Archives de Tag: Prieuré de Lencloître en Gironde

La moutarde »fontevriste » de Lencloître de retour.

En mettant la main sur deux malles oubliées dans le grenier de son château de Saint-Bonnet à Sérigny, Alain Jomier ignorait qu’il allait réveiller quatre trésors, dont un pan du patrimoine culinaire du territoire, oublié depuis un siècle et demi: la moutarde de Lencloître. Aux côtés des cahiers de gestion de domaine agricole du château, des chroniques du greffier du juge de paix du canton, ainsi que des archives de la petite fille du général d’armée de Napoléon, Nicolas de Loverdo, un petit cahier manuscrit intitulé Mémoire sur nos moutardes (probablement écrit par cette dernière) est miraculeusement retrouvé. On y parle des moutardes de Bordeaux, Saint-Maixent, Issoudun, Poitiers, mais, surtout, de la moutarde de Lencloître, inventée derrière les hauts murs du couvent de la ville par les soeurs fontevristes, installées là depuis le 12 siècle.
À la fin du 13 siècle, une jeune soeur nommée Marcelle Aimée de James devient l’apothicaire du couvent. Ses connaissances botaniques lui permettent de préparer tisanes, onguents et potions à destination de sa congrégation. Elle va aussi perfectionner la recette de la moutarde du couvent et en faire une véritable « moutarde de santé bonne pour le corps et l’esprit ».

« Il n’y a pas d’équivalent »

Le 18 août 1792, après sept siècles de présence, les soeurs de Lencloître doivent quitter leur couvent et Aimée de James se voit contrainte de louer une chambre chez un marchand de la ville. Sans ressource, elle va troquer ses derniers mois de loyers contre les recettes de potions et préparations qu’elle détient. Sa recette de « moutarde de santé » en fait partie…
Le bailleur décide alors d’exploiter cette recette tout en la simplifiant. On passe ainsi de douze plantes aromatiques à six mais le goût et, surtout, le mode de fabrication demeure. « Il n’y a pas d’équivalent car, à la moutarde classique, on y ajoute un électuaire, sorte de sirop fait à partir de miel et autres plantes aromatiques », explique Alain Jomier.
Au milieu du 19 siècle, François Naudin, cordonnier, moutardier, chansonnier à ses heures et grand amateur de Béranger, reprend la fabrication de la moutarde de Lencloître. Il invente alors de multiples variantes aromatisées. Il sera le dernier moutardier de Lencloître. Ses recettes, miraculeusement retrouvées en 2019 dans les greniers du château de Saint-Bonnet, ont nécessité deux années de recherches et d’expérimentations pour retrouver les proportions, souvent absentes du manuscrit original. Le propriétaire du château a décidé de reprendre le flambeau en rééditant les sept recettes imaginées par François Naudin. Aujourd’hui parfaitement abouties, elles peuvent de nouveau retrouver les étals du commerce local. Comme jadis.

Dégustation-vente jusqu’au dimanche 24 avril: à Lencloître les samedi 16 et dimanche 17 avril et samedi 23 et dimanche 24 avril de 10h à 18h à la mairie (salle du 3 âge), à Sérigny les autres jours de la semaine de 10h à 18h à l’ancienne école publique de la Belle-Indienne. Mini-conférences de 30 minutes tous les jours à 14h sur le lieu de vente.

Contact: moutarde.de.lencloitre@ gmail.com

Cor.: Éric Mariault

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/serigny/la-moutarde-de-lencloitre-de-retour

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La recette de la moutarde de Lencloître(86140). Témoignage culinaire post mortem d’une religieuse fontevriste du lieu.

Alain Jomier, propriétaire du château de Saint-Bonnet, a annoncé lors de la soirée « De cours en jardins » en août qu’il avait trouvé dans les archives du château deux malles. Avec trois trésors : des documents uniques. Les premiers relatent l’invasion de l’Algérie par le général Nicolas de Loverdo, les deuxièmes, la vie quotidienne de la ferme du château de 1840 à 1942 et les troisièmes sont culinaires. En l’occurrence, un mémoire sur les moutardes locales a été retrouvé. Il y a la moutarde de Parthenay, la violette, celle au moût de raisin, la moutarde de Bordeaux, d’Issoudun et celle de Lencloître, conçue à la fin du 18e siècle derrière les murs du couvent par une jeune sœur nommée Aimée de James.(Article dela Nouvelle République du Centre-Ouest ?- du printemps 2022)

Document communiqué par ma cousine Marie

Un mois plus tard, profitant du vide-greniers du comité des fêtes, à La Belle-Indienne, Alain Jomier a expliqué lors de deux micro-conférences, les origines et l’histoire fabuleuse de cette moutarde. Après avoir remercié le maire et le conseil pour la mise à disposition de la cuisine de l’ancienne école, dimanche après-midi, devant une trentaine de personnes, il a relaté l’histoire. « Il y avait 8 recettes, dont 7 aromatisées. J’ai puisé des infos dans les livres de Gwénael Murphy, historien de Châtellerault, qui vit à Nouméa. Parmi ses écrits, La santé des religieuses de Lencloître

Marcelle-Aimée de James de Longueville entre au couvent Fontevriste de Lencloître a 19 ans. Ses connaissances botaniques et en herboristerie lui permettent de préparer des onguents et des remèdes. Elle soigne les sœurs de sa congrégation. Elle imagine une moutarde de santé “ bonne pour le corps et l’esprit ” vers 1787, composée de graines, d’herbes et d’épices locales. Quand elles partent du couvent en 1792, elle loue une chambre au Docteur Lafond de Saint-Genest et lui donne ses recettes pour payer son logis. Il a créé la moutarde de Lencloître. »
Il a terminé son intervention par une annonce: « On a travaillé sur les ingrédients et mis au point trois recettes, une normale et deux aromatisées, qui sortiront en fin d’année!»

https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/serigny/la-moutarde-de-lencloitre-recette-oubliee

et aussi : https://www.centre-presse.fr/article-844366-la-moutarde-oubliee-miraculeusement-retrouvee.html

Se documenter sur la religieuse fontevriste Marcelle-Aimée de James , martyre de la révolution. (1754- Guillotinée pour sa Foi le 18 mars 1794)

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/james-marcelle-aimee-de/

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La vocation contrariée d ‘Antoinette d’Orléans-Longueville Feuillantine, un temps quasi Fontevriste puis fondatrice d’un nouvel ordre monastique avec l’aide du Père Joseph.

Source : Bibliothèque nationale de France

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Provenance : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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GRANDE DAME ET SAINTE MONIALE

Mme AnMMtt8 fOf!M!i~Lon~t~m~t)u!~ t)~e!t8-)~. fondatrice des de Notre-Dame du Calvaire

Dans les premières années de ce xvii* siècle, qui devait à tant de titres devenir gorteux dans l’histoire de notre paya, la jeune veuve du marquis de Belle-laie, née Antoinette d’Orléans-LongueiviUe, devenue par sa professiuii religieuse Mère Antoinette de Saiut«-5olu>lastique, fondait la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire. Une moniale du môm« Institut vient d’écrire une remarquable biographie de la vénérée fondatrice (1).

Elle était née au château de Trie, non loin de Glsors, en 1572.

Par sa naissance, et plus tard par son mariage, à 16 ans ellal épousera Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, Antoinette d’Orléans appartenait à deux familles qui jouèrent un rôle important dans notre histoire religieuse dans notre histoire, tout court, au xvipsiècle.

La première est une famille de sang royal oelle des Orléans-Longusville descendant de Dunois et allié aux Bourbons. Le père d’Antoinette, Léonor d’Orléans. avait épousé Marie de Bourbon, coualne germaine du père de Henri IV. Henri, leurs fils aîné, eut pour bellesœur la fameuse duohesae de Longueville, sœur du grand Condé, l’amazone, la frondeuse, dont les aventures et les passions allèrent s’expier au seuil de Port-Royal. Leur cadet, François, ne vaut la peine d’Ptre cité qu’en faveur de sa femme, Anne de Caumont, qui compte ̃ parmi ies saintes du règne de Louis XIII ». Deux sœurs de notre hérolne, Catherine et Marguerite, furent des religieuses dans le monde. C’est à Catherine de Longueville qu’il faut rendre l’honneur d’avoir instauré la première maison du Carmel en France. Charles de Gondi, marquis de Balle-Isle, mari d’Antoinette d’Orléans, était l’héritier d’une race beaucoup moins ancienne, venue d’Italie en France, au cours du xvi* siècle, pour chercher fortune au service du roi, et qui avait merveilleusement réussi, dans l’Eglise et à la cour. Amblj tleux, alertes, souples, intelligents et braves, oes Italiens, rapidement francisés, étaient, sous Henri IV, l’un, Albert de Gondi, marchai de France et duc de Retz; l’autre, Pierre, éveque de Paris et cardinal. Deux flis d’Albert, par la suite, président encore aux destinées du diocèse de Paris, qui devient m£me archevêché. Un de leurs frères, PhilippeEmmanuel, général des galères, ami de saint Vincent de Paul, entrera dans les ordres après son veuvage, mais aura un fils, le cardinal de Retz, qui laissera un renom moins édifiant.

Mariée a Parte, le 1″ mars 1588, en présenoe du roi Henri III et de la reine-mère Catherine de Médlols, à Charles de Gondi, marquis de Belle-Isle, Antoinette d’Orléane vient demeurer avec son époux à la ooar frivole dHeairi III. Là, elle se fait remarquer par sa beauté et son esprit, mats plus encore par s« vertu, à tel point que « lorsque les reines permettaient à sors demoiselles d’honneur de se recréer et pa»»er le temps en quelque honnête divertissement, c’était toujours avec oette condition que ce fût en la présence de la marquise de Belle-Isle ».

Après l’assassinat du roi Henri III, Charles de Gondi, qui était entré dans la Ligue, ae retira au château de Ma-

checoul, dans le duché de Retz. Rangé sous les drapeaux du dur’, de Mereceur, chef de la Ligue, après 1 assassinat des Guise, le mari d’Antoinette se signale entre tous les seigneurs bretons par son zMe à défendre son parti. Zèle quelque peu intéressé, 11 faut l’avouer, car le marquis sollicita pour prix d© se& services le commandement du Mont-SaintMichel, place plusieurs fois prise et reprise par les ligueurs et leurs adversaire-s. Mais le duc de Mereœur l’avait déjà donné au sieur de Qnéroland. Le marquis de Belle-Isle ne renonça pas pour cela à son désir ambitieux. Il résolut de surprendre la plaoe et de s’en rendre maître, dans le secret dessein d’en faire le prix de sa paix avec Henri IV.

C’était une déloyauté il la paya de #a vie.

Averti du projet de son rival, Quéroland dressa un guet-ap**n» à la petite troupe qui devait investir le Mont-SaintMichel. Charles de Gondi y pi’rit, âgé de Ti ans.

Si. durant les huit anm union avec lui, le bonheur d’Anr« léans ne fut pas. sans nua£> .1

avait pas moins tendrfpnent .11 mari, et la mort tragique, à laquelie les circonstance» donnèrent le oflractèrp d’un assassinat, lui bris Sous le coup de son imin-e: ur, la jeune veuve nVnt plus qi. d»;sir fuir le monde et s’enfermer dans un cloître.

C’est ce qu’elle devait faire, trois anplus tard, en- 1899, api*s avoir mis urd: jà ses affaires domestiques et asaiin: l’a\<i nir de ses deux ills, Henri et Léonor «le Gondi. Telle Jeanne de Chantai (qui, en 1610. onze ans après elle, accomplira le même geste), pour éviter des luttes pénibles à ceux quelle aimait, et surtout pour garder entière sa force d’âme, la marquise de Belle-Isle prit congé desiens en prétextant un voyage à Toulous leur laissant croire qu’un procès qu’eli avait en cette ville nécessitait ce déplacement. Elle dut doni\ pour ne pas trahir son secret, dissimuler à ton- ̃• ̃» de son cœur.

1 Le couvent des Feuillantines de Toulouse, où s’enfermait Antoinette de Bell »Isle, était un couvent d’une pauvreté < d’une austérité insignes. Là, malgré d’in- croyables oppositions suscitées par la ta- mille, elle revêt l’habit blanc des Bén dictines de cette Congrégation. Le jour

i (1) Madame. Antoinette rt’Uttéan» Lon-

guevjllB, fort vnlume de 504 pages. n«n>-

j breuses illustrations. A Poitiers, impiî

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de l’Epiphanie 1601, elle se lie 1 jamais à Dieu par la profession religieuse. Aux austérités de la règle viennent bientôt se Joindre, pour Antoinette <ir Sainte-Sonolastique o’est le nom qu’elle a reçu, des souffrances qu’elle n’avait point cherchées. Le 10 mai ltKM,elle doit. malgré ses réslstanoes, accepter la charge de prieure. Mais ce lu sera pas pour longtemps.

Le 4 juin 1605, le Pape Paul V lui ordonne de quitter Toulouse pour aller à Fontevrault, en Anjou, aider l’Abbesse Eléonore de Bourbon dans ses projets de réforme. Taone infiniment délicate et ardue, devant laquelle Sœur Antoinette ne tarde pas à se déclarer impuissante. Elle pensait à demander au Pape la permission de rentrer dans son clottre de Toulouse, quand la Providence mit sur son chemin de P. Joseph du Tremblay, œltu-là même qui devait devenir plus tard V • Eminenoe grise du cardinal de Richelieu.

Le romantisme du siècle dernier était Incapable de comprendre une nature aussi riche, un esprit aussi divers, aussi complexe aussi, s’est-il Ingénié à le travestir.

Il faut convenir que la silhouette, attentivement regardée, demeure pittoresque. François Leclerc du Trembla y (1571-1638;, gentilhomme et humaniste garde sous le froc une hardles«e de cavalier, une éloquence de poète. Son historien, M. Fagnlez, a montré en lui l’admirable auxiliaire et conseiller du grand «ardin&i. Et un autre érudtt, M. le chanoine Dedouvres, qui l’étudla pendant plus de trente ans, a profondément pénétré en son âme religieuse.

Le P. Joseph a voulu être partout un agent de reoonstltution chrétienne en ses négociations diplomatiques, comme en sa prédication, comme en sa dlrectiiia apirituelle, comme en- ses fondations monastiques. Ce moine san« oease en action est bien d&na la tradition de son Ordre. C’est un contemplatif qui, à la suite de son maître saint François, descend d» su montagne, par amour pour les hommes et s’en Irait volontiers precher Dieu au Maroc ou en %vpte Il court l’aventure. Il n’a ni préjugés ni oraintes. Serviteur de Jésus-Oirist et de dame Pauvreté, a va droit au but, dégagé de tous les soucis de ce monde.

Par deux fois, d’une façon miraculeuse, le P. Joseph fut mis, bien contre son gré, en rapports aveo la Mère Vntoinette. Sûr désormais de la volonté de Dieu, il prit, dès 1607, la direction de cette ame d’élite, qui venait, sur l’ordre du Pape, d’être nommée coadjutrice de l’Abbewe de Fontevrault. L’hostilité des moniales n’avait nullement déposé les armée, et la tâche de la réformatrice malgré elle devenait de jour en jour plue dlfnolle.

Un jour, tendis que le Père priait t avec ferveur devant un crucifix, 11 fut saisi oomme par une puissance surnaturelle, et 11 eut la révélation que la Mère Antoinette sortlratt do Fontevrault pour établir ailleurs un nonriolait de religieuses riéterméae. En même temps, Madame d’Orléans était l’objet d’une semblable faveur. D’un autre 00W, la bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, la sainte compagne de Thérèse d’Avlla, »pr^disait ausal au P. Joseph, en parlant de son œuvre Les commencements en seront confua, mats a la nn on parviendra à un grand Ordre.

Le 25 Juillet 1611, Madame d’Orléans, accompagnée de deux autres religieuses de Fontevrault, était reçue avec joie au oouvent de Lenclottre, en Poitou. Le cardinal de Richelieu, en personne procéda à l’installation de la nouvelle crwiljutrioe et prononça un discours devant la grille. Dix-neuf Sœurs acceptèrent, la réforme et firent refleurir la salnl.i’t » dans le clottre poitevin. Le P. Joseph se dévoua toute une année à cette restauration. Moln» de fllx an» après cent jeunes filles s’étaient adjointes à la fervente communauté.

Nouvelles persécutions, venant toujours de Fontevrault. L’œuvre de la Mère Antoinette et du P. Joseph est de nouveau en péril. C’est alors en 1616. que le P. Joseph part pour Home, résolu d’obtenir du Pape un Bref autorisant Madame d’Orléans à Instituer une ijingrégatlon bértfdicttoe Indépendante et i s’établir à Poitiers; ce qu’il obtient. Le 25 octobre 1617, 1 a Mère Antoinette quittait Lencioitre, où elle laissait 75 religieuses désolées, et venait s’Installer, avec 24 professes, dans le nouveau monastère de Poitiers, dédié à Notre-Dame du Calvaire.

La nouvelle Congrégation avait à cœur, avant tout, d’observer, dans sa rigueur la règle bénédictine. Elle se plaçait’ sous la protection de Notre-Dame au pied de la croix. Elle se vouait spécialement à la tâche d’implorer de Dieu l’exaltai ion de la foi et la délivrance des Lieux Saints. A Poitiers, la sainte fondatrice ne devait vivre que six mois, juste le t«mp« d’y implanter solidement la ferveur religieuse et d’y accueillir de nombreuses vocations. Vers la fin du Carême de 1618, la maladie triompha. Malgré lcs supplications des religieuses de Poitiers et de Lencioftre, le ciel l’appela et, le 25 avril 10t«. les tintements de la oloche du monastère apprirent la ville que l’illustre princesse Antoinette d’Orléans-Longwville, marquise de Belle-Isle, devenue pour l’amour de son céleste Epoux l’humble Sœur Antoinette de Salnte-Sctmlastique, avait cessé de vivre.

Tpllft est, dans les grandes lignes, la biographie de cette femme illustre, dont t’exercice de vertus héroïques, et, a pris sa mort. de nombreux mirarles ont consiirré lu mémoire. Les religieuses du (Jalvairp avaient bien des fois supplié in P. Joseph « d<* mettre en lumière la \j- de lf)iir Mère ». Le saint religieux se mit i ri t j tr;»v;< muluri » <w-<* n’iml» »»tisps nm:.iif-Mfis i Ll’u l’i.j’i, un religieux Feuillant (« ̃- -<mstraire à l’oubli cette grande- son travail ne devait voir le jour que deux siècle» après, on isr,5 par les soins de l’aumonier du C, Vendôme.

même époque, deux hagiorjv talent Mgr Bougaud, puis unard eurent la pensée d’écrire ‘̃̃’ Mère Antoinette. Maïs’, pour d’ inconnues, faute de temps fi » ‘r pieux dessein ne fut point <

Une If la Congrégation >\c, Notre-D.ii. ,t, iJalvaire, vient enfin de publier le livre dont nous venons le donner If! un bref résumé. Telle quelle,- -immaire suffira, nous

pour dnnnf-r aux V>r-xvir siècle, à i ‘histoire de l’Ordre Bénédictin, le désir do llrr ce livre el di s’eviifk’r au contact, ()• ‘iiic virMe et saiolc df> Madnn ;t»5 d’Or

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k413556d/texteBrut

Voir aussi :

https://www.francebleu.fr/emissions/au-nom-des-lieux/107-1/filles-du-calvaire

https://www.benedictines-ndc.com/antoinette-dorleans-feuillantine.html

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2011/09/24/c-antoinette-dorleans-longueville-1572-1618-transferee-des-feuillantines-de-toulouse-a-labbaye-de-fontevraud-sous-peine-dexcommunication/

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/tag/antoinette-dorleans-longueville/

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Restauration du petit couvent de l’ancien prieuré Fontevriste de Lencloître (86140)

Objet du marchéla présente consultation a pour objet l’attribution d’un accord-cadre mono-attributaire d’une mission de maîtrise d’oeuvre pour la restauration du petit couvent de l’ancien prieuré Fontevriste avec l’établissement de marchés subséquents, suite à la réalisation d’un 1er marché subséquent pour une mission études de diagnostic, l’accord cadre donnera lieu éventuellement à la conclusion d’un 2 ème marché subséquent comportant la mission de base avec études d’exécution totales et une mission d’OPC.

https://www.marchesonline.com/appels-offres/avis/restauration-du-petit-couvent-de-l-ancien-prieure-fonte/ao-7797543-1

Sur la permanence du concept de « petit couvent » à Lencloître, voir aussi : https://www.lencloitre.fr/_uploadmairie/docs/Lotissement_LE_PETIT_COuvent08_02_2012.pdf

 

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Souvenir gôuteux d’un prieuré fontevriste de la Vienne (86140).

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par | 12 décembre 2016 · 6:42

-C- Chateaubriand fait l’éloge de L’ORDRE de FONTEVRAULT dans le GENIE DU CHRISTIANISME ( Notice du 8 février 2013 refondue le 28 janvier 2015)

 Fontevrault ( écrit de façon contemporaine : Fontevraud) fut une véritable colonie établie par Robert d’Arbrissel dans un pays désert, sur les confins de l’Anjou et de la Bretagne. Des familles entières cherchèrent un asile sous la direction de ces Bénédictins il s’y forma des monastères de veuves, de filles, de laïques, d’infirmes et de vieux soldats. Tous devinrent cultivateurs, à l’exemple des Pères, qui abattaient eux-mêmes les arbres, guidaient la charrue, semaient les grains et couronnaient cette partie de la France de ces belles moissons qu’elle n’avait point encore portées.

Les infirmeries Saint-Benoît de Fontevraud vues de la colline dominant le Prieuré saint Lazare

Le chevet de l’Abbatiale Sainte Marie de Fontevraud

  La colonie fut bientôt obligée de verser au dehors une partie de ses habitants et de céder à d’autres solitudes le superflu de ses mains laborieuses. Raoul de la Futaye, compagnon de Robert, s’établit dans la forêt du Nid-du-Merle , et Vital ( NDLRB . dit Vital de Savigny , autre bénédictin, dans les bois de Savigny – 50640). La forêt de l’Orges, dans le diocèse d’Angers, Chaufournois ( 37360. Rouziers de Touraine) , aujourd’hui Chantenois, en Touraine  ( NDLRB : Orthogrape actuelle, L’encloître en Chaufournais); Bellay, dans la même province ; la Puie, en Poitou (86260) ; l’Encloître (86140), dans la forêt de Gironde ( NDLRB : Orthogrape actuelle, Lencloître) ; Gaisne(86420), à quelques lieues de Loudun ; Luçon( NDLRB . Tusson ? 16390,) dans les bois du même nom ; la Lande, dans les landes de Garnache ; la Madeleine (NDLRB . Orléans -45000-) , sur la Loire ; Bourbon, (NDLRB. Orthographe actuelle,  Boubon- CUSSAC 87150) en Limousin ; Cadouin, en Périgord(24480) ( NDLRB. Ce prieuré a cessé asez  vite d’être  une ilmplantation fontevriste)  ; enfin Haute-Bruyère( Saint-Rémy-l’ Honoré (78690), près de Paris, furent autant de colonies de Fontevrault, et qui pour la plupart, d’incultes qu’elles étaient, se changèrent en opulentes campagnes.François-René de Chateaubriand
Extrait du Génie du christianisme (paru en 1802)http://savignyenveron.free.fr/Fontevraud.htm

Et aussi .

http://fr.wikisource.org/wiki/Génie_du_christianisme/Partie_4/Livre_6/Chapitre_VII

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-J- Marcelle-Aimée de James. Ascendance , Histoire et armoiries d’une martyre fontevristre

Religieuse fontevriste du Choeur du Prieuré de Lencloître-en-Gironde (86140) Marcelle Aimée de James était née le 5 octobre 1754 à Vitrac Saint-Vincent (16310) (Saint-Vincent de La Rochefoucauld en Charente).

lElle prit le voile e 18 février 1772, et fit profession le 27 avril 1773.

Elle était la fille de Jean de James de Longeville (Angoulème) chevalier de la l’ordre militaire de St Louis, brigadier des gardes du corps du Roi, porte étendard de la compagnie de Villeroy

Devant la fermeture de son couvent par la Révolution Marcelle-Aimée rentra dans sa famille à Vitrac. Qulques temps plus tard, accusée de correspondance contre-révolutionnaire, elles fut emmenée à Paris et emprisonnée à la Conciergerie. Condamnée à mort par le tribunal révolutionaire, elle fut guiillotinée le 18 mars 1794 place de la Révolution à quatre heures de relevé.

On imagina la religieuse au cimetière de la Madeleine à Paris. (actuel square Louis XVI, abritant la chapelle expiatoire).

La famille de Marcelle-Aimée de James Famille est d’origine noble, que l’on dit d’origine irlandaise, et qui serait venue se fixer en France sous le règne de Louis XI. Il existe cependant des personnes de ce nom en Poitou, dès 1350. Cette famille vécut d’abord en Bourbonnais, puis vint s’établir en Poitou, dans la partie qui forme actuellement le nord de la Charente.

james

D’or au dauphin de gueules, couché et pâmé
(M. de La Porte).
De gueules au dauphin d’or, couché
(Nouveau d’Hozier).

Origine des armoiries : jm.ouvrard.pagesperso-orange.fr/armor/fami/j/de_james.htm

 

 

Armoiries :

D’or au dauphin de gueules, couché et pâmé
(M. de La Porte).
De gueules au dauphin d’or, couché
(Nouveau d’Hozier).
Devise : « J’ayme qui m’ayme Gwénael Murphy

19 sept. 2010 – Le voile et la guillotine. Aimée de James, religieuse de Lencloître (1755-1794). », Revue d’Histoire du Pays Châtelleraudais n°3, 1er sem.2002 .

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-F- Foulques d’Arbrissel, frère de Robert

Foulques d’Arbrissel était le frère aîné de Robert . Il eut deux filles : Lunargande et Ermensende ainsi qu’un fils surnommé  « Petit  clerc » fait moine de Saint Nicolas d’Angers vers 1100.

Son nom  figure  dans les obituaires de Fontevrault et il est mentionné  comme témoin d’un don consenti au Prieuré de Lencloître (86).

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-J- Où l’on voit à l’oeuvre le père Joseph.

 

A la mort d’Éléonore de Bourbon, en 1611, le père Joseph, poursuivant son dessein, résolut d’élever Antoinette d’Orléans au rang d’abbesse. On en écrivit, à la cour. Le roi et la reine-régente marie de Médicis déléguèrent Richelieu a l’effet de signifier à leur cousine l’ordre d’assumer la direction suprême de Fontevrault. Mais celle-ci, de son côté, avait pris ses précautions. Par un nouveau caprice, elle s’entêtait à quitter un couvent que son despotisme( NDLRB . ???)  avait troublé. Elle avait obtenu, dès 1609, du pape Paul V, l’autorisation de décliner la charge d’abbesse et de désigner elle-même le lieu de sa retraite. Le chapitre dut choisir une autre sœur, et l’élection, présidée par l’évêque de Luçon ( NDLRB. Armand du Plessis, futur cardianl de Richelieu), éleva Mme de Lavedan-Bourbon à la dignité abbatiale.

Quant à Mme d’Orléans, elle se retira à Lencloitre, prieuré de Fontevrault. Elle devait bientôt le quitter encore et fonder à Poitiers même, sous l’œil de l’évêque de Luçon et sous la direction persévérante du père Joseph, cet ordre des Filles du Calvaire qui restaura, en plein XVIIe siècle, les minutieuses prescriptions et l’austérité rebutante de la règle de saint Benoit.

 

Page 581 de l’ouvrage auquel conduit le lien suivant :http://fr.wikisource.org/wiki/Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1889_-_tome_94.djvu/585

 

 

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-A- L’association des prieurés fontevristes (APF) est à la mode. Ne restez pas seul avec vos regrets et votre ( éventuelle) nostalgie. Rejoignez là.

Association des prieurés fontevristes : une thèse vient d’être publiée sur ce sujet par Patrick Bouvard qui a bien voulu déposer à la mairie de Lencloître ( ville née d’un prieuré fontevriste)  la partie de son ouvrage consacrée à l’histoire de Lencloître et de ses deux couvents  de moniales et  de moines.

Par ailleurs, une association des prieurés fontevristes* – dont le siège est dans l’Indre – vient d’être créée. La commune de Lencloître (86140) décide d’y adhérer afin de pouvoir encore mieux mettre en valeur le patrimoine local.

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Communes/Lencloître/n/Contenus/Articles/2013/07/05/1-5-million-d-euros-pour-restaurer-l-eglise-1537517

ASSOCIATION des PRIEURES FONTEVRISTES (APF)

Association Loi 1901, déclarée à la sous-préfecture du Blanc

   Vous pouvez – vous aussi- adherer à l’APF  en envoyant un chêque d’un des montants  ci-dessous :

  • 10 € par adhérent,
  • 15  € pour un couple
  • 50 € pour une association ou une municipalité
  • 100 € pour les membres bienfaiteurs

     à l’ordre et à l’adresse de  l’Association des Prieurés Fontevristes

APF

F. Chombart de Lauwe *

Prieuré de LONGEFONT

36800 OULCHES

Ne tardez pas à adhèrer à cette association qui publie de plus un bulletin d’une grande qualité . l’AG  aura lieu dans deux mois  dans un endroit  symbolique  cher au coeur de toute  personne s’intéressant à l’ Ordre  monastique de Fontevraud

fontevristes@gmail.com)

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