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Le Parc et le Logis Bourbon, logis oeuvre de l’architecte jean Aubert.

Le Parc et le Logis Bourbon

Jardin de l’abbaye ou Vignerie,ce lieu prit ensuite le nom de Clos Bourbon, puis Parc Bourbon. Il fut entouré de murs sous l’abbatiat d’Eléonore de Bourbon afin d’être inclus dans la clôture, vers 1578. Une passerelle enjambait la rue du village appellé l’Ânerie, et donnait accès à l’Orangerie située dans l’abbaye.

Eléonore y fit construire un logis et la chapelle  de Bourbon dédiée à Notre Dame de Liesse dont il ne reste que les fondations et, dans le mur Nord de la clôture qui séparait  l’ancien cimetière du parc du Logis Bourbon , la porte « des officiants », donnant à voir  un fronton classique porté par deux consoles  que l’on peut voir, longtemps  murée, mais aujourd’hui  ouverte dans le jardin public de l’allée Sainte-Catherine. En passant sous le porche, on devine les vestiges de la Chapelle. Les promenades des piétons et cyclistes entre le Parc Sainte Catherine et celui du Logis Bourbon sont ainsi favorisées.

Sous l’abbatiat de Louise-Françoise de Rochechouart, en 1738, Louis XV ayant placé ses quatre dernières filles à l’abbaye pour assurer leur éducation, le Parc Bourbon prit le nom de Petit Versailles.Le Logis Bourbon (XVIIIe siècle) fut construit par l’architecte Jean Aubert ( né vers 1680-1741) et relié au Palais Abbatial situé dans l’Abbaye par un corps de bâtiment comportant des salons d’habitation et un couloir. Dans le parc furent aussi construits une chapelle pour les princesses, une orangerie et un zoo, aujourd’hui disparus.

Le jardin tracé à la Française avec des charmilles, comportait aussi un jardin bouquetier important appelé « Jardin des Mille Fleurs ».

Il faut faire le tour de la clôture pour y accéder .

https://www.geocaching.com/geocache/GC6H19K_fontevraud-6-le-logis-bourbon?guid=5ef7245a-2f64-47e4-9aae-eab8c9a06d96

http://www.fontevraud-abbaye.fr/histoire.html

 

 

 

 

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Classé dans Abbesses de l'Ordre, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

L’abbaye royale de Fontevraud , vu de haut. C’est beau.

 

Beaucoup de  « choses   »  sont à voir sur cette passionnante photo aérienne.

  • Repérez d’abord les deux clochetons de l’Abbatiale à gauche vers le haut de la photo
  • et les Cuisines romanes  au bout, à  droite, d’une diagonale lègérement  descendante.
  • Sur  les cuisines s’articulent le grand Refectoire
  • et  au bout d’un angle droit le Noviciat.
  • Ceux  qui connaissent les lieux repèreront aussi la grande Cour d’honneur en bas à gauche,
  • puis en allant  vers la droite le Palais abbatial
  • et l’orangerie

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-E- DES ECOLIERS EN L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD … Et ils en ont vu des choses!

Lundi matin, nous nous sommes rassemblés dans la cour d’honneur de l’abbaye et nous avons observé les bâtiments et les sculptures qui les décoraient. Nous n’étions pas encore à l’intérieur de l’abbaye, mais dans un endroit où les gens de l’extérieur avaient le droit d’entrer. Plusieurs sortes de bâtiment se succédaient. L’écurie et le fanerie servaient pour ranger les carrosses et abriter les chevaux de l’abbesse. L’hôtellerie recevait les gens de passage, et c’est là que nous dormions. Au fond, le palais de l’abbesse était décoré avec de belles sculptures. En face de l’entrée principale, un bâtiment assez récent avait servi de caserne pour les militaires qui gardaient l’abbaye quand celle-ci était une prison. La cour d’honneur était interdite aux moniales et aux moines qui n’avaient pas le droit de quitter le clos de l’abbaye.
Nous sommes ensuite entrés dans la clôture. Là, les gens de l’extérieur ne pouvaient pas entrer librement. Sur la droite, nous avons aperçu une curieuse construction : une sorte de grande tour avec plusieurs cheminées, et tout autour cinq ou six absidioles. A gauche : un grand toit avec le haut d’un clocher: c’est celui de la nef de l’église abbatiale. Nous pouvions voir aussi le mur de clôture : nous nous sentions un peu enfermés, mais c’était très calme.
En continuant sur la droite, on a pu distinguer l’orangerie qui servait à mettre les plantes qui craignent le froid à l’abri pendant l’hiver. C’est un grand bâtiment avec plusieurs arches au rez-de-chaussée. Les ouvertures sont larges pour laisser entrer la lumière.
En face, il y a un jardin bordé par un long bâtiment à deux étages avec de curieuses lucarnes sur le toit. C’est le réfectoire et de dortoir des moniales.
Après avoir traversé le jardin du Moyen Age, et en longeant le mur de clôture, nous sommes arrivés près d’un second monastère : St Lazare. Il était haut, long et très grand, avec de nombreuses fenêtres régulièrement espacées. Il semblait plus récent que le précédent. Un peu plus loin, nous nous sommes enfoncés dans un petit bois. Là, Halia nous a expliqué qui était le fondateur de l’abbaye et comment on avait pu la construire. De cet endroit, à travers les branches, on la voyait presque entièrement, et nous avions l’impression de nous retrouver comme les premiers occupants du site au Moyen Âge.
En continuant, nous sommes parvenus du côté est des bâtiments, en face des infirmeries St Benoît. C’est là que l’on soignait les personnes malades. En bas, sur le chemin, il y a longtemps, un ruisseau coulait. Mais il a débordé plusieurs fois, alors, on l’a canalisé et on l’a comblé. Après être descendus à travers le pré, nous nous sommes dirigés vers le chevet de l’église.
Sur le côté, nous avons trouvé un grand porche : il sert d’accès à la cour des infirmeries. Sur son fronton, on voit un blason avec des fleurs de lys et un bâton en diagonale. C’est le blason des Bourbons. Il montre que les abbesses étaient de sang royal. On y voit aussi une crosse : celle de l’abbesse. Plus au nord, on trouvait un troisième monastère de femmes. Mais il est en très mauvais état car il n’a pas été restauré et a servi de prison jusqu’en 1985. Aujourd’hui, il sert de remise aux entreprises qui travaillent à la restauration de l’abbaye. Plus à l’est, à l’extérieur de la clôture, il y avait un monastère d’hommes qui dépendait de l’abbaye. Mais il a été démoli pendant la Révolution.
Pour finir, nous nous sommes rendus dans une pièce où il y avait une maquette de l’abbaye. On y repéré les endroits où nous étions passés.Anthony et Thomas 

http://ecole.florian.chez-alice.fr/fontevr/abbaye1.htm

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Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

-V- PLAN et couleur signalétique DES « VILLAGES » COMPOSANT l’ABBAYE ROYALE

    Sur cette  miniature du plan de l’Abbaye  royale, vous retrouverez  les  couleurs de la  signalétique indentifiant les différents  « villages » composant l’Abbaye  royale et l’implantation de  chacun d »entre  eux .
http://www.e-voyageur.com/tourisme/france/pays-de-la-loire/abbaye-de-fontevraud/abbaye-de-fontevraud-monastere.htm

De gauche à droite et  de haut en bas :  

 – Un peu isolé, le ¨Prieuré Sainte Marie-Madeleine »       – Le Grand Moûtier, son abbatiale Sainte-Marie  et  son Cloître, notamment..                                                       – En haut, à droite, le Prieuré Saint-Lazare                                                                                                                       – Juste en dessous, les jardins de  l’Abbesse    qui se terminent   par l’orangerie   qui occupait une des  côtés du triangle ébauché                                                                                                                                                      – la  cour  d’honneur  où l’on  distingue , là aussi , de gauche à droite , la Fanerie ( grandes écuries, le porche d’entrée, des bâtiments administratifs remontant à l’époque pénitentiaire,)  et le logis de l’Abbesse  – Un peu à l’extérieur  de l’enceinte (  mais non de la  clôture monastique initiale), en jaune : Le » Logis Bourbon » où résidèrent quatre des  filles de Louis XV.

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-M- ELEMENTS DE L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD PROTEGES AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

Communauté fondée au début du XII° par Robert d’Arbrissel, l’abbaye devient le chef d’un ordre important (80 prieurés en 1789) ; bénéficiant de la protection particulière des Plantagenet au XII°, puis de celle des Rois de France, qui lui apportent une opulence attestée par les constructions ininterrompues entre le XII° et le XVIII°. Elle est transformée en pénitencier entre 1804 et 1963. L’église, consacrée en 1119, constituée d’une nef unique couverte d’une file de quatre coupoles sur pendentifs, est caractéristique du « roman poitevin » pratiqué en Aquitaine, terre d’élection des Plantagenet.. L’abbaye conserve des bâtiments conventuels de styles très disparates, dont un cloître flamboyant, et, un peu à l’écart, l’exceptionnel bâtiment des cuisines, initialement composé de huit absidioles surmontées de pyramides de pierre. L’ensemble est depuis 1975 Centre Culturel de l’Ouest.

 Intitulés de protection                                                                                                                                                                                            1) Grand Moutier et dépendances : église du 12e, cloître du 16e, réfectoire du 15e, tour d’Evrault, entrée des anciens cloîtres du 16e, portails et cloîtres des 15e et 16e, salle capitulaire du 16e ; parties de l’ancienne Communauté Saint-Benoît : chapelle du 12e, bâtiments du Noviciat, petit cloître Saint-Benoît et constructions qui l’entourent de la fin 16e début 17e ; parties de l’ancienne Communauté Saint-Lazare : chapelle, petit cloître, bâtiments d’habitation transformés en infirmerie : classement par liste de 1840 et par arrêté du 12 nov 1909.                                                                                                                                                   2) Immeubles nus ou bâtis comprenant notamment le logis Bourbon et son parc, ainsi que l’Orangerie : classement 12 oct 1962.                                                                                                                                                                                                                                  3) Immeubles nus ou bâtis, sauf ceux déjà classés, de l’ancien parc Bourbon ; immeubles nus ou bâtis de l’ancienne secrétairerie ; galerie de l’ancien réseau hydraulique : classement du 28 août 1989.                                                                                 4) Immeubles nus ou bâtis de l’ancienne secrétainerie: inscription par arrêté du 28 août 1989                                                              5) Clos de l’ancien prieuré d’hommes de Saint-Jean de l’Habit (sols archéologiques, murs de clôture, fuie troglodyte) ; clos de Saint-Lazare (vignes au XVIIIs, sols et murs de clôture) ; l’ensemble des autres sols (certains bâtis dont l’ancien moulin à eau) inclus dans l’enceinte de 1762 ; les caves-carrières creusées sous le parc Bourbon ; les vestiges de l’ancien hospice de Mme de Montespan ; la fontaine de la Luzerne et le canal souterrain : Inscription du 6 3-1998.                                                                                      Les protections nouvelles (1998) concernent essentiellement l‘environnement archéologique de l’ancienne abbaye; elles visent à assurer une cohérence de gestion sur l’ensemble des terrains nus et bâtis inclus dans l’enceinte telle qu’elle est définie par les plans du XVIIIs (essentiellement celui qui est dit de 1762) :                                                                              1) le clos de l’ancien prieuré d’hommes Saint-Jean de l’Habit, détruit à la Révolution (vestiges non fouillés des bâtiments médiévaux, des circulations d’eaux; murs de clôture de 1636-48, fuie troglodyte …) .                                                                               2) le clos de l’ancienne communauté Saint-Lazare (vignoble au XVIIIs…)                                                                                                  3) en aval de l’abbaye, les canaux d’écoulement des eaux pluviales et usées, avec l’un des moulins à eau (« boucheries » au XVIIIs), des jardins, des bâtis d’officiers (le logis du sénéchal) ou de services…                                                                                       4) sous le parc Bourbon, une série de caves-carrières à usages privatifs parfois mal définis.                                                                 5) Hors enceinte de 1762, l’ancien « hôpital de la Sainte-Famille » fondé en 1687 par Mme de Montespan, soeur de l’abbesse Gabrielle de Rochechourt, mais transplanté à Oiron dès 1704 env. du logis principal subsiste un grand arc gravé; les deux ailes ( » écuries de Mesdames » au XVIIIs) ouvrant sur un espace intérieur rectangle de jardins avec puits central ont gardé leurs façades caractérisées par leurs baies rythmées, les chainages harpés, les lignes horizontales des nichoirs à pigeons.

http://www.culture.fr/sections/regions/pays_de_la_loire/organisme/ART4-3884

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