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Le Père Joseph en religion « Joseph de Paris », Capucin; En Politique  » L’éminence grise de Richelieu »

François Le Clerc du Tremblay (1577-1638), en religion Joseph de Paris, issu d’une famille de la noblesse de robe, entre chez les capucins en 1599 et reçoit plusieurs fois la charge de provincial de Touraine. Conseiller de Richelieu, très impliqué dans la politique de son temps, le Père Joseph est aussi un maître spirituel de la tradition mystique du XVIIe siècle. Il travaille à la reconquête du Poitou protestant et lance les Missions capucines au Levant.

Jeunesse et entrée en religion

Le 4 novembre 1577 naît à Paris François Le Clerc du Tremblay, baron de Maffliers. Il reçoit la formation d’un parfait gentilhomme et commence à parcourir l’Europe, de l’Italie à l’Angleterre, dans le cadre d’un « voyage initiatique ». Il fréquente le cercle qui se réunit chez Madame Acarie et entre chez les Capucins en 1599. Il est nommé maître des novices en 1604 et devient gardien du couvent de Bourges en 1605 et prédicateur renommé, dévoré par le zèle du salut des âmes spécialement des « infidèles et des hérétiques ».

Une rencontre déterminante

Dans le but d’établir un couvent à Saumur, les Capucins ont besoin de l’appui de l’Abbesse de Fontevraud, ce couvent de Saumur serait la base de départ de mission dans la région où les Protestants sont nombreux. Le Père Joseph reçoit le meilleur accueil de Madame de Bourbon qui lui promet son aide et qui saisit l’occasion pour que Madame d’Orléans, sa coadjutrice, rencontre le Père Joseph et lui expose sa situation.

En priant longuement au sanctuaire de Notre Dame des Ardilliers pour recommander à la Vierge des Douleurs la mission du Poitou et l’établissement des Capucins à Saumur, le Père Joseph reçoit cette « inspiration intérieure : la Vierge lui donnait une claire connaissance que Dieu voulait se glorifier en l’œuvre commencée en la personne de Madame d’Orléans et Elle voulait qu’il l’assistât sans jamais l’abandonner ». Le Père Joseph fit ses objections mais la Vierge lui assura : « que cette œuvre venait de Son Fils et qu’Elle servirait la Gloire de Dieu » ; alors le Père Joseph donna sa volonté entière.

Un appui indispensable pour la fondation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire

Le 26 juillet 1611, Madame d’Orléans se retire au prieuré de Lencloître pour y commencer l’œuvre de la réforme impossible à réaliser à Fontevraud. De 1611 à 1617, le Père Joseph se montre assidu à introduire les moniales dans la pratique de l’oraison en leur donnant de multiples enseignements sur la vie spirituelle. Début 1616, il se rend à Rome pour demander l’avis du Pape Paul V pour un projet de croisade avec les princes chrétiens, pour l’établissement des missions dans le Poitou et pour ériger une nouvelle Congrégation : les Bénédictines de Notre Dame du Calvaire. Non sans difficultés, il obtient en novembre le bref pontifical pour la fondation à Poitiers du premier monastère.

Le 25 octobre 1617 Madame d’Orléans quitte Lencloître avec 24 moniales pour vivre de la Règle de Saint Benoît dans la pauvreté à l’école de Marie compatissant aux souffrances de son Fils.

En 1618, au moment de la mort de Madame Antoinette d’Orléans, le Père Joseph se met en route pour Madrid où il espère lancer la croisade. Provincial de Touraine, il continue de suivre la Congrégation et met tout son zèle à favoriser les fondations avec l’appui de la Reine Marie de Médicis, à Angers, puis à Paris.

Le père Joseph: homme politique et religieux

Le 29 avril 1624, Richelieu entre au Conseil du roi et fait du Père Joseph son principal conseiller. On le nomme l’Éminence Grise et, jusqu’à sa mort, il sera mêlé aux missions diplomatiques, travaillant à rétablir la paix entre les princes et les grands du royaume. Cette action politique ne l’empêche pas de développer l’œuvre d’évangélisation de son ordre. En 1625, il devient Préfet des missions étrangères. Il enverra des Capucins à Sidon puis à Constantinople, au Caire en 1631, en Abyssinie, au Canada en 1632 et en Afrique du Nord en 1634.

Il continue durant ce temps de suivre de près la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire et de donner ses enseignements aux 2 monastères de Paris, celui du Marais où il fait venir les plus douées des jeunes professes pour les former au gouvernement et à la vie spirituelle. On a répertorié plus de 500 exhortations manuscrites que les sœurs des monastères parisiens prenaient en note et transmettaient ensuite aux autres maisons.

Il décède le 18 décembre 1638, ayant demandé qu’on lui lise quelques passages de la Turciade, poème composé par lui pour la délivrance de Jérusalem alors qu’il regagnait la Jérusalem céleste.

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Les Bénédictines du Calvaire filles  » illégitimes » des Fontevristes.

Le monastère Notre-Dame a accueilli le public, dimanche. Les sœurs proposaient des visites guidées des lieux de vie, de prière et de travail des moniales. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir le monastère, l’église mais aussi la fabrique d’Eau d’émeraude, un élixir aux multiples bienfaits dont les sœurs gardent le secret. 

Daniel-Odon Hurel, historien et chercheur au CNRS, spécialiste de la tradition bénédictine, sœur Marie-Caroline, mère prieure et Bérénice du Faÿ, journaliste, ont également présenté le livre du colloque de la fondation racontant les 400 ans d’histoire de la congrégation des bénédictines Notre-Dame du Calvaire. Ils ont retracé les moments clés.

L’origine de cette famille monastique remonte à saint Benoît, mais aussi à Robert d’Arbrissel qui, en 1109, fonde un ordre à Fontevraud. Au début du XVII e siècle, Madame d’Orléans*, cousine d’Henri IV est sommée par le Pape Paul V de quitter le monastère des Feuillantines de Toulouse, et d’aller réformer l’abbaye de Fontevraud. Après de vaines tentatives et de multiples épreuves, elle refuse l’abbatiat et, aidée du père Joseph du Tremblay, conseiller de Richelieu, quitte l’ordre de Fontevraud et fonde à Poitiers en 1617 les bénédictines de Notre-Dame du Calvaire.

https://www.larep.fr/bouzy-la-foret-45460/actualites/le-monastere-ouvre-le-livre-de-son-histoire_13980191/

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La vocation contrariée d ‘Antoinette d’Orléans-Longueville Feuillantine, un temps quasi Fontevriste puis fondatrice d’un nouvel ordre monastique avec l’aide du Père Joseph.

Source : Bibliothèque nationale de France

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Provenance : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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GRANDE DAME ET SAINTE MONIALE

Mme AnMMtt8 fOf!M!i~Lon~t~m~t)u!~ t)~e!t8-)~. fondatrice des de Notre-Dame du Calvaire

Dans les premières années de ce xvii* siècle, qui devait à tant de titres devenir gorteux dans l’histoire de notre paya, la jeune veuve du marquis de Belle-laie, née Antoinette d’Orléans-LongueiviUe, devenue par sa professiuii religieuse Mère Antoinette de Saiut«-5olu>lastique, fondait la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire. Une moniale du môm« Institut vient d’écrire une remarquable biographie de la vénérée fondatrice (1).

Elle était née au château de Trie, non loin de Glsors, en 1572.

Par sa naissance, et plus tard par son mariage, à 16 ans ellal épousera Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, Antoinette d’Orléans appartenait à deux familles qui jouèrent un rôle important dans notre histoire religieuse dans notre histoire, tout court, au xvipsiècle.

La première est une famille de sang royal oelle des Orléans-Longusville descendant de Dunois et allié aux Bourbons. Le père d’Antoinette, Léonor d’Orléans. avait épousé Marie de Bourbon, coualne germaine du père de Henri IV. Henri, leurs fils aîné, eut pour bellesœur la fameuse duohesae de Longueville, sœur du grand Condé, l’amazone, la frondeuse, dont les aventures et les passions allèrent s’expier au seuil de Port-Royal. Leur cadet, François, ne vaut la peine d’Ptre cité qu’en faveur de sa femme, Anne de Caumont, qui compte ̃ parmi ies saintes du règne de Louis XIII ». Deux sœurs de notre hérolne, Catherine et Marguerite, furent des religieuses dans le monde. C’est à Catherine de Longueville qu’il faut rendre l’honneur d’avoir instauré la première maison du Carmel en France. Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, mari d’Antoinette d’Orléans, était l’héritier d’une race beaucoup moins ancienne, venue d’Italie en France, au cours du xvi* siècle, pour chercher fortune au service du roi, et qui avait merveilleusement réussi, dans l’Eglise et à la cour. Amblj tleux, alertes, souples, intelligents et braves, oes Italiens, rapidement francisés, étaient, sous Henri IV, l’un, Albert de Gondi, marchai de France et duc de Retz; l’autre, Pierre, éveque de Paris et cardinal. Deux flis d’Albert, par la suite, président encore aux destinées du diocèse de Paris, qui devient m£me archevêché. Un de leurs frères, PhilippeEmmanuel, général des galères, ami de saint Vincent de Paul, entrera dans les ordres après son veuvage, mais aura un fils, le cardinal de Retz, qui laissera un renom moins édifiant.

Mariée a Parte, le 1″ mars 1588, en présenoe du roi Henri III et de la reine-mère Catherine de Médlols, à Charles de Gondi, marquis de Belle-Isle, Antoinette d’Orléane vient demeurer avec son époux à la ooar frivole dHeairi III. Là, elle se fait remarquer par sa beauté et son esprit, mats plus encore par s« vertu, à tel point que « lorsque les reines permettaient à sors demoiselles d’honneur de se recréer et pa»»er le temps en quelque honnête divertissement, c’était toujours avec oette condition que ce fût en la présence de la marquise de Belle-Isle ».

Après l’assassinat du roi Henri III, Charles de Gondi, qui était entré dans la Ligue, ae retira au château de Ma-

checoul, dans le duché de Retz. Rangé sous les drapeaux du dur’, de Mereceur, chef de la Ligue, après 1 assassinat des Guise, le mari d’Antoinette se signale entre tous les seigneurs bretons par son zMe à défendre son parti. Zèle quelque peu intéressé, 11 faut l’avouer, car le marquis sollicita pour prix d© se& services le commandement du Mont-SaintMichel, place plusieurs fois prise et reprise par les ligueurs et leurs adversaire-s. Mais le duc de Mereœur l’avait déjà donné au sieur de Qnéroland. Le marquis de Belle-Isle ne renonça pas pour cela à son désir ambitieux. Il résolut de surprendre la plaoe et de s’en rendre maître, dans le secret dessein d’en faire le prix de sa paix avec Henri IV.

C’était une déloyauté il la paya de #a vie.

Averti du projet de son rival, Quéroland dressa un guet-ap**n» à la petite troupe qui devait investir le Mont-SaintMichel. Charles de Gondi y pi’rit, âgé de Ti ans.

Si. durant les huit anm union avec lui, le bonheur d’Anr« léans ne fut pas. sans nua£> .1

avait pas moins tendrfpnent .11 mari, et la mort tragique, à laquelie les circonstance» donnèrent le oflractèrp d’un assassinat, lui bris Sous le coup de son imin-e: ur, la jeune veuve nVnt plus qi. d»;sir fuir le monde et s’enfermer dans un cloître.

C’est ce qu’elle devait faire, trois anplus tard, en- 1899, api*s avoir mis urd: jà ses affaires domestiques et asaiin: l’a\<i nir de ses deux ills, Henri et Léonor «le Gondi. Telle Jeanne de Chantai (qui, en 1610. onze ans après elle, accomplira le même geste), pour éviter des luttes pénibles à ceux quelle aimait, et surtout pour garder entière sa force d’âme, la marquise de Belle-Isle prit congé desiens en prétextant un voyage à Toulous leur laissant croire qu’un procès qu’eli avait en cette ville nécessitait ce déplacement. Elle dut doni\ pour ne pas trahir son secret, dissimuler à ton- ̃• ̃» de son cœur.

1 Le couvent des Feuillantines de Toulouse, où s’enfermait Antoinette de Bell »Isle, était un couvent d’une pauvreté < d’une austérité insignes. Là, malgré d’in- croyables oppositions suscitées par la ta- mille, elle revêt l’habit blanc des Bén dictines de cette Congrégation. Le jour

i (1) Madame. Antoinette rt’Uttéan» Lon-

guevjllB, fort vnlume de 504 pages. n«n>-

j breuses illustrations. A Poitiers, impiî

l, breuses illustrations, A. Renault 4~t c

i raerle moderne. Nicolas. Renault et C

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de l’Epiphanie 1601, elle se lie 1 jamais à Dieu par la profession religieuse. Aux austérités de la règle viennent bientôt se Joindre, pour Antoinette <ir Sainte-Sonolastique o’est le nom qu’elle a reçu, des souffrances qu’elle n’avait point cherchées. Le 10 mai ltKM,elle doit. malgré ses réslstanoes, accepter la charge de prieure. Mais ce lu sera pas pour longtemps.

Le 4 juin 1605, le Pape Paul V lui ordonne de quitter Toulouse pour aller à Fontevrault, en Anjou, aider l’Abbesse Eléonore de Bourbon dans ses projets de réforme. Taone infiniment délicate et ardue, devant laquelle Sœur Antoinette ne tarde pas à se déclarer impuissante. Elle pensait à demander au Pape la permission de rentrer dans son clottre de Toulouse, quand la Providence mit sur son chemin de P. Joseph du Tremblay, œltu-là même qui devait devenir plus tard V • Eminenoe grise du cardinal de Richelieu.

Le romantisme du siècle dernier était Incapable de comprendre une nature aussi riche, un esprit aussi divers, aussi complexe aussi, s’est-il Ingénié à le travestir.

Il faut convenir que la silhouette, attentivement regardée, demeure pittoresque. François Leclerc du Trembla y (1571-1638;, gentilhomme et humaniste garde sous le froc une hardles«e de cavalier, une éloquence de poète. Son historien, M. Fagnlez, a montré en lui l’admirable auxiliaire et conseiller du grand «ardin&i. Et un autre érudtt, M. le chanoine Dedouvres, qui l’étudla pendant plus de trente ans, a profondément pénétré en son âme religieuse.

Le P. Joseph a voulu être partout un agent de reoonstltution chrétienne en ses négociations diplomatiques, comme en sa prédication, comme en sa dlrectiiia apirituelle, comme en- ses fondations monastiques. Ce moine san« oease en action est bien d&na la tradition de son Ordre. C’est un contemplatif qui, à la suite de son maître saint François, descend d» su montagne, par amour pour les hommes et s’en Irait volontiers precher Dieu au Maroc ou en %vpte Il court l’aventure. Il n’a ni préjugés ni oraintes. Serviteur de Jésus-Oirist et de dame Pauvreté, a va droit au but, dégagé de tous les soucis de ce monde.

Par deux fois, d’une façon miraculeuse, le P. Joseph fut mis, bien contre son gré, en rapports aveo la Mère Vntoinette. Sûr désormais de la volonté de Dieu, il prit, dès 1607, la direction de cette ame d’élite, qui venait, sur l’ordre du Pape, d’être nommée coadjutrice de l’Abbewe de Fontevrault. L’hostilité des moniales n’avait nullement déposé les armée, et la tâche de la réformatrice malgré elle devenait de jour en jour plue dlfnolle.

Un jour, tendis que le Père priait t avec ferveur devant un crucifix, 11 fut saisi oomme par une puissance surnaturelle, et 11 eut la révélation que la Mère Antoinette sortlratt do Fontevrault pour établir ailleurs un nonriolait de religieuses riéterméae. En même temps, Madame d’Orléans était l’objet d’une semblable faveur. D’un autre 00W, la bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, la sainte compagne de Thérèse d’Avlla, »pr^disait ausal au P. Joseph, en parlant de son œuvre Les commencements en seront confua, mats a la nn on parviendra à un grand Ordre.

Le 25 Juillet 1611, Madame d’Orléans, accompagnée de deux autres religieuses de Fontevrault, était reçue avec joie au oouvent de Lenclottre, en Poitou. Le cardinal de Richelieu, en personne procéda à l’installation de la nouvelle crwiljutrioe et prononça un discours devant la grille. Dix-neuf Sœurs acceptèrent, la réforme et firent refleurir la salnl.i’t » dans le clottre poitevin. Le P. Joseph se dévoua toute une année à cette restauration. Moln» de fllx an» après cent jeunes filles s’étaient adjointes à la fervente communauté.

Nouvelles persécutions, venant toujours de Fontevrault. L’œuvre de la Mère Antoinette et du P. Joseph est de nouveau en péril. C’est alors en 1616. que le P. Joseph part pour Home, résolu d’obtenir du Pape un Bref autorisant Madame d’Orléans à Instituer une ijingrégatlon bértfdicttoe Indépendante et i s’établir à Poitiers; ce qu’il obtient. Le 25 octobre 1617, 1 a Mère Antoinette quittait Lencioitre, où elle laissait 75 religieuses désolées, et venait s’Installer, avec 24 professes, dans le nouveau monastère de Poitiers, dédié à Notre-Dame du Calvaire.

La nouvelle Congrégation avait à cœur, avant tout, d’observer, dans sa rigueur la règle bénédictine. Elle se plaçait’ sous la protection de Notre-Dame au pied de la croix. Elle se vouait spécialement à la tâche d’implorer de Dieu l’exaltai ion de la foi et la délivrance des Lieux Saints. A Poitiers, la sainte fondatrice ne devait vivre que six mois, juste le t«mp« d’y implanter solidement la ferveur religieuse et d’y accueillir de nombreuses vocations. Vers la fin du Carême de 1618, la maladie triompha. Malgré lcs supplications des religieuses de Poitiers et de Lencioftre, le ciel l’appela et, le 25 avril 10t«. les tintements de la oloche du monastère apprirent la ville que l’illustre princesse Antoinette d’Orléans-Longwville, marquise de Belle-Isle, devenue pour l’amour de son céleste Epoux l’humble Sœur Antoinette de Salnte-Sctmlastique, avait cessé de vivre.

Tpllft est, dans les grandes lignes, la biographie de cette femme illustre, dont t’exercice de vertus héroïques, et, a pris sa mort. de nombreux mirarles ont consiirré lu mémoire. Les religieuses du (Jalvairp avaient bien des fois supplié in P. Joseph « d<* mettre en lumière la \j- de lf)iir Mère ». Le saint religieux se mit i ri t j tr;»v;< muluri » <w-<* n’iml» »»tisps nm:.iif-Mfis i Ll’u l’i.j’i, un religieux Feuillant (« ̃- -<mstraire à l’oubli cette grande- son travail ne devait voir le jour que deux siècle» après, on isr,5 par les soins de l’aumonier du C, Vendôme.

même époque, deux hagiorjv talent Mgr Bougaud, puis unard eurent la pensée d’écrire ‘̃̃’ Mère Antoinette. Maïs’, pour d’ inconnues, faute de temps fi » ‘r pieux dessein ne fut point <

Une If la Congrégation >\c, Notre-D.ii. ,t, iJalvaire, vient enfin de publier le livre dont nous venons le donner If! un bref résumé. Telle quelle,- -immaire suffira, nous

pour dnnnf-r aux V>r-xvir siècle, à i ‘histoire de l’Ordre Bénédictin, le désir do llrr ce livre el di s’eviifk’r au contact, ()• ‘iiic virMe et saiolc df> Madnn ;t»5 d’Or

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k413556d/texteBrut

Voir aussi :

https://www.francebleu.fr/emissions/au-nom-des-lieux/107-1/filles-du-calvaire

https://www.benedictines-ndc.com/antoinette-dorleans-feuillantine.html

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2011/09/24/c-antoinette-dorleans-longueville-1572-1618-transferee-des-feuillantines-de-toulouse-a-labbaye-de-fontevraud-sous-peine-dexcommunication/

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/antoinette-dorleans-longueville/

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4 novembre 1557 . Naissance du Père Joseph.

1577 : Naissance du Père Joseph Capucin français, conseiller de la Reine Marie de Médicis, il se lia avec Richelieu dès 1616 et devint son collaborateur intime, ce qui lui valut le surnom d’Eminence Grise.Sans jamais occuper de fonctions officielles, il exerçait une influence profonde sur la politique de son temps.Il venait d’être nommé cardinal lorsqu’il mourut : Richelieu lui même vint le soigner dans ses derniers jours :

http://cdlm.revues.org/index968.html


 

Ordonné prêtre en 1604, le père Joseph devint alors un mystique et un missionnaire à l’activité débordante. À l’intérieur de l’ordre, son ascension fut rapide. Il fut successivement maître de philosophie à Paris, maître des novices à Meudon, supérieur de la maison de Bourges avant d’être envoyé dans la province tourangelle comme coadjuteur du provincial. Le père Joseph se signala aussi par un grand nombre d’initiatives. Il organisa les grandes missions capucines dans les régions calvinistes de l’ouest du royaume. Il mena également la réforme de l’abbaye de Fontevrault et fonda la congrégation des filles du Calvaire. Ce nouvel ordre de moniales, dont il devint le directeur de conscience attitré, reçut alors le soutien de Marie de Médicis à Paris et de Richelieu à Loudun. Cette rencontre avec la reine mère et le jeune évêque de Luçon, Armand de Richelieu, sera décisive pour son avenir politique, puisqu’on le sait, cela lui permettra de devenir l’agent et le principal conseiller de « l’homme rouge », après que celui-ci eût été rappelé aux affaires d’État.

 

 

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Le pére Josph dont l’histoire à croisé à de nombreuses reprises celle de l’Ordre de Fontevraud.

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par | 13 décembre 2016 · 2:25

De quelques rapports entre l’ordre de Fontevraud et le voeu de Louis XIII consacrant la France au Coeur immaculé de Marie.

P. GRATIEN, DE PARIS – FRÈRE MINEUR CAPUCIN
LES BÉNÉDICTINES DU CALVAIRE, LE PÈRE JOSEPH DU TREMBLAY ET LE VŒU DE LOUIS XIII

Cliquer pour accéder à C211_Histoire-Voeu-de-Louis-XIII_12p.pdf

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De quelques effets de la rencontre en l’abbaye royale de Fontevraud de Richelieu et du Père Joseph.

Depuis qu’ils se sont rencontrés à Fontevrault, Richelieu et le P. Joseph se sont revus souvent et ont échangé leurs idées. Ils pensent tous les deux que «la France, – telle est leur propre expression – est à l’Europe ce que le cœur est au corps humain»1. Ils sont l’un et l’autre passionnés pour la gloire de l’Église et de la France, animés du même zèle religieux et national.

P. GRATIEN, DE PARIS – FRÈRE MINEUR CAPUCIN
LES BÉNÉDICTINES DU CALVAIRE, LE PÈRE JOSEPH DU TREMBLAY ET LE VŒU DE LOUIS XIII; Page 2.

Cliquer pour accéder à C211_Histoire-Voeu-de-Louis-XIII_12p.pdf

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-J- Où l’on voit à l’oeuvre le père Joseph.

 

A la mort d’Éléonore de Bourbon, en 1611, le père Joseph, poursuivant son dessein, résolut d’élever Antoinette d’Orléans au rang d’abbesse. On en écrivit, à la cour. Le roi et la reine-régente marie de Médicis déléguèrent Richelieu a l’effet de signifier à leur cousine l’ordre d’assumer la direction suprême de Fontevrault. Mais celle-ci, de son côté, avait pris ses précautions. Par un nouveau caprice, elle s’entêtait à quitter un couvent que son despotisme( NDLRB . ???)  avait troublé. Elle avait obtenu, dès 1609, du pape Paul V, l’autorisation de décliner la charge d’abbesse et de désigner elle-même le lieu de sa retraite. Le chapitre dut choisir une autre sœur, et l’élection, présidée par l’évêque de Luçon ( NDLRB. Armand du Plessis, futur cardianl de Richelieu), éleva Mme de Lavedan-Bourbon à la dignité abbatiale.

Quant à Mme d’Orléans, elle se retira à Lencloitre, prieuré de Fontevrault. Elle devait bientôt le quitter encore et fonder à Poitiers même, sous l’œil de l’évêque de Luçon et sous la direction persévérante du père Joseph, cet ordre des Filles du Calvaire qui restaura, en plein XVIIe siècle, les minutieuses prescriptions et l’austérité rebutante de la règle de saint Benoit.

 

Page 581 de l’ouvrage auquel conduit le lien suivant :http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1889_-_tome_94.djvu/585

 

 

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-L- LE PRIEURE FONTEVRISTE de LENCLOÎTRE (86140) au XVII e siècle.

Le XVIIe siècle

Le couvent de Lencloître connait une période particulièrement brillante au XVIIe siècle, sous la direction réformatrice d’Antoinette d’Orléans (*) Ayant quitté Fontevrault pour Lencloître, et avant de fonder à Poitiers, la Congrégation des Filles du Calvaire, elle redresse à la fois la domination des abbesses qui s’exerçait trop fortement sur le couvent des hommes, et le fléchissement des qualités monastiques. Elle se voit confirmer par le Pape Paul V dans ses fonctions de coadjutrice, avec le Père Joseph du Temblay qui commence ses instructions et construit un noviciat. Les bâtiments sont remis en état et trente postulants hommes sont admis.

En 1612, les bourgeois de Lencloître lui demandent d’intercéder auprès du Roi Louis XIII pour que se tiennent dans la bourgade quatre foires annuelles. Elles seront fixées par l’édit royal au « premier lundi » de Carême, aux fêtes de la Saint Jean, de Saint Roch, Saint Simon et saint-Jude. En échange, les moniales percevront :

2 deniers sur chaque mouton ou agneau vendu                                                                 5 deniers sur chaque banc de boucher                                                                                        3 deniers sur « tous autres bestiaux qui se vendaient »

C’est seulement à partir de 1780, que la répartition annuelle des foires changera, passant de 4 à 9. C’est au XIXème siècle, qu’elles passeront à 12 et qu’elles se tiendront le premier Lundi de chaque mois.

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-C- LORSQUE L’ABBESSE Jeanne Baptiste de BOURBON RAPPELLE AUX CALVAIRIENNES DE VENDÔME(41100) qu’elles sortaient originellement de Fontevrault

LE CALVAIRE .La  congrégation de Notre-Dame du Calvaire  fut  fondée par  madame Antoinette d’Orléans,  par le Père Joseph du Tremblay, capucin , confident du cardinal de Richelieu, , et  supérieur des missions  de son ordre au Levant. Les premières religieuses  furent  tirées de Fontevrault, dont était  abbesse Eléonore de Bourbon, tante unique du roi, soeur  d’Antoine , roi de Navarre, et de Louis Ier, prince de Condé.

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En 163 et  le 6 octobre 1664, Jeanne-Baptiste de Bourbon, soeur de César de Vendôme,abbesse  de Fontevrault, visita les religieuses du calvaire de Vendôme , et leur rappela  qu’elles sortaient originellement  de son ordre.

Vendome et le Vendomois, ou tableau statistique, historique et biographique du Duché, aujourd’hui  arrondissement de Vendôme (1823)

Par Philibert-Jerome Gaucher de Passa p. 41

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