Archives de Tag: Prieuré Sainte Marie-Madeleine

-I- 3 juillet 2013.L’Inrap fouille le prieuré de la Madeleine à l’abbaye de Fontevraud

Publié le 3 juillet 2013 · Mis à jour le 27 août 2013
Une équipe de l’Inrap achève une opération archéologique à l’abbaye royale de Fontevraud. Les recherches ont été menées à l’emplacement de l’ancien prieuré Sainte-Marie-Madeleine, largement méconnu et longtemps considéré comme entièrement détruit. Prescrite par l’État (ministère de la Culture et de la Communication – Drac des Pays-de-la-Loire), l’intervention combine fouille du sous-sol, étude des maçonneries subsistantes (étude de bâti) et étude d’archives. L’équipe d’archéologues, dirigée par Stéphane Augry, a dégagé de nombreux vestiges médiévaux jusqu’ici masqués par les aménagements de la période carcérale de l’abbaye (1804-1963)

……….

http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/p-16141-L-Inrap-fouille-le-prieure-de-la-Madeleine-a-l-abbaye-de-Fontevraud.htm

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Abbaye royale de Fontevraud : c’est désormais aussi des fouilles archéologiques (Prieuré Sainte Marie Madeleine) qui se visitent.

Dans l’ombre de l’ancienne prison, les archéologues ont fait ressurgir des traces du passé. Pour la première fois, ces fouilles seront ouvertes au public en novembre.

L’Abbaye de Fontevraud fourmille de travaux. Après l’installation de la chaudière bois, les travaux de l’hôtel, c’est le porche qui va être rénové. Plus discret, un autre chantier a vu le jour dans la cité monastique.

Des pollens datant du XIIIe siècle.

Cette fois-ci, des archéologues et un architecte sont au travail. Une étude concerne actuellement le Prieuré de la Madeleine, qui est l’un des quatre monastères du site occupé jusqu’en 1985 par une prison. L’Etat et la Région ont financé à hauteur de 360 000 € cette étude qui permettra de comprendre l’état du bâtiment, identifier ce qui fait sens et les voies à explorer pour son usage futur.

Lors des fouillées menées en juin, les archéologues ont retrouvé des faïences mais aussi des pollens du XIIIe siècle, qui une fois analysés, donneront des indications sur le paysage de l’époque. Le rapport de connaissances doit être livré cet automne. Il permettra de dégager des scénarios sur la vocation du bâtiment d’ici la fin de l’année. Les fouilles archéologiques seront ouvertes au public pour la première fois le 2 novembre prochain.

http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=16708

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-F- les fouilles 2013 au Prieuré Sainte Marie-Madeleine de Fontevraud

Label CERF  ( Centre d’Etudes et de Recherches Fontevristes)

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Sous les restes du bagne, l’église sort de l’ombre

Le prieuré médiéval de la Madeleine, à l’abbaye de Fontevraud, lève le voile sur ses secrets après une campagne de fouilles archéologiques. On le pensait complètement détruit.

Reportage

Comme pour palper l’histoire, il pose ses mains sur les dalles de schiste et de tuffeau fraîchement mises à nue, longtemps foulées par les pécheresses repenties du prieuré de la Madeleine. « Le potentiel est énorme, exceptionnel. C’est un moment rare dans une vie d’archéologue. »

Au pied du mur de pierres couronné de barbelés rouillés, qui signe encore le passé carcéral de l’abbaye royale de Fontevraud, Stephan Augry s’émerveille comme un enfant.Il est l’archéologue Inrap (1), responsable scientifique de l’opération, et sait bien qu’il vient de seulement soulever une petite page de l’histoire enfouie là durant des siècles.

Monument historique depuis 1840, et en dépit de nombreuses études archéologiques conduites dans l’abbaye, l’histoire du prieuré médiéval, contemporain de la fondation de l’ensemble monastique, était restée méconnue jusqu’à ce jour. La campagne de recherche préventive de deux mois, même pleine de promesses, va s’achever. Une fois les travaux de laboratoire et d’analyse terminés, le site sera comblé pour être préservé en attendant des jours meilleurs.

Cinq sépultures dans le choeur de l’église

Le chantier ouvert par le ministère de la Culture, toujours propriétaire de cette partie de l’abbaye, a pourtant permis de lever le mystère sur cet ensemble architectural que l’on croyait entièrement détruit par les aménagements du bagne, après la Révolution. Grâce aux fouilles, on a retrouvé l’emplacement du cloître et on comprend mieux l’organisation du prieuré dont les premiers éléments remontent à l’époque romane, au XIe siècle.

« Il y avait probablement un cours d’eau primitif qui a été détourné. » On y a retrouvé les vestiges de la salle capitulaire, du réfectoire et du lavoir, construit au XVIIe siècle. « On se trouve là très précisément entre la nef et le choeur de l’église, dans un très bon état de conservation. »

Le prieuré a également servi de lieu d’inhumation et l’équipe des archéologues a mis au jour cinq sépultures. « Elles vont nous permettre de mieux comprendre l’histoire des lieux et les conditions de vie des moniales. »

Autant dire que la présentation de cette opération de fouilles, le samedi 8 juin, et la conférence sur les travaux menés par Stéphane Augry à 15 h 30, à l’occasion des journées nationales de l’archéologie, représentent un moment exceptionnel pour le public.

(1) Inrap : Institut national de recherches archéologiques préventives.

Source : http://www.lessablesdolonne.maville.com/actu/actudet_-Sous-les-restes-du-bagne-l-eglise-sort-de-l-ombre_fil-2351416_actu.Htm

http://www.patrimoine-religieux.fr/rubriques/gauche/presse/actualites-mediatiques/sous-les-restes-du-bagne-leglise-sort-de-lombre/?searchterm=fontevraud

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-A- Stéphan Augry. La découverte du prieuré (Sainte-Marie) Madeleine en l’abbaye royale :  » un moment rare dans une vie d’archéologue »

Label CERF  ( Centre d’Etudes et de Recherches Fontevristes)

Sous les restes du bagne, l’église sort de l’ombre

Stephan Augry, l’archéologue responsable scientifique de l’opération, et son équipe ont mis au jour les restes de l’église, contemporaine de la fondation de l’ensemble monastique, construit par Robert d’Abrissel au XIe siècle.

Le prieuré médiéval de la Madeleine, à l’abbaye de Fontevraud, lève le voile sur ses secrets après une campagne de fouilles archéologiques. On le pensait complètement détruit.

Comme pour palper l’histoire, il pose ses mains sur les dalles de schiste et de tuffeau fraîchement mises à nue, longtemps foulées par les pécheresses repenties du prieuré de la Madeleine. « Le potentiel est énorme, exceptionnel. C’est un moment rare dans une vie d’archéologue. »

Au pied du mur de pierres couronné de barbelés rouillés, qui signe encore le passé carcéral de l’abbaye royale de Fontevraud, Stephan Augry s’émerveille comme un enfant.Il est l’archéologue Inrap (1), responsable scientifique de l’opération, et sait bien qu’il vient de seulement soulever une petite page de l’histoire enfouie là durant des siècles.

Monument historique depuis 1840, et en dépit de nombreuses études archéologiques conduites dans l’abbaye, l’histoire du prieuré médiéval, contemporain de la fondation de l’ensemble monastique, était restée méconnue jusqu’à ce jour. La campagne de recherche préventive de deux mois, même pleine de promesses, va s’achever. Une fois les travaux de laboratoire et d’analyse terminés, le site sera comblé pour être préservé en attendant des jours meilleurs.

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Cinq sépultures dans le choeur de l’église

Le chantier ouvert par le ministère de la Culture, toujours propriétaire de cette partie de l’abbaye, a pourtant permis de lever le mystère sur cet ensemble architectural que l’on croyait entièrement détruit par les aménagements du bagne, après la Révolution. Grâce aux fouilles, on a retrouvé l’emplacement du cloître et on comprend mieux l’organisation du prieuré dont les premiers éléments remontent à l’époque romane, au XIe siècle.

« Il y avait probablement un cours d’eau primitif qui a été détourné. » On y a retrouvé les vestiges de la salle capitulaire, du réfectoire et du lavoir, construit au XVIIe siècle. « On se trouve là très précisément entre la nef et le choeur de l’église, dans un très bon état de conservation. »

Le prieuré a également servi de lieu d’inhumation et l’équipe des archéologues a mis au jour cinq sépultures. « Elles vont nous permettre de mieux comprendre l’histoire des lieux et les conditions de vie des moniales. »

Autant dire que la présentation de cette opération de fouilles, le samedi 8 juin, et la conférence sur les travaux menés par Stéphane Augry à 15 h 30, à l’occasion des journées nationales de l’archéologie, représentent un moment exceptionnel pour le public.

(1) Inrap : Institut national de recherches archéologiques préventives.
Camille GUILLEMOIS.

Ouest-France

http://www.angers.maville.com/actu/actudet.php?idCla=fil&idDoc=2351416&abo=1144051&serv=17&utm_source=newsletter&utm_medium=email_interne&utm_campaign=lettre_information_maville&utm_content=actualite&xtor=EPR-300-%5blettre_information_maville%5d-20130607-%5bactualite%5d-1144051@2

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-E- DES ECOLIERS EN L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD … Et ils en ont vu des choses!

Lundi matin, nous nous sommes rassemblés dans la cour d’honneur de l’abbaye et nous avons observé les bâtiments et les sculptures qui les décoraient. Nous n’étions pas encore à l’intérieur de l’abbaye, mais dans un endroit où les gens de l’extérieur avaient le droit d’entrer. Plusieurs sortes de bâtiment se succédaient. L’écurie et le fanerie servaient pour ranger les carrosses et abriter les chevaux de l’abbesse. L’hôtellerie recevait les gens de passage, et c’est là que nous dormions. Au fond, le palais de l’abbesse était décoré avec de belles sculptures. En face de l’entrée principale, un bâtiment assez récent avait servi de caserne pour les militaires qui gardaient l’abbaye quand celle-ci était une prison. La cour d’honneur était interdite aux moniales et aux moines qui n’avaient pas le droit de quitter le clos de l’abbaye.
Nous sommes ensuite entrés dans la clôture. Là, les gens de l’extérieur ne pouvaient pas entrer librement. Sur la droite, nous avons aperçu une curieuse construction : une sorte de grande tour avec plusieurs cheminées, et tout autour cinq ou six absidioles. A gauche : un grand toit avec le haut d’un clocher: c’est celui de la nef de l’église abbatiale. Nous pouvions voir aussi le mur de clôture : nous nous sentions un peu enfermés, mais c’était très calme.
En continuant sur la droite, on a pu distinguer l’orangerie qui servait à mettre les plantes qui craignent le froid à l’abri pendant l’hiver. C’est un grand bâtiment avec plusieurs arches au rez-de-chaussée. Les ouvertures sont larges pour laisser entrer la lumière.
En face, il y a un jardin bordé par un long bâtiment à deux étages avec de curieuses lucarnes sur le toit. C’est le réfectoire et de dortoir des moniales.
Après avoir traversé le jardin du Moyen Age, et en longeant le mur de clôture, nous sommes arrivés près d’un second monastère : St Lazare. Il était haut, long et très grand, avec de nombreuses fenêtres régulièrement espacées. Il semblait plus récent que le précédent. Un peu plus loin, nous nous sommes enfoncés dans un petit bois. Là, Halia nous a expliqué qui était le fondateur de l’abbaye et comment on avait pu la construire. De cet endroit, à travers les branches, on la voyait presque entièrement, et nous avions l’impression de nous retrouver comme les premiers occupants du site au Moyen Âge.
En continuant, nous sommes parvenus du côté est des bâtiments, en face des infirmeries St Benoît. C’est là que l’on soignait les personnes malades. En bas, sur le chemin, il y a longtemps, un ruisseau coulait. Mais il a débordé plusieurs fois, alors, on l’a canalisé et on l’a comblé. Après être descendus à travers le pré, nous nous sommes dirigés vers le chevet de l’église.
Sur le côté, nous avons trouvé un grand porche : il sert d’accès à la cour des infirmeries. Sur son fronton, on voit un blason avec des fleurs de lys et un bâton en diagonale. C’est le blason des Bourbons. Il montre que les abbesses étaient de sang royal. On y voit aussi une crosse : celle de l’abbesse. Plus au nord, on trouvait un troisième monastère de femmes. Mais il est en très mauvais état car il n’a pas été restauré et a servi de prison jusqu’en 1985. Aujourd’hui, il sert de remise aux entreprises qui travaillent à la restauration de l’abbaye. Plus à l’est, à l’extérieur de la clôture, il y avait un monastère d’hommes qui dépendait de l’abbaye. Mais il a été démoli pendant la Révolution.
Pour finir, nous nous sommes rendus dans une pièce où il y avait une maquette de l’abbaye. On y repéré les endroits où nous étions passés.Anthony et Thomas 

http://ecole.florian.chez-alice.fr/fontevr/abbaye1.htm

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-V- PLAN et couleur signalétique DES « VILLAGES » COMPOSANT l’ABBAYE ROYALE

    Sur cette  miniature du plan de l’Abbaye  royale, vous retrouverez  les  couleurs de la  signalétique indentifiant les différents  « villages » composant l’Abbaye  royale et l’implantation de  chacun d »entre  eux .
http://www.e-voyageur.com/tourisme/france/pays-de-la-loire/abbaye-de-fontevraud/abbaye-de-fontevraud-monastere.htm

De gauche à droite et  de haut en bas :  

 – Un peu isolé, le ¨Prieuré Sainte Marie-Madeleine »       – Le Grand Moûtier, son abbatiale Sainte-Marie  et  son Cloître, notamment..                                                       – En haut, à droite, le Prieuré Saint-Lazare                                                                                                                       – Juste en dessous, les jardins de  l’Abbesse    qui se terminent   par l’orangerie   qui occupait une des  côtés du triangle ébauché                                                                                                                                                      – la  cour  d’honneur  où l’on  distingue , là aussi , de gauche à droite , la Fanerie ( grandes écuries, le porche d’entrée, des bâtiments administratifs remontant à l’époque pénitentiaire,)  et le logis de l’Abbesse  – Un peu à l’extérieur  de l’enceinte (  mais non de la  clôture monastique initiale), en jaune : Le » Logis Bourbon » où résidèrent quatre des  filles de Louis XV.

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-F- PHOTO DU BÂTIMENT ABRITANT LE CAPTAGE DE LA FONTAINE SAINT ROBERT, Prieuré de la Madeleine

Pour trouver la photo, activer le lien suivant  :  https://dictionnaireordremonastiquedefontevraud.wordpress.com/labbaye-royale-de-fontevraud-2/                                                                                                   et  chercher le paragraphe VI                                                                                            Le prieuré  Sainte Marie-Madeleine                                                                puis  le sous-paragraphe :                                                                                                 – La fontaine Saint-Robert sise dans le prieuré de la Madeleine.

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-F- FONTAINE SAINT ROBERT A FONTEVRAUD ( Prieuré de la Madeleine)

Pour l’alimentation en eau, Robert d’Arbrissel, dit-on, n’aurait eu qu’à frapper un rocher pour en faire jaillir une source (la fontaine Saint-Robert), qui coula pendant plusieurs siècles

http://www.bude-orleans.org/lespages/44centr/37/fontevrault.html

Arrêté D3-2009 n° 562 du 23/09/09 portant sur autorisation d’utilisation d’eau en vue de la consommation humaine, déclaration d’utilité publique des périmètres de protection, imposition de servitudes sur le territoire de la commune de Fontevrault l’Abbaye (département de Maine et Loire)

Arrêté D3-2009 n°562 du 23/09/09 portant sur :

– Autorisation d’utilisation d’eau en vue de la consommation humaine

– Déclaration d’Utilité Publique des périmètres de protection

– Imposition de servitudes sur le territoire de la commune de Fontevraud l’Abbaye (département de Maine-et-Loire)

Art. 1 : DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE

Sont déclarés d’utilité publique au bénéfice de la Communauté d’agglomération Saumur Loire Développement :

Le pompage de l’eau de la Source St Robert à Fontevraud-l’Abbaye au débit de 50 m3/h pour la consommation humaine sis sur la commune de Fontevraud-l’Abbaye.

La création de périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée autour des ouvrages de captage et l’institution desservitudes associées pour assurer la protection des ouvrages et de la qualité de l’eau (Annexe 1).

La cessibilité et l’acquisition des terrains nécessaires à l’instauration du périmètre de protection immédiate du captage ; la Communauté d’agglomération Saumur Loire Développement est autorisée à acquérir en pleine propriété soit à l’amiable, soit par voie d’expropriation, à compter de la signature du présent arrêté, ces dits terrains, ou à obtenir une convention de gestion  lorsque ces terrains dépendent du domaine public de l’Etat.

Art. 2 : CARACTERISTIQUES DE LA RESSOURCE

La situation du captage est la suivante (coordonnées Lambert) :

X : 427046

Y : 2244926

Z : 60,18

La source est alimentée par la nappe du tuffo-turonien moyen. Un aqueduc souterrain principal et deux aqueducs secondaires drainent la nappe qui se déverse dans une citerne où est installée la station de pompage.

L’horizon géologique du tuffo-turonien moyen surmonte le turonien inférieur moins perméable et qui, de ce fait, fait écran au drainage des eaux.

La perméabilité du tuffo-turonien est faible en dehors des zones de fractures.

La piézométrie de la nappe a permis de délimiter le bassin d’alimentation du captage lequel s’écoule du Sud-Est au NordOuest, en longeant le Nord de l’abbaye de Fontevraud. Ce bassin d’alimentation marqué par un talweg occupe une surface de 288 ha.

La nappe captée est libre : le drainage des eaux de pluie qui s’infiltrent est rapide.

La vulnérabilité de la nappe aux pollutions de surface est forte.

Art. 3 : AUTORISATION D’UTILISATION D’EAU EN VUE DE LA CONSOMATION HUMAINE

La communauté d’agglomération Saumur Loire Développement est autorisée à capter l’eau de la source Saint- Robert dite  «du Prieuré de la Madeleine» à Fontevraud-l’Abbaye en vue de la consommation humaine.

Cette source alimente la commune de Fontevraud-l’Abbaye

Art. 4 : DISPOSITIONS RELATIVES A L’AUTORISATION DE PRELEVEMENT DES EAUX

La communauté d’agglomération Saumur Loire Développement est autorisée, en application de l’article L.214-3 du code de l’environnement, à prélever de l’eau dans la source St Robert dite du Prieuré de la Madeleine, implantée à Fontevraudl’Abbaye en vue de son utilisation pour la consommation humaine.

Le débit maximum de prélèvement est de 50 m/h en simultané correspondant à un pompage journalier maximum de 460 m; Toute modification entraînant une augmentation du débit de prélèvement devra faire l’objet d’une nouvelle autorisation

http://www.vienne.gouv.fr/uploads/presse/2009_raa_n__30.pdf

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-M- LE PRIEURE DE LA MADELEINE EN L’ABBAYE ROYALE DE FONTEVRAUD

Ce prieuré constitue avec le Grand-Moûtier, l’infirmerie et la Cour Saint–Benoît  et le Prieuré  Saint-Lazare, le dernier élément  de l’ensemble abbatial que  constitue l’abbaye royale de Fontevraud.

Initialement  destiné à accueillir  les filles repenties désirant  retrouver une  vie plus  conforme à la norme, le prieuré de la Madeleine ouvrit ultérieurement ses portes à des moniales d’origine plus classique, si l’on ose ainsi s’exprimer en pensant que la reine Aliénor d’Aquitaine  finit sa  vie à la Madeleine…

Constituaient à l’origine ce prieuré :

– la chapelle Sainte-Marie Madeleine dont il semble  subsister encore une partie des murs,se  confondant pour le mur nord avec l’enceinte de l’ancienne prison ( une échauguette de gardien y est d’ailleurs encore  visible)

– le logement  des religieuses  construit perpendiculairement  à l’extrémité  ouest de la chapelle et implanté vers le sud.

– le réfectoire construit  perpendiculairement lui avec le logement des religieuses et implanté aux 2/3 de sa longueur en direction de l’Ouest

Une salle  capitulaire  devant naturellement  figurer  dans le plan initial, mais la Madeleine qui fut le dernier  élément  de l’abbaye royale  à abriter  des  prisonniers (départ en 1985) est aussi  celui de l’ensemble des bâtiments monastiques à n’avoir pas encore été restauré. Il présente  donc encore  beaucoup de  bâtiments adventices datant de l’époque pénitentiaire  qui en ont altéré le plan.

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-R- LA REVOLUTION FRANCAISE; LE TEMPS DES OUTRAGES POUR L’ABBAYE ET POUR L’ORDRE

Le 1 er mars 1789, la commune de Fontevrault  remit  son cahier de doléances où d’ailleurs aucune plainte ne  figurait  contre l’abbaye même s’il y était demandé une réforme du clergé.

Le 30 avril 1790, Alexandre Guerrier, religieux de Saint-Jean de l’Habit  et curé de Fontevrault devenu maire , qui allait se défroquer  le 27 novembre 1793  (?)  se rendit à Saint-Jean de l’habit afin d’en faire l’inventaire. Excepté le prieur   (Jean) Hilaire-François GUILLON DU PLESSIS et ses quelques fidèles, la plupart des fréres acceptérent de quitter l’abbaye avec la pension promise (5 à 600 livres). Le 18 juillet, Guerrier se rendit au au Grand Moûtier où  à l’exemple  de l’Abbesse Julie-Gillette GONDRIN DE PARDAILLAN D’ANTIN, les religieuses  affirmèrent  toutes, sauf une  indécise, leur désir  de rester dans l’Abbaye. Le 15 janvier 1791, le nouveau maire Perrin informa les religieuses du remplacement des titres d’Abesse et de Grande Prieure par ceux de Supérieure  et d’économe. Le 2 juin, on confisqua à l’Abbaye un tiers d’Ha de terre et les oeuvres d’art de St Jean de l’Habit furent tranférées à l’église Saint-Michel.

Les religieuses quittérent  l’abbaye à l’automne 1792, la dernière fut l’Abbesse Chef et Générale de l’Ordre , le 25 septembre 1792. Le 30 janvier 1793  consécutivement  à l’exécution du roi Louis XVI intervenue le 21 janvier 1793 l’abbaye  fut profanée, le cimetière des rois d’Angleterre vandalisé. Aux fins d’être vendue,  l’abbaye fut alors partagée en lots  mais seuls trouvèrent preneurs Saint Jean de l’Habit intégralement rasé et la Madeleine détruite en partie.

Fontevraut eut aussi à souffrir lors de l’affaire  Etienne-Philippe Renard qui vit guillotiner sept  de ses habitants. Ceux-ci accusés d’avoir  correspondu avec les Vendéens , d’avoir signé comme officiers municipaux des passeports au nom de Louis XVII,  d’avoir vendu un arbre de la liberté , furent  condamnés à mort lors de l’audience  du 7 octobre 1794. Périrent  ainsi Etienne Philippe Renard, Paul-Alexandre Chabrignac de Condé, François Drouin, Pierre Bourreau, Hilaire-François Guillon du Plessis -ancien Prieur de Saint -Jean de l’Habit- Alexandre Guerrier, Moine fontevriste défroqué, ancien Maire de  Fontevraud , Jean Billard.

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