Archives de Tag: Abbesses de l’Ordre

-T- Tableau chronologique et historique des Abbesses de l’Ordre de Fontevrault

Jean-François Bodin

Tableau chronologique et historique  des Abbesses de l’Ordre de Fontevrault

In

Recherches historiques sur l’Anjou et ses monuments: Angers et le bas Anjou  Tome second  (1823)  p. 556 à 559

http://books.google.fr/books?id=Fqlsp4n4bxkC&pg=PA556&dq=fontevrault+abbesse+flandre&hl=fr&sa=X&ei=9GhpUpvDKKjw0gWApYD4Bg&ved=0CDIQ6AEwAA#v=onepage&q=fontevrault%20abbesse%20flandre&f=false

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-A-Fontevraud, une femme et la fin d’un monde. Histoire de la DERNIERE ABBESSE DE FONTEVRAUD

9782842312190Résumé

L’histoire de Julie Sophie Gillette de Pardaillan d’Antin, entrée à l’âge de 2 ans à l’abbaye royale de Fontevraud. Mais la Révolution l’amène à s’enfuir, déguisée en paysanne, elle qui n’avait quitté l’abbaye qu’une seule fois à 14 ans.
Quatrième de couverture

Entrée à l’âge de deux ans à l’abbaye de Fontevraud, Julie Sophie Gillette de Pardaillan d’Antin est l’arrière-petite-fille de madame de Montespan, dont la sœur, Gabrielle de Rochechouart, était abbesse sous Louis XIV. Quant ses parents la confient à sa tante, Louise Françoise de Rochechouart, alors abbesse du lieu, Fontevraud est une abbaye prestigieuse et une exception remarquable dans le monde monastique. Abbaye royale, c’est le roi qui en désigne l’abbesse, souvent de sang royal, toujours de très haute lignée. Par une deuxième originalité, Fontevraud relève directement du pape, échappant totalement à l’autorité de l’Eglise de France. Enfin, spécificité exhorbitante, l’Ordre fontevriste est un ordre mixte où les hommes sont soumis au pouvoir des femmes.

Gillette d’Antin, que tout semble vouer à la vie monacale, quitte pourtant l’abbaye en 1739, à quartoze ans, pour assister, à la cour de Versailles, au mariage de la fille aînée de Louis XV. Confrontée au monde, qui la heurte, elle choisit alors d’assumer son avenir de moniale, et de goûter, dans la clôture, l’extrême liberté d’un destin qu’elle revendique.

Le prix de son engagement sera lourd. Trente-sixième abbesse de Fontevraud, elle en sera aussi la dernière. La Révolution, comme un ouragan, vient détruire un ordre sept fois séculaire. Chassée de l’abbaye en 1792, madame d’Antin s’enfuit, déguisée en paysanne. Elle se fond alors dans l’anonymat de la clandestinité, laissant planer sur ses dernières années, sur la date et les circonstances de sa mort, beaucoup de doutes et un peu de mystère.

http://www.laprocure.com/fontevraud-femme-fin-monde-monique-demagny/9782842312190.html

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Classé dans Abbesses de l'Ordre, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble

-C- Prés de Ceaux -en-Loudun (86200): Ancienne ferme fontevriste et pavillon des garde-chasses des Abbesses

Le sentier de  l’étang d’Arbonneau (Ceaux en Loudun, à l’ouest de Loudun)

En 1697, Basché était qualifié « d’hôtel fort » ; il était « clos de murailles, fossés, eaux vives », et doté d’un pont-levis. Pour les plus courageux, un crochet par la petite route sur laquelle débouche le chemin, offrira une meilleure vue sur la façade principale du château.

A partir du hameau de La Judellière, après avoir franchi le modeste « pont d’Arbonneau » autrefois jeté sur les marais, et dont la maison en ruine portait le nom, un chemin vous ramène vers les bois.

Sur la droite, côté Assay, vous entrevoyez « La Pinalière », grosse ferme entourée de murs avec des tours carrées aux angles ;  deux sont encore debout, dont une visible depuis le chemin ; « La  Pinalière » était citée comme « chastel » en 1471. A  partir du gros peuplier « têtard » F , vous empruntez un chemin  forestier qui ramène à l’étang ; n’hésitez pas à vous y engager si le terrain n’est pas trop humide : la fin vous réserve une surprise !  Dans le cas contraire, vous retrouvez la route qui ramène au chemin de l’étang, à partir de « La Besnarderie ».

A  l’issue du chemin, vous laissez sur la droite le pré où s’élevait autrefois « La Briffaudière », ferme dépendante de Fontevraud, puis d’Artigny après la Révolution. Les bâtiments qui conservaient des ouvertures à meneaux et à accolades ont aujourd’hui complètement disparu.

Quelques mètres de sentier fléché permettent de rejoindre l’étang d’Arbonneau, créé de toutes pièces par un groupe d’habitants de Ceaux pendant l’hiver 1972-1973, en même temps que le chemin d’accès que vous empruntez pour le rejoindre.

Si vous avez envie de prolonger la promenade, vous pouvez à partir du peuplier « têtard », vous engager sur le chemin qui longe le bois, jusqu’à la Besnarderie. Le chemin longe, ici, côté Indre-et-Loire, l’ancienne paroisse de Grazay. Après avoir emprunté le chemin qui part dans le coude de la route, vous bifurquerez vers le pavillon carré de « La Garennerie », ancienne demeure des garde-chasse des abbesses de Fontevraud, puis vers les bois d’Artigny, en laissant sur votre droite un puits perdu au milieu des champs, seul vestige d’une ancienne borderie (petite métairie), « Le Chardon-Blanc », dont la pièce de terre conserve le nom.

http://www.tourisme-loudunais.com/mediatheque/documents/sentiers_pedestres/ccpl-6-ceaux-en-loudun-2010.pdf

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-M- Monastére de FONTEVRAULT ( Notice en langue anglaise)

Article

The monastery of Fontevrault was founded by Blessed Robert of Arbrissel, at the close of the 11th century, on the confines of Anjou, Tours, and Poitou. It was a double monastery for monks and nuns, following a rule supplementary to that of Saint Benedict, and governed by an abbess. At the death of the founder in 1117, the order enjoyed great prosperity, but by the end of the 12th century the nuns were obliged to gain their livelihood by manual labor. When Mary of Brittany became abbess in 1457, she appointed a commission of religious of several orders to draw up a specific rule based on the rules of Saint Benedict, Saint Augustine, Blessed Robert, and the Acts of Visitations. Her successor, Anne of Orleans, re-established discipline in a number of priories and gained a victory over the rebellious religious at Fontevrault. This resulted in the admission of a great number of novices. Jeanne Baptiste de Bourbon finally brought peace to the order; in 1641 she secured royal confirmation of the reform and quashed the claims of the monks who sought to organize themselves independently of the abbess. In the 17th century the order comprised the provinces of France, Brittany, Gascony, and Auvergne, besides houses in Spain and England.

A Fontevrist school was opened at Chemille, 1803, a community was started, and the ancient rule was preserved. By 1849 there were three houses of the revived congregation, which became subject to the ordinary. There were no Fontevrist monks.

http://saints.sqpn.com/order-and-abbey-of-fontevrault/

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-V- Robert d’ARBRISSEL et Pétronille de CHEMILLE sur RADIO VATICAN?

Accueil > Eglise > Nouvelles

09/04/2008 18.47.06 365 jours avec les gens et les événements qui ont changé la face du monde.

NDLRB. Ce   texte , d’une grande originalité, a fait l’objet d’une traduction  automatique, d’où la présence d’un certain nombre d’ incertitudes.

 (04/09/2008 RV) 9 avril: Pétronille de Chemillé:  la femme qui dirigeait  une abbaye d’hommes ( NDLRB. Ce titre, à supposer  que la traduction automatique ne l’ait pas  deformé, est pas trop réducteur)

Cour de l’église est au repos. Au sommet de la jetée, deux moines se croisent une gourde d’eau, et contempler le paysage. Comment les choses ont changé cette vallée au cours des vingt dernières années, depuis qu’est née l’ Abbaye  de Fontevrod.
«Vous rappelez-vous comment c’était? Quand nous sommes arrivés, vers 1100, dans tout le pays, était  couvert par des buissons. »
« Comme tu y vas,   j’ai juste  mal au dos juste au moment où je pense que la façon dont nous travaillons pour purifier la terre des forêts de malédictions.  »
« Maintenant, vous voyez combien ont mis bâtiments, les bâtiments qui accueillent les hommes et les femmes dans le service de Dieu, au milieu d’une vallée, qui s’est transformée  en terre fertile, grâce à notre travail, mon frère Peter. »
« Oui, c’est génial! » Répond Pierre, heureux de l’apparence qui compte. – «J’aime vivre ici, dans le silence, la prière et le travail … pas de muscle qui rouille », ajoute en plaisantant.
« Une autre chose intéressante est la vie dans deux communautés, hommes et femmes. Bien que nos sœurs rregulltare vivent dans des maisons, prier ensemble. Prière Fontevrod devenu si symboliquement la prière de toute l’humanité, hommes et femmes, et si haut vers le ciel rapidement. C’est quelque chose d’inédit. Savez-vous que nous sommes le seul monastère en son genre en France? « .
« Tu as raison. C’est vraiment un miracle pour vivre ici. Nous devons remercier notre abbé Robert d’Abrissel. Juste une chose que je regrette, qu’il n’est plus jeune.  »
«Savez-vous qu’il est prêt à shtegtojë à travers la France, de parler sur les Français pour Dieu? Tout comme il l’a fait quand il était jeune, avant de passer à Fontevrod, quand il n’est pas vivre dans l’assemblée?
«Que dites-vous, une heure? Est-il fou? A son âge … Alors, qui va prendre la place? « .
« Peut-être, peut-être frère gulielmi, qui aide beaucoup. Ou Tanghi frère, qui les trouve tous les problèmes. Ou dire à John, qui est si bien renseigné? Certes, parmi nous. Ne manque pas d’hommes, ce qui peut conduire au monastère »Quelques jours plus tard, les nouvelles atteint coup de tonnerre: Robert a nommé à la tête du monastère … une femme … soeur Pétronille  de Chemillé. A cette époque, il  ne peut même pas être envisagé pour une femme de conduire un monastère masculin. Pour éviter les protestations, Robert a reçu l’approbation préalable par le pape. Bientôt, tout voir de leurs propres yeux que  le choix de Robert n’est pas mal. La capacité  de leadership  de Pétronille  est aussi grande que sa religion: prêche par l’exemple dans toutes les vues. Comme les moines ou des nonnes n’ai pas pu résister à tout ce qui concerne son autorité. Donc sa vie  excellente est un exemple de régularité  comme l’abbaye sera dirigée pendant plusieurs siècles par les femmes

http://storico.radiovaticana.va/alb/storico/2008-04/198250_365_dite_me_njerez_e_ngjarje_qe_ia_ndryshuan_faqen_botes.html

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Jeanne de France (1608-1670). 31 éme Abbesse de l’Ordre in Dictionnaire des femmes de l’Ancien Régime.

16371670 : Jeanne-Baptiste de Bourbon (16081670).

Le 12 mai 1624, elle prend l’habit de religieuse et le nom de Saint-Maur. Au mois de décembre de la même année, elle quitte Chelles pour l’abbaye de Fontevraud (diocèse de Poitiers), où elle est nommée coadjutrice. En 1637, elle y devient abbesse mais ne reçoit la bénédiction abbatiale que le 22 mai 1639. En tant que chef et générale, elle gouverne, en souveraine absolue, un ordre autocéphale et double (original et unique en France au XVIIe siècle) dont les femmes suivent la Règle de saint Benoît et les hommes celle de saint Augustin. De plus, elle tient son autorité de la papauté et de la monarchie.

La suite de cette passionnante  notice grâce à l’ouvrage  : Dictionnaire des femmes de l’Ancien Régime auquel conduit le lien ci-dessous : http://www.siefar.org/dictionnaire/fr/Jeanne_de_France_(1608-1670)

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-R- L’Abbaye de Fontevrault et le ROMAN DE LA ROSE

L’abbaye de Fontevrault, qui fut fondée vers l’an 1100, et qui renfermait des religieux des deux sexes, fut placée sous la direction d’une abbesse , parce que Jésus-Christ, en mourant, avait confié à sa mère son disciple bien-aimé. 

La femme sort donc de l’isolement où elle avait été longtemps délaissée; elle parle à d’autres hommes qu’au mari à qui on l’a donnée pour mettre fin à l’inimitié de deux maisons, ou pour consolider un fief, mais sans consulter les aspirations de son cœur.

BIBLIOTHÈQUE  ÉCOLES FRANÇAISES D’ATHÈNES ET DE ROME

FASCICULE CINQUANTE-HUITIÈME

ORIGINES ET SOURCES Du ROMAN DE LA ROSE

Par Ernest Langlois (1891) p. 3

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-T- Il y a 222 ans tout juste, LES TITRES D’ABBESSE ET DE GRANDE PRIEURE SONT SUPPRIMES le 15 janvier 1791

Le 15 janvier 1791, le nouveau maire du bourg de Fontevrault , Perrin informa les religieuses du remplacement des titres d’Abbesse et de Grande Prieure par ceux de Supérieure  et d’Econome.

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Jean-Noël Jeanneney sur France Culture le 30 juin 2012. Les MONASTERES AU MOYEN-AGE, une source de nos DEMOCRATIES ?

« C’est quand même dictatorial ! » vous écriez-vous et, en effet, l’abbé n’a d’autre frein à son arbitraire que la conscience que Dieu le jugera, et l’espoir que Dieu l’aidera. Dans les époques de chrétienté, c’était considérable.; les monastères n’ont pas agonisé par la faute de mauvais abbés, mais par celle de la commende et de l’air du temps qui avait changé et ne comprenait plus la vie contemplative. On ne peut pas reprocher cela à St Benoît. Il faut aussi garder à l’esprit qu’une communauté de moines est aussi une communauté de valeurs et que, spécialement chez les Bénédictins, tout est fait pour l’échelle de valeurs soit commune. Sans rentrer dans des détails mathématiques, cette caractéristique rare, absente de la société civile, confèrera aux votes des moines une cohérence très importante qui rendra rares les cas où le suffrage collectif contredit les aspirations des individus.

….

Il y a certainement d’autres manières de faire. L’émission de France Culture n’aurait été intéressante qu’au seul titre qu’elle m’a fait découvrir l’ordre de Grandmont que j’ignorais totalement – mais en voyant dans sa gouvernance temporelle par un convers une préfiguration absurde de « démocratie » là encore. Je doute que l’époque y vit cela, non plus qu’elle ne perçut dans le gouvernement de Fontevraud par une femme une sorte de « parité » à l’angevine.

http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-les-monasteres-au-moyen-age-une-source-de-nos-democraties-2012-06-30

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-O- FONTEVRAUD, SEULE ABBAYE OU LES HOMMES OBEISSENT A UNE FEMME

C’est en 1101 que Robert d’Arbrissel fonde l’abbaye de Fontevraud au carrefour de l’Anjou, du Poitou et de l’Aquitaine. Ce fils de prétre, qui exige le célibat ecclésiastique et s’est imposé la terrible épreuve de coucher nu avec des femmes pour dompter ses désirs, ne les a ni fuies ni dédaignées. Il a recherché leur compagnie, a converti des prostituées et bâti Fontevraud en mélangeant dans un méme lieu des groupes hétérogènes : hommes et femmes, aristocrates et gens de peu, vierges et femmes ruinées, veuves, répudiées ou épousées fuyant un mari brutal et lépreux. De nombreux monastères obéissant à  la maison mère se sont édifiés : au temps de sa splendeur, on compte jusqu’à  129 prieurés et dépendances. Le plus original, dans cette réinterprétation de la vie cloîtrée, est que l’ordre est dirigé par une abbesse à  qui moines et religieuses doivent obéissance.

Fontevraud se situe à  l’époque et dans la région où naît l’amour courtois. Ce sentiment amoureux, qui s’exprime dans la littérature, subvertit la hiérarchie des sexes : l’homme apparaît en position de vassal, à  genoux aux pieds de sa dame, aussi idéalement belle qu’exigeante, qui lui mesure ses faveurs, exigeant mille prouesses de son amant transi. La tentation est forte de considérer la création de Fontevraud comme l’interprétation monastique d’une mutation spectaculaire des moeurs portant les femmes au pinacle. Cette théorie a eu d’ardents défenseurs.

Robert d’Arbrissel voit dans toute femme Eve, Marie-Madeleine, la pécheresse convertie, mais aussi la Vierge Marie. Il éprouve de la compassion pour les déshérités, pauvres et lépreux. Est-ce suffisant pour qu’on puisse le considérer comme le premier féministe d’Occident ? Non et pour plusieurs raisons. D’abord, son initiative n’est entrée que péniblement dans les usages de l’ordre, et n’a jamais fait école. Ensuite, cette domination féminine s’accompagne d’une différence sociale importante : les hommes sont issus de couches beaucoup plus modestes que les nonnes de choeur au recrutement particulièrement élitiste. Ainsi, de 1115 à  1792, 18 abbesses de sang royal vont gouverner l’abbaye. Les deux épouses successives du duc Guillaume IX d’Aquitaine y ont pris le voile. L’abbaye est protégée ensuite par les rois d’Angleterre : Aliénor, épouse d’Henri II, et son fils y sont enterrés. Puis le roi de France prend le relais et l’abbesse Renée de Bourbon (1491-1534) tente de réformer l’ordre. Cet appui royal a permis à  Fontevraud de surmonter les tensions créées par une subordination masculine contre nature.(NDLRB: ???)

Peut-on dire que Robert est persuadé de la supériorité des femmes sur les hommes ? Sinon, pourquoi a-t-il placé les hommes en position de soumission ? Le spécialiste des ordres monastiques Jacques Dalarun avance que le fondateur ne cherche aucun bouleversement ni de l’ordre social ni de la hiérarchie des sexes. Son seul souci est le salut de tous ses protégés : celui des femmes riches abandonnant le monde, celui des prostituées fuyant la fornication, celui des hommes acceptant l’obéissance. Lui-même, d’ailleurs, ne s’est jamais soumis à  l’abbesse. Sa vie durant, il est resté le chef de sa fondation.

Qu’est-il advenu de la mémoire de Robert ? Il est inconcevable qu’une femme, à  l’époque, écrive elle-méme l’hagiographie du fondateur. La première abbesse, Pétronille de Chemillé, fait rédiger une première hagiographie, puis une seconde, tronquée, parce que trop favorable aux frères. Elle  » a tiré l’ordre vers sa version la plus banale : de riches moniales entourées de prétres et de domestiques « , comme dans tous les monastères de l’époque. Quant à  Robert, très critiqué de son vivant, il est le seul fondateur d’ordre à  ne pas avoir été canonisé.

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-36431696.html

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Classé dans Ordre monastique de Fontevraud en son ensemble