Castary vous prie de  prié pour Luy« 

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-G- GRAND MOUTIER où Moûtier Sainte-Marie

L’ensemble  conventuel du Grand-Moûtier est  composé de l’église abbatiale, du cloître Sainte-Marie, du Réfectoire, de la salle Capitulaire, du dortoir, du noviciat, des cuisines.

Du XII e siècle, il ne reste plus que l’église abbatiale et la cuisine romane, tout le reste a été rebâti au XVI e siècle par les abbesses  de  la  famille de Bourbon puis remanié  à l’époque du Pénitencier .

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-R- REGLE DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD (Novices et formes du Voeu)

EXTRAITS

De la Règle de l’Ordre de Font-Evrauld

Imprimée par l’Ordonnance de très Illustre et très Religieuse

Princesse Madame Jeanne-Baptiste de Bourbon, fille L. de France,

Abbesse Chef, et Générale dudit Ordre,

A Paris, chez Vitray, imprimeur ordinaire du Roy

et du Clergé de France.

M. DC. XLII (1642)

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CHAPITRE III. – Des Novices.

« Qu’on ne reçoive à l’habit du Noviciat aucune Sœur avant le dixième an de son âge, ne aucun Frère avant le quinzième… Que l’on ne reçoive non plus en un mesme Monastère, la niepce ou plus proche parent de quelque Religieuse, sinon que cela peut estre expédient pour quelque utilité spirituelle, avec le Conseil du visiteur. »

CHAPITRE IV. – De la Forme du Vœu.

« Les Sœurs ne soient reçues à la profession avant le quatorziesme an de leur âge, et les Frères avant le dixhuitiesme : l’an de probation estant achevé, celles qui ne voudront faire profession soient mises dehors ; mais celles qui la voudront faire la fassent du consentement des Professes en cette matière. La Messe ayant esté solemnellement  célébrée, et la Croix avec la saincte Hostie estant posée devant la grande grille, elles communieront avec la Prieure et celles qui les voudront accompagner ; ensuite de ce, tous ceux qui sont au dedans et au dehors voyans et entendans, on lira l’Evangile, Stabat autem, etc. Après une brève exposition qui sera faicte, elles liront la cédule escrite en la forme qui s’ensuit : Je,  N…, promets stabilité sous closture, conversion de mes mœurs, chasteté, pauvreté et obédience selon les Statuts de la Réformation de l’Ordre de Font-Evrauld, ordonnez en ce lieu par le Décret du Pape Sixte-Quatriesme, suivant la Règle de sainct Benoist, en l’honneur du Sauveur, de sa Mère et de saint Jean  l’Évangéliste, en vostre présence Mère Prieure de ce Monastère.

Les Frères diront aussi en faisant le vœu : Je, N…, de telle condition, etc., du Diocèse de…, proposant servir aux Ancelles de Jésus-Christ jusques à la mort avec la révérence de subjection deue, promets stabilité, conversion de mes mœurs, chasteté pure, pauvreté nue et obédience, selon les statuts, etc. (comme ci-dessus). Et qu’on écrive en chaque cédule le jour et l’an ; et après que chacun des Professans l’aura leûe, il la baisera, et l’offrira sur l’Autel qui est au dedans, à l’égard des Sœurs, et sur celuy qui  est hors la closture, à l’égard des Frères.

Puis après, les cédules des vœux offertes sur l’Autel seront apportées à la Prieure qui les donnera en garde à la Sacristine. Or on fera le vœu publiquement, la fenestre de la grande grille estant ouverte, les Frères voyans les Sœurs qui font profession au dedans, et les Sœurs voyant les Frères qui la font au dehors proche de cette  grille. Et combien que les Sœurs layes soient députées au service des Sœurs du Chœur, toutefois leur profession sera semblable en la forme et en la substance à celle des Sœurs de Chœur, hormis que les Sœurs layes prononceront leurs vœux escrits en langue Française au bas du chœur, vers l’Occident, et les Sœurs du chœur en latin, au haut proche la grille

http://montaiguvendee.fr/cms/uploads/pdf/39%20communes/Montaigu/Fontevristes%20de%20Montaigu%20GM.pdf

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