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17 octobre 2015. FONTEVRAUD ET LES RÉFORMATEURS: QUELLE RÉFORME ?

Label CERF  ( Centre d’Etudes et de Recherches Fontevristes)

17 octobre 2015. FONTEVRAUD ET LES RÉFORMATEURS: QUELLE RÉFORME ?

Après avoir échangé avec Martin AURELL sur les origines de la puissance fontevriste, Michel MELOT s’attarde sur le rôle politique de l’Ordre de Fontevraud lors de la Réforme à la fin du 15e siècle, une période critique de l’histoire de France.

FONTEVRAUD / UNE EXCEPTION DANS L’HISTOIRE MONASTIQUE

Comment l’Ordre de Fontevraud, de petite envergure comparé aux autres, a-t-il survécu et conservé son indépendance pendant que beaucoup d’autres disparaissaient ? Son prestige et la position sociale de ses abbesses lui ont sans doute permis de jouer un rôle politique non négligeable du Moyen Âge à la Renaissance. Cependant, ni sa richesse, ni sa vocation à recueillir des femmes de haut rang ne lui sont spécifiques.

MICHEL MELOT / UN CYCLE DE CONFÉRENCES POUR COMPRENDRE

Michel MELOT propose un cycle de conférences consacrées à des périodes charnières de l’histoire de France où l’Ordre de Fontevraud joua un rôle politique important. Il sera notamment question de la Réforme et des guerres de religion ainsi que de la Contre-réforme, aux 16e et 17e siècles.

DEUXIÈME TABLE RONDE / FONTEVRAUD ET LES RÉFORMATEURS : QUELLE RÉFORME ?

Le 17 octobre, Kathleen WILSON-CHEVALIER, professeur à l’Université américaine de Paris, spécialiste des mouvements réformateurs à l’époque de Louis XII et de François 1er et Annalena MÜLLER, professeur à l’université de Bâle et auteure d’une thèse sur Fontevraud, répondent aux questions de Michel MELOT sur la place de Fontevraud dans la Réforme en France à la fin du 15e siècle.

http://www.fontevraud.fr/Planifier-sa-journee/Evenement/Fontevraud-et-les-reformateurs-quelle-Reforme

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Classé dans Abbesses de l'Ordre, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

-F- PRIEURE DE FOICY ou FOISSY.Commune de Saint Parres –aux-Tertres (10410).

Foicy  ou Foissy  (1102 )  au diocèse de Troyes. Attesté au XVIIe siècle.

(Département  Aube, Arr. et canton de Troyes. Commune de Saint Parres –aux-Tertres (10410).

Simple chapelle  bâtie dans la garenne  où était l’ermitage de Saint Parres, elle fut donnée en 1102 par Thibault II, comte de Champagne, à des religieuses  qui voulaient mener une vie retirée , en attendant  qu’il leur fasse construire un véritable monastère.En 1134, il y ajoutât   deux fours à Troyes et les maisons en dépendant.   En 1145, Etienne de Bar, évêque de  Metz confirmera  ces possessions  en y ajoutant une charretée de sel annuelle. La même année, le Pape Eugène III entérinera ces fondations. . Henri I er, comte de Champagne,  approuvera  à son tour en 1165 ; les donations  faites par son père et les complétera  par la cession d’une vigne,  de terres et de prés joignant la garenne primitive.

Les Papes prendront régulièrement la maison sous leur protection et l’exempteront du payement des dîmes ; les rois de France agiront de même  (1243 à 1676).

Du début du XII e jusqu’à la fin du XV e ; le prieuré de Foissy fut double  ( bâtiments  claustraux et  églises) , comme dans toutes les maisons de l’Ordre de Fontevrault.

En 1484, la réforme fut introduite à Foissy et les religieux finirent  par disparaître à l’exception d’un ou deux à titre de  confesseur des moniales. En 1542,  un incendie  consuma l’église, une partie du dortoir et la plupart  des titres de propriété. Un jubilé organisé à cette occasion suscita des aumônes grâce auxquelles les bâtiments purent être reconstruits dés 1544 et les trois autels  consacrés en 1548.

Le monastère était  situé en bordure de la Seine  et il possédait le cours de la rivière  jusqu’au Pont Saint Jacques . Mais placé en contrebas du fleuve,  il fut   souvent  exposé à de graves  innondations.

En 1660, la communauté  comptait  92 personnes , dont 40 religieuses de chœur, 10 converses, 2 confesseurs et 25 domestiques .

Le lundi de Pâques,  il y avait à  Foissy un pélérinage pour honorer  les reliques de sainte Radegonde  dont la 31 e Abbesse , Madame Jeanne-Baptiste de  Bourbon , avait fait don  en 1668.

Le prieuré restera  conventuel jusqu’à  la Révolution même s’il était fort peu riche.           ( revenu de 11 000 livres). Il comptait alors  une vingtaine de professes.                                  La dernière Prieure fut  Elizabeth Hatot (1787-1789)

♣Liste  des prieures in :

   Dictionnaire d’Histoire et de  géographie  ecclésiastique. Tome 17. 1971 p. 728

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