Archives de Tag: Abbesse Jeanne-Baptiste de Bourbon

Un point sur le prieuré fontevriste de Loudun (86200)

planI . le prieuré dans la liste du professeur  Bienvenu

Sans doute ce prieuré est-il le même  que  celui qui figure avec le N° 130  sous l’intitulé  « Saint Mathurin » dans la liste  établie par le Professeur Bienvenu et à laquelle conduit le lien ci-dessous :     http://grandmont.pagesperso-orange.fr/prieures_fontevristes.htm      

II. Localisation du prieuré

Parcelle située à l’angle de la rue Marcel Aymard et de la rue du Bourg Joly. La partie la plus « noble » de l’édifice était probablement en face du 17 rue Marcel Aymard.

loudun

III.  Naissance du  Prieuré de Loudun

Fondé  dés le début du XII siècle. Diocèse d’Angers

IV.  Vie du  Prieuré de Loudun

Autres armoiries de la propriété sises rue du Bourg Joly fortement dégradées.

« La longue maison basse, aux murs épais qui occupe  l’angle des rues  du Point-du-Jour  et du Bourg-Joly abritait un prieuré  dépendant de l’abbaye de Fontevrault, dont l’historien local Louis Charbonneau-Lassay  faisait remonter  la création à l’époque de Robert d’Arbrissel.  L’implantation fontevriste  dans la ville, dés le début du XII e siècle, est  confip1040577rmée  par plusieurs textes.C’est ainsi qu’entre 1103 et 1108, à l’occasion  de la prise d’habit de sa belle-soeur , Bernard Faurel donna son four de Loudun ‘formilium meum de Losduno’ et les étals en  dépendant à Robert d’Arbrissel  et  aux moniales de Fontevraud; il confirma ensuite  ce  don entre les mains d’Hersende ( de Champagne) ».   J.M.  Bienvenu. Grand  cartulaire de Fontevraud. Tome I . Poitiers  2000, actes n° 41 p. 33, N° 63 p.54 et n° 555 p. 342.   

La fondation de la rue du Bourg-Joly  conserva le statut de prieuré  jusqu’à la fin du XVI e  comme l’atteste un acte de 1575 concernant  le « prieuré  de Lasnerye appartenance et  deppendance  d’icelluy deppendant de labbaye de Fontevrault » ». Les troubles religieux , qui agitèrent  la ville à cette époque , peuvent expliquer  sa transformation en « seigneurye de Lasnerye de ceste ville de Lodun », devenue  demeure particulière  dés le début du siècle suivant.  Fontevraud continua cependant  à gérer les terres  dépendantes  de sa  seigneurie loudunaise comme le montre  le  » papier de recepte  de rentes  deûes à la seigneurie de la Vau et Asnerie en 1673″   reproduit  à l’annexe 15 C de l’ouvrage de Sylvette Noyelle et Sylviane Rohaut. Société  Historique du pays du loudunois . Histoire des rues de Loudun. Du Carrefour  de la Croix Bruneau à la rue Marcelle Amard (II . 2001)

Les dépendances de l’ancien prieuré se prolongaient  jusqu’à la grande map1040575ison qui fait aujourd’hui l’angle  des rues Marcel Aymard et Bourg -Joly, dont l’ancienneté  est révélée  par l’appareillage en moellons , en partie masquée par un enduit , plusieurs ouvertures  d’importance inégale  et l’amorce d’une fenêtre à meneau. Ce mur limitait  un logis  sans doute destiné à accueillir  les abbesses de Fontevraud  lorsqu’elles séjournaient  dans la ville. Il en conserva  longtemps le nom de  » maison des abbesses » et garde encore ,insérée dans le mur,  une pierre « De France au bâton péri de gueules en bande  sommé d’une  couronne royale »  représentant  les armes d’une fille de France, Jeanne Baptiste de Bourbon qui gouverna le grand monastère entre 1648 et 1670.

Sylvette Noyelle et Sylviane Rohaut. Société  Historique du pays du loudunois . Histoire des rues de Loudun. Du Carrefour  de la Croix Bruneau à la rue Marcelle Amard (II). 2001 p. 75 à 77.

V. Fin du  Prieuré de Loudun

La fondation de la rue du Bourg-Joly  conserva le statut de prieuré  jusqu’à la fin du XVI e  comme l’atteste un acte de 1575 concernant  le « prieuré  de Lasnerye appartenance et  deppendance  d’icelluy deppendant de labbaye de Fontevrault  ». Les troubles religieux , qui agitèrent  la ville à cette époque , peuvent expliquer  sa transformation en « seigneurye de Lasnerye de ceste ville de Lodun », devenue  demeure particulière  dés le début du siècle suivant.  Fontevraud continua cependant  à gérerles terres  dépendantes  de sa  seigneurie loudunaise comme le montre  le  » papier de recepte  de rentes  deûes à la seigneurie de la Vau et Asnerie en 1673″    reproduit  à l’annexe 15 C de l’ouvrage de Sylvette Noyelle et Sylviane Rohaut. Société  Historique du pays du loudunois . Histoire des rues de Loudun. Du Carrefour  de la Croix Bruneau à la rue Marcelle Amard (II). 2001.p. 75 à 77.

V. Bibliographie afférente au  Prieuré de Loudun

Sylvette Noyelle et Sylviane Rohaut. Société  Historique du pays du loudunois . Histoire des rues de Loudun. Du Carrefour  de la Croix Bruneau à la rue Marcelle Amard (II). 2001

 

 

1 commentaire

Classé dans Département 86, Uncategorized

-R- Une relique de la vraie Croix était abritée au prieuré de Fontaine (24) .

Fontaine, situé sur Champagne-et-Fontaine, dans le canton de Verteillac, est un bourg paisible, un peu endormi sur sa colline, dominé par son église romane et son château de La Ligerie. Difficile aujourd’hui d’imaginer que ce village a été, pendant des siècles, un des lieux les plus animés de ces confins du Périgord jouxtant l’Angoumois, lieu de pèlerinages et de foires.

Outre son château, demeure des Faucher, deux prieurés, dépendant de l’ordre de Fontevrault, s’y étaient installés. Celui des Dames-Sainte-Marie fut créé en 1120 par Gérard de Sales, suite au passage en Périgord de Robert d’Arbrissel, le fondateur de l’ordre de Fontevrault. Presque entièrement détruit pendant la guerre de Cent Ans, puis au moment des guerres de Religion, le prieuré a pris de l’importance au fil des siècles pour compter jusqu’à 90 moniales. Au XVIIe siècle, grâce à Jeanne Baptiste de Bourbon, abbesse de Fontevrault, il reçut un fragment de la vraie croix, objet d’une fervente dévotion et d’un important pèlerinage jusqu’en 1970. Un saint bien particulier y était également vénéré par les jeunes femmes désirant avoir un enfant, à savoir saint Chose.

http://www.sudouest.fr/2010/06/10/il-raconte-l-histoire-d-un-hameau-du-perigord-vert-113107-1970.php

Poster un commentaire

Classé dans Département 24

-H- Les rapports d’Henri IV, de ses maîtresses et de leurs enfants avec l’ordre de Fontevrauld

 

1– Louise Borré, elle eu un fils

11- Hervé Borré, né en 1576, mort en 1643

2– Esther Imber, elle eu aussi un fils

21- Gédéon dit Gédéon Monsieur, né fin 1587 ou début 1588, mort le 30 novembre 1656

3– Gabrielle d’Estrées, maîtresse officielle du roi, née en 1573 à Coeuvres, morte le 10 avril 1599 à Paris, surnommée La presque reine, elle donne trois enfants à Henri IV.

31- César de Bourbon, né le 7 juin 1594 à Coucy-le-Château, mort le 22 octobre 1665 à Paris, occupe le premier rang après les princes de sang. Duc de Beaufort, duc de Vendôme, duc d’Etampes, il épouse Françoise de Mercoeur fille de Philippe Emmanuel de Lorraine, duc de Mercoeur et gouverneur de Bretagne. Il succède à son beau-père, puis conspire contre Marie de Médicis. Emprisonné à Vincennes de 1626 à 1630, il s’exile en Angleterre et revient en France en 1643 pour participer à la cabale des Importants. Exilé par Mazarin, il se réconcilie avec ce dernier et lui restera fidèle pendant la Fronde.

32- Catherine Henriette de Bourbon, dite Mademoiselle de Vendôme, née le 11 novembre1596 à Rouen, morte en 1663, épouse de Charles II de Lorraine, duc d’Elboeuf.

33- Alexandre de Bourbon, né le 19 avril 1598 à Nantes, mort en 1629, chevalier de Vendôme et grand prieur de France de l’ordre de Malte.

4– Charlotte de Sauve dite Circé, fait partie d’un groupe de femmes chargées par Marie de Médicis de retenir les ennemis du roi à la Cour.

5– Françoise de Montmorency-Fosseux dite la Belle Fosseuse, maîtresse du roi en 1580 pendant un an, fille d’honneur de Marguerite de Valois. Elle aura du Roi, une fille née-morte en 1581.

6– Diane d’Andoins comtesse de la Guiche dite la Belle Corisande, maîtresse du roi de 1573 à 1590, née en 1554 à Hagetmau, morte en 1620 en Navarre, est très certainement la seule à avoir obtenu l’estime d’Henri IV.

7– Catherine Henriette Balzac d’Entragues, née en 1583 à Orléans, morte en 1633 à Paris, elle succède à Gabrielle d’Estrées et donne trois enfants au roi.

71- Henri de Verneuil, né en 1600, mort peu après.

72- Gaston Henri de Bourbon, né le 4 novembre 1601 à Paris, mort en 1682, évêque de Metz à sept ans, marquis de Verneuil, duc de Verneuil, élevé à la pairie en 1663, épouse en 1668 Charlotte Séguier fille du Grand chancelier de France.

73- Gabrielle Angélique de Bourbon, née 1er février 1603, morte en 1627, épouse en 1622 Bernard de Nogaret, duc d’Epernon et de La Valette, gouverneur de Guyenne.

8– Jacqueline de Bueil, maîtresse du roi par « intérim » lors des périodes de disgrâce d’Henriette d’Entragues, née en 1588, morte en 1651, elle donne un fils à Henri IV.

   81- Antoine de Bourbon, né le 9 mai 1607, mort en 1632, comte de Moret.( NDLRB . Il s’agit  donc  d’un fils d’Henri IV)

Mais à la bataille de Castelnaudary  (11400) – Lauraguais- le 1 er septembre 1632 il y avait un frère naturel de Henri IV,  Antoine de Bourbon-Bueil  comte de Moret, ( NDLRB . Il s’agirait ici  -mais la mention  de ce lien de famille semble erronée-  d’un frère d’Henri IV ) qui devait combattre aux côtés de Henri II de  Montmorency et qui disparut mystérieusement.                                                                                    On le retrouva par hasard, ermite dans la forêt de Brossay (49700) grâce à une indiscrétion du père Abbé de la proche abbaye d’Asnière et de sa demi-soeur Bourbon, abbesse de Fontevraud.  ( NDLRB . Si  la 31 ème Abbessse Jeanne-Baptiste  de Bourbon-1608-1637-1670-  est  bien sa  demi soeur , comme fille de Henri IV et de  Charlotte des Essarts, voir point 9 infra   Il s’agirait ici  bien plutôt  d’un fils d’Henri IV )

Il mourut en odeur de sainteté.

https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/2012/08/21/a-antoine-de-bourbon-bueil-comte-de-moret-mort-en-odeur-de-saintete/

9– Charlotte des Essarts, maîtresse du roi vers 1607, née en 1580, morte en 1651, devient la maîtresse de Louis de Guise, épouse en seconde noces François du Hallier futur maréchal de l’Hôpital. Suite à ses intrigues contre Richelieu elle est exilée. Elle donne deux filles à Henri IV.

91- Jeanne-Baptiste de Bourbon, née 11 janvier 1608, morte en 1670, placée très jeune en couvent elle devient abbesse de Fontevrault en 1637.

92- Marie-Henriette de Bourbon, née en 1609, morte en 1629, enfant non légitimé, devient Abbesse de Chelles en 1627.

10– Charlotte Marguerite de Montmorency, dernière maîtresse du roi, née en 1594, morte en 1650, mariée sur ordre à Henri II de Bourbon, prince de Condé, elle est la mère de Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé connu sous le nom du Grand Condé.

http://www.forumgeg33.com/t4890-acte-de-mariage-d-henri-iv-avec-marie-de-medicis

 

 

 

 

 

 

Poster un commentaire

Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

Patricia LUSSEAU. BIBLIOGRAPHIE afférente à l’ABBESSE Jeanne-Baptiste de Bourbon

Patricia  Lusseau. Jeanne-Baptiste de Bourbon, 31e abbesse de Fontevraud

Ouvrages

BIENVENU, Jean-Marc, Les premiers temps de Fontevraud (1101-1189), Naissance et évolution d’un Ordre religieux, thèse de doctorat d’Etat, Paris Sorbonne, 1980 (dactylogramme déposé au Centre Culturel de l’Ouest).
BIENVENU, Jean-Marc, L’étonnant fondateur de Fontevraud, Robert d’Arbrissel, Paris, Nouvelles Editions latines, 1981.
BOULAUR, Religieuses de Sainte-Marie de Fontevraud de, Histoire de l’Ordre de Fontevraud, 3 vol., Auch, 1911.
CLEMENT, Pierre, Une abbesse de Fontevraud au XVIIe siècle : Gabrielle de Rochechouart, Paris, 1869.
CHAUDEAU, François, Robert d’Arbrissel en l’institut de l’Ordre de Fontevraud, poème en douze chants, épître à Madame Julie Sophie Gilette de Pardaillan d’Antin, chef et générale de Fontevraud, par le prieur de la Puye, Paris, 1779.
DALARUN, Pierre, Robert d’Arbrissel de Fontevraud, Paris, Albin Michel, 1986.
EDOUARD, Abbé, Fontevraud et ses monuments ou histoire de cette royale abbaye depuis sa fondation jusqu’à sa suppression, 2 vol., Paris, 1873.
HELYOT, H., Père, Histoire des Ordres monastiques, 8 vol., 1714-1719, vol. VI, 1718, p. 83, 108.
LUSSEAU, Patricia, L’abbaye royale de Fontevraud aux XVIIe et XVIIIe siècles, Hérault-Editions, 1986.
MONTPENSIER, Mademoiselle de, Mémoires, tome IX, Paris, collection Petitot, 1637 et 1653, p. 391.
MELOT, Michel, L’abbaye de Fontevraud, Petites monographies des grands édifices de la France, Paris, Lanore, 1971 (rééd. 1997).
MELOT, Michel, « L’abbaye de Fontevrault de sa réforme à nos jours. Etude archéologique », dans Positions des thèses de l’école des Chartes, 1967.
NICQUET, P. Honorat, Histoire de l’Ordre de Font-Evraud, Paris, 1642.
PORT, Célestin, Dictionnaire historique, géographique et biographique du Maine-et-Loire, 3 vol., Paris, 1874-1878.
TAPIE, Victor L., Baroque et classicisme, Paris, 1980.
TUNC, Suzanne, Femmes d’autorité et autorités ecclésiales. Deux abbesses de Fontevraud aux XIIe et XVIIe siècles, Thèse de doctorat en théologie, Institut catholique de Paris, 1991.
TUNC, Suzanne, Les femmes au pouvoir, deux abbesses de Fontevrault aux XIIe et XVIIe, Paris, Editions du Cerf, 1993.
Articles

Anonyme, « A l’abbaye (1650) », Anjou historique, t. XV, pp. 123.
Anonyme, « La collection Gaignières », Anjou historique, t. VII, 1906-1907, pp. 367-372.
BIENVENU, Jean-Marc, « Un nouveau manuscrit du frère Jean Lardier », Fontevraud, histoire-archéologie, n° 1, 1991, pp. 9-13.
DARRICAU, Robert, « Une fille d’Henri IV abbesse de Fontevraud, Jeanne-Baptiste de Bourbon », Bulletin de la société des Amis du château de Pau, 3e trimestre, 1977, pp. 105-114.
LE BŒUF, François, « Les sculpteurs terracottistes du Maine », 303, Arts, Recherches et créations, n° 77, 2003, pp. 4-11.
LUSSEAU, Patricia, « Fontevraud et les Protestants », Fontevraud, histoire-archéologie, n° 1, 1991, pp. 45-52.
LUSSEAU, Patricia, « Fontevraud et le jansénisme », Fontevraud, histoire-archéologie, n° 2, 1993, pp. 33-41.
LUSSEAU, Patricia, « Moniales et frères aux XVIIe et XVIIIe siècles », Fontevraud, histoire-archéologie, n° 5, 2000, pp. 69-86.
PRIGENT, Daniel, Les sépultures du sanctuaire de l’abbatiale de Fontevraud », Fontevraud, histoire-archéologie, n° 2, 1993, pp. 43-53.
PELLEGRIN, Nicole, « De la clôture et de ses porosités. Les couvents de femmes sous l’Ancien Régime », dans Le genre des territoires. Féminin, Masculin, Neutre, (actes de colloque), 16-18 mai 2002, BARD, Christine, (dir.), Angers, Presses de l’Université d’Angers, 2004, pp.29-45.
VERRY, Elisabeth, « Récit d’un miracle survenu à Fontevraud », Fontevraud, histoire-archéologie, n° 3, 1994, pp. 39-47.
VIGUERIE, Jean de, « Un beau cas de népotisme. Les Bourbons et l’Ordre de Fontevraud. XVIe-XVIIe », Enquêtes et documents publiés par le Centre de recherches sur l’histoire de la France Atlantique, tome IV, 1978, pp. 25-37.
MELOT, Michel, « Le pouvoir des abbesses de Fontevraud et la révolte des hommes », dans VIENNOT, Eliane, WILSON-CHEVALIER, Kathleen, Royaume de fémynie, Paris, Champion, 1999, pp. 135-148.
Catalogues d’exposition

Thrésor des chartes de l’abbaye royale de Fontevraud, cat. expo., exposition organisée par les archives de Maine-et-Loire, Archives Nationales, 1992.
Revues

L’abbaye royale de Fontevraud, numéro hors-série de Connaissances des Arts, n° 106, 1997.
Fontevraud, numéro hors-série de Notre Histoire, n° 41 et 42 (ed. anglaise), 1991.
Fontevraud, volume spécial de la revue 303, Arts, Recherches et créations, n° 67, 2000.

http://musea.univ-angers.fr/rubriques/elements/popup/popup_biblio.php?ref_element=51

Poster un commentaire

Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

Incertitudes concernant des lettres d’amortissement confirmées par une abbesse en mai 1258.

Mai 1258

Jehanne, abbesse de Fontevrault, confirme les lettres d’amortissement de la prieure de Haute Bruyère

  • B Bibl. nat. de France, lat. 5657, fol. 88.
  • a Cartulaire de l’Hotel-Dieu de Pontoise, éd. Joseph Depoin, Pontoise, 1886.
D’après a.

http://elec.enc.sorbonne.fr/cartulaires/Pontoise-Hotel-Dieu/0035

 

Attention.  la 12  e Abbbesse de l’Ordre 12441265 est  Mabile de la Ferté (ou de Blois) et non Jehanne http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_abbesses_de_Fontevraud

Poster un commentaire

Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

Jeanne de France (1608-1670). 31 éme Abbesse de l’Ordre in Dictionnaire des femmes de l’Ancien Régime.

16371670 : Jeanne-Baptiste de Bourbon (16081670).

Le 12 mai 1624, elle prend l’habit de religieuse et le nom de Saint-Maur. Au mois de décembre de la même année, elle quitte Chelles pour l’abbaye de Fontevraud (diocèse de Poitiers), où elle est nommée coadjutrice. En 1637, elle y devient abbesse mais ne reçoit la bénédiction abbatiale que le 22 mai 1639. En tant que chef et générale, elle gouverne, en souveraine absolue, un ordre autocéphale et double (original et unique en France au XVIIe siècle) dont les femmes suivent la Règle de saint Benoît et les hommes celle de saint Augustin. De plus, elle tient son autorité de la papauté et de la monarchie.

La suite de cette passionnante  notice grâce à l’ouvrage  : Dictionnaire des femmes de l’Ancien Régime auquel conduit le lien ci-dessous : http://www.siefar.org/dictionnaire/fr/Jeanne_de_France_(1608-1670)

Poster un commentaire

Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-B- LA 31 éme ABBESSE de l’Ordre, Jeanne-Baptiste de BOURBON, une BATARDE LEGITIMEE.

Jeanne-Baptiste de Bourbon (1608-1670).
* Fille illégitime d’Henri IV et de Charlotte des Essarts, comtesse de Romorantin  et donc soeur naturelle de Louis XIII                                                                                                                                                       Légitimée de France en 1608
31 éme abbesse de l’Ordre de Fontevrault (1637-1670)
 
* Sa soeur Marie Henriette (1609-1629) , devint abbesse de  Chelles (77500) 
LES ENFANTS D’HENRI IV                                                                                                     http://wronecki.pagesperso-orange.fr/mariehelene/enfants.htm

1 commentaire

Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

– E- ESPACES FUNERAIRES SIS EN L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD

Inhumations et  édifices religieux au Moyen Âge entre Loire et Seine.                                                       Actes publiés sous la direction d’Armelle ALDUC-LEBAGOUSSE                                                          CRHAM. Caen 2004

L’INHUMATION EN MILIEU MONASTIQUE : L’EXEMPLE DE L’ANJOU

Daniel PRIGENT  du Service archéologique départemental de Maine-et-Loire.

2.3. Nef

il est nécessaire de  distinguer les   différentes travées     et notamment les deux  dernières  constituant le  choeur des religieuses, isolé par une  clotûre des deux travées occidentales  avant 1504.  A l’intérieur de cet espace, une aire centrale  s’étendait entre    les rangs de stalles au Nord et au Sud et, vraisemblablement , à l’Ouest du trône de l’abbesse .
il est  significatif d’observer  qu’aucune inhumation  n’ a été pratiquée   dans les deux premières travées de la nef à l’époque médiévale; plusieurs tombes modernes ont, en revanche,  été mises à jour dans ce secteur.

Dans la troisième,travée, six sépultures ont été pratiquées  avant le remblaiement  de 1504. Elles étaient  disposées  sur une étroite  bande  placée dans l’axe dela nef; une seule tombe était  située en  dehors. Malgré le faible nombre d’inhumations, certaines fosses sont réutilisées.

A l’Ouest ,  un sarcophage en tuffeau présentait  divers graffiti sur les parois internes. Vers le  choeur litturgique,  la fosse suivante  a livré de haut en bas; une  bierre  vide,  un autre cercueil renfermant un squelette,  et  , sur le  fond, des os épars  témoignant d’un inhumation antérieure.                                                 …                                                                                                                                                                 La quatrième partie est en grande partie  occupée par le caveau  des dames abbesses creusé en 1639 par l’Abbesse Jeanne Baptiste de Bourbon.   Il subsiste néammoins  deux fosses recoupées et  surtout trois inhumations en coffrages ou sarcophages, proches de la pile Nord-Ouest de la croisée ( NDLRB. du transept?) , ainsi qu’un coffrage  placé  contre la face sud  de la même pile  qui peut être attribuée au comte Raymond VII de Toulouse . La determination de  de cette sépulture  a permis  grâce aux  sources documentaires   de localiser l’emplacement  des sépultures des Plantagenêts ( le  » tombeau des rois ») dans la quatrième  travée de la nef.  Il est interessant  de mettre en relation anvec les  les mentions relatives au lieu d’inhumation des Abesses. On sait ainsi qu’Audeburge des haute Bruyères ( RIP en 1180)   fut enterrée à côté du bénitier; le corps de l’abbesse Marie de Champagne  ( RIP en 1208)  » fut inhumé   dans le  corps des  religieuses  dessoubs le JUBE DOMNA . Adèle de Bretagne  ( RIP en 1244)     est  également  déposée  dans le choeur de même qu’ Isabeau d’Avoir ( RIP en 1284) , Marie de Montmorency ( RIP en 1457)   et Anne d’Orléans   ( RIP en 1491), Isabeau de Valois  ( RIP en 1349) reposait  devant la chaire de l’Abbesse et Adélaïde de Ventadour  ( RIP en 1375) prés de la chaire du prêcheur.

Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat

Merci d ‘activer le lien ci-dessous  qui renvoit  aux pages  165 & 166.             http://books.google.fr/books?id=dJO9A97cBggC&pg=PA162&lpg=PA162&dq=%22L’examen+des+documents+relatifs+aux+tombeaux+de+Pierre+II%22&source=bl&ots=K0Rz5XLovJ&sig=_5d2awyDeWtHPARiUEGVSc2SdCs&hl=fr&sa=X&ei=uAjvTqDRF8OChQe_i_WjCA&ved=0CCQQ6AEwAQ#v=onepage&q=%22L’examen%20des%20documents%20relatifs%20aux%20tombeaux%20de%20Pierre%20II%22&f=false

Poster un commentaire

Classé dans Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

DES EX-RELIGIEUSES FONTEVRISTES S’INSTALLENT en 1645 ou 1647 A LA TRINITE DE CLISSON (44190)

La Trinité de Clisson  était originellement  un prieuré Bénédictin avec paroisse (Charte de 1105) , dépendant de Saint-Jouin-de-Marnes. Plus tard, la maison fut occupée par quatre prêtres, gagés par le pri eur, pour ou faire la desservance. …. Enfin le 2 juin 1647, une petite colonie de religieuses Fontevristes, de la Regrippière en Vallet (44330), composée de deux dames et une soeur converse, vint s’y établir. Ces religieuses avaient quitté l’ordre de Fontevrault, avec la permission de Madame Jeanne (-Baptiste)  de Bourbon, légitimée de France, leur supérieure (Abesse de l’Ordre) , pour suivre la règle adoucie de Saint-Benoit.

CLISSON ET SES MONUMENTS, Comte Paul de Berthou, 1910  p. 68 et 69.                                                       Numérisation Odile Halbert, 2007, tous droits de reproduction réservés .

Au XVIIème siècle (1645), une petite communauté de bénédictines de Fontevrault s’ installe dans le prieuré, crée un collège et y reste jusqu’à la Révolution.

La Trinité est incendiée en 1794, passage des Colonnes Infernale

Poster un commentaire

Classé dans Département 44

-C- LORSQUE L’ABBESSE Jeanne Baptiste de BOURBON RAPPELLE AUX CALVAIRIENNES DE VENDÔME(41100) qu’elles sortaient originellement de Fontevrault

LE CALVAIRE .La  congrégation de Notre-Dame du Calvaire  fut  fondée par  madame Antoinette d’Orléans,  par le Père Joseph du Tremblay, capucin , confident du cardinal de Richelieu, , et  supérieur des missions  de son ordre au Levant. Les premières religieuses  furent  tirées de Fontevrault, dont était  abbesse Eléonore de Bourbon, tante unique du roi, soeur  d’Antoine , roi de Navarre, et de Louis Ier, prince de Condé.

…….

En 163 et  le 6 octobre 1664, Jeanne-Baptiste de Bourbon, soeur de César de Vendôme,abbesse  de Fontevrault, visita les religieuses du calvaire de Vendôme , et leur rappela  qu’elles sortaient originellement  de son ordre.

Vendome et le Vendomois, ou tableau statistique, historique et biographique du Duché, aujourd’hui  arrondissement de Vendôme (1823)

Par Philibert-Jerome Gaucher de Passa p. 41

Poster un commentaire

Classé dans Département 41