Archives de Tag: Sainte Marie-Madeleine

-M- Madame de Montespan aurait pu servir de modèle à un bas relief représentant Marie-Madeleine.

R. Milliat. Souvenirs authentiques  (Tableau, Manuscrit) ou douteux : deux  bas-reliefs, l’un pouvant provenir de Fontevrault et représenter Madame de Montespan en Marie-Madeleine

Touraine. Indre-et-Loire. Bulletin de la Société Archéologique de Touraine ; Tours. 8 place Foire le Roi

P. 278. Revue d’Histoire de l’Eglise de France ; Tome XXX Fasc 1 et 2, année 1949

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-P-PROTECTEURS CELESTES DE L’ORDRE DE FONTEVRAUD

Les fondements de la  spiritualité fontevriste , telle que Robert d’Arbrissel la  structura, proviennent  des  trois versets suivants de l’Evangile selon Saint Jean, Chapitre XIX, évangile lu lors de l’office de la passion du Vendredi saint :

La crucifixion de Massacio (1421-1428)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Masaccio_029.jpg

 » 25 – Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléoopas, et Marie de Magdala.

26 – Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.

27 – Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui ».

Ce  double  patronage  se retrouve  dans  chaque prieuré  fontevriste où le monastère des femmes est placé à chaque  fois  sous la protection de la Vierge et  celui des hommes  toujours  nommé « Saint-Jean-de-l’Habit » par référence à Jean l’évangéliste.

A la Vierge et à saint Jean  l’évangéliste, il convient  d’ajouter  sainte Marie-Madeleine , le premier être humain à qui le Christ ressuscité apparut, Marie-Madeleine qui patronnait  un des cinq prieuré, celui des  » filles repenties » en l’Abbaye royale de Fontevraud.

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-C- le CANON d’AUTEL dit de FONTEVRAULT AU MUSEE ROYAL DE NAPLES

Rappel :

Il a lieu d’entendre par canon un  (des)Petit(s) panneau(x), de forme rectangulaire souvent encadré(s), portant, imprimés ou manuscrits, certains textes invariables de la messe et utilisés comme aide-mémoire par l’officiant. Les canons sont souvent au nombre de trois, celui du milieu, plus grand que les deux autres, peut être pliant.

Le canon central est le seul qui concerne le Canon au sens  strict  (depuis la fin du Sanctus jusqu’au Pater), les deux autres sont le canon du lavabo (à droite, côté Epître) -en regardant l’autel-  et le canon du dernier évangile (à gauche, côté Evangile.

    Le canon d’autel  dont il est  question ici  a la forme d’un triptyque, triptyque  haut de 33 cm, large de 36 cm quant les volets sont clos et de 75 cm quand ils sont ouverts, triptyque qui unit  donc les trois panneaux présentés comme séparés  ci-dessus

Sur ce canon d’autel, décoré d’émaux qui pourraient avoir pour auteur Léonard Limosin  et  de  broderies, on reconnaît  deux  écussons aux armes de Lorraine-Guise, les armes de la maison de Bourbon (De France à la bande de  gueules), et le mot Fontebrault.

De gauche  à droite , selon la  vision qu’a le célébrant monté  à l’autel,  les scènes en émaux représentent :

– La nativité du Christ

– La crucifixion du Sauveur

– Le Christ ressuscité apparaissant à la Madeleine, scène dite aussi : « Noli me tangere »

Ce  canon  a du être  brodé  vers 1547  par Madeleine de Bourbon-Vendôme religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard  Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers, sous les auspices de  l’Abbesse Louise de Bourbon ,dont l’Abbatiat  s’étendit de  1535 à 1575, et par ailleurs  tante de Charles de Lorraine Guise.

Ce canon était destiné   au  cousin germain de Madeleine, Charles de Lorraine Guise, d’où les armoiries des Lorraine-Guise. Ce qui permet  de plus  l’attribution de l’oeuvre à Madeleine de Bourbon, c’est la sinature autour des armes de la Maison de Bourbon , cette  fois :  « M.d .B. f  » soit Madeleine de Bourbon fecit.

C’est d’ailleurs Madeleine de Bourbon qui est représentée , et ceci est  un ajout aux armoiries de l’Abbaye royale,  sous les traits de Marie-Madeleine, sa sainte patronne, embrassant le pied de la Croix dans la partie centrale  .

La  même partie centrale donne à voir Robert d’Arbrissel , agenouillé derrière saint Jean

Le canon d’autel de Fontevrault au musée de Naples

Auguste Castan, Bibliothêque de l’Ecole des Chartes ; Année 1882 Volume 43

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1882_num_43_1_447083

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