Archives de Tag: Saumur

-C- Saumur. Le quartier de la Croix Verte « dans la Seigneurie de l’abbaye de Fontevraud ».

Le pont de la Croix Verte, voie de passage et point stratégique de la ville de Saumur.

Etroit, mais solidement bâti en pierre, le pont de la Croix Verte enjambe la boire et forme l’élément septentrional de la traversée de la ville. Selon toute vraisemblance, il existe depuis le XIIe siècle, et au plus tard en 1162

……

Cette zone est très convoitée par les grands de la région ; le quartier de la Croix Verte appartient d’abord à l’abbaye de Saint-Florent, puis il passe dans la seigneurie de l’abbaye de Fontevraud.

http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/rues_c/croixver.htm

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud

-V-ANNIVERSAIRE FONTEVRISTE.10 janvier 1794 . 220 eme anniversaire du « martyr »de la religieuse fontevriste Jeanne Vanmine.

VANMINE Jeanne, ex religieuse domiciliée à Fontevrault (49590),  resta dans son couvent après l’abolition des ordres monastiques ; arrêtée en 1793 et conduite à Port-Malo (Saint-Malo)(35400). Condamnée à mort comme contre-révolutionnaire,  par une commission militaire établie en cette ville, le 21 nivôse an II ; exécutée le même jour. 10 janvier 1794.

http://archive.org/stream/lespetitsbolland15gu/lespetitsbolland15gu_djvu.txt

Rappelons également le  souvenir de: Marie-Eléonore  OUVRARD de MONTIGNY de MAZE . ex noble, ex religieuse de Fontevrault, domiciliée à Fontevrault, département de Mayenne et Loire ( NDLRB. devenu Maine-et Loire), condamnée à mort comme conspiratrice, le 2 nivôse an 2, par la commission militaire de Saumur. Exécutée vraisembablement le même jour, soit le 22  décembre 1793

http://les.guillotines.free.fr/guillo-o.htm

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Classé dans * Commémoration fontevriste, Département 35, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye

– J – Madame de MONTESPAN, soeur de la reine des Abbesses, a t’elle, ou non, résidé au JAGUENEAU – proche Saumur- de1697 à 1707) ?

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Au cours du XVIIe siècle, un ensemble de petites maisons et d’enclos, appartenant aux familles Groüard et Brouilly, est acheté progressivement par les Pères de l’Oratoire, leurs voisins du sanctuaire des Ardilliers sis à quelques  killomêtres en amont  de Saumur sur la rive  gauche de la Loire . Ceux-ci y logent dans les années 1654-1671 l’architecte et sculpteur Pierre Biardeau, qui participe à la construction de la nouvelle église et qui aménage des autels monumentaux.

Un autre petit logis est édifié en 1689, à frais communs, par Le Bigot de Gastines et le duc de la Meilleraie. Ces derniers acceptent de le confier en 1695 à la Maison de l’Oratoire ( A. Girouard, S.L.S.A.S., juil. 1927, p. 47-53 ). Le supérieur général de la Congrégation, le Père de la Tour, en fait un petit refuge pour sa célèbre pénitente, Madame de Montespan, qui a quitté la cour et vit désormais dans la piété, mais non dans la pauvreté. Elle souhaite y séjourner quand elle vient rendre visite à sa soeur, Gabrielle de Rochechouart de Mortemart, la 32 Abbesse de Fontevraud  dite aussi la reine des Abbesses (1645-1670-1704).
Les auteurs anciens affirment qu’elle y vient souvent. Je n’en suis pas si sûr, ayant recherché en vain des traces de son passage. En tout cas, en 1689 et en 1693, elle séjourne dans l’abbaye de Fontevraud et à partir de 1704 dans son château d’Oiron. De même, le fait qu’elle ait aidé les oratoriens à achever le dôme de leur église des Ardilliers  est légendaire, selon l’abbé Goisnard, qui n’a trouvé aucune trace de versement.

jaguenea

Le château qui apparaît sur cette carte postale est manifestement pour l’essentiel une construction du XIXe siècle, dans le style classique, alors que les actes anciens décrivent un petit pavillon ( qui survit sans doute dans le corps central ). L’ensemble est endommagé une première fois par les obus incendiaires allemands de juin 1940 et achevé en 1944 par les bombes alliées visant le pont de chemin de fer tout proche. Le Jagueneau n’a pas été reconstruit.

http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/rues_j-l/jaguenea.htm

Contra : La marquise  vécut à Saumur( NDLRB. En fait, à proximité)  les dix dernières années de sa vie (1697-1707, morte aux eaux de Bourbon -L’Archambault  lors d’une cure ) dans la propriété du Jagueneau proche  de la maison de l’Oratoire  dont le Supérieur  était  son confesseur. Fontevrault, à 15 km de Saumur, avait alors  comme abbesse, sa propre soeur, Gabrielle de Mortemart  qu’elle allait  visiter  souvent  . Elle acheta le château d’Oiron  (Deux-Sévres) en 1700, s’y rendit à la mort de sa soeur  (1704) mais garda le Jagueneau où elle résidait  lors de ses pélerinages à Notre-Dame  des Ardilliers.

P. 338 de l’ouvrage  auquel conduit le lien ci-aprés:

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1965_num_51_148_1747?_Prescripts_Search_tabs1=standard&

Et aussi :

http://books.google.fr/books?id=bu9AAAAAcAAJ&pg=PA351&lpg=PA351&dq=jagueneau+fontevrault&source=bl&ots=pBXVuYYhtw&sig=EAO8PY37bmAdbDHtEUhO1vEqhy8&hl=fr&sa=X&ei=WKUAUvjGLYrYPYHOgJAL&ved=0CDYQ6AEwAQ#v=onepage&q=jagueneau%20fontevrault&f=false

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Classé dans Abbesses de l'Ordre, Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye

F- Des religieuses du COUVENT saumurois de LA FIDELITE abrité en l’ABBAYE de FONTEVRAUD pendant LA FRONDE.

La Fidélité de la rue Saint-Nicolas

En 1650, pendant la semaine des combats de la Fronde, l’implantation  saumuroise du monastère de la Fidélité de Poitiers est prise entre deux feux ; les boulets échangés entre le château et les assiégeants passent devant les fenêtres des religieuses, qui trouvent un asile temporaire dans l’abbaye de Fontevraud.

http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch11/r11d13fi.htm

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Classé dans Département 49 (a) , Abbaye royale de Fontevraud, Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye

-S- Bienvenue dans nos VILLAGES DE VIGNOBLES… Et si vous veniez en SAUMUROIS

Nous ne saurions trop vous recommander  la  consultation approfondie    du site auquel conduit  le lien  suivant : http://vivivi26.pagesperso-orange.fr/villages%20vignerons.html et auquel nous avons emprunté les analyses suivantes . L’auteur n’y traite naturellement pas  que du Val de Loire, et encore moins du Saumurois,  mais nous y avons trouvé tellement  de  quoi nourrir  notre nostalgie  que nous avons voulu partager cette belle découverte avec  vous.

De belles maisons vigneronnes….

Chaque région de vignoble en France à ses maisons vigneronnes de caractère. Deux ethnologues Charles Parain dans les années 1950, au sein du musée des Arts et Traditions Populaires et  plus récemment, le Jurassien Claude Royer, ont dressé des typologies complètes des maisons vigneronnes, mais le Val de Loire est en partie ignoré…

En Val de Loire, ces maisons existent bien, elles sont précédées de cours fermées et de hauts murs de tuffeau. A l’arrière de ces demeures qui ne datent le plus souvent que de la première moitié du XIXe siècle, il reste l’ancienne demeure troglodytique

http://vivivi26.pagesperso-orange.fr/belles%20maisons%20vigneronnes.html

Page 2 . Petite histoire du vignoble Saumurois.

Par la suite, les ordres monastiques conjuguent leur puissance pour défricher de nouvelles terres. En Saumurois, le plateau qui domine la toute jeune ville de Saumur est progressivement défriché par les moines de l’abbaye de Saint Florent, puis par ceux de l’abbaye de Fontevrault entre le IXe et le XVe siècle.
Dans le même temps, les documents de plus en plus nombreux attestent du souci de constituer un vignoble d’élite : tour à tour Henri II Plantagenêt, Aliénor d’Aquitaine ou Saint Louis parlent des vins de Saumur et des privilèges qu’ils accordent (XIIe et XIIIe siècle) sur fond d’affrontement entre royaume d’Angleterre et royaume de France. Cette période faste est mise en valeur par la Très célèbre miniature des Ducs de Berry représentant les vendanges devant le château

http://vivivi26.pagesperso-orange.fr/page3.html

Page 11 . Les marques anciennes de terroir.

Croix de chemins plantées là depuis des siècles, la Croix Coullon était une marque du terroir de Turquant, marqué par l’emprise de l’abbaye de Fontevraud.

Image  visible grâce au lien ci-dessous :                                                                                 http://vivivi26.pagesperso-orange.fr/marques%20du%20terroir.html

Page 13. Liens et  bibliographie sur le sujet

Le domaine vignoble de la Mâtinière, à Turquant, dépendait de l’abbaye de Fontevraud  au XVIIIe siècle et domine toujours la Loire .

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http://vivivi26.pagesperso-orange.fr/page10.html

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Classé dans Département 49 (c) hors commune de Fontevraud-L'Abbaye

L’abbaye royale de Fontevrault, les FEMMES et la CONTRE-REFORME.

Les frères, par contre, d’origine modeste se tournaient d’ordinaire   vers les études et la recherche d’une position honorable. D’où leur mépris pour la sottise des nonnes   (NDLRB.  Sic) dont ils supportaient mal les vexations. Aussi la révolte des  hommes  fut-elle une maladie  chronique à Fontevrault. En 1504, notamment, ils s’en prirent à l’ abbesse qui réformait la congrégation, Renée de Bourbon, (1468- 27 ème Abbesse de 1491 à 1534)  sœur du roi de France Louis XII (NDLRB. C’est Anne d’Orléans  1477-1491  , l’abbesse  précédente, qui est  en réalité…la soeur  de Louis XII ) Sans hésiter, elle fit  venir le soldats de la ville de Condé* pour  contenir la révolte. Celle-ci s’enfla avec  la réaction Catholique qui suivit les guerres de religion. Un des religieux tenta même  de  mettre le feu à l’Abbaye.

* Il n’y a pas de  ville de  ce nom à une distance raisonnable de Fontevraud.

La  Contre-Réforme veillait à s’emparer des monastères de  femmes (NDLRB. Vraiment ? quelle étrange dichotomie). Fontevrault,  l’abbaye la plus en vue et de surcroit proche de Saumur, ville accordée aux protestants par l’Edit de Nantes était une place stratégique. En dépit des  contestations qui s’élevèrent , l’autorité de l’Abbese ne  fut jamais vraiment menacée, sans que le pouvoir masculin fut non plus remis en cause  hors de l’ordre et de la clôture (NDLRB. Etait-ce  vraiment là, l’enjeu de la Contre-Réforme ?). Et les abbesses de Fontevrault restèrent résolument  au sein de  l’Eglise catholique ;

Les Avenues de Fémynie: Les femmes et la Renaissance Par Madeleine Lazard. Fayard 2001

http://books.google.fr/books?id=UMTxBxyktNQC&hl=fr

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-N-Vers 1001-2001. NEUF CENTIEME ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DE L’ABBAYE DE FONTEVRAUD.

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Porte romane du réfectoire des moniales récemment
mise à jour lors des travaux de restauration
(second tiers du XIIe siècle)
Collection du service archéologique départementalde Maine-et-Loire
© Service archéologique de Maine-et-Loire

C’est dans un vallon cerné par la forêt de Born au carrefour de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine que l’abbaye de Fontevraud fut érigée en 1101. À peu de distance de la Loire, la cité monastique s’est développée au centre du triangle formé par les forteresses de Saumur, Chinon et Loudun.

Robert d’Arbrissel choisit pour s’y fixer ce lieu qui lui fut concédé par les seigneurs de Montsoreau et de Montreuil-Bellay. Le pape Urbain II lui avait donné en 1096 mandat d’être un  » semeur du verbe divin « . Son talent et son rayonnement d’évangéliste attirèrent autour de sa prédication itinérante une troupe hétéroclite de clercs et de laïcs, d’hommes et de femmes. Pressé par l’Église de sédentariser ce magma humain, Robert choisit un site qui relevait alors du diocèse de Poitiers dont l’évêque était un de ses amis.

Dans sa volonté de montrer que l’évangile était le même pour chacun -quels que soient son sexe, sa condition, son histoire – Robert créa un ordre double à la fois masculin et féminin. Une fois sédentarisé, il lui fallut organiser les différents groupes de la communauté qui vivaient sur le site. Le plan de la cité correspond à cette préoccupation : il comprend des bâtiments distincts destinés aux vierges, aux femmes veuves ou abandonnées, aux frères prêtres ou convers, aux personnes ayant en charge les lépreux.

Lorsque d’Arbrissel abandonna la direction de l’ordre, il voulut, décision révolutionnaire, qu’elle soit assurée par une femme.  » Dieu changea de sexe  » commenta plus tard Michelet.

Les traits essentiels de l’organisation spatiale de la cité résistèrent au temps. S’adjoignirent aux constructions existantes elles-mêmes remaniées, des bâtiments nouveaux destinés aux novices, aux moniales âgées, à l’administration de l’ordre qui essaima en France, en Angleterre et en Espagne.

L’histoire architecturale de l’Abbaye est mieux connue grâce aux récentes recherches archéologiques. L’abbatiale date de la première moitié du XIIe siècle : restaurée grâce à Magne (qui fut de 1902 à 1910 l’architecte chargé du monument) elle abrite les gisants Plantagenet voulus par Aliénor d’Aquitaine ; la cuisine romane est un exercice de style très élaboré où jouent l’octogone, le carré et le triangle ; des bâtiments conventuels apportent les uns un témoignage du début et du milieu du XVIe siècle et les autres du XVIIe. Quelques constructions datent du XVIIIe siècle dans la cour d’entrée pour l’abbesse et dans le jardin pour celles des filles de Louis XV qui y furent élevées.

À la Révolution, le domaine devient bien national et commence à tomber en ruine lorsqu’en 1804, Napoléon 1er signe le décret qui en fera une prison ouverte après dix ans de travaux.

Pour installer la centrale pénitentiaire, l’ingénieur chargé des travaux respecte les grandes masses de l’Abbaye. Parmi les adjonctions subsistantes, après deux siècles de remaniement, la poterne de la prison avec ses deux guichets à pointe de diamant encadrant une porte sévère flanquée de deux colonnes basses et massives.

C’est en 1963 que l’Abbaye est restituée au ministère de la culture qui en a confié la gestion au centre culturel de l’Ouest, association créée en 1975 et pilotée par la région des Pays-de-la-Loire.

Jean-Claude Groshens
Conseiller d’État
Membre du conseil d’administration du centre culturel de l’Ouest

http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/recueil-20001/vie-politique-et-institutions/fondation-de-l-abbaye-de-fontevraud

Les lignes ci-dessus  sont  complêtées par la photo d’une Porte romane du réfectoire des moniales récemment ( NDLRB.  L’article ci-dessus a été écrit en 2001) mise à jour lors des travaux de restauration (second tiers du XIIe siècle)

Collection du service archéologique départemental de Maine-et-Loire
© Service archéologique de Maine-et-Loire

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Classé dans * Commémoration fontevriste, Département 37, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye, Département 86

-M- Jean-Baptiste BOUJU, MARTYR de l’ORDRE de FONTEVRAULT

Un sort semblable échut à dom Jean-Baptiste Bouju, religieux de Fontevrault. Il faisait partie du convoi de six à sept cents prisonniers saumurais, dirigé sur Bourges, et qui avait quitté Saumur le 2 décembre 1793.  A la sortie de Blois, les soldats fusillèrent dom Bouju avec d’autres prêtres, le 9 décembre 1793

Source: Anjou historique, novembre-décembre 1909, pp. 292 et 306.

Moines Bénédictins martyrs et confesseurs de la foi pendant la Révolution par  François ROUSSEAU  p. 161.

PARI S (VI e)

ABBAYE DE MAREDSOUS . 1926

 

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Classé dans Département 41, Département 49 (b) , Commune de Fontevraud-L’Abbaye excepté l' abbaye

-C- L’IMPLANTATION DES CAPUCINS DANS l’ILE D’OFFARD A SAUMUR; L’Abbesse Eléonor de Bourbon poussa à la roue .

De longs travaux d’approche

En 1600, un capucin, le Père Sylvestre de Laval vient prêcher à Saumur, et aussitôt, plusieurs personnes influentes cherchent à implanter cet ordre dans la ville. En particulier :

l’abbesse de Fontevraud, (NDLRB , Il s’agit  de la 29 e Abbesse  1575-1611 de l’Ordre : Éléonore de Bourbon (1532 † 1611). qui intervient auprès d’Henri IV ;

le sénéchal, Jean II Bonneau de la Maisonneuve, dont le frère s’est fait capucin sous le nom de Jean-François de Saumur ;

le Père Joseph du Tremblay, qui vient dans la ville à de nombreuses reprises ;

René Gaultier, sieur de Boumois, qui fait construire une chapelle latérale dans l’église du monastère.

Cependant, l’installation des Récollets est considérée comme prioritaire et retarde les procédures.

Implantation et bâtiments 

Finalement, le 9 janvier 1608, Henri IV signe un brevet autorisant les habitants à construire un couvent pour les Capucins. La ville choisit un terrain lui appartenant situé au faubourg des Ponts, auprès du prieuré d’Offard, mais elle refuse de s’engager plus avant dans les dépenses ; elle ordonne même de prendre 600 livres sur les revenus de la chapelle des Ardilliers, procédé que la reine régente reprend en 1612 en transférant 1500 livres.

A partir de ces deux faits établis, j’ai l’impression que le nouveau monastère a été financé par les revenus du pèlerinage.

Seize religieux arrivent aussitôt. Leur église, commencée en 1609, est achevée dix ans plus tard. Elle est identifiable sur le plan ci-contre, dans l’angle droit du couvent ; elle est de forme rectangulaire et bordée par deux chapelles latérales.

Des terrains voisins, à la Saulaie, à la Bouvinière, sont acquis, ce qui permet d’aménager de grands jardins entourés de hauts murs. L’enclos des Capucins est de grande taille.

http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch11/r11d9cap.htm

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-S- A SAUMUR, l’actuelle rue Lamartine s’est un temps nommée « ANCIEN CHEMIN DE FONTEVRAULT »

NOM ACTUEL : rue Lamartine

QUARTIER : Violettes Hauts Quartiers

Première dénomination : sans doute,  » chemin des Fumiers « , car cette petite voie encore tortueuse conduisait au principal dépôt des vidanges. En raison de cette proximité, un des moulins des Vignes était appelé « le moulin de la Gadoue ».                                                                     – vers 1850,  » ancien chemin de Fontevrault « , selon l’ancienne orthographe                                                                                                                                NDLRB :  l’orthographe  actuelle du bourg est Fontevraud                                                                                                                                        – 1905 : prend le nom de Lamartine, poète, historien et homme politique ( 1790-1869 ).

http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/rues_j-l/lamartin.htm

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