Foicy ou Foissy (1102 ) au diocèse de Troyes. Attesté au XVIIe siècle.
(Département Aube, Arr. et canton de Troyes. Commune de Saint Parres –aux-Tertres (10410).
Simple chapelle bâtie dans la garenne où était l’ermitage de Saint Parres, elle fut donnée en 1102 par Thibault II, comte de Champagne, à des religieuses qui voulaient mener une vie retirée , en attendant qu’il leur fasse construire un véritable monastère.En 1134, il y ajoutât deux fours à Troyes et les maisons en dépendant. En 1145, Etienne de Bar, évêque de Metz confirmera ces possessions en y ajoutant une charretée de sel annuelle. La même année, le Pape Eugène III entérinera ces fondations. . Henri I er, comte de Champagne, approuvera à son tour en 1165 ; les donations faites par son père et les complétera par la cession d’une vigne, de terres et de prés joignant la garenne primitive.
Les Papes prendront régulièrement la maison sous leur protection et l’exempteront du payement des dîmes ; les rois de France agiront de même (1243 à 1676).
Du début du XII e jusqu’à la fin du XV e ; le prieuré de Foissy fut double ( bâtiments claustraux et églises) , comme dans toutes les maisons de l’Ordre de Fontevrault.
En 1484, la réforme fut introduite à Foissy et les religieux finirent par disparaître à l’exception d’un ou deux à titre de confesseur des moniales. En 1542, un incendie consuma l’église, une partie du dortoir et la plupart des titres de propriété. Un jubilé organisé à cette occasion suscita des aumônes grâce auxquelles les bâtiments purent être reconstruits dés 1544 et les trois autels consacrés en 1548.
Le monastère était situé en bordure de la Seine et il possédait le cours de la rivière jusqu’au Pont Saint Jacques . Mais placé en contrebas du fleuve, il fut souvent exposé à de graves innondations.
En 1660, la communauté comptait 92 personnes , dont 40 religieuses de chœur, 10 converses, 2 confesseurs et 25 domestiques .
Le lundi de Pâques, il y avait à Foissy un pélérinage pour honorer les reliques de sainte Radegonde dont la 31 e Abbesse , Madame Jeanne-Baptiste de Bourbon , avait fait don en 1668.
Le prieuré restera conventuel jusqu’à la Révolution même s’il était fort peu riche. ( revenu de 11 000 livres). Il comptait alors une vingtaine de professes. La dernière Prieure fut Elizabeth Hatot (1787-1789)
♣Liste des prieures in :