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Richard Cœur de Lion en cinq faits méconnus

Mettons de côté le récit de ses exploits guerriers et les légendes écrites sur son compte. Qui est véritablement ce roi d’Angleterre qui est aussi duc de Normandie ? Parvenu sur le trône par chance, Richard Cœur de Lion est un prince troubadour, qui se vante de posséder Excalibur, l’épée du roi mythique Arthur. Ses contemporains ne l’aiment guère et les historiens d’aujourd’hui continuent à s’interroger sur sa sexualité.

Il n’aurait pas dû régner

Naître le troisième fils d’un roi augure exceptionnellement de monter un jour sur le trône. Mais Richard bénéficie des morts prématurées de ses frères aînés, Guillaume à l’âge de 4 ans et surtout Henri le Jeune à 27 ans. Ce dernier est emporté par la dysenterie le 11 juin 1183 alors qu’il revient d’un pèlerinage à Rocamadour. Comme quoi, se faire pèlerin ne garantit pas d’être protégé de la maladie et de la mort.

Suite à ces deux coups du sort, Richard Cœur de Lion apparait comme l’héritier naturel de l’empire Plantagenêt, à savoir le royaume d’Angleterre, les duchés d’Aquitaine et de Normandie et le comté d’Anjou. Toutefois, son père Henri II ne le confirme pas comme son successeur. C’est après la révolte de son fils et à l’avant-veille de sa mort que le vieux roi lui confère ce statut.

Gisant d'Henri le Jeune

Gisant d’Henri le Jeune, frère aîné de Richard Cœur de Lion, dans la cathédrale de Rouen.

Le roi est peu aimé

Auréolé de sa participation à la troisième croisade, Richard Cœur de Lion laisse aujourd’hui une image brillante. Les historiens anglais ont généralement une vision plus négative. Richard ne réside dans son royaume d’Angleterre que six mois pendant ses dix ans de règne. Une absence qui laisse l’image d’un roi plutôt absorbé à ses prouesses de chevalier, à sa gloire en Orient qu’au gouvernement de son royaume.

Son règne est aussi synonyme d’une pression fiscale inédite. Richard a des besoins d’argent exceptionnels : son départ en croisade, le paiement de sa rançon – il fut fait prisonnier par l’empereur germanique au retour de la Terre sainte – et sa longue guerre sur le continent contre le roi de France Philippe Auguste engloutissent une partie du trésor.

Si les chroniqueurs mettent en avant sa vaillance, ils soulignent aussi ses emportements – source d’inimitiés préjudiciables – et ses accès de cruauté. Face à lui, Foulques de Neuilly, le prédicateur de IIIe croisade, l’aurait accusé d’avoir « trois mauvaises filles » : l’orgueil, la cupidité et la luxure.

Richard Cœur de Lion supervisant le massacre des prisonniers musulmans. Un épisode de la IIIe croisade qui montre la cruauté du roi d’Angleterre. Enluminure tirée du manuscrit « Passages faiz oultre mer par les François contre les Turcqs et autres Sarrazins et Mores oultre marins  » (XVe siècle).

Il serait homosexuel

C’est un sujet longuement débattu par les historiens. Aucune source ne permet d’affirmer l’homosexualité du roi mais certains faits laissent planer le doute. D’abord, ses éternelles fiançailles avec Adelaïde (appelée aussi Aélis ou Alix), fille du roi de France Louis VII. Programmé dès 1169, le mariage fut constamment repoussé par Henri II Plantagenêt puis son fils Richard jusqu’à la rupture en mars 1191. La fiancée arrivait tout de même à 31 ans. Cependant, Richard se maria aussitôt avec Bérangère, la fille du roi de Navarre. Mais l’union resta étrangement stérile.

Les chroniqueurs du règne, notamment Roger de Hoveden, sont ambivalents dans leur propos sur la sexualité du roi. En 1191, à Messine, Richard se fait flageller pour un péché indiscutablement d’ordre sexuel. Luxure ? Accouplement avec les hommes ? Probablement la deuxième raison mais, en même temps, Roger de Hoveden prête au souverain « des ardeurs libidineuses » à l’encontre de femmes qu’il n’hésite pas à enlever. Enfin, le même clerc lui reconnait un bâtard, Philippe. Alors Richard fut-il bisexuel ?

Un poète

Richard avait de qui tenir : son arrière-grand père Guillaume d’Aquitaine était surnommé « le troubadour ». Le roi d’Angleterre chante parfois des œuvres de sa composition lors des soirées de cour. On lui connait deux complaintes qu’il adresse à sa demi-sœur Marie de Champagne pendant sa captivité. Il s’y désespère de la longueur de son enfermement et de l’abandon dans lequel le laissent ses amis et parents.

Il posséde Excalibur.

Richard Cœur de Lion prétend en effet détenir par héritage la fameuse épée du roi breton Arthur. Le duc de Normandie Henri Beauclerc l’aurait offerte à son gendre Geoffroy Plantagenêt, comte d’Anjou et grand-père de Richard. Le roi d’Angleterre cultive cette proximité avec le mythe arthurien, lui qui se veut un modèle de chevalier. Sous son règne, on découvre près de l’abbaye de Glastonbury aux confins du pays de Galles la tombe du roi Arthur et de la reine Guenièvre. Il s’agit certainement d’une invention mais elle montre l’intérêt porté à ce héros mythique à la fin du XIIe siècle. Contre toute vraisemblance historique, les Plantagenêt en font leur prestigieux ancêtre. Les récits arthuriens sont suffisamment influents à la cour pour que le neveu de Richard reçoive le nom d’Arthur à sa naissance en 1187.

Lion Heart

Statue équestre de Richard Cœur de Lion devant le palais de Westminster, par Carlo Marochetti. (Fr Lawrence Lew, O.P., Licence creative commons)

https://www.histoire-normandie.fr/richard-coeur-de-lion-en-5-faits-meconnus .

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L’auberge Richard Coeur de Lion à Châlus (87320) prête pour de nouvelles aventures.

Le Populaire 9 avril 2017 p. 10.

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Georges Minois publie chez Perrin « Richard Coeur de Lion ».

Richard

Présent . 11 mars 2017 p. 7

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Denis Gady se livre à une enquête policière sur la mort de Richard-Coeur-de-Lion.

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par | 14 février 2017 · 11:42

 Le 8 septembre 1157 naissait Richard Cœur de Lion

Bertran de Born, chevalier troubadour et fidèle compagnon de Richard, le loua ainsi :

« Je pleure celui qui fut mon maître en toute chose
Nulle joie ne pourra dissiper ma douleur,
Anglais, Normands, Bretons, Gascons verseront des larmes amères.
Tu étais le roi des courtois, l’empereur des preux.
Nous sommes tous plongés dans le désespoir
car les barons, les troubadours, les jongleurs, ont tout perdu. »

http://www.cite-ideale.fr/richard-coeur-de-lion-en-trois-mots/»

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Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

Le Jugement dernier exposé dans l’Abbaye royale de Fontevraud

Cet ensemble sculpté en haut-relief mesure 1,30 m sur 60 cm et 35 cm de profondeur. Il est installé dans la chapelle des morts, au centre de l’aile orientale de la cour Saint-Benoît.

NDLRB . L’oeuvre d’art est maintenant présentée dans le Trésor, ancienne salle de Communauté de l’Abbaye.
Il s’agit d’un Jugement dernier, avec son cortège de saints et de damnés, de part et d’autre d’un Christ en gloire. Cet ensemble monumental a dû être abrité sous un porche à l’entrée de l’abbatiale. En fait, seul un cinquième de l’oeuvre est exposé.

La partie reconstituée témoigne d’une grande virtuosité. Le savoir-faire du sculpteur éclate dans des morceaux de bravoure : les jambes de plusieurs personnages ont été complètement détachées du bloc de tuffeau blanc.

Des encoches pratiquées sur l’épaule de deux bienheureux indiquent que les bras correspondants ont été sculptés à part puis ajustés. Des traces de polychromie subsistent : noir et or, rouge et ocre.

La qualité de ce Jugement dernier est unique : c’est une passionnante découverte à mettre au catalogue des grandes ouvres sculptées du Moyen Âge, à la frontière de l’art roman et du gothique.

Dans un premier temps, on a daté l’oeuvre du début du XIIIe siècle. Mais un texte mentionne le Jugement dernier de Fontevraud à une date antérieure : dans la biographie de Saint Hugues de Lincoln, on relate le passage à Fontevraud du saint et de Jean-Sans-Terre, au lendemain de la mort de Richard Coeur-de-Lion, en 1199. A l’entrée de l’abbatiale, le saint homme fait observer au monarque la présence de rois parmi les réprouvés et le sermonne sur ses fautes passées. Mais Jean désigne d’autres rois humbles et doux, joyeusement conduits aux cieux par des anges et déclare qu’il suivra leur exemple. S’il s’agit bien de la même oeuvre, le Jugement dernier de Fontevraud serait donc antérieur à 1199.

http://www.genealogie.com/v4/forums/recherches-genealogiques-revoyons-nos-departements-en-attendant-t1128561-p27.html

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

Anniversaire. 6 avril 1191. Mort de Richard Coeur de Lion à Châlus (8723

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_de_Richard_Cœur_de_Lion#/

http://www.richardcoeurdelion.fr/mythe_realite.html

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Classé dans Département 87, Plantagenêts

Petitesses d’un grand roi : Richard Coeur de Lion.

Richard-Coeur-de-Lion-on-his-way-to-JerusalemRichard Coeur de Lion n’était pas sans reproche

Richard, surnommé Cœur de Lion dès l’âge de vingt ans, roi d’Angleterre de 1189 à 1199, est très populaire de son vivant. Les troubadours de son temps célèbrent sa bravoure extrême et ses hauts faits d’armes, sa piété et sa magnanimité.

Désigné comme le « roi des rois terrestres », ce preux, fastueux et lettré, poète à ses heures, incarne à la perfection l’idéal chevaleresque du XIIe siècle. Seulement voilà: la légende dorée passe sous silence certains traits peu flatteurs de sa personnalité, bien loin de l’image du roi superbe et généreux. Colérique et impétueux, de nature versatile et violente, le bouillant Richard est loin d’être irréprochable.

….. pour lire l’article en son entier, merci de bien vouloir activer le lien ci-après.——–

gavroche / avril 26, 2014

http://gavroche60.com/2014/04/26/richard-coeur-de-lion-netait-pas-sans-reproche/

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Deux belles images du Blog Limousin médiéval à propos de Richard Coeur de Lion.

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Fils d’Henri II d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine, Richard est élevé dans le duché d’Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Poitevin. Il devient comte de Poitiers et duc d’Aquitaine à onze ans. Après la mort subite de son frère aîné le roi Henri le Jeune en 1183, il devient héritier de la couronne d’Angleterre, mais aussi de l’Anjou, de la Normandie et du Maine (voir l’article Richard Cœur de Lion, ascendance sur trois degrés).

Pendant son règne qui dure une dizaine d’années, il ne séjourne que quelques mois dans le royaume d’Angleterre. Il utilise toutes ses ressources pour partir à la troisième croisade, puis pour défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe Auguste, auquel il s’était pourtant auparavant allié contre son propre père. Ces territoires, pour lesquels il a prêté allégeance au roi Philippe, constituent la plus grande partie de son héritage Plantagenêt.

Le 26 mars 1199, Richard assiège le château de Châlus Chabrol possession du vicomteAdémar V de Limoges, dit Boson. Il est atteint par un carreau d’arbalète tiré par un chevalier de petite noblesse limousine, Pierre Basile. La flèche est retirée mais la gangrène gagne le corps du roi. Richard meurt le 6 avril 1199, onze jours après sa blessure.

….

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http://www.limousin-medieval.com/#!richard-coeur-de-lion/cuto

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Le 11 août 2015 sur France II, Stéphane Bern reçoit Aliénor d’Aquitaine.

Le 11 août à 20h55 sur France II, Stéphane Bern part à la rencontre d’une grande reine du Moyen Age : Aliénor d’Aquitaine.

Première femme de pouvoir de notre Histoire ! Reine de France à 15 ans, avec son mariage au roi Louis VII, elle devient Reine d’Angleterre à 30 ans, au bras d’Henri II Plantagenêt. Belle et rebelle, Aliénor est aussi visionnaire et stratège politique. Pour Henri II son époux, elle fait naître l’incroyable légende du Roi Arthur. Elle négocie, traite et arme les bras de ses fils pour conserver le trône d’Angleterre comme sa très chère Aquitaine. Pour Richard cœur de Lion, son fils préféré, elle assume même la régence de l’Empire, mâtant, a elle seule, toutes les rebellions.

Sur fond d’amour passionnel, de vengeance et de trahison, Stéphane Bern vous fait voyager au cœur des plus beaux trésors du patrimoine des deux côtés de la Manche. Le palais de Westminster à Londres, qu’Aliénor fait reconstruire, la rayonnante abbaye de Westminster où elle est couronnée, et bien sûr le spectaculaire château de Douvres, qui veille toujours fièrement sur les côtes anglaises. En France, vous marcherez sur les pas d’Aliénor à Poitiers, dans le palais de son enfance, à Chinon où elle est faite prisonnière, et bien sûr à Fontevraud, où elle repose dans cette abbaye majestueuse. L’une des plus belles nécropoles royales de France…

Avec la participation de Martin Aurell (Historien), Philippe Delorme (Historien), Michel de Decker (Historien), Mireille Calmel (Romancière), Clara Dupont-Monod (Romancière), Professeur Nicolas Vincent (Historien), Steven Brindle (Historien)…

http://www.leblogtvnews.com/2015/07/secrets-d-histoire-le-11-aout-alienor-d-aquitaine-une-rebelle-au-moyen-age.htm

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